Douceur (de la musique) française _ ou pas

— Ecrit le vendredi 30 janvier 2009 dans la rubriqueHistoire, Musiques”.

En partie, on va le découvrir, « à contrechamp » de ma série d’articles sur la musique française _ ou de goût (ou style) français _,

voici deux passionnantes et magnifiques productions (de CDs) :

un double CD Sanctus (marque américaine) : « Six Sonatas for violoncello and continuo, opus 3 » de Carlo Graziani _ né (à une date inconnue) à Asti, et mort en 1787 à Postdam _, interprétées par l’excellentissime violoncelliste Antonio Meneses _ cello _& les continuistes Rosana Lanzelote _ harpsichord _ et Gustavo Tavares _ cello, too, but at continuo _ ;

en un (double, pour 91 minutes) CD Sanctus SCS 002/003, enregistré au « Studio 3 of the Swedish Broadcastin Corporation« , à Stockholm du 26 au 29 octobre 1994 : un bijou…


Et un CD Oehms Classics (de marque allemande) : « The ENIGMATIC ART of Antonio and Francesco Maria Veracini« , une série de « Sonatas« , des « plus importants représentants de l’Ecole florentine de violon » _ tant au niveau du jeu interprétatif, que de la composition _, l’oncle, Antonio, et le neveu, Francesco Maria : Veracini, tous deux (1659-1733, pour l’oncle ; 1690-1768, pour le neveu) ; interprétées par, au tout premier chef, en violon _ Barockvioline _ soliste, Rüdiger Lotter ; et l’ensemble Lyriarte, constitué ici de Dorothée Oberlinger, à la flûte à bec _ Blockflöte _ ; Axel Wolf, au luth _ Laute _ ; Kristin von der Goltz, au violoncelle _ Barockcello _ ; et Olga Watts, au clavecin _ cembalo _ : un non moins très remarquable CD Oehms Classics OC 720 , enregistré les 14, 17, 18 & 19 décembre 2007 à la Himmelfahrtkirche de München-Sendling : une petite merveille de finesse…

Les données biographiques sur Carlo Graziani demeurent à ce jour très lacunaires : sa naissance à Asti, nous l’induisons de sa signature « Astignano » : « d’Asti  » ;

et « on ignore« , donc, « toujours où il demeura jusqu’au moment où _ comme bien d’autres musiciens de la péninsule italienne franchissant les Alpes pour faire carrière ailleurs que chez eux, alors _ on le retrouve à Paris, où en 1747 il joua au « Concert Spirituel«  _ fondé en 1725 : sur cette institution cruciale pour l’Histoire même de la musique (en Europe), cf le riche et passionnant travail de Constant Pierre : « Histoire du Concert Spirituel (1725-1790)« , aux Éditions Heugel en 1975, réédité en 2000.

Lequel « Concert Spirituel », « en instaurant le concerto solo« , « contribua beaucoup à attirer des musiciens étrangers en France, où ni l’église ni l’opéra ne donnaient une chance au virtuose _ instrumentiste _, comme c’était le cas _ aussi ! _ en Italie » : « l’artiste soliste _ de talent _ n’avait _ guère _ d’autre choix _ tant économique qu’artistique : de « carrière » _ que celui de s’adresser à la salle de concerts publique.« 

De plus :

« en outre, comme le concerto solo avait aussi peu de possibilités d’évoluer en dehors du cadre _ et des genres : principalement les « suites » (genre français par excellence) _ ;


en dehors du cadre français d’origine, il fallait _ à l’interprète _ se tourner vers l’étranger _ surtout l’Italie _ pour des modèles _ de composition… De cette façon, la nouvelle organisation attirait des virtuose de toute l’Europe, (…) encourageant ainsi l’essor du concerto solo en France.« 


C’est ainsi que Graziani, après son succès au « Concert spirituel » en 1747, « fut engagé pour jouer dans l’orchestre du marquis de la Pouplinière, où il était premier violoncelliste avec un cachet annuel de 1 200 livres« .

