Archives du mois de septembre 2021

La saison 2021 – 2022 à venir de notre Société de Philosophie de Bordeaux

30sept

 

Cette nouvelle saison, seulement quatre conférences pour notre Société de Philosophie de Bordeaux…

Qui auront lieu le mercredi, et non plus le mardi ; à 18 heures.

_ Baptiste Morizot, pour son « Manières d’être vivant » (Actes-Sud, 2020), le 20 octobre 2021

_ Etienne Balibar, pour son « Écrits » (La Découverte, 2020), le 26 janvier 2022

_ Elsa Dorlin, pour son « Sexe, genre et sexualités » (PUF, 2021), le 9 mars 2022

_ Marina Seretti, pour son « Endormis _ le sommeil profond et ses métaphores dans l’art de la Renaissance » (Presses du Réel, 2021), le 13 avril 2022


Venez nombreux !

Ce jeudi 30 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa (vice-président)

Re-création de l’opéra « Il Palazzo incantato di Atlante » (1642), de Luigi Rossi (1597 – 1653)

29sept

Une très intéressante interview _ Leonardo Garcia Alarcon confiné dans le palais enchanté de Rossi _ du chef Leonardo Garcia Alarcon

par Charlotte Saulneron dans le numéro de ce jour de ResMusica,

à propos de le re-création _ à Dijon, Nancy et Versailles _ de l’opéra de Luigi Rossi (Torre Maggiore, près de Foggia, 1597 – Rome, 19 février 1653)

« Il Palazzo incantato di Atlante« ,

sur un livret de Giulio Rospigliosi (Pistoia, 27 janvier 1600 – Rome, 9 décembre 1669 ), futur pape Clément IX (20 juin 1667 – 9 décembre 1669),

un opéra qui fut créé le 22 février 1642, à Rome, au théâtre du splendide Palazzo Barberini _ Maffeo Barberini (Florence, 5 avril 1568 – Rome, 29 juillet 1644) étant alors le fastueux et flamboyant pape Urbain VIII (6 août 1623 – 29 juillet 1644) _ ;

me donne l’occasion de me pencher un peu sur l’importance de Luigi Rossi dans l’histoire de la musique,

à la fois en Italie et en France…

Leonardo García Alarcón confiné dans le Palais enchanté de Rossi

Après les opéras de Cavalli, comme Eliogabalo présenté à l’Opéra de Paris en 2016, Il Giasone à Genève et Erismena au Festival d’Aix-en-Provence en 2017, puis El Prometeo d’Antonio Draghi en 2018, ou encore La Finta Pazza de Francesco Sacrati à l’Opéra de Dijon en 2019, voici la nouvelle redécouverte _ oui _ italienne de Leonardo García Alarcón, qui sera présentée début octobre à l’Opéra National de Lorraine, puis à l’Opéra Royal de Versailles, après avoir été créée en ligne, pandémie oblige, à l’Opéra de Dijon : Il Palazzo Incantato de Luigi Rossi.


ResMusica : Très habitué à exhumer des ouvrages lyriques baroques, comment avez-vous découvert Il Palazzo Incantato de Luigi Rossi ?

Leonardo García Alarcón : J’ai découvert le manuscrit d’Il Palazzo Incantato à la Bibliothèque du Vatican vers 1999-2000. J’étais en train d’étudier la musique de Marco Marazzoli, un harpiste _ et compositeur (Parme, 1602 – Rome, 26 janvier 1662), installé à Rome en 1626 _ qui travaillait avec Luigi Rossi, quand je suis tombé sur ce manuscrit tout à fait par hasard. Je n’ai _ hélas _ pas retrouvé à l’époque des écrits ou des textes de différents musicologues qui puissent me parler plus de l’œuvre que je venais de découvrir. J’ai commencé autour de 2006-2007 à me rendre compte qu’il y avait un intérêt dans l’œuvre de Luigi Rossi en commençant à m’intéresser à sa musique qui se trouvait à la Bibliothèque nationale de France. Quand finalement l’Opéra de Dijon m’a proposé de monter Il Palazzo Incantato, j’ai pu demander la copie de ce manuscrit que j’avais vu en 1999 au Vatican. C’est en se basant sur ce manuscrit que l’on a construit notre partition.

RM : Pourquoi avoir choisi cet ouvrage monumental pour le faire revivre sur scène ?

