Archives du mois de mai 2020

Musiques de joie : la Sonate pour violon et piano n°5, « Le Printemps », opus 24, de Beethoven, par Lorenzo Gatto, violon, et Julien Liber, piano

21mai

Pour célébrer l’accès retrouvé _ hier soir _ à mon blog,

 

et le beau soleil de cette journée de fête de l’Ascension,

j’opte pour la lumineuse Sonate pour violon et piano, n°5, opus 24, de Beethoven,

baptisée « Le Printemps« ,

et composée en 1801 ;

et dans l’interprétation radieuse, juvénile,

 

d’une superbe clarté,

de Lorenzo Gatto, violon, et Julien Libeer, piano,

dans le superbe CD Alpha  407, enregistré en 2017 ;

le second volume de leur superbe et si vivante intégrale des Sonates pour violon et piano de Beethoven

(CDs Alpha 240, 407 et 565).

Soit la bonne humeur assurée…

Ce jeudi 21 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Récapitulatif commode des « musiques de joie » entre le mardi 28 avril et le mercredi 20 mai 2020

21mai

La connexion de mon blog En cherchant bien, interrompue accidentellement le mardi 28 avril (quand j’achevais de rédiger mon article sur La Valse de Ravel),
venant d’être rétablie hier après-midi,
je récapitule ici la suite (du mardi 28 avril au mercredi 20 mai) de mes « Musiques de joie » ;
série inaugurée le dimanche 15 mars, en vue d’affronter au mieux musicalement la période de confinement chez soi…
Voici donc la liste des liens aux articles quotidiens qu’il m’était devenu impossible de partager et diffuser sur mon blog ;
mais que je continuais de rédiger cependant, avec optimisme.
Bien sûr, la joie musicale varie selon les goûts des personnes ;
mais mes propositions, dont quelques unes sont un peu paradoxales,
me paraissent à même de rencontrer, sinon la pleine et entière adhésion (de plaisir) de chacun à mes choix,
du moins la curiosité, ou l’esprit de découverte musicale, de quelques uns…
Et la joie pourrait bien se montrer plus contagieuse (et généreuse) que le corona virus dont nous continuons de subir plus ou moins la circulation aveugle et irresponsable…
L’avantage de la musique,
est qu’elle permet de rompre salutairement avec les rhétoriques intéressées ou cyniques de tous bords
qui envahissent et parasitent notre légitime besoin d’informations fiables (en matière de vérité)…
La bonne musique, elle, ne ment pas.
Et la « musique de joie » exalte.

Ce jeudi 21 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
 
 
 
 
 
 
 
Je n’ai pas encore choisi ma « musique de joie » pour cet après-midi…

Musiques de joie : le paradis sur terre des Selva Morale e Spirituale de Claudio Monteverdi (1640), par l’Ensemble Elyma et Gabriel Garrido