Et « le 14 décembre 1758, Graziani obtint une bourse de dix ans pour « la musique instrumentale. Cette année coïncid(ant) avec la composition de son premier recueil de « Sonates pour violoncelle avec contrebasse » (opus 1).«  Ainsi « Graziani contribua (-t-il) à développer le style français de musique « galante ». Il introduisit _ aussi _ en France les rythmes iambiques, les motifs de « chasse » et les trilles que l’on retrouve dans les « Sonates » parisiennes opus 1 et opus 2 pour violoncelle et basso continuo (1758), dix ans avant que les compositeurs français ne commencent à les utiliser _ à leur tour (et à sa suite) _ dans leurs œuvres. A cette époque, un style musical européen plus vif et plus varié _ « galant » _ apparut qui reflétait le goût du jour pour le plaisir et les festivités.

Ce nouveau style remplaça lentement mais surement la pompe et la solennité des années précédentes par une musique pleine de gaîté et de frivolité. De courtes compositions basées _ encore _ sur des pas de danse _ mais nouvelles : la France est aussi le pays par excellence de la danse ! _ ne cesssaient de gagner en popularité ; et les « allemandes » et « sarabandes » _ des « suites » du passé (depuis plus d’un siècle : vers 1640… ; à peu près vers l’arrivée de Froberger à Paris…) _ se libéraient de la gravité intellectuelle qui les avaient caractérisé lors du siècle précédent. » Ainsi « un style plus « galant » limita (-t-il) la basse à un rôle plus modeste _ au sein, ou en dehors, du continuo. C’était l’âge d’or du menuet qui, par sa grâce délicate, résume ce style nouveau _ présent aussi, alors, chez Jean-Chrétien Bach et Wolfgang Amadeus Mozart…


Mais en décembre 1762, suite à la mort de soin mécène _ La Pouplinière _, l’orchestre fut dissous ; et Graziani, sans travail, dut quitter Paris

_ non sans avoir été marqué par ces influences françaises : en profondeur, et durablement ; ainsi que cela s’entend si bien en l’opus berlinois…


Graziani commence alors une nouvelle vie, comme violoncelliste virtuose itinérant, jouant dans de nombreuses capitales européennes. Le 17 mai 1764, il se trouve à Londres (…) il rencontra le jeune Wolfgang Amadeus Mozart. (…) En 1770, on le retrouve à Francfort.


A la mort _ le 15 septembre 1772 _ du gambiste Ludwig Christian Hesse, Graziani déménagea à Berlin _ pour servir « le prince héritier de Prusse (le futur Frédéric-Guillaume II)« .

Et c’est ainsi que,

« bien que non datées,

les partitions existantes de l’opus 3 portent l’en-tête suivant » :

« SIX SONATES / A / VIOLONCELLE & BASSO /Dediés / A SON ALTESSE ROYAL / Monseigneur Le / PRINCE de PRUSSE, / Par / CHARLES GRAZIANI, / d’ASTI / Musicien de la Chambre de S.A.R. / Monseigneur le Prince de Prusse / Œuvre Troisième. / Chés JEAN JULIEN HUMMEL, à Berlin avec Privilège du Roi, à Amsterdam au Grand / Magazin de Musique / et / aux Adresses ordinaires ».

Quant aux œuvres des deux florentins Antonio & Francesco Maria Veracini,

il s’agit _ purement ! _ de (spendide) musique italienne ;

et tout aussi splendidement interprétées : avec feu et très grande délicatesse… :

le (grand) mérite de ce CD Oehms Classics : « The ENIGMATIC ART of Antonio and Francesco Maria Veracini« , à l’initiative de Rüdiger Lotter,

étant de nous faire approcher au plus près de l' »énigme » des sources idiosyncrasiques du génie _ poïétique… _ qui présida,

sur un espace de temps tout à fait intéressant et significatif,

à leur création (et filiation « florentine »)  :

1691, pour l’opus 1 ;

1694, pour l’opus 2,

d’Antonio Veracini ;