LGA : Il me semble très important de connaître Il Palazzo Incantato parce que l’œuvre de Luigi Rossi occupe une place conséquente _ certes !!! _ dans l’histoire de la musique, pas seulement au sein de la musique romaine ou de la musique italienne, mais aussi dans l’histoire de l’opéra français _ bien sûr ! En effet, en 1646, on lui commande l’Orfeo qui va devenir _ rien moins que _ la première commande d’un opéra en France. Il s’agit d’un grand compositeur qui avait une grande admiration pour l’œuvre de Claudio Monteverdi ; on garde même des copies de plusieurs pièces de Claudio Monteverdi de la main de Luigi Rossi _ voilà. J’ai pensé que c’était nécessaire, notamment d’un point de vue historique _ au moins… _, de mettre en lumière ce compositeur et cette œuvre composée en 1642, quelques mois plus tôt que l’Incoronazione di Poppea de Claudio Monteverdi composée la même année à Venise.

RM : Comment caractérisez-vous l’écriture et le sens de la dramaturgie de Rossi dans Il Palazzo Incantato ?

LGA : Je vais commencer par une petite anecdote : on parle toujours de « Pur Ti Miro » dans l’Incoronazione di Poppea, comme le premier duo d’amour de l’histoire de l’opéra, mais en réalité c’est le duo d’amour entre Bradamante et Ruggiero à la fin d’Il Palazzo Incantato qui est le premier duo d’amour de l’histoire. C’est notamment pour cette raison que je pense qu’il y a encore des pages à écrire et à analyser sur la relation entre ces deux pièces qui, d’une certaine façon, incarnent l’esthétique romaine et vénitienne de l’opéra _ voilà. Je suis aujourd’hui convaincu que ce Palazzo Incantato a même pu influencer _ rien moins que _ la décision de donner l’Incoronazione di Poppea à Venise en 1642. D’une certaine façon, ce Palazzo Incantato incarne tout ce que l’Incoronazione de Poppea critique sur le plan moral. Enfin, il ne faut pas oublier que l’Incoronazione de Poppea correspond au premier opéra historique de l’histoire, mais Il Palazzo Incantato est le premier opéra où on utilise un livret basé sur l’Orlando furioso de l’Arioste, qui met aussi en scène quelques personnages historiques comme Orlando.

Giulio Rospigliosi, le librettiste d’Il Palazzo Incantato, futur pape Clément IX, a réalisé une adaptation du passage du Palais enchanté d’Orlando Furioso, qui permet déjà à Luigi Rossi d’organiser son discours musical. Le compositeur possède vraiment un génie particulier pour décider quel type de forme musicale va accompagner un texte poétique _ ce qui est d’une immense importance musicale, forcément… Du temps de l’écriture de l’opéra, on est au moment où les récitatifs montéverdiens basculent _ oui… _ vers une sorte d’arioso, c’est-à-dire un récitatif cantabile, qui va être aussi _ en effet _ la particularité du récitatif de Francesco Cavalli _ Crema, 14 février 1602 – Venise, 14 janvier 1676 _ à la même époque à Venise. Ce récitatif va amener Lugi Rossi à composer dans Il Palazzo Incantato des airs qui vont se développer avec des ornements, une sorte de « pré-aria », c’est-à-dire des arias à l’état primitif de ce que va devenir l’aria à partir de 1660-1670, comme l’aria da capo napolitain qui donnait _ donnera _ la possibilité à l’interprète de montrer toute la pyrotechnie vocale dont il était capable et qui va faire _ bientôt, alors _ des castrats la gloire de l’Italie à travers toute l’Europe. Ici dans cet opéra, on peut voir d’une manière très subtile comment les récitatifs se transforment peu à peu _ voilà.

On remarque également que dès le prologue, l’orchestre accompagne à six et à sept voix écrites, une richesse inouïe qu’on pouvait seulement se permettre _ pour des raisons financières _ à Rome. On a aussi dans cette œuvre des chœurs avec un orchestre double, voire même des triples chœurs, chose que l’on n’avait jamais entendue à l’opéra _ du moins _ au XVIIᵉ siècle. Il Palazzo Incantato est un opéra qui anticipe tout ce que l’on va faire à la fin du XIXᵉ siècle, qui utilise tous les moyens mis à disposition. Il ne faut pas oublier qu’on est à la Cour de Barberini à Rome _ oui ! _ où l’on dispose aisément de ces doubles orchestres et de ces triples chœurs, ainsi que de tout un casting de plus de 22 rôles solistes à l’époque, alors que cela était inimaginable pour Venise. Luigi Rossi a utilisé tous ces moyens de richesse, de complexité aussi, pour choisir des formes très contrastantes, mais qui permettent justement au discours dramaturgique d’avancer avec une variété de styles extraordinaire _ voilà.

RM : Le nombre conséquent de solistes, les doubles et triples chœurs et les ballets : ce n’est pas vraiment dans l’ère du temps avec la pandémie qui a notablement impacté le secteur ! De quelle manière s’est menée la transposition de cet ouvrage lyrique sur scène, autant musicalement que scéniquement ? Avez-vous fait des concessions dans cette période si particulière ?

