Archives du mois de octobre 2022

Réfléchir sur ce qu’indique le litige entre les héritiers en 1890 de Marie Etcheveste, veuve Bataille, décédée à Amélie-les-Bains le 6 octobre 1889…

31oct

Mes articles d’avant-hier samedi 29 octobre «  »

et hier dimanche 30 octobre « « ,

commençaient de s’interroger sur ce qu’apporte à notre connaissance de la généalogie des Bioy et des Noblet, à Oloron, le passionnant document _ découvert le 26 octobre dernier en procédant à des recherches afin de préciser les données biographiques, encore bien imprécises, de François Noblet (1868 – 1933), l’époux d’Anna Bioy (1877 – 1963)… _ concernant un litige successoral survenu entre héritiers _ Noblet et Etcheveste… _ de la défunte Marie Etcheveste, veuve Bataille (Chéraute, 2 juillet 1829 – Amélie-les-Bains _ Maison Delmas, 6 Avenue des Thermes _, 6 octobre 1889 _ comme me l’apprendra un peu plus tard Bruno Lucbéreilh _, qui débouchait sur la  vente aux enchères par licitation, le lundi 11 août 1890, à Arles-sur-Tech, d’un bien immobilier laissé par celle-ci, veuve Bataille, soit une maison _ jointe à  un pâtus _ sise à Arles-sur-Tech (Pyrénées Orientales),

ainsi que le révélait le bien intéressant _ et assez intriguant _ document fourni par le journal L’Alliance du 11 août 1890, à propos de cette succession litigieuse de « la dame Marie Etcheveste, veuve Bataille, en son vivant rentière, à Amélie-les-Bains », concernant une liste de 10 héritiers de celle-ci _ native de Chéraute (Basses-Pyrénées) _, telle qu’elle apparaît dans l’annonce susdite de cette vente aux enchères par licitation telle qu’elle a été publiée sur cette page du journal L’Alliance du 13 juillet 1890 :

« La vente par licitation en a été ordonnée par jugement de défaut rendu par le tribunal de première instance séant à Céret en date du 24 juin 1890, enregistré.

Sur la poursuite du sieur Clément Etcheveste, cultivateur à Gotein Libarrenx, et du sieur Bernard Etcheveste, cultivateur, domicilié à Barcus (…).

Contre

1. la demoiselle Marie-Louise Noblet, professeur de musique ; 2. le sieur Jules Noblet, caissier de la Caisse d’Épargne, pris en sa qualité _ non pas d’héritier, mais seulement _ de tuteur datif de François Noblet, mineur, domiciliés à Oloron-Sainte-Marie ; 3. le sieur Félix Etcheveste, cultivateur, domicilié à Chéraute, mineur émancipé ; 4. le sieur Jean Quihillalt, employé domicilié à Mauléon, son curateur ; 5. le sieur Paul Noblet, négociant ; 6. le sieur Auguste Noblet, négociant ; 7. la demoiselle Berthe Noblet, modiste ; 8. la demoiselle Valentine Noblet, institutrice ; 9. la demoiselle Nina Noblet, aussi institutrice ; et 10. la dame Marie-Louise Etcheveste, veuve Sathicq, sans profession, tous les six derniers dénommés sans domicile ni résidence connus en France, défendeurs défaillants.

En conséquence, l’adjudication de la dite maison et pâtus _ à Arles-sur-Tech _ aura lieu aux jour, lieu et heures ci-dessus indiqués _ le 11 août 1890, à deux heures du soir, par devant Me Joseph Julia, notaire, en son étude sise à Arles-sur-Tech… _, aux clauses et conditions du cahier des charges dressé par ledit Me Julia, notaire, qui se trouve déposé en son étude sise à Arles-sur-Tech, où les prétendants peuvent en prendre connaissance sans frais, et en outre en présence du sieur Pierre Bignès, maître perruquier, domicilié à Oloron Sainte-Marie, subrogé tuteur dudit François Noblet, ou lui dûment appelé.

Fait et dressé pour l’avoué poursuivant, soussigné Léon Do, Avoué licencié.

Enregistré à Céret le   juillet mil huit cent quatre vingt dix.« 

Je m’étais précédemment interrogé sur la présence de ces noms d’héritiers _ Etchevest et Noblet _ « défaillants » figurant en cette annonce de la vente aux enchères, à l’étude de Me Joseph Julia à Arles-sur-Tech, de la maison et du pâtus attenant que laissait la défunte Marie Etcheveste, veuve Bataille, à Arles-sur-Tech ; et ce que pouvait signifier l’ordre ainsi donné de ces noms dans la liste publiée par les soins du notaire d’Arles-sur-Tech, Me Joseph Julia :

probablement une décision simplement pragmatique et chronologique

_ par ordre de naissance des frères et sœurs de la défunte : d’abord les descendants de la sœur aînée de la défunte, Marie-Anne-Damasie Etcheveste (épouse de Félix Noblet), née en 1826, et très probablement déjà décédée (soient Marie-Louise Noblet et son peut-être frère François Noblet _ mais nous découvrirons bientôt que Marie-Louise Noblet (née à Oloton le 4 octobre 1857) et François Noblet (né à Oloron le 2 septemnre 1868) ne sont pas du tout, comme nous l’avions d’abord un peu trop vite supposé, frère et sœur, mais cousins, et encore seulement cousins au second degré (!), du fait que François Noblet n’est, lui, pas fils de Félix Noblet (Oloron, 2 septembre 1805 – Oloron, 24 juillet 1884), mais du cousin germain de Félix, Mathieu-César Noblet (Oloron, 11 mars 1839 – ?, ?) ;