1716, pour la « Sonata Nona a violino o flauto solo e basso«  (in « 12 Sonates a Flauto solo, e Basso », dédiées au prince Frédéric-Auguste, à Venise, le 26 juillet 1716 ; et présentes à la Stadtbibliothek de Dresde) ;

1721, pour l’opus 1 des « Sonates pour violon avec basse continue », publiées à Dresde en 1721, et dédiées au roi de Pologne et Saxe Auguste le Fort [réédité à Amsterdam, chez Jeanne Roger, et Roger et Le Cène en 1730 ; et à Paris, chez Leclerc le cadet ; ainsi qu’à Londres, chez I. Walsh, en 1733] ;

1744, pour l’opus 2 des « Sonate accademiche a violino solo e basso« , dédiées au roi Frédéric-Auguste III (devenu à son tour, après son père, par élection, roi de Pologne en 1733) ; et publiées aussi à Londres,

de Francesco Maria Veracini

Bref : ces deux productions discographiques (Sanctus & Oehms Classics)

sont toutes les deux

magnifiques !

Et permettent de clairement distinguer, au passage,

ce qui caractérise un style italien (florentin !) assez préservé

_ en Angleterre (Londres, à plusieurs reprises, à partir de 1714 : c’est une des capitales européennes de la musique : Francesco Maria Veracini y réside de 1733 à 1738 ; il y est encore en 1744) ;

en Allemagne (Francfort _ en 1711, pour les fêtes du couronnement de l’empereur Charles VI _, Düsseldorf, en 1715, Dresde, surtout : de 1717 à 1722, dans l’orchestre _ brillantissime ! _ d’Auguste II le Fort, avec Johann Georg Pisendel

_ avec cette nuance (intéressante) que

l’orchestre de la cour royale de Dresde est alors _ depuis 1709 _ dirigé par la kappelmeister, violoniste, maître de ballet et compositeur Jean-Baptiste Volumier (1670-1728), de naissance flamande, mais formé à la cour de Versailles, qui sert, et avec enthousiasme, le « goût français » d’Auguste le Fort ; la nuance est à remarquer _ ;

fin, ici, des références allemandes)

et Autriche (plus spécifiquement Bohème : Chlumec, en 1722, Prague : pour le couronnement _ fastueux ! _ de l’empereur Charles VI comme roi de Bohème, cette fois, en 1723) ;

en Italie aussi (Rome _ où il rencontre Arcangelo Corelli, en 1699 _, Venise _ en 1717, il fréquente Giuseppe Tartini (qui avait été très impressionné par lui lors d’un concert dès 1712) et où il rencontre le prince héritier Frédéric-Auguste, qui va le faire venir pour l’orchestre royal à Dresde) _, Pise, de 1745 à 1750, Turin, en 1750, en plus de sa ville de Florence, qui demeure sa cité ; où il revient régulièrement ; réside à partir de 1750 ; est maître de chapelle de plusieurs églises à partir de 1755 ; et finira par se retirer, après 1760) ;

et jamais _ de fait ! _ en France ;

dans le cas de Francesco Maria Veracini (Florence, 1er février 1690 – Florence, 31 octobre 1768) ;

et exclusivement à Florence,

où il se consacre beaucoup à son importante école de violon, Via di Palazzuolo,

dans le cas d’Antonio Veracini (Florence, 17 janvier 1659 – Florence, 24 octobre 1745),

oncle et professeur de son brillant neveu _ ;

Bref

_ je reprends l’élan de ma phrase _,

ces deux productions discographiques permettent de clairement distinguer

ce qui caractérise un style italien (et florentin !) assez préservé, donc, du goût français ;

et le raffinement des « Goûts réunis« ,

sous (délicieuse !) influence française, lui...


Même si le plaisir (des sens, à l’audition de ces musiques) déborde _ et très largement _ la pure satisfaction de la seule curiosité historienne…

Le jeune _ il est né en 1969 _ Rüdiger Lotter, violoniste,

comme le chevronné _ et grand ! , né en 1957 à Recife, au Brésil _ Antonio Meneses, violoncelliste,

sont, tous deux, d’assez extraordinaires interprètes

de ces répertoires :

le plaisir que nous en éprouvons

est intense :

vivement recommandé !..