LGA : Quand vous me parlez de pandémie, ma première pensée se tourne vers la pandémie de 1642 qui a ravagé l’Italie entre 1641 et 1642, mais vous évoquez sûrement celle du Coronavirus ! La décision de monter Il Palazzo Incantato s’est prise naturellement bien en amont de la période que l’on est en train de vivre, mais Laurent Joyeux et l’Opéra de Dijon ont décidé de maintenir cette création, tout autant que Matthieu Dussouillez à l’Opéra National de Lorraine, qui est co-producteur de ce spectacle. Cela a été pour nous une véritable chance.

Ainsi, on a simplement agi comme à cette époque, c’est-à-dire que les différents acteurs du projet se sont contrôlés régulièrement pour identifier les personnes éventuellement infectées au sein de l’orchestre, des chœurs, comme des solistes. Heureusement, on n’a eu aucun cas positif. Par contre, on a vivement ressenti que la pièce était écrite pour décrire l’époque dans laquelle nous évoluons aujourd’hui, soit un Palais enchanté où tout le monde est confiné _ voilà ! _, où personne ne peut se rencontrer, empêchés par Atlante. Pour nous, Il Palazzo Incantato est devenu un _ stupéfiant _ miroir de notre vie quotidienne, avec des métaphores et des figures allégoriques quasi-permanentes. D’ailleurs, lors de sa création, nous étions presque dans un palais enchanté à l’Opéra de Dijon, seuls sur scène et sans public. On pensait que nous étions aussi manipulés par Atlante !

Mais la concession la plus difficile à faire pour moi a été que les chœurs soient masqués. Quand un chœur crie ou s’exprime d’une manière tellement exacerbée que dans l’écriture de Luigi Rossi, cela est très difficile. A part cela, je ne me souviens pas d’avoir fait d’autres concessions, et on ne m’en a pas demandé d’en faire. La seule qui nous manquait, c’était le public : cela sera rétabli à Nancy dans les prochains jours !

RM : Le travail d’une production lyrique se mène à deux, avec un metteur en scène. Quelles grandes lignes directrices avez-vous définies avec Fabrice Murgia ?

LGA : Avec Fabrice Murgia, notre seule ligne conductrice a été le livret _ c’est capital, en effet… D’une certaine façon, l’esthétique sur scène, et même mes choix d’interprétation, sont anecdotiques par rapport à la force dans nos âmes que provoque le livret et le discours proposé par celui-ci. Notre ligne directrice a été d’être toujours fidèle à ce qu’aujourd’hui, c’est-à-dire en 2021, provoque un livret de ce type : de quelle manière sommes-nous bouleversés aujourd’hui _ voilà _ par les propositions d’un tel livret ; dans quel sens partage-t-on encore le même type d’émotions qu’un être humain de la moitié du XVIIᵉ siècle ? Nous n’avons pas perdu de temps à essayer de raconter une histoire qui n’est pas celle qui est écrite dans le livret ou bien proposée par le compositeur…

RM : Si vous aviez à présenter l’ouvrage en quelques mots…

LGA : L’histoire nous rappelle le combat entre Tancrède et Clorinde _ narré par L’Arioste en son Orlando furioso. Le magicien Atlante, protecteur du Sarrasin Ruggiero, cherche à le protéger de son amour envers la chrétienne Bradamante, en construisant un palais enchanté où seront englouties toutes les personnes s’en approchant. Ce palais est une sorte de sédatif _ voilà _ des désirs, un sédatif de l’âme. Finalement, beaucoup d’amour et beaucoup de couples sont absorbés par ce palais, générant de fait plusieurs histoires parallèles. Mais Atlante n’empêchera pas la rencontre entre Ruggiero et Bradamante, celui-ci devenant même le miroir de celui qu’il souhaite protéger d’un amour interdit, comme une sorte d’hologramme. Bradamante va entendre chanter ainsi deux Ruggiero, sans savoir lequel est le vrai. C’est pour cette raison que ce palais enchanté est d’une certaine façon, le miroir de nos vies, avec le fait de ne pas savoir si cette vie est vraiment notre vie ou bien si nous sommes en train d’être rêvé par quelqu’un d’autre. Mais le plus important dans tout cela est que la réalité, le désir, et l’amour, ne peuvent pas être arrêtés, même par un magicien de la puissance d’Atlante.

RM : Et si vous aviez à retracer brièvement l’aventure de cette nouvelle production ?

