Archives du mois de octobre 2020

De premières recensions du passionnant coffret de l’Intégrale Ravel chez Warner Classics…

31oct

Est paru le 4 septembre dernier, chez Warner,

un forcément intéressant _ ne serait-ce que par ses choix _ coffret de 21 CDs de l’Intégrale _ ou presque _ de l’œuvre de Maurice Ravel.

Ravel: The Complete Works

Jusqu’ici,

assez peu de recensions dans les médias de ce bien intéressant _ par ses choix d’interprétations, par conséquent ! _ monument discographique :

un assez rapide article de présentation _ signé François Laurent _ de l’objet,

intitulé « Ravel pour tous les goûts« ,

à la page 63 du numéro d’octobre, le n° 693, du magazine Diapason, au chapitre des « Rééditions » ;

un article intitulé « Tout Ravel, sur le blog de Jean-Pierre Rousseau, en date du 17 septembre ;

et maintenant, en date du 30 octobre, un article un peu plus détaillé de Stéphane Friédérich, intitulé « Vertiges et vestiges de l’intégrale Ravel de Warner Classics« ,

sur le site Res Musica.

Voici donc cet article, avec ses choix, un peu détaillés :

Vertiges et vestiges de l’intégrale Ravel de Warner Classics

 

Ce coffret de 21 CDs Ravel/Warner Classics

est ainsi vraiment passionnant…

Ce samedi 31 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’enchantement du réalisme légèrement décalé des merveilleux « Tirages Fresson » en couleur de Bernard Plossu ; ou le miracle de saisir l’aura la plus vraiment poétique du réel d’apparence le plus prosaïque

30oct

Ce midi, le facteur sonne et me donne un paquet :

il s’agit d’un livre de dimension 23,5 x 31, 6.

Je l’ouvre : il s’agit du « Tirages Plossu« , aux Éditions Textuel,

dont j’avais annoncé la parution le 22 octobre dernier :

J’en parcours une première fois les 100 pages et 80 images,

sans commencer par lire les deux textes de présentation :

« Sentir le vent et la pluie qui circule« , par Bernard Perrine ;

et « Du noir et blanc en couleur« , par Jeanne Fouchet-Nahas ;

que je viens juste maintenant de regarder : ils sont parfaitement justes !..

Parce qu’immédiatement je rédige un fervent courriel d’admiration

à l’ami Bernard Plossu , que je lui adresse à 12h 50.

Je l’intitule (a posteriori, et en m’étant relu) :

« le réalisme légèrement décalé de tes « Tirages Fresson » : un pur enchantement, de la part d’un Plossu un tout petit peu différent…« 

Le voici tel quel :

Pour moi, tes « Fresson » sont un pur enchantement !

 

 
Je peux comprendre ce que je ressens parfois, à écouter ou lire ce qu’il t’arrive d’en laisser échapper (à la volée), comme une sorte de très légère réticence , de ta part, à leur égard ;
ou du moins un souci de les considérer _ et plus encore faire considérer _ comme tout de même un peu « en marge » de ton travail principal…
Comme une sorte de « fantaisie » que tu t’accorderais…
 
Cela, d’ailleurs, au moins de la part de ceux qui les critiquent, me rend ces « tirages Fresson » encore plus chers ;
car une « aura » de très intense et surtout formidablement délicate vraie « poésie » vient les nimber à mes yeux…
 
Nous sommes alors certes assez loin du « réalisme » photographique le plus courant.
Alors que c’est pourtant une autre vraie réalité (dans les couleurs plutôt estompées qui sourdent de ces « tirages ») qui se révèle vraiment à nous qui les regardons, ici…
 
Il n’y a là absolument rien du tout d’artificiel, de fabriqué, ou de truqué…
Et tu me sembles alors, en ton regard photographique, assez proche du regard (tout à fait « réaliste » ! et pas du tout « surréaliste »…) de peintres si attentivement regardeurs tels que Monet, ou Corot…
Regardeurs si fidèles au réel qui leur fait face
qu’ils font sourdre de leurs regards, via le medium de leurs pinceaux, le pur merveilleux du réel le plus prosaïque _ à mille lieues du rêve et de l’imaginaire, que je n’apprécie pas.
 
Bravo !!!
Et merci !
 
Francis
 
P. s. :
il me semble que le moment (de cette terrible pandémie tueuse, qui nous confine entre nos murs)
devrait pouvoir aider à faire trouver à ces « Tirages Fresson » un accueil favorable et même enthousiaste
de la part du public qui pourra, via le livre (ou via quelques expos autorisées), y accéder…

Voilà.

Ce nouvel opus de l’œuvre Plossu

est tout simplement un cadeau magnifique que nous fait

ce passionnément attentif au réel qu’il arpente, qu’est Bernard Plossu.