Titus Curiosus, ce 30 janvier 2009


Post-scriptum
(le 31) :

à propos du CD « Veracini« , ceci, tout frais,

dans les magazines musicaux de ce mois de février-ci :

d’abord, sous la plume de Frank Langlois, dans « Le Monde de la Musique« , page 84 :

« Au sein de la production violonistique italienne au XVIIIème siècle, ce disque nous incite à réévaluer _ sans doute _ l’art de Veracini l’oncle (florentin) et surtout de Veracini le neveu, véritable européen _ oui ! _, de Florence à Londres, Dresde ou Prague. Ce dernier compte au nombre de ces inlassables voyageurs dont les itinérances, loin de les éparpiller, ont concentré la sève créatrice«  _ oui ! l’expression, pour désigner le génie (« poïétique« ), est on ne peut mieux parlante !

A propos des deux « Sonate accademiche » que Frank Langlois apprécie tout particulièrement  en ce disque, cette précision-ci : « Sans doute par « académique » faut-il entendre la familiarité avec une conception platonicienne du Beau _ empruntée peut-être (en 1699) au modèle corellien ; et si marquante à Florence, la ville de Marcile Ficin, l’importateur, via la réception de ceux qui fuirent la Constantinople (prise en 1453) des traditions « académiques » platoniciennes… Le Beau est en effet le premier sentiment qui s’impose ici à l’auditeur _ nous l’avons constaté ; et célébré ! On dirait du Corelli moins abstrait, mais d’une aussi haute tenue, et nourri d’une impérieuse vie sensible et mentale.« 

Veracini avait déjà été servi, avec excellence _ oui ! _ par Enrico Gatti (CD Arcana A 27, en 1996). Rüdiger Lotter est de la même trempe. Certes moins olympien, mais doté d’une identique maîtrise technique, il offre une sonorité charnue, une intuition plus présente et une égale tenue d’archet. Offrant un continuo vif-argent _ oui ! _ (Kristin von der Golz y tient un rôle moteur), « Lyriarte » contribue heureusement à de disque essentiel _ je bats des mains pour applaudir à cette « écoute » du beau travail réalisé en ce disque !


Et Roger-Claude Travers dans « Diapason« , page 98 :

« Si l’on en croit Charles Burney _ en son « Voyage musical dans l’Europe des Lumières«  : à consulter toujours, quand on le peut, sur l’époque (paru aux Éditions Flammarion en avril 2003) _ qui entendit jouer Francesco Maria Veracini, sa sonorité était puissante et claire, la tenue de l’archet ferme, au service d’une ornementation riche et expressive.

Parmi les interprètes d’aujourd’hui, Enrico Gatti (CD Arcana) s’en approcherait peut-être un peu, s’il savait ajouter ce soupçon _ mais pas plus ! _ qui offre son parfum subtil à cette musique magnifique. Sa diction épurée oublie le grain de folie, qui fait aussi défaut à un Holloway (CD ECM). (…) C’est dire combien Rüdiger Lotter était attendu. » Mais, tempère son enthousiasme Claude-Roger Travers, « l’imagination ornementale est _ certes _ un peu fantasque _ ce qu’il faut ! _, mais pas assez aboutie ; le coup d’archet lisse, agréable, mais sans _ assez de _ mordant ; le vibrato, un peu tendre. Un anti-Gatti _ en quelque sorte _, dont la réflexion manque _ à son goût, un peu trop _ d’ancrage...


En revanche, « le travail d’équipe de « Lyriarte » est _ lui, proprement _ enthousiasmant : cohésion, mise en place, saveur des conceptions du continuo, avec de délectables tenues d’orgue. La flûte à bec de Dorothée Oberlingen, très juste d’intonation, est particulièrement ravissante.

Bienvenue au catalogue, enfin, à Antonio, vieux sage florentin, oncle de Francesco Maria, pas si éloigné par la langue d’un Corelli, oncontournable référence… _ en effet !

