Archives du mois de juin 2022

2021, année Saint-Saëns (suite) : un autre bien intéressant et riche coffret-anniversaire (de 11 CDs cette fois) : « Saint-Saëns les chefs d’oeuvre », le volume XXIII de la Discothèque idéale de Diapason…

30juin

En prolongement de mon article de lundi 27 juin dernier « « ,

s’est offert à nous en fin d’année dernière un autre bien intéressant (et riche) coffret-anniversaire pour rafraîchir notre mémoire musicale d’un très notable _ et très représentatif, en son incontestable singularité, de la tradition musicale française _ compositeur français à cheval sur deux siècles, Camille Saint Saëns (Paris, 9 octobre 1835 – Alger, 16 décembre 1921), le coffret (de 11 CDs) volume XXIII de la Discothèque idéale de Diapason, intitulé « Saint-Saëns les chefs d’œuvre« , dont les items d’interprétations proposés ne recoupent presque jamais les choix d’interprétations opérés pour le coffret de 34 CDS de l’édition Warner…

 

Ce jeudi 30 juin 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos de ce bijou de CD renversant d’évidence prodigieuse qu’est le nouveau Steven Osborne / Rachmaninov chez Hyperion

29juin

Pour continuer, amplifier même, mon appréciation enthousiaste du 11 juin dernier «  » du nouveau CD Rachmaninov du prodige écossais Steven Osborne, pour le label Hyperion,

avec le splendide CD « Rachmaninov » CDA68365,

voici une nouvelle appréciation, cette fois de « chef d’œuvre » _ discographique _, pour ce merveilleux d’évidence splendide CD « Rachmaninov » de Steven Osborne,

par Jean-Charles Hoffelé, en date d’hier 28 juin, sous le titre de « La Sonate de Faust« .

LA SONATE DE FAUST

Au rayon « sonates » chez Rachmaninov, les élans de la Deuxième auront fait oublier le sombre poème pianistique de la Première.

Attention, chef-d’œuvre ! _ voilà ! et tout est dit là ! Steven Osborne se garde bien, comme tant d’autres de la brusquer, il conduit au long des trois mouvements un voyage dans cette fresque dont le sous-texte s’abreuve au Second Faust de Goethe, une vaste réflexion quasi philosophique, donnant toute leur ampleur aux climax dramatiques sans jamais saturer l’espressivo par la surabondance du son, détaillant les nombreux replis lyriques qui confèrent à l’ensemble sa couleur nostalgique derrière l’éloquence.

Admirable _ oui, oui, oui _ proposition, à l’égal de celle des Moments musicaux délivrés de tout pathos, d’une fluidité dans l’Andantino qui tient du rêve. Tout le cycle sous ses doigts est simplement prodigieux _ sans nul doute _, émouvant jusque dans l’exaltation du Maestoso. Peu de pianistes auront si bien compris les arrière-plans, la lyrique, le raffinement de ce cycle majeur auquel Steven Osborne offre un sublime prélude : la transcription signée par le compositeur de l’onirique Nunc dimittis des Vêpres.

Au centre de l’album trois raretés : un sombre Prélude posthume, et deux brèves pièces qui rappelle que peu à peu, Steven Osborne, discrètement, assemble le cycle Rachmaninov majeur de ce début de XXIe siècle.

LE DISQUE DU JOUR

Sergei Rachmaninov (1873-1943)


Sonate pour piano No. 1 en ré mineur, Op. 28
Prélude en ré mineur,
Op. posth.

Oskolki « Fragments »
Esquisse orientale
Nunc dimittis (No. 5, extrait des « Vêpres, Op. 37 », arr. pour piano : Rachmaninov)
6 Moments musicaux, Op. 16

Steven Osborne, piano

Un album du label Hypérion CDA68365

Photo à la une : le pianiste Steven Osborne – Photo : © 2013 Benjamin Ealovega

 

Steven Osborne est décidément un très grand !

Ce mercredi 29 juin 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter et approfondir le piano de Fanny Mendelssohn (1805 – 1847) : par exemple « Das Jahr » (1841), dans plusieurs interprétations…

28juin

Un tout nouveau CD, « Piano Music« , interprété par Martina Frezzotti,

soit le CD Piano Classics PCL 10238,

nous propose une interprétation très sensible de « Das Jahr » (un cycle de 13 pièces, composé en 1841), de Fanny Mendelssohn (1807 -1847).