LGA : Le grand défi de cette nouvelle production était de pouvoir donner une pièce avec un livret aussi complexe _ comme toujours à cette époque ! Cf par exemple les opéras de Cavalli… _ que celui-ci, de le rendre intelligible par un spectateur sans qu’il soit contraint de le lire avant le spectacle, et de lui faire comprendre immédiatement les enjeux les plus basiques. En cela, Fabrice Murgia a réalisé un travail extraordinaire que j’admire en tous points de vue, parce qu’on arrive vraiment, du début à la fin, à percevoir une trame, un fil rouge _ voilà : c’est essentiel… _ , qui permet de lire les histoires de chaque protagoniste à l’intérieur de ce palais et de comprendre l’histoire globale sans se perdre. Désormais, le plus grand défi pour cette création à Nancy sera la rencontre avec le public ; c’est cette respiration qui nous a manqué à Dijon et que nous offre habituellement le public.

Aussi, une dernière chose : la vidéo, dans ce spectacle, joue un rôle très important. C’est une sorte de quatrième dimension, une dimension à part car les personnages, même à l’intérieur du palais, sont filmés ; de cette manière, on vit une réalité qui est celle de la scène. Une autre réalité se superpose : celle qui se passe à l’intérieur du palais et qui est reflété dans un écrin avec deux cadreurs qui filment de manière presque permanente les personnages. C’est d’une richesse telle qu’on a été inspiré comme s’il s’agissait d’un décor d’opéra, un décor émotionnel alimenté par les visages des chanteurs qui expriment les émotions les plus intenses.

Crédits photographiques : Leonardo García Alarcón © Franck Juery

Un recul un peu panoramique sur certains des débuts _ ailleurs qu’à Venise : à Rome et à Venise _ de l’opéra en Europe _ même si l’on constate la formidable circulation, à cette époque comme à d’autres, des œuvres, des idées, et des hommes, à travers l’exemple ici de Luigi Rossi…

Ce mercredi 29 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

2021 : pour le 700e anniversaire de la mort de Dante en 1321, publication de la traduction française du « Dante » d’Alessandro Barbero

28sept

Dans l’article « Dante en son temps »,
à la page 13 du _ décidément bien intéressant _ numéro de juillet-août 2021 des Lettres françaises,
je découvre,
sous la plume de Baptiste Eychart,
une excellente présentation d’un remarquablement intéressant _ et singulier _ aperçu sur Dante (Florence, 1265 – Ravenne, 1321),
d’Alessandro Barbero, d’abord historien, en son « Dante »,
qui paraît en traduction française aux Éditions Flammarion.
Dante

« Je ne cherche pas à expliquer pourquoi, sept cents ans après la mort de Dante, il vaut encore la peine de lire La Divine Comédie : je raconte la vie _ voilà, en son détail le plus précis possible à l’historien-chercheur d’aujourd’hui… _ d’un homme du Moyen Âge, qui eut des parents, des oncles, des tantes et des grands-parents, qui alla à l’école, tomba amoureux, se maria et eut des enfants, s’engagea dans la politique et fit la guerre, connut des succès et des malheurs, la richesse et la pauvreté. Sauf que cet homme est _ aussi _ l’un des plus grands poètes qui aient jamais foulé la terre. »


C’est ainsi que l’auteur _ Alessandro Barbero, historien, né à Turin le 30 avril 1959 _ de cette biographie trépidante _ voilà qui met l’eau à la bouche ! _ nous plonge au cœur de la société violente et multiforme du XIIIe siècle, retraçant ici une bataille au côté d’un Dante chevalier, dévoilant là les mystères entourant son mariage alors qu’il était encore enfant. Dante fut un citoyen aisé de Florence, la plus riche ville italienne, c’est-à-dire, à l’époque, la plus riche d’Europe. Une ville guelfe, protégée par le pape, amie du roi de France, où l’on trouvait en abondance argent, immigrants, commerces, chantiers… Dante, lui, ne s’intéressait pas aux affaires, il vivait de rentes et pouvait s’adonner à ses passions, l’étude et l’écriture.
Vers l’âge de trente ans, il se découvrit une autre passion, la politique, et s’y jeta à corps perdu – ce qui lui valut le bannissement de la ville.
En associant la rigueur historiographique à la clarté de l’écriture, comblant les lacunes des précédentes biographies, Alessandro Barbero brosse le portrait vivant d’un homme de son temps, éloigné de la sacralisation du Poète à laquelle nous sommes habitués.
 
