Et le piano va ! pour la musique ; et pour Schumann, et pour Chopin…
Deux très grands crus Alpha (les CDs Alpha 145 & Alpha 147), encore, cette année-ci, dans l’élan des très grands crus, décidément, de l’année discographique précédente d’Alpha :
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le double album du volume VII de la « Klavierwerke & Kammermusik » de Robert Schumann, par Éric Lesage et ses amis
_ le programme de ce volume VII étant constitué des
« 12 vierhändige Clavier-Stücke für kleine und große Kinder« , opus 85 (par Éric Lesage & Frank Braley) ;
« Ball-Scenen _ 9 charakteristische Tonstücke« , opus 109 ;
et « Kinderball _ Sechs leichte Tanzstücke« , opus 130 (par Éric Lesage & Denis Pascal) ;
à quatre mains ;
sur un premier CD ;
et l' »Album für die Jugend« , opus 68 (par Éric Lesage)
sur un second CD :
pour le CD Alpha 145 _,
d’une part ;
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et, d’autre part,
le CD « Ballades & Nocturnes » de Frédéric Chopin par Arthur Schoonderwoerd, sur un « piano Ignace Pleyel » de « 1836« :
pour le CD Alpha 147 :
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deux très rares merveilles !!!
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Cette nouvelle fois, les programmes sont magnifiquement « choisis » :
un programme virevoltant (les quatre mains sont exceptionnelles de vie) de pièces « pour enfants » de Robert Schumann, pour le travail d’Éric Lesage et ses amis-compères ;
et un récital des quatres « Ballades » de Frédéric Chopin, précédées d’un « Prélude« (le « Prélude » opus 45 en do dièse mineur : un sublime portail d’entrée !) ; et contrapointées de « Nocturnes » : les trois « Nocturnes » opus 9 ; et le « Nocturne » opus posthume Browne 49, en do dièse mineur, en conclusion d’adieu de ce récital…
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Dans ces deux récitals, c’est moins au piano (et aux pianismes), dans tous ses (divers) états, que les interprètes-pianistes, nous convient ; mais d’abord, et plus essentiellement, à la musique, comme prise à la source (multiple, toujours renouvelée ; et par là riche de toutes ses « neuvetés »), de la composition-improvisation du compositeur _ que ce soit Frédéric Chopin (en 1835, en 1836, en 1840, en 1842, pour les « Ballades » ; en 1830, pour les « Nocturnes » opus 9, ainsi que pour le « Nocturne » posthume Browne 49 ; et en 1841, pour le « Prélude » opus 45), ou Robert Schumann (en 1848, pour l' »Album pour la jeunesse » opus 68 ; en 1849, pour les « 12 Pièces pour petits & grands enfants » opus 85 ; en 1851, pour les « Scènes de bal » opus 109 ; et en 1853, pour le « Bal d’enfants » opus 130) _, à son écritoire, à partir du jeu ouvert de ses doigts improvisant quelque chose comme des « fantaisies » sur le panel des touches à sa disposition…
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Bref, un très rare plaisir offert par ces interprètes si sensibles et si justes, pris au plus vif de leur brillante re-création, en cette volée de disques Alpha 145 & 147…
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Titus Curiosus, ce 7 mai 2009
Tags: enfance, fantaisie, improvisation, jeu, musicalité, piano, re-création, style