21mai

Parmi les joies terrestres les plus extatiques _ et orgasmiques _,

le somptueux compendium _ de toute une vie ; et quel(s) chef(s) d’œuvre !!! _ des Selva Morale e Spirituale de Claudio Monteverdi
(Crémone, 15 mai 1567 – Venise, 29 novembre 1643) ;
un recueil de la plupart de ses musiques religieuses
dédié à Eléonore de Gonzague (Mantoue, 23 septembre 1598 – Vienne, 27 juin 1655),
fille du duc de Mantoue Vincent Ier de Gonzague (Mantoue, 21 septembre 1562 – Mantoue, 18 février 1612),
le très décisif employeur et protecteur de Monteverdi.
Il est aussi à noter qu’Eléonore de Gonzague,
qui avait épousé, à Innsbruck, le 15 février 1622, l’empereur _ il l’était depuis le 28 août 1619, et suite au décès de l’empereur Mathias III _ Ferdinand II de Habsbourg (Graz, 9 juillet 1578 – Vienne, 15 février 1637),
en était devenue veuve _ et sans enfants _, le 15 février 1637.
A la date de la dédicace de ces si magistrales Selva Morale et Spirituale de Claudio Monteverdi, en 1640-1641, 
Eléonore de Gonzague est donc désormais impératrice douairière ;
et c’est son beau-fils Ferdinand III (Graz, 13 juillet 1608 – Vienne, 2 avril 1657)
_ né du premier mariage de l’empereur Ferdinand II, avec Marie-Anne de Bavière (Munich, 8 décembre 1574 – Graz, 8 mars 1616) _
qui règne maintenant sur l’empire des Habsbourg.
Ce que permet d’inférer cette dédicace des Selva Morale e Spirituale à la très belle et très pieuse Eléonore de Gonzague,
c’est l’hommage très reconnaissant de Monteverdi à ces Gonzague de Mantoue,
dont Monteverdi n’a certes pas oublié les bienfaits.
Et si Monteverdi a quitté Mantoue pour gagner Venise en 1613,
Venise où, en août 1613, il vient d’obtenir le poste éminemment enviable _ et extrêmement convoité _ de maître de chapelle à la basilique Saint- Marc,
c’est suite au décès, le 18 février 1612, de son employeur-protecteur le duc éminemment mélomane Vincent Ier de Gonzague.
Mais la reconnaissance envers les Gonzague mantouans _ Eléonore est la plus jeune des enfants du duc Vincent Ier _
est toujours bien présente et vivace,
au moment de faire un retour rétrospectif sur l’entièreté de sa carrière de compositeur de musique religieuse, dans le cœur du compositeur…
Pour illustrer musicalement la splendeur si jubilatoire de ces œuvres,
que j’ai découvertes, en concertmémorable ! _, par les Arts Florissants, au Temple du Hâ, à Bordeaux, le 26 septembre 1986
_ et je dispose d’une cassette de l’enregistrement de ce magique concert ! ;
le programme comportait notamment :
le Beatus Vir Primo, le Laudate Dominum Primo, le Confitebor Tibi Dominum Primo et le Gloria a 7 voci de la Messa Concertata _,
j’ai choisi ici l’interprétation _ dionysiaque et justissime quant à l’esprit jubilatoire de ces oeuvres _ de l’Ensemble Elyma, sous la direction de Gabriel Garrido,
en un époustouflant coffret de 4 CDs publié en 2005 _ le coffret Ambronay Editions AMY 001.
Une interprétation très efficacement _ et plus encore justement ! _ à même de nous faire ressentir musicalement
ce que peut être le paradis sur terre !
Un enregistrement tout simplement indispensable !
Et j’ai choisi plus spécialement,
splendeurs parmi les splendeurs
de ce coffret de 4 CDs de l’Ensemble Elyma en 2005 :
le Confitebor Tibi Domine Terzo, à la plage 3,
le Beatus Vir Primo, à la plage 4,
et le Laudate Dominum Primo, à la plage 6, du CD n° 2 ;
et dans le CD n° 1 :
le Gloria a 7 voci, de la Messa concertata, à la plage 12.
Et voici une vidéo d’extraits de cette merveilleuse Selva Morale e Spirituale de Claudio Monteverdi
par  l’Ensemble Elyma, en concert à Ambronay, sous la direction de Gabriel Garrido…
Un pur régal !
Ce mercredi 20 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : Le « Et Incarnatus est » de la Grande Messe en ut mineur, K. 427, de Mozart, par l’angélique Maria Stader (et le toujours parfait Ferenc Fricsay)

21mai

C’est bien en vain que j’ai _ pourtant _ patiemment recherché

parmi mes CDs

meilleure version du séraphique « Et incarnatus est » du Credo de la Messe en ut mineur, K. 427, de Mozart,
que l’interprétation absolument radieuse, en 1960, à Berlin,
de l’angélique Maria Stader (Budapest, 5 novembre 1911 – Zurich, 27 avril 1999),
avec le Radio-Symphony-Orchester Berlin
sous la direction du toujours parfait Ferenc Fricsay (Budapest, 9 août 1914 _ Bâle, 20 février 1963)…
Cette merveilleuse Grande Messe
_ demeurée pas totalement achevée, mais c’est anecdotique _
constitue un des sommets de toute la musique du divin Mozart ;
qui l’a composée tout spécialement
_ et en particulier la partie de soprano de ce sublime « Et incarnatus est » ! _
pour son épouse Constance Weber, remise d’une maladie…
Nulle version, jusqu’ici, n’atteignant la réussite de cette interprétation d’il y a pourtant déjà soixante ans !!!
Stader, Fricsay : l’incarnation, tous deux, du pur mozartien…
Pour se faire une idée tant soit peu approchante d’un tel miracle d’incarnation mozartienne
voici un lien vers la brève vidéo de cet extrait de concert, à Stockholm, le 8 décembre 2008,
de la soprano Miah Persson avec le Royal Stockholm Philharmonic Orchestra, sous la direction de John Eliot Gardiner.
Ce mardi 19 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la joie vive et malicieuse de Joseph Haydn dans sa Symphonie « La Surprise », n° 94, par George Szell et le Cleveland Orchestra

21mai

Pour aborder la joie dans la musique symphonique

_ dont, les années passant, l’effectif instrumental prend de l’ampleur, sinon du poids _,


je choisis Joseph Haydn
(Rohrau am Leitha, 31 mars 1732 – Vienne, 31 mai 1809),
et sa Symphonie (londonienne) n° 94, en Sol Majeur, dite « La Surprise  »,
« avec le coup de timbale »
_ « à faire sursauter les dames » au cours de l’Andante du second mouvement _
créée à Londres le 23 mars 1792.
Pour sa belle vivacité et son humour malicieux.
Et dans l’interprétation parfaitement idoine du Cleveland Orchestra,
sous la direction épatante de George Szell.
In le double album CBS M2YK 45673 _ de ma discothèque.
Alors que la musique de concert, et tout spécialement celle du genre symphonique, va _ vite _ de plus en plus s’étoffer
et le plus souvent s’alourdir,
le génie malicieux de Joseph Haydn
ainsi que l’art souple et vif de la direction d’orchestre de George Szell,
nous offrent ici, en 1792, cette qualité-là de jubilation séduisante…
Ce lundi 18 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
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