Pour se faire une idée un peu concrète de diverses interprétations de ce cycle,

on peut écouter diverses versions données par quelques pianistes, par exemple de la pièce intitulée « Mars« ,

à comparer avec ce que nous donne en ce CD-ci Martina Frezzotti, à partir de 5′ 45...

Ainsi, celle de Laura Skride.

Celle d’Els Biesemans, en son CD Genuin 12244. 

Ou celle de Wolfram Lorenzen, à partir de 5′ 30.

Pour ma part, je suis très curieux d’accéder à des pièces antérieures de Fanny Mendelssohn,

et tout particulièrement à ses pièces de jeunesse,

où se ressent le mieux ce qu’elle doit à sa formation berlinoise d’une tradition flamboyante issue de Carl-Philipp-Emanuel Bach : moins marquée par le déploiement du romantisme…

Et qui se perçoit si magnifiquement dans les si festives Symphonies pour orchestre à cordes de son frère Felix…

En tout cas, voici le commentaire que proposait hier sur son site Discophilia Jean-Charles Hoffelé, sous le titre _ pas trop inspiré, pour une fois… _ de « Famille« , pour ce CD de Martina Frezzotti… 

FAMILLE

Aussi douée que son frère, Fanny Mendelssohn. Ce ne sont pas les treize merveilles de Das Jahr qui infirmeraient cette suggestion. D’ailleurs le vocabulaire, l’imaginaire, l’invention mélodique, tout dans ce cycle majeur du piano romantique que l’on redécouvre depuis quelques années _ en effet _, s’assortit d’évidence au propre génie de Felix.

L’ouvrage est merveilleux, collections de vignettes senties, d’une qualité d’écriture remarquable, d’autres « mois » _ de l’année _ qu’il sera passionnant de comparer avec ceux de Tchaikovski, ils ne leur cèdent en rien, pour l’inspiration comme pour la mise en œuvre.

Peu de versions : elles se comptent sur un peu plus que sur les doigts d’une main, la plus remarquable jusqu’ici étant celle de Lauma Skride (Sony) avec laquelle Martina Frezzotti fait jeu égal. Doigts légers mais qui timbrent, vélocité et legato, des couleurs à revendre, tout y est pour rendre justice à ces pièces de pur charme.

Et quelle poésie dans les deux Nocturnes, le mélancolique et peu sombre premier, l’extase rêveuse du second (Nocturne napolitano), quelle brio dans l’Introduction et Capriccio qu’on croirait absolument de la plume de son frère !

Disque parfait pour découvrir l’autre génie de la famille Mendelssohn.

LE DISQUE DU JOUR

Fanny Mendelssohn (1805-1847)


Das Jahr, H. 385
Nocturne en sol mineur,
H. 337

Nocturne napolitano en si mineur
Introduction et Capriccio en si mineur, H. 349

Martina Frezzotti, piano

Un album du label Piano Classics PCL10238

Photo à la une : la pianiste Martina Frezzotti – Photo : © DR

À suivre !

Ce mardi 28 juin 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

2021, année Saint-Saëns : le très riche coffret-anniversaire Warner (de 34 CDs) du « Camille Saint-Saëns Edition » de Warner : à l’heureuse diposition de notre curiosité musicale

27juin

La tradition commerciale des rétrospectives-anniversaires, nous a valu, à nous discophiles passionnés et curieux, à la fin de l’année 2021 (du 100e anniversaire du décès, à Alger, le 16 décembre 1921, de Camille Saint-Saëns _ né à Paris le 9 octobre 1835 _),

un splendide et très riche et fort intéressant coffret anthologique Warner _ Warner Classics 019029674048 _ de, sinon une intégrale _ certaines des œuvres de Camille Saint-Saëns ne sont toujours pas encore enregistrées au disque ; même si le Palazzetto Bru-Zane n’y ménage pas ses beaux efforts… _, du moins une très riche collection d’enregistrements _ certains rares, anciens, et même très anciens ; et très difficiles à dénicher ; et beaucoup d’entre eux du meilleur choix … _ d‘œuvres très variées _ et le prodigieux Saint-Saëns a touché à quasiment toute la gamme des genres musicaux ! _ enregistrées au disque de Camille Saint-Saëns.

