Et en relisant, à la suite, l’article du mercredi 6 janvier « Et le parcours d’ »administrateur-adjoint » de diverses communes mixtes d’Algérie de Henri Ducros, gendre d’Amédée Ducos du Hauron « …

— Ecrit le jeudi 2 décembre 2021 dans la rubriqueBlogs, Histoire, photographie”.

Et sur la lancée de ma relecture (« « ), achevée à l’instant,

de l’article «  » du mardi 5 janvier 2021, consacré à la carrière d’administrateur-adjoint de diverses communes mixtes d’Algérie d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, 14 juillet 1935),

je poursuis avec ma relecture, immédiatement en suivant, de l’article «  » du mercredi 6 janvier 2021, consacré à la carrière d’administrateur-adjoint de diverses communes mixtes d’Algérie du gendre d’Amédée Ducos du Hauron, et époux de sa fille Eveline :

Henri-Bavolet Ducros (né à Alger le 25 juin 1897)…

Relecture que voici :

M’étant intéressé au parcours d' »Administrateur-adjoint » dans diverses « communes mixtes » d’Algérie, d’Amédée Ducos du Hauron,

parcours dont j’ai recensé les diverses occurrences _ du moins celles qui m’ont été accessibles sur le web _ de postes,

le long de sa carrière en Algérie _ carrière dont j’ignore pour le moment le tout-début : j’ai seulement pu remonter, et d’après une brève de La Politique coloniale en date du 31 janvier 1901 (cf mon article d’hier : ), à ceci : « M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville, est nommé adjoint (sic) à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis, admis à faire valoir ses doits à la retraite«  _,

tout récemment je viens de découvrir, par la publication d’Actes Officiels dans le numéro de L’Écho d’Alger en date du 9 janvier 1913, le croisement des routes administratives de deux « Administrateurs-adjoints » de ces dites « communes mixtes » d’Algérie, qui vont se trouver liés aussi par des liens familiaux :

Amédée Ducos du Hauron,

et son futur gendre Henri-Bavolet Ducros _ cf son livret militaire _,

l’époux d’Eveline Ducos du Hauron _ j’ignore toujours la date et le lieu de ce mariage _ :

« Par arrêté de M. le Gouverneur Général, en date du 4 janvier 1913,

M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire,

et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron.« 

Et 42 lignes plus bas, dans la même colonne de ce journal :

« M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa,

est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu administrateur« .

J’ignore donc toujours l’âge qu’avait alors, ce 4 janvier 1913, le futur gendre, Henri Ducros _ ayant appris depuis, sur l’indication de son livret militaire, que Henri-Bavolet Ducros est né à Alger le 25 juin 1887, ce 4 janvier 1913, Henri Ducros avait donc 25 ans _

_ de même que celui de sa future épouse Eveline Ducos du Hauron _ ;

alors que son futur beau-père, Amédée, né à Agen le 24 mars 1867, allait avoir, lui, 46 ans.

Après ce premier poste dans la « commune mixte de Sidi-Aïssa« 

d’après l’information donnée dans la rubrique « Actes officiels » de L’Écho d’Alger du 9 janvier 1913 : « M. Ducros, candidat classé à la suite du concours du 26 novembre 1912, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et désigné pour la commune mixte de Sidi-Aïssa, en remplacement de M. Ducos du Hauron.

M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle de la Mizrana, en remplacement de M. Léonardi, précédemment promu Administrateur  » (L’Écho d’Alger, le 9 janvier 1913),

voici quels ont été les sept postes suivants d' »administrateur-adjoint«  _ du moins tels que j’ai pu les recenser sur le web _ de M. Henri Ducros,

dont la famille était installée à Azazga, dès la décennie 80 du XIXe siècle _ même si lui-même est né à Alger, le 25 juin 1887 _ :

_ 2) la « commune mixte d’Azazga« 

d’après l’information donnée dans la rubrique « Actes officiels » de L’Écho d’Alger de cette fois le 14 décembre 1915 : « M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte de Sidi-Aïssa, est appelé dans celle d’Azazga _ le village où est installée sa famille (ses parents : Henri-Joseph Ducros et Philomène Roussel), depuis la décennie 80 du XIXème siècle _, en remplacement de M. Gérolami précédemment promu Administrateur « .

_ 3) la « commune mixte du Haut-Sébaou« 

d’après la mention suivante, dans la rubrique « Mouvement administratif _ dans les communes mixtes« , parue dans L’Écho d’Alger du 11 décembre 1919 : « M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte du Haut-Sébaou, est appelé à Aumale, en remplacement de M. Bercher« .

_ 4) la « commune mixte d’Aumale » _ même mention.

_ 5) la « commune mixte du Djebel Nador »

d’après cette mention dans la rubrique « Actes officiels _ Communes mixtes« , parue dans L’Écho d’Alger du 7 février 1923 : « Par arrêté du Gouverneur général de l’Algérie en date du 3 février 1923, M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte du Djebel Nador, est appelé à titre provisoire, à celle de Azeffoun.

M. Marchand, ancien élève diplomé de l’Institut national agronomique, est nommé administrateur-adjoint stagiaire, et affecté, à titre provisoire, à la commune du Djebel Nador, en remplacement de M. Ducros« . 

_ 6) la « commune mixte d’Azeffoun » _ même mention.

On notera aussi que la petite ville de Port-Gueydon _ où est domiciliée, rue de la Poste, la famille de Henri Ducros et son épouse Eveline Ducos du Hauron : ainsi le livret militaire de Henri Ducros le mentionne-t-il comme étant domicilié à Port-Gueydon le 10 janvier 1924, et le 1er août 1930… _ se trouve située sur le territoire de cette commune mixte d’Azeffoun.

Et vont paraître, dans le journal L’Écho d’Alger des 27 janvier 1925, 2 septembre 1929, 10 septembre 1929, 8 juin 1930, 30 mai 1931,10 septembre 1931, 20 juin 1933, 27 octobre 1933,

huit mentions signalant la présence à  Port-Gueydon de M. Henri Ducros, administrateur-adjoint ;

dont quatre fois (sur les huit) en des faire-part d’événements familiaux : les naissances de ses enfants Yves-Henri (en juin 1930) et Raymond (en mai 1931), et les décès de sa fille Raymonde (en octobre 1933), ainsi que de sa belle-sœur Mme Alphonse Ducros, née Gilberte Bure (en septembre 1929).

Enfin paraît aussi dans L’Afrique du Nord illustrée du 13  juillet 1934, le récit détaillé d’une visite aux ruines romaines de Port-Gueydon de l’archéologue M. Aymard, de l’École française de Rome, « accueilli dès son arrivée dans la cité _ de Port-Gueydon _ par M. Ducros, administrateur-adjoint de la commune mixte d’Azeffoun« … 

_ 7) et enfin « Dupleix« ,

avec cinq mentions, dans l’Écho d’Alger des 6 janvier 1937 _ pour son arrivée, accompagné de sa famille, à Dupleix (en provenance de Port-Gueydon) _, 18 juillet 1937, 2 janvier 1939, 5 janvier 1939 et 18 janvier 1939,

de « M. Ducros, administrateur-adjoint » à Dupleix  ;

en remarquant que les trois dernières de ces occurrences concernent le décès de l’épouse de M. Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron…  

Ce mercredi 6 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Voilà donc, en rouge, les corrections et apports, de cette relecture, ce matin, jeudi 2 décembre 2021, de mon article «  » du mercredi 6 janvier 2021…

Ce jeudi 2 décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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