Et le piano va ! pour la musique ; et pour Schumann, et pour Chopin…

— Ecrit le jeudi 7 mai 2009 dans la rubriqueHistoire, Musiques”.

Deux très grands crus Alpha (les CDs Alpha 145 & Alpha 147), encore, cette année-ci, dans l’élan des très grands crus, décidément, de l’année discographique précédente d’Alpha :

le double album du volume VII de la « Klavierwerke & Kammermusik » de Robert Schumann, par Éric Lesage et ses amis

_ le programme de ce volume VII étant constitué des

« 12 vierhändige Clavier-Stücke für kleine und große Kinder« , opus 85 (par Éric Lesage & Frank Braley) ;

« Ball-Scenen _ 9 charakteristische Tonstücke« , opus 109 ;

et « Kinderball _ Sechs leichte Tanzstücke« , opus 130 (par Éric Lesage & Denis Pascal) ;

à quatre mains ;

sur un premier CD ;

et l' »Album für die Jugend« , opus 68 (par Éric Lesage)

sur un second CD :

pour le CD Alpha 145 _,

d’une part ;

et, d’autre part,

le CD « Ballades & Nocturnes » de Frédéric Chopin par Arthur Schoonderwoerd, sur un « piano Ignace Pleyel » de « 1836«  :

pour le CD Alpha 147 :

deux très rares merveilles !!!

Cette nouvelle fois, les programmes sont magnifiquement « choisis » :

un programme virevoltant (les quatre mains sont exceptionnelles de vie) de pièces « pour enfants » de Robert Schumann, pour le travail d’Éric Lesage et ses amis-compères ;

et un récital des quatres « Ballades » de Frédéric Chopin, précédées d’un « Prélude«  (le « Prélude » opus 45 en do dièse mineur : un sublime portail d’entrée !) ; et contrapointées de « Nocturnes » : les trois « Nocturnes » opus 9 ; et le « Nocturne » opus posthume Browne 49, en do dièse mineur, en conclusion d’adieu de ce récital…

Dans ces deux récitals, c’est moins au piano (et aux pianismes), dans tous ses (divers) états, que les interprètes-pianistes, nous convient ; mais d’abord, et plus essentiellement, à la musique, comme prise à la source (multiple, toujours renouvelée ; et par là riche de toutes ses « neuvetés »), de la composition-improvisation du compositeur _ que ce soit Frédéric Chopin (en 1835, en 1836, en 1840, en 1842, pour les « Ballades » ; en 1830, pour les « Nocturnes » opus 9, ainsi que pour le « Nocturne » posthume Browne 49 ; et en 1841, pour le « Prélude » opus 45), ou Robert Schumann (en 1848, pour l' »Album pour la jeunesse » opus 68 ; en 1849, pour les « 12 Pièces pour petits & grands enfants » opus 85 ; en 1851, pour les « Scènes de bal » opus 109 ; et en 1853, pour le « Bal d’enfants » opus 130) _, à son écritoire, à partir du jeu ouvert de ses doigts improvisant quelque chose comme des « fantaisies » sur le panel des touches à sa disposition…

Bref, un très rare plaisir offert par ces interprètes si sensibles et si justes, pris au plus vif de leur brillante re-création, en cette volée de disques Alpha 145 & 147…

Titus Curiosus, ce 7 mai 2009

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