Voici l’article que, pour Crescendo, à la date du 13 octobre 2021, et sous le titre de « Saint-Saëns en édition« , Pierre-Jean Tribot a consacré à ce très riche coffret Warner de 34 CDs :

Saint-Saëns en édition

LE 13 OCTOBRE 2021 par Pierre Jean Tribot

Camille Saint-Saëns Edition. 1904-2018. Livret en français, angais et allemand. 1 coffret de 34 CD Warner Classics. 0190296 74048.

Avec l’anniversaire Saint-Saëns _ du 16 décembre 2021 _, Warner ne pouvait pas faire abstraction d’une nouvelle boîte thématique tant ses catalogues regorgent _ voilà ! _ de grandes interprétations _ le plus souvent par de grands interprètes français, mais pas seulement : la renommée de Saint-Saëns, ce très grand voyageur aussi, a été mondiale… _ des œuvres du compositeur. Bien évidemment, le coffret n’est pas une intégrale, mais une très large sélection à laquelle sont _ très heureusement _ adjointes plusieurs galettes de gravures historiques majeures.

Bien évidemment, Warner recycle des enregistrements connus : Symphonies par Jean Martinon, Concertos et œuvres pour piano et orchestre par Jean-Philippe Collard et André Previn, Concertos pour violon par Ulf Hoelscher, Samson et Dalila sous la direction de George Prêtre, ou le Carnaval des Animaux sous la direction de Louis Frémeaux à Birmingham _ une interprétation splendide ! Mais on est également très heureux de retrouver des raretés _ en effet _ : les poèmes symphoniques (Danse Macabre, La Jeunesse d’Hercule, Phaeton, le Rouet d’Omphale) sous la direction racée et flamboyante _ tout à fait ! _ du grand Pierre Dervaux au pupitre de l’Orchestre de Paris, album qui ne fut jamais régulièrement réédité en dehors de quelques extraits pour compilation et des marchés asiatiques. Ce généreux disque est complété par l’imposant poème symphonique La Foi enregistré à Toulouse par Michel Plasson et l’Orchestre National du Capitole. Du côté du concertant, Warner remet en lice toute une série de belles œuvres pour solistes et orchestre comme l’Odelette pour flûte ou la Tarentelle pour flûte clarinette et orchestre, et d’autres petites merveilles enregistrées par Jean-Jacques Kantorow _ excellent ! _ et l’Ensemble Orchestral de Paris avec une belle brochette de solistes. Autre merveille, _ oui _  l’intégrale de l’œuvre pour orgue par Daniel Roth, là encore une réédition bienvenue tant cette somme enregistrée à l’orée des années 80 est une merveille ! Michel Plasson et Jean-Jacques Kantorow poursuivent notre bonheur symphonique avec des raretés comme la Suite pour orchestre, Une Nuit à Lisbonne ou Cyprès et Laurier pour orgue et orchestre.

Les albums de musique de chambre sont plus bigarrés _ oui… _, mais on relève les Quatuors n°1 et n°2 par le Quatuor Viotti, reprise du catalogue Erato ; le Quintette avec piano par le Groupe Instrumental de Paris et le Quatuor avec piano par le Quatuor Kandinsky (une rareté _ oui ! _ du label Fnac Music où il était couplé avec le Quatuor avec piano d’Alexis de Castillon. Outre ces gravures plus ou moins anciennes et souvent très oubliées, le coffret ne pouvait pas faire abstraction _ hum, hum… _ de la dream team actuelle de Warner : Renaud Capuçon, Gautier Capuçon, Bertrand Chamayou et Edgar Moreau, que l’on retrouve tantôt en dialogues avec l’orchestre, tantôt en chambristes et parfois en solo _ j’aurais préféré moi aussi des enregistrements un peu plus anciens…

Les œuvres pour piano font appel à une belle sélection de piano : François-René Duchâble, Aldo Ciccolini, Jean-François Heisser, Georges Pludermacher… tout comme les mélodies sont présentées par une large palette de solistes _ qu’il aurait fallu peut-être un plus étoffer… Un seul opéra est présenté dans son intégralité : le Samson et Dalila de légende avec John Vickers et Rita Gorr sous la baguette de Georges Prêtre au pupitre des forces de l’Opéra de Paris _ oui.

