« Une recherche injuste  » : un échange de courriels en réponse à l’envoi de mon article « A propos de notre cousin argentin Adolfo Bioy Casares (1914 – 1999) et de sa descendance : « Bioy Casares, l’homme qui aimait les femmes »… »

— Ecrit le dimanche 25 juillet 2021 dans la rubriqueLittératures, Rencontres”.

Voici une réponse qui n’a pas manqué de me surprendre, suite à l’envoi à quelques parents et amis s’intéressant d’un peu près à Adolfo Bioy Casares, de mon article du 21 juillet dernier : .

Il s’agit là de la réponse d’une amie universitaire émérite, et éminente connaisseuse de l’œuvre de Bioy,

à ce courriel mien de présentation de mon article, que, pour commencer, voici :

« La question que m’a adressée hier soir mon cousin toulousain Bioy à propos de l’identité de la mère de Marta Bioy, m’a fait revenir au dossier de la naissance de celle-ci, le 8 juillet 1954.


Où Marta Bioy est-elle née ? À New-York ? En Suisse ? À Pau ? À Paris ?.. Là-dessus, les pistes sont bien brouillées…
Et les témoignages des fils du Dr Edouard Bioy, palois, n’arrangent rien à cette élucidation…
Adolfito était, il est vrai, un expert en mirages…
Voici donc l’article que je viens d’en tirer :
À suivre…« 

Et voici maintenant la réponse un peu surprenante :

« Je pense que les cousins français n’ont aucune information sur cette naissance et que leur vision de Bioy, comme tous les souvenirs personnels, n’est pas disons « historique » . Bioy lui-même avait refusé de répondre et à _ son fils adultérin _ Fabiàn _ né à Buenos Aires le 15 août 1963 _ et à ma chère amie Noemi ULLA _ Santa Fé, 1940 – Buenos Aires, 22 mai 2016. Silvina _ Ocampo, l’épouse de Bioy : leur mariage a eu lieu à Las Flores le 15 janvier 1940 _ avait élevé cette fille _ Marta Bioy _ née d’une liaison d’Adolfo ou d’une naissance « impure » comme on disait autrefois dans la famille Ocampo.
 Personnellement j’admets parfaitement cette recherche, mais je la trouve disons injuste, car toute famille a droit à ses secrets.
Fabiàn m’a dit n’avoir jamais compris que Bioy était son père, et que cela le rasait profondément d’avoir à répondre aux questions de cet ami de la famille qui tous les vendredis téléphonait pour lui demander ce qu’il avait étudié, si le latin marchait, etc ; et c’est un copain qui lui a dit : « Mais tu ne comprends pas que Bioy est ton père« …
Dans une de mes familles amies, un beau jour l’ami de la famille, petit industriel aux belles Jaguar, s’est révélé l’amant de la mère depuis de longues années, et a « enlevé » cette dernière à son mari et à ses enfants parce qu’il était veuf sans enfants depuis huit jours.
Alors par pitié, vous saurez tout aux Enfers antiques ou dantesques, mais ne nous jouez pas les Pandore.
La vérité, quelle farce ! » 

À méditer…

Un écrivain qui laisse un énorme Journal posthume, ou des Mémoires,

et pas seulement des récits de fiction,

est un auteur qui se livre peu ou prou au public.

Et qui doit forcément s’attendre à ce qu’existent bientôt des recherches posthumes sur ce qu’il a raconté et publié de lui…

La famille d’un tel écrivain n’est pas tout à fait dans la situation de la plupart des familles…

Surtout vingt ans après le décès de l’écrivain _ lui-même fils unique _,

25 ans après le décès de sa fille Marta,

et 15 ans après le décès de son fils Fabiàn _ décédé sans descendance…

Quant aux trois enfants de sa fille _ Florencio Basavilbaso Bioy, Victoria Basavilbaso Bioy et Lucila Frank Bioy _,

ils demeuraient en liens suivis avec la mère naturelle de leur mère : il n’y avait donc pas là de secret pour eux…

Ce dimanche 25 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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