Voilà une approche magnifique par le très riche tissu des lieux, des temps et des personnes,
qui personnellement me plait bien
Et qui a plu à René de Ceccatty,
ayant lu en italien ce très remarquable travail historiographique d’Alessandro Barbero,
René de Ceccatty a aidé ce livre à obtenir l’aide du CNL afin qu’en soit réalisée une traduction en français ;
par l’excellent _ et bon connaisseur de Florence, lui-même… _ Thierry Laget
La démarche d’Alessandro Barbero me fait penser au magnifique travail pionnier de l’extraordinaire historien italien,
le turinois _ lui aussi _ Carlo Ginzburg
Ce mardi 28 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Réécouter encore le Chopin merveilleux de Tatiana Shebanova : un goût palpable d’éternité…

27sept

Le coffret de 14 CD du label de l’Institut Frédéric Chopin de Varsovie NIFCCCD121-134

dont j’ai chroniqué déjà la parution le 6 septembre dernier,

fait à nouveau l’objet d’un article très justement infiniment reconnaissant envers l’art proprement merveilleux de Tatiana Shebanova ;

ici,

sous la plume de Jean-Charles Hoffelé, sur son excellent site Discophilia.

Voici l’article intitulé « Adieux à Chopin« …

ADIEUX À CHOPIN

Son cancer s’était déclaré, faisant fondre ses muscles, l’épuisant, mais lorsqu’une ultime rémission parue, Tatiana Chebanova n’eut de cesse de revenir à Chopin.

L’Institut Frédéric Chopin de Varsovie avait acquis un magnifique Erard _ oui ! _ daté de 1849 sur lequel il allait faire enregistrer une intégrale à divers pianistes. Dès 2009, Tatiana Chebanova se mêla à l’aventure, et le producteur de la série, comme l’équipe technique, décidèrent _ très heureusement !!! _ de lui laisser enregistrer tout ce qu’elle souhaitait. Elle engrangea sur douze mois entre 2009 et 2010 toute l’œuvre pour piano, à l’exception de quelques pièces mineures ; ainsi que les opus pour piano et orchestre dans l’accompagnement historiquement informé de l’Orchestre du XVIIIe siècle dirigé par Frans Brüggen. Les mélodies et les partitions de musique de chambre devaient suivre, mais elle n’en eut _ hélas _ pas le loisir, la mort la prenant le 1er mars 2011, date anniversaire _ en effet… _ de la naissance de Chopin 201 ans auparavant.

Signe du destin, car Chopin fut l’objet _ oui _ de sa vie de pianiste _ russe, née à Moscou, elle avait épousé un pianiste qui était polonais _, et le sujet de son art _ voilà. Ceux qui connaissent sa splendide intégrale sur piano moderne publiée chez DUX Records, s’émerveilleront de voir comment elle renouvelle son approche à la faveur des couleurs et du mécanisme de cet Erard qui lui inspire une poésie et une fantaisie supplémentaires _ voilà ! _, des tendresses de phrasés, un plaisir à savourer les harmonies, des rythmes vifs et piquants ainsi qu’une nostalgie légère où jamais rien de sinistre ne paraît _ tout cela est magnifiquement juste…

Cf aussi la série des articles que j’ai consacrés sur ce blog à ces CDs Chopin de Tatiana Shebanova :

_ le 30 juin 2012 :  

_ le 20 juin 2020 : 

_ le 6 septembre 2021 : 

Cette danse partagée avec Chopin au bord même de la mort de la pianiste _ oui _ est fascinante, émouvante et enivrante à la fois _ oui : sublime ! _, ultime témoignage d’une fabuleuse artiste _ oui ! _ dont Melodiya serait bien inspiré de nous rendre les premiers microsillons consacrés déjà à Chopin, mais aussi à Debussy.

Un goût palpable d’éternité…

LE DISQUE DU JOUR

Frédéric Chopin
(1810-1849)
L’Œuvre pour piano seul et pour piano et orchestre

 

Tatiana Chebanova, piano (Instrument : Érard 1849)
Orchestra of the 18th Century
Frans Brüggen, direction

Un coffret de 14 CD du label de l’Institut Frédéric Chopin de Varsovie NIFCCCD121-134

Photo à la une : Tatiana Chebanova, à gauche, qui fut Second Prix au Concours de piano Frédéric Chopin en 1980. On reconnait aussi le pianiste Dang Thai Son au centre, devant – Photo : © Institut Frédéric Chopin

Ce lundi 27 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quand les messages des bouteilles lancées à la mer rencontrent des destinataires et offrent de merveilleux retours…

26sept

Que mon blog rencontre de vrais lecteurs passionnés
assez patients pour me lire in extenso _ au point même d’imprimer l’intégralité de la série de ces articles qui les intéressent !.. _,
constitue une sorte de miracle !
 
Et pourtant il advient à quelques uns de mes détaillés articles – bouteilles-lancées-à-la-mer 
d’arriver à rencontrer quelques lointains destinataires qui y portent une extrême scrupuleuse attention.
 
C’est magnifique !
 