Du côté anecdotique mais sympathique pointent des galettes de transcription et d’arrangements, c’est un peu fourre-tout, mais attachant. On y trouve des arrangements de Saint-Saëns lui-même, mais aussi ceux d’autres compositeurs, sans oublier du très pittoresque comme le Concerto pour violoncelle n°1 dans une version pour bugle et orchestre à créditer à l’incroyable Sergei Nakariakov. Comme quoi, la facilité mélodique _ voilà ! _ du compositeur le rend intéressant _ mais oui _ quel que soit le vecteur instrumental !

Du côté des gravures historiques, ce coffret est une grande réussite _ c’est très juste ! _ : on retrouve évidemment le compositeur au piano _ voilà ! _ pour une série d’enregistrements qui nous plongent dans l’archéologie de la technique ! Ainsi, les premiers enregistrements sur rouleau datent de 1904. Mais le must de cette série réside dans l’intégrale des Concertos pour piano par la formidable Jeanne-Marie Darré, avec l’Orchestre National de la Radiodiffusion française sous la baguette de Louis Fourestier, l’une des plus grandes réussites dans ces cinq concertos ! _ à comparer avec les 2 extraordinaires, stupéfiants et merveilleux CDs d’Alexandre et Jean-Jacques Kantorow, avec le Tapiola Sinfonietta, chez Bis ; cf mon article si enthousiaste du 21 juin dernier : «  « . Les grands chefs et solistes de la place parisienne des années 1930 à 1950 sont également présents _ oui, et c’est parfaitement bienvenu ! _ pour ces sessions historiques : Charles Munch, Piero Coppola, André Cluytens, Philippe Gaubert, Henry Merckel , Eugène Bigot, Alfred Cortot, André Navarra, ou encore Jean Fournet. On passe même la Manche avec le légendaire Jascha Heifetz dans l’Introduction et Rondo Capriccioso et la Havanaise, bien secondé par Sir John Barbirolli au pupitre de phalanges londoniennes _ deux merveilles d’interprétation qui n’ont pas pris une ride, bien sûr !

On aime _ beaucoup aussi _ les pochettes qui représentent des œuvres de peintres contemporains _ voilà ! _ du compositeur : du romantisme d’un Delacroix _ vraiment ? _ aux lumières d’un Monet _ et d’un Caillebotte. Cela montre picturalement la longévité _ mais oui ! _  d’un artiste qui aura traversé les modernités même s’il s’en éloignait de plus en plus. La notice de présentation de Marie-Gabrielle Soret est certes synthétique, mais juste et pertinente.

La boite est bien belle _ oui _ et le contenu est du plus grand intérêt artistique ! _ voilà… La rareté de quelques gravures concertantes, symphoniques et chambristes justifient l’achat de ce _ très riche _ beau coffret _ en effet !

Son : entre 6  et 10 – Livret : 9 – Répertoire : 10 – Interprétation : 10

Pierre-Jean Tribot

J’ajoute aussi que, pour célébrer ce centenaire 2021 de Camille Saint-Saëns,

le magazine Diapason a consacré un coffret de sa très remarquable collection « Les indispensables » à une sélection de 11 CDs choisis d’interprétations parmi les plus réussies de la plupart des œuvres maîtresses de Saint-Saëns ;

dont voici une présentation, en date du 26 novembre 2021, sous la plume de François Laurent, intitulée « Les chefs d’œuvre de Saint-Saëns, Volume XXIII de notre Discothèque idéale » :

Les chefs-d’œuvre de Saint-Saëns, Volume XXIII de notre Discothèque idéale

– Publié le 26 novembre 2021 à 11:12

Ce lundi 27 juin 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les Trésors des musiciens de Kromeriz au XVIIe siècle : une comparaison discographique en intensité d’âme, autour de Biber et Vejvanovsky…

26juin

Quand je découvre une nouvelle parution discographique autour des noms du violoniste virtuose Heinrich Ignaz Franz Biber (1644 – 1704) et du trompettiste virtuose Pavel Josef Vejvanovsky (1633 – 1693),

ma curiosité musicale est forcément sollicitée.

