Archives du mois de mars 2020

Musiques de joie (suite) : Pavel Josef Vejvanovsky, compositeur et trompettiste à Kromeriz, en Moravie

31mar

Dans la suite immédiate de mes deux articles précédents

et ,

prend parfaitement place

parmi les jubilatoires musiques de joie,

l’œuvre de celui qui fait le lien effectif

entre l’autrichien Johann Heinrich Schmelzer (Scheibbs, 1623 – Prague, 20 mars 1680)

et le tchèque Heinrich Ignaz Franz Biber (Wartenberg – Stráž pod Ralskem, 12 août 1644 – Salzbourg, 3 mai 1704) :

le compositeur et trompettiste morave Pavel Josef Vejvanovsky (Hukvaldy, 1623 – Kroměříž, 24 septembre 1693).

Vejvanovsky était en effet compositeur

et trompettiste

à la brillantissime cour de Kroměříž du Prince-Evêque d’Olmütz,

Karl Liechtenstein-Castelcorno (1624 – 1695) ;

et cela s’entend fort bien dans les compositions de Vejvanovsky,

qui sonnent tout l’éclat de la jubilation

_ tel un ancêtre morave

des si belles musiques d’harmonie de Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791)…

Je collectionne depuis longtemps les CDs d’œuvres de Vejvanovsky

_ j’en ai trouvés à Prague, et même à Rome, en cherchant bien dans les bacs des disquaires :

tel le CD des Vesperae Sancti Venceslaipar les Solistes de Boni Pueri et Musica Florea, sous la direction de Marek Stryncl,

le CD Supraphon SU 3535-2 231, paru en 2002 _ ;

mais aujourd’hui j’opte pour le CD Pavel Josej Vejvanovsky, Music for Trumpets and Strings,

de l’Ensemble Ars Antiqua Austria, dirigé par Gunar Letzbor,

soit le CD Symphonia SY 96151, paru en 1997.

J’y ajoute

la très brillante Sonata Tribus Quadrantibus

pour violon, trompette, trombone alto et basse continue,

soit dans la version du CD Musik der Hofkapelle zu Kremsier, de l’Ensemble Anima Mea, de Ute Hartwich, en 2001

_ le CD Marc Aurel Edition MA 20017 _

soit dans la version du CD Musik im barocken Wien, de la Wiener Akademie, de Martin Haselböck, en 1995

_ le CD Novalis 150124-2.

Ce mardi 31 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : le triomphant Heinrich Ignaz Franz Biber, et son très fécond passage à la cour de Kremsier-Kromeriz

30mar

Dans l’étroite brillante descendance musicale

de l’autrichien Johann Heinrich Schmelzer

(Scheibbs, 1623 – Prague, 20 mars 1680),

et de son disciple morave Pavel Josef Vejvanovsky

(Hukvaldy, 1623 – Kromeriz, 24 septembre 1693),

le brillantissime tchèque Heinrich Ignaz Franz Biber 

(Wartenberg, 12 août 1644 – Salzbourg, 3 mai 1704) :

Biber est passé par la brillante cour de Karl Liechtenstein-Castelcorno,

prince-évêque d’Olmütz-Olomouc,

en sa résidence festive de Kremsier-Kromeriz

_ quittée pour Salzbourg en 1670_ ;

et le fécond modèle du compositeur-trompettiste Vejvanosky…

Outre ce chef d’œuvre absolu que sont ses Sonates sur les Mystères du Rosaire (en 1678)

_ par exemple dans le double CD Arcana A901 (en 1997) de Gunar Letzbor, violon,

avec Lorentz Duftschmid, basse de viole, Wolfgang Zerer, orgue, Wolgang Glüxam, clavecin et Axel Wolf, luth et archiluth _,

j’opterai,

comme éminemment représentatives de musiques de profonde joie

de la plume de Biber,

pour ses 12 Sonatae tam aris qual allis servientes (de 1676) ;

par exemple dans l’interprétation jubilatoire

que dirige Manfredo Kraemer, à la tête de son Ensemble The Rare Fruit Council,

dans le CD Astrée-Auvidis E 8630 (de 1998)…

Biber est un compositeur extrêmement marquant

de l’apogée du Baroque catholique autrichien,

triomphant.


Ce lundi 30 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : le vivant baroque autrichien de Johann Heinrich Schmelzer

29mar

Un autre foyer de flamboyance baroque de musiques de joie

fut l’Autriche des Habsbourg

de la seconde moitié du XVIIe siècle

autour, notamment, de Johann Heinrich Schmelzer

(Scheibbs, 1623 – Prague, 20 mars 1680).