Ce vendredi 30 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’ineffable tendresse douloureuse du « Soave sia il vento » du « Cosi fan tutte » de Mozart…

29oct

Ce matin,

écoutant France-Musique _ l’émission de Jean-Baptiste Urbain, peu avant 9h (à 8h 50, très précisément)… _ sur l’auto-radio de la voiture, entre deux courses dans l’agglomération,

soudain l’ineffablement tendre et un peu douloureux du « Soave sia il vento« , du « Cosi fan tutte » de Mozart,

ici avec les voix de Sandrine Piau, Léa Desandré et Florian Sempé…

Quelle merveille !

Et qui me rappelle une merveilleuse _ voire miraculeuse _ séquence _ de leçon de chant (à une cantatrice) _

du si beau film de Bernardo Bertolucci, « La Luna« …

Et dire que je connais quelques personnes qui font profession de mépriser Mozart :

je les plains…

Ce jeudi 29 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter la merveille de « Daphnis et Chloé » de Ravel sous la direction d’André Cluytens, en 1962

28oct

Le coffret de 21 CDs que viens de publier le label Warner sous le titre de « Maurice Ravel The Complete Works« ,

a choisi, pour « Daphnis et Chloé« 

la version d’André Cluytens , à la tête de l’Orchestre des Concerts du Conservatoire,

un enregistrement de juin 1962, à la salle Wagram à Paris…

 

Ce mercredi 28 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Lettre d’hommage à un dépôt de deux roses de son jardin…

27oct

Voici le courriel que je viens d’adresser ce jour, 27 octobre, à G. et V. B., domiciliés à V.,

puisque continuent de me hanter la personne et le regard _ sur deux photos conservées _ de S. P.,

ce professeur dont la vie a été ôtée le vendredi 16 octobre dernier, peu avant 17 heures, sur un trottoir de la rue du B.-M., à E.

Et cela, d’après un très simple témoignage factuel, de G. B.,

rapporté dans l’entame d’un article d’un journal parisien du 22 octobre :

« J’ai coupé deux roses de son jardin _ sic _ ce matin (hier) pour lui rendre hommage. Tous les rosiers que vous voyez _ s’adresse à la journaliste la personne qui témoigne ainsi _, c’est lui qui les a plantés… Je voulais simplement lui apporter quelque chose qui lui appartenait. C’est symbolique« . 

Monsieur et Madame B.,

voici 2 modestes articles, des 20 et 21 octobre derniers 
en hommage à celui qui a planté des rosiers dans ce qui est maintenant _ depuis décembre 2018 _ votre jardin, rue du M., à V. ;
et à un moment où on découvrait à peine l’identité de ce professeur assassiné…
J’ai tâché de connaître un peu ce qui a été son parcours d’enseignement, essentiellement en région parisienne ;
ainsi que les lieux où il avait successivement résidé, au fil de sa carrière dans l’Éducation Nationale…
J’ai tout particulièrement apprécié les témoignages
de son condisciple, historien, à l’université, Christophe Capuano _ que nous avons pu écouter lors de l’hommage national rendu à la Sorbonne _,
de son collègue (au lycée L. F. de C., de 2008 à 2011) ainsi que voisin (à V., de 2011 à 2018), D. B.,
et le vôtre, G., qui avez porté des roses de votre jardin pour l’hommage qui a été rendu à S. P., à V. ;
apprenant aussi que vous étiez devenus en décembre 2018 les propriétaires de la jolie fermette de la rue du M.
que S. P. et sa compagne _ j’ignore son prénom _ avaient superbement retapée, depuis l’année 2011 de leur installation à V. ;
et qu’ils ont quittée, ainsi que leur fils G., né en 2015, pour résider plus près de l’université de N.,
où la compagne, professeur d’Espagnol, de S. P. venait d’être nommée, et quittait le lycée E. B. de N.…
J’ai découvert aussi _ par d’autres témoignages recueillis à V., et tout aussi simplement rapportés en ce même article _ la très grande curiosité, notamment historique et géographique, de S. P.,
dans sa recherche de résidences très soigneusement choisies :
à V. (de l’été 2011 à l’été 2018),
puis à E. (apparemment depuis l’été 2019).
Hélas, les paisibles quartiers de C. et E. ne l’ont pas protégé…
Je suis aussi particulièrement sensible à votre pratique généreuse de la musique : tous deux, G. et V., jouez du cor et participez à des concerts…
(…)
Bref, les effroyables circonstances de l’assassinat du précédent propriétaire de votre jolie fermette de V.,
un homme si délicat, si soucieux de la sensibilité de ses élèves, et de leur élévation citoyenne,
m’ont permis de faire un peu votre connaissance…
Merci de votre bel hommage _ de ces deux roses de son jardin.
Ce mardi 27 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa
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