C’est ce qui vient de se produire avec Joël Petitjean,
chercheur (et découvreur) de l’œuvre photographique de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), le génial inventeur de la « photographie de couleurs » :
à partir de mes articles
d’avant-hier 24 septembre
et de la récapitulation commode du 4 janvier 2021
 
Comme c’est arrivé aussi, notamment, avec Manuel Cornejo
_ éditeur de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel (et Président des Amis de Maurice Ravel), avec lequel je suis désormais en très amical et très fructueux contact permanent _
pour mes articles de recherche sur Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937) :
 
Ou encore avec Luc et Georgie Durosoir,
à partir de mes divers articles _ cf celui-ci, inaugural et essentiel (!), du 4 juillet 2008 :  ; et, 12 ans plus tard, celui-là, du 28 juin 2020 : _ sur l’œuvre musicale de Lucien Durosoir (1878 – 1955)…
Dont un des très mémorables aboutissements fut mes 2 contributions (1  et 2), au mois de février 2011, au Colloque « Un Compositeur moderne né romantique : Lucien Durosoir (1878 – 1955)« , qui s’est tenu au magnifique Palazzetto Bru-Zane à Venise :
 
La recherche désintéressée, vierge de tout souci de plaire, est donc féconde…

En effet, à mon courriel de vendredi 24 septembre dernier, à 15h 12 :
Le commentaire, hier, d’Annie Boulanger _ quelle magnifique surprise ! _, à mon article du 21 décembre 2020 :
m’a permis de reprendre, corriger et améliorer mon article généalogique du 4 janvier dernier : 
J’ose donc espérer que de nouveaux contacts, comme ceux, excellents, que j’ai eu en décembre dernier avec Claude Lamarque,
par exemple lors du colloque « Louis Ducos du Hauron » qui aura lieu au Théâtre Ducournau, à Agen, la journée du 27 novembre prochain,
m’offriront l’opportunité de compléter _ ou corriger _ mon essai de généalogie des descendants des trois neveux _ Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1866 – Alger, 1937), Raymond de Bercegol (Lamothe-Landerron, 1869 – Paris 16e, vers 1949) et Gaston Ducos du Hauron (Agen, Agen, 1870 – Savigny-sur-Orge, 1912) _, de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), ce génie agenais…
Joël Petitjean a merveilleusement répondu ceci, par retour de courriel, à 19h 58 :
… 

Cher Monsieur,
 
Il y a quelques mois, Claude Lamarque _ petit-fils de Gaston Ducos du Hauron, via la fille aînée de ce dernier, Etiennette Ducos du Hauron (Saint-Mandé, 1898 – Paris 6e, 1996), épouse d’Alfred Lamarque (Angers, 1878 – Paris 7e, 1976) _, avec qui je suis en relation très amicale, m’avait demandé s’il pouvait vous donner mon adresse courriel afin que nous puissions échanger sur notre passion commune, ce que j’ai accepté bien volontiers !
 
J’ai donc attendu votre message et je le reçois aujourd’hui avec joie.
 
Passionné et travaillant sur Ducos du Hauron depuis de longues années _ 1984 _, j’ai fait l’effort de suivre au jour le jour, lire (et imprimer) votre formidable travail (qui mériterait grandement d’être organisé pour une publication) ; je suis donc un de vos lecteurs assidus.
 
Vous m’avez beaucoup appris.
 
Pour ma part, j’ai réuni une importante documentation et j’aurais quelques précisions à vous apporter.
 
Je suis donc à votre disposition pour convenir, si vous le souhaitiez, d’un rendez vous téléphonique ces prochaines semaines. (Nous nous rencontrerons peut-être en marge du colloque du 27 novembre, mais il n’est pas sûr que nous puissions échanger longuement.)
 
Je vous adresse en pièce jointe, pour information, un de mes articles ainsi que mon CV (c’est le plus simple…) où sont décrits tous mes travaux et réalisations sur Ducos du Hauron.
 
Au plaisir de vous lire, bien cordialement.
 
Joël Petitjean
Voici maintenant ma réponse à ce splendide courriel de Joël Petitjean,
hier, samedi 25 septembre, à 11h 02 :
Cher Monsieur,

 
Quelle magnifique et heureuse surprise que votre courriel !
 
Vous sachant très occupé,
et m’étant petit à petit écarté du propos initial de ma recherche concernant les 3 neveux _ et leurs activités en lien avec celles de leur oncle Louis _ de Louis Ducos du Hauron,
pour porter mon attention sur leurs descendances, et bientôt les affiliations de ces descendants ;
et plus encore, très vite, sur les parcours en Algérie d’Amédée Ducos du Hauron et des personnes qui lui étaient, de près, puis de plus loin, apparentées _ par mariages _,
je n’ai pas voulu vous ennuyer avec ces recherches qui s’éloignaient des activités spécifiques de recherche et inventions de Louis Ducos du Hauron 
(ainsi que de ses 3 neveux, qui ont plus ou moins, et à divers moments, effectivement collaboré à ses travaux)…
 