Voilà qui conflue assez bien avec mon enthousiasme…

Commentaires récents

Posté par colbert
Le 1 février 2009

Bon mois de février, musicologue Tite ! Ta porte est couverte d’assignations au point que l’on évoque irrésistiblement la maison de la Bovary ! Comment va la Tomate ?
Peux-tu envoyer des extrait smusicaux par Winmp ou Deezer, ne fût-ce que 45 secondes ? Cela nous aiderait considérablement. J’aimerais aussi être renseigné sur 1) Marcello 2) Geminiani (pas le cycliste !) De plus, voici une pénitence : figure-toi que j’avais écrit la vie imaginaire d’Elias Fels, musicien baroque et dodécaphonique au XVIIIe siècle ! Quid des droits d’auteur à l’époque ? Parce qu’il se fait plagier, sans recours… Y en avait-il un ?
Bon, alors, j’ai écrit cela, en version « revue et corrigée » – juste une page:

« Octobre 1785. La Marienkirche de Lübeck « pleut de toutes ses briques » [sic]. La bruine suinte du porche, sur un homme gris, voûté, à perruque plate. Sa main cherche la serrure d’une porte rouge, dans un coin du narthex. Le loquet cède. Dans ce réduit imprégné de ranci s’amorce l’escalier des tribunes, qu’Elias entreprend de gravir. Les degrés conservent dans le creux des pas une poussière crissante.
« Elias souffle souvent, reprenant sa respiration d’asthmatique sur la rampe de fer. Parvenu à la marche palière, il pousse un battant : l’orgue gît là, luisant, touché par la lumière d’un quinquet. Penché au-dessus de la nef, Elias, accoudé sur les balustres, sent monter vers lui le cri muet, la froide haleine encensée de ce gouffre d’où sourd, lointain, le reflet rouge du tabernacle »

(quand il s’appuie « aux balustres », soudain « la nef s’éclaire », le jour court « sous les nervures des voûtes » ; au-dessus d’un « buisson de cierges » se met à « palpiter » la statue d’un apôtre, etc.)

« Elias remonta les trois marches qui le séparaient des claviers. Une suffocation le couvrit de sueur, le contraignant à une longue station. »
Plus loin :
« Le garçon l’attend au soufflet. Elias prend place que le long tabouret de velours rouge. Le souffle de l’instrument s’élève, comme une douleur comprimée. Alors, « d’un geste de prêtre » [sic] la main droite d’Elias se pose sur le « bas clavier » [sic]. Quelques notes étouffées de la main gauche ém[ettent] un douloureux discord « submergeant par les basses » ; de cette masse se détach[e} une « guirlande fuguée » sur trois notes sans cesse reprises et combinées. »

La substitution entre crochets du présent de narration à ce pompeux passé simple ; les guillemets encadrant les expressions mal venues, les « sic » par lesquels nous avons voulu ménager la susceptibilité du bon goût ainsi que la disposition des interlignes en « espace 1″ auront suffi nous n’en doutons pas à signaler à nos lecteurs les réserves que n’auront pas manqué de susciter en nous des lignes aussi juvéniles. Cependant, une constance excessive de ces marques extérieures pouvant exciter en réaction une indulgence apitoyée à quoi bien évidemment nous ne saurions souscrire, nous estimons désormais superflu voire suspect d’en prolonger l’usage.
ELIAS FELS est une fiction de jeunesse, et c’est à ce titre qu’elle mérite d’en éloigner plus d’un assurément, mais d’en attirer quelques autres, dont nous ne voudrions pas gâter le plaisir. Goûtons par conséquent comme il nous plaira cette évocation du Maître courbé sur son ultime improvisation. Fin des béquilles.

Le 2 février 2009

[…] Carnets d’un curieux « Douceur (de la musique) française _ ou pas […]

Le 21 mai 2009

[…] janvier 2009 : “Douceur (de la musique) française _ ou pas” (en comparant des œuvres de Carlo Graziani _ premier violoncelle dans l’orchestre de […]

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