J’aime beaucoup _ et depuis longtemps : les années 80 _ l’œuvre de ce compositeur,

et éprouve un peu de mal à choisir un CD de sa musique,

entre les interprétations _ de ma discothèque personnellede (ou/et dirigées par)

Hélène Schmitt _ par exemple le très beau CD Alpha 109, de 2007 _,

Paolo Pandolfo _ par exemple le CD Glossa GCD 80003, enregistré en 1991 _,

Enrico Gatti _ par exemple le CD Symphonie SY 91507, de 1991 _,

René Clemencic _ par exemple le CD Preiser Records 93389, dont j’ignore l’année d’enregistrement _,

Gunar Letzbor _ par exemple le CD Chesky Records CD 173 , de 1998 _,

Lorenz Duftschmid _ par exemple le CD Arcana A33, de 1996 _,

William Dongois _ par exemple le CD Accent ACC 24324, de 2017 _,

John Holloway _ par exemple le CD ECM, de 1997 _,

Andrew Manze _ par exemple le CD Harmonia Mundi HMU , de 1996 _,

etc.

Et je me décide pour le CD Symphonia

de Sonate a 2, 3, 5, 6 da « Sacro-Profanus Concentus Musicus 1662″ et « Duodena Selectarum Sonatarum 1659″,

de l’Ensemble Aurora

dirigé, du violon, par Enrico Gatti,

avec Odile Edouard, violon,

Paolo Pandolfo , violes de gambe ténor et basse,

Eunice Brandao, viole de gambe ténor,

Sigrid Lee et Gaetano Nasillo, violes de gambe basses, 

Roberto Sensi, violone,

et Guido Morini, clavecin et orgue.

Ce dimanche 29 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : le magique stylus fantasticus du Hortus Musicus de Johann-Adam Reincken (1643 – 1722)

28mar

Parmi les plus profondes et brillantes musiques de joie,

celles du stylus phantasticus

de la seconde moitié du XVIIe siècle,

en Allemagne du Nord tout spécialement,

autour de Dietrich Buxtehude (Helsinborg, 1637 – Lübeck, 1707).

Je pense ici au très impressionnant Hortus Musicus

de Johann-Adam Reincken

(Deventer, 10 décembre 1643 – Hambourg, 24 novembre 1722)…

De cette oeuvre superbe,

je possède plusieurs superbes versions en CD

_ dont une, hélas incomplète, par l’Ensemble Stylus Phantasticus, dirigé par la magnifique gambiste Friederike Heumann,

le CD Accent ACC 24217, paru en 2010.

J’ignore pour quelles raisons n’a pas paru le volume 2…

Ma version complète préférée de cet Hortus musicus

est celle de l’Ensemble Les Cyclopes

avec Manfredo Kraemer, Laura Johnson, violons,

Guido Balestracci, viole de gambe,

Brian Feehan, théorbe et guitare,

Bibiane Lapointe, clavecin

et Thierry Maeder, orgue positif :

un CD Pierre Verany PV796052, de 1996.

Ce samedi 28 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour aujourd’hui, la joie-Haendel : les flamboyantes Vêpres des Carmelites, de 1707, par Andrew Parrott ; ainsi que la transcendante cantate « Tra le fiamme », par Emma Kirkby

27mar

Parmi les compositeurs les plus hédonistement jubilatoires,

figure Georg Friedrich Händel

(Halle, 23 février 1685 – Londres, 14 avril 1759),

formé surtout en Italie _ catholique _

lors d’un assez long et très fécond séjour

de l’automne 1706 à février 1710,

à Florence d’abord,

Rome surtout _ voilà ! _,

ainsi qu’à Naples et à Venise.

Le double album des Taverner Choir & Players dirigés par Andrew Parrott,

intitulé Carmelite Vespers (1707), paru en 1989

_ soient les CDs EMI Reflex 7 49749 2 _,

comportant un flamboyant Dixit Dominus,

demeure pour moi,

en leur splendide hyper-tonique énergie et magique ferveur,

une merveilleuse référence de réussite de jubilation

parmi les musiques de joie !

J’y adjoins,

de la même luxuriante période romaine de composition par le jeune Handel,

la sublime Cantate Tra le Fiamme

interprétée par une angélique et transcendante Emma Kirkby

et l’Academy of Ancient Music, dirigée par Christopher Hogwwood,

en un CD L’Oiseau-lyre 414 473-2 intitulé Cantates italiennes,

paru en 1985.


Ce vendredi 27 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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