J’étais donc un peu loin de penser que le chercheur très sérieux que vous êtes, pouvait s’intéresser aux interrogations et étapes de ma curiosité à propos de la famille de Louis Ducos du Hauron _ et son devenir jusqu’à aujourd’hui…
 
C’est que j’ignorais que vous êtes aussi, et peut-être d’abord, un passionné de la curiosité…
 
Les articles de mon blog constituent, en effet, une sorte de journal, quasi au quotidien, de ma recherche tâtonnante, et avançant par « sauts »,
au gré des indices que je parvenais, peu à peu, à glaner, et à connecter un peu entre eux, afin de répondre aux diverses strates de mes interrogations…
 
Même si, de temps, j’éprouvais le besoin d’en tirer quelques maladroites synthèses, me corrigeant au fur et à mesure.
 
J’ai pu entrer en contact avec divers membres de familles directement issues des 3 neveux de Louis Ducos du Hauron, ou apparentées, via des mariages.
Je me suis en effet pas mal appuyé sur des faire-part de mariage et de décès, voire des annonces de naissance, qu’il m’a fallu éclaircir, au fur et à mesure, afin d’établir les réels liens de parenté.
 
Mais j’en ai pris l’habitude, ayant travaillé d’abord sur le parcours _ en zone dite libre, sous l’Occupation _ de mon père (Stanislawow, 1914 – Bordeaux, 2006) durant la guerre (entre mai 1942 et septembre 1944),
pour découvrir, à partir de menus indices, ce qu’il avait vécu : au camp de Gurs, où il a fait partie de Groupes de Travailleurs Etrangers _ GTE : une création de Vichy… _ ; puis à Toulouse, et surtout à Oloron, où il a eu quelques activités de Résistance…
 
J’ai travaillé aussi sur la généalogie (béarnaise) de la famille Bioy, d’Oloron
dont le plus célèbre membre est l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares (Buenos Aires, 1914 – Buenos Aires, 1999) _ ma mère (Tarbes, 1918 – Bordeaux, 2018), née Marie-France Bioy, était La mémoire vivante de notre famille…
Là-dessus, cf mon commode compendium d’articles du 30 juillet dernier :
Puis, j’ai entrepris des recherches sur la généalogie basquaise de la mère, Marie Delouart (Ciboure, 1840 – Paris, 1917), de Maurice Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937) :
j’ai ainsi appris à une très aimable luzienne, Maylen Lenoir, née Gaudin, le cousinage effectif, ignoré et même nié jusque là !!! _ et il y a là une étrangeté qui mériterait assurément d’être éclaircie ! _, de sa grand-mère, née Magdeleine Hiriart (1875 – 1968), avec Maurice Ravel ;
Maurice Ravel dont la grand-tante, Gachucha Billac (Ciboure, 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 1902), sœur de sa grand-mère maternelle Sabine Delouart (Ciboure, 1809 – Ciboure, 1874),
était la gouvernante des 7 enfants Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, dont l’aîné, Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1875 – Bimbo, sur le fleuve Oubangui, 1910), était le mari de Magdeleine Hiriart…
Dans 2 lettres des 8 octobre 1910 et 20 novembre 1914 _ aux pages 246 et 403 de la Correspondance de Maurice Ravel publiée aux Éditions Le Passeur par Manuel Cornejo en 2018 _, à l’occasion des décès de Charles Gaudin _ le mari de Magdeleine Hiriart ; cf mon article du 16 juillet 2019 : _, puis de ses frères Pierre (Saint-Jean-de-Luz, 1878 – Mangiennes, 1914) et Pascal (Saint-Jean-de-Luz, 1883 – Mangiennes, 1914) Gaudin,
Maurice Ravel et Magdeleine Hiriart s’appellent « Mon cher cousin », « Ma chère cousine » : j’ai simplement cherché à comprendre pourquoi…
Et Maurice Ravel est demeuré toute sa vie l’ami très proche de Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1876 – Saint-Jean-de-Luz, 1976), la 4ème des 8 enfants d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 1920) et Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 1936), au domicile desquels Maurice Ravel est descendu à de multiples reprises lors de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz…
 
Je suis, bien sûr, en lien constant et amical avec le Président des Amis de Maurice Ravel, le très actif Manuel Cornejo, le magnifique éditeur de la très précieuse Correspondance de Maurice Ravel,
de la lecture scrupuleuse de laquelle je suis parti pour mes recherches…
J’ai ainsi pu corriger de grossières erreurs de certains biographes prétendument sérieux, qui se contentent de reprendre tels quels, sans critique, ni authentique recherche personnelle tant soit peu rigoureuse et approfondie, les travaux de chercheurs antérieurs…
Manuel Cornejo tiendra compte des apports de mes corrections et découvertes lors de la réédition à venir de cette très riche Correspondance
Lui aussi est un chercheur passionné (et sérieux !).
 