Ainsi pour le CD Accent ACC 24383 intitulé « Biber meets Vejvanovsky _ Trumpet music at the Court of Kromeriz » ;

et plus encore avec le nom du soliste trompettiste Jean-François Madeuf,

que j’ai eu l’occasion de cotoyer et d’apprécier la virtuosité pour divers concerts ou enregistrements de CDs, quand j’étais conseiller artistique de La Simphonie du Marais, dans les années 90 _ par exemple le CD « André Philidor dit l’aîné _ Marches, Fêtes et Chasses Royales« , le CD FNAC Music 592332, enregistré au Studio 103 de Radio France, à Paris, du 4 au 7 juillet 1994, dans lequel on peut entendre ma voix à la plage 13, et dans lequel Jean-François Madeuf est trompette ainsi que cor…

À propos de la  discographie réalisée autour de ces compositeurs ayant ou bien résidé un moment à Kromeriz, ou bien dont des œuvres ont été conservées dans les archives musicales à Kromeriz

_ où se situait la résidence d’été du prince-évêque d’Olomouc « responsable du grand discèse de Moravie-Silésie qui faisait partie intégrante de l’empire des Habsbourg (…) ; « le prince-évêque Karl Liechtenstein-Kastelkorn, qui de 1664 à sa mort en 1695 a été l’évêque d’Olomouc«  (…) ; « en mécène éclairé, il réorganisa la musique du château et des églises paroissiales Notre-Dame et Saint-Maurice. Cette chapelle musicale était une des plus importantes du royaume des Habsbourg, et la vie musicale y avait atteint un haut niveau dans les dernières années du XVIIe siècle«  _

il faut relever la très grande qualité de maints CDs précisément composés d’œuvres de cette étonnante et superbe collection de Kromeriz.

Au tout premier chef desquels le très marquant somptueux CD _ cf cet article-ci du 31 mai 2015 : « « , qui atteste du lien entre le Minoriten Konvent de Vienne et la chapelle musicale de Kromeriz… _ intitulé « Minoritenkonvent _ Manuscrit XIV 726 _ Vienna/Praja/Kromeriz, 1700« ,

par Stéphanie Paulet, au violon et Elisabeth Geiger, à l’orgue, d’une intensité de profondeur d’âme assez extraordinaire : un must ! Soit le CD Muso mu-008, enregistré du 31 juillet au 3 août 2014 en l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg, et paru en 2015 :

une merveille absolument indispensable à toute vraie discothèque !

Je relève aussi, parmi  quelques autres CDs que je qualifie « de Kromeriz« , un très beau CD intitulé « Musik der Hofkapelle zu Kremsier« , le CD du label Marc Aurel Edition MA 20017, intitulé « Anima mea« ,

par un remarquablement très inspiré ensemble de 13 musiciens sous la direction de Ute Hartwich, trompette baroque, enregistré du 13 au 15 septembre 2001, à la Christuskirche à Berlin.  

Par comparaison avec ces deux tout à fait exaltants CDs Marc Aurel de 2001, et Muso de 2015,

le présent CD Accent ACC 24383 intitulé « Biber meets Vejvanovsky _ Trumpet music at the Court of Kromeriz« 

par Jean-François Madeuf et The Rossetti Players sous la direction de Barbara Konrad,

enregistré à la FranziskanerKirche de Vienne au mois de septembre 2018, et qui parait ce mois de mai 2022 dans le pourtant excellent label Accent,

me paraît trop terne, placide, et surtout en bien fâcheux déficit d’âme.

C’est dommage.

L’esprit ne soufflait probablement pas assez ces jours-là à Vienne…

L’intérêt de ce CD me paraît donc surtout documentaire,

pour les œuvres « de la Cour de Kromeriz » ici enregistrées…

Ce dimanche 26 juin 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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