Dernièrement, je me suis intéressé aussi à la famille d’un ancien collègue de travail, au tournant des années 80,
dont deux neveux, fils de sa sœur Bertille de Swarte, sont d’intéressants _ et remarquables _ musiciens baroques : Sylvain Sartre et Théotime Langlois de Swarte…
Je me souvenais, en effet, que mon collègue, originaire de Dordogne, avait des liens de parenté avec la famille Sartre ;
et il se trouve que le père (Jean-Baptiste Sartre) de Jean-Paul Sartre (Paris, 1905 – Paris 1980) était originaire de Thiviers, en Dordogne : Jean-Baptiste Sartre est né à Thiviers le 5 août 1874 ; et décédé à Thiviers, le 17 septembre 1906.
Le père de Sylvain Sartre, Pierre Sartre, est, en effet _ j’ai pu l’établir : cf mon article du 8 juin dernier : ... _, un cousin des Sartre de Thiviers… 
Il suffisait d’opérer les connexions nécessaires…
Le monde n’est pas si grand que des chemins ne finissent pas par se croiser…
 
Et il se trouve aussi que ma belle-mère est d’une vieille famille d’Agen, les Boué ;
Agen, où vivent donc des cousins…
Je suis aussi Vice-Président de la Société de Philosophie de Bordeaux…
Et, par ma forme d’esprit, je suis fervent adepte et pratiquant de la sérendipité !
 
Encore merci de ce merveilleux contact !
A ce courriel mien d’hier à 11h 02,
Joël Petitjean a répondu très vite, à 12h 46,
ceci :
Cher Monsieur,
 
Je suis si heureux de recevoir votre réponse !
 
Votre message est passionnant et votre parcours tout à fait remarquable.
 
Il me semble que personne, avant vous-même, n’avait tenté une étude et une synthèse aussi complètes sur la généalogie de Louis Ducos du Hauron.
 
J’ai lu et entendu bien des choses sur sa vie et son oeuvre, mais je suis en effet très curieux d’en savoir davantage sur sa personnalité, ses relations avec ses proches, la manière dont il fut aimé et admiré par les siens, les souvenirs qu’il a laissés à sa famille… Tout cela est de nature à mieux faire comprendre son magnifique et étonnant parcours.
 
C’est pourquoi mes longues conversations téléphoniques avec Claude Lamarque, dans un climat d’extrême gentillesse et de passion partagée, m’ont comblé de bonheur… (Je n’ai pas de nouvelle récente de Claude ; en avez-vous ?)
 
Je me réjouis de notre future conversation. Je vous proposerai une date dans quelque temps (je prépare en ce moment ma communication pour le colloque).
 
Avec mes sincères remerciements, bien à vous.
 
Joël
 
N.B. 1. Après m’être senti bien seul durant de longues années (depuis 1998, sinon depuis 1984…), presque personne n’étant venu au musée voir les archives _ de Louis Ducos du Hauron _ que j’ai retrouvées _ et c’est en effet très frustrant ; alors que la photographie suscite tant d’intérêts… _  je suis ravi de voir, depuis 2015, toute une synergie se mettre _ enfin… _ en place à Chalon-sur-Saône, Paris, Agen, Lectoure, Langon, afin d’étudier et faire connaître Ducos du Hauron. Le colloque d’Agen _ le samedi 27 novembre prochain _ en sera un vibrant témoignage.
 
N.B. 2. Grâce à Charles Sarion et aux Amis de Ducos du Hauron, j’ai rendu un long article à la Société académique d’Agen. Celui-ci sera bientôt publié, avec d’autres contributions, dans un numéro de la Revue de l’Agenais consacré à l’inventeur
_ j’ai moi-même eu un article publié par la Revue de l’Agenais (127e année, n°1, janvier-mars 2000), concernant la Bibliothèque musicale des Ducs d’Aiguillon, conservée à Agen, et réalisé pour un colloque organisé à Aiguillon par Serge-Alain Paraillous…
J’avais entrepris ces recherches en tant que conseiller artistique de Hugo Reyne et La Simphonie du Marais…
Pour lesquels j’avais découvert, en 1995, une œuvre restée jusqu’alors inconnue de Marc-Antoine Charpentier, sur un livret de Jean de La Fontaine, de 1678 : Les Amours d’Acis et Galatée… Découverte précieusement mentionnée à la page 138 de la 2de édition, en 2004, du Marc-Antoine Charpentier de Catherine Cessac, aux Éditions Fayard : cf là-dessus mon article du 18 avril 2009 : .
Cela fait vraiment plaisir !!!
Ce dimanche 26 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa
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