Félix Noblet, lui, étant fils de Pierre-Joseph Noblet (Oloron, 25 novembre 1773 – Oloron, 10 février 1837), tandis que son cousin germain Mathieu-César Noblet, lui, est fils de François Noblet (Oloron, 28 juillet 1785 – Oloron, 5 janvier 1864) ;

lesquels frères Pierre-Joseph Noblet et François Noblet sont deux des enfants de Jacques-Guillaume Noblet (Saint-Genièz d’Olt, 29 janvier 1742 – Oloron, 3 mai 1786) et son épouse, à Oloron le 27 janvier 1769, Geneviève Bioy (Bidos, 3 janvier 1746 – Oloron, 18 mai 1838) ;

je vais bien sûr très vite y revenir ! Fin ici de l’incise) _ ;

puis le descendant de son frère François Etchevest, né en 1827 et décédé en 1875 : Félix Etchevest) _

de la part du notaire organisateur de la vente aux enchères par licitation d’Arles-sur-Tech, pour ce qui concerne au moins les quatre premiers noms de cette liste d’héritiers dits « défaillants » face à la requête des deux héritiers « poursuivants« , Clément (né à Chéraute le 5 avril 1834, et domicilié à Gotein-Libarrenx) et Bernard Etchevest (né à Chéraute le 22 juin 1830) _ tandis que leur sœur Marie-Louise Etchevest, née à Chéraute le 29 mars 1939, et devenue veuve de Jean Sathicq (un temps maire de Chéraute) est dite de « domicile et résidence inconnus«  en 1890… _ ;

bien forcé qu’était ce notaire d’Arles-sur-Tech de repousser en fin de sa liste les six derniers légataires « défaillants » dont il continuait d’ignorer les domiciles et résidences en France, où il aurait pu les joindre…

 

D’autre part, et c’est de ce côté-ci, que je vais affiner maintenant ma recherche,

il me faut prendre aussi en compte ce que peut apporter à ma poursuite d’enquête un élément qui, tout à fait à tort _ comme nous allons très vite le voir : le moindre inaperçu infime détail pouvant bientôt faire office de très fructueux indice relançant la recherche vers de nouvelles très fécondes pistes… _, n’avait pas retenu jusqu’ici mon attention :

la présence du nom d’un « subrogé tuteur« , en plus de son « tuteur datif«  : Jules Noblet, du « mineur » François Noblet, le nommé « Pierre Bignès, maître perruquier, domicilié à Oloron – Sainte-Marie » ;

tous trois, François Noblet, « mineur« , Jules Noblet, « tuteur datif« , et Pierre Bignès, « subrogé tuteur » _ de même, aussi, que Marie-Louise Noblet _domiciliés à Oloron – Sainte-Marie…

Une piste oloronaise que je poursuivrai donc bien volontiers demain,

recelant de nouvelles très bonnes surprises dans cet essai de compléter à nouveau la généalogie familiale des Noblet et des Bioy d’Oloron,

et grâce à la compétente et généreuse contribution du cousin Bruno Lucbéreilh…

Ce lundi 31 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

De premiers éléments de réponse sur les liens de parenté entre la défunte Marie Etcheveste (Chéraute, 1830 – Amélie-les-Bains, vers 1889) et ses divers héritiers présomptifs Noblet et Etchevest…

30oct

J’ai un peu progressé ce dimanche par rapport aux questions de mon article d’hier « « ,

car je suis parvenu à un peu mieux identifier certains liens familiaux existant entre la défunte Marie Etcheveste, veuve Bataille _ née à Chéraute en 1830, et décédée à Amélie-les-Bains, vers 1889 ; épouse à Chéraute le 16 mai 1853 de Jacques Bataille, né en 1826 à Real y Odeillo (Pyrénées Orientales), gendarme à cheval en résidence à Mauléon (Basses-Pyrénées en 1853) _, et quelques uns, sinon tous, de ses héritiers Noblet et Etchevest.

Marie Etcheveste, épouse_ puis veuve _ Bataille, née à Chéraute en 1830,

est en effet la troisième née, en 1830, des 6 enfants, nés entre 1826 et 1839, de Jean Etcheveste (sans domicile ni résidence connus depuis 1841) et son épouse Marie Espelette Larraburu (née à Chéraute en 1803) :

_ 1. Marie-Anne-Damasie Etcheveste (Chéraute, 1826), épouse à Chéraute le 11 février 1850 de Félix Noblet (Oloron, 29 juillet 1805 – Oloron, 24 juillet 1884) ;

parents d’au moins 3 enfants :

Marie-Louise Noblet _ professeur de musique à Oloron en 1890 _,

Marie-Berthe Noblet (Oloron, 19 mai 1860 – ? ?) _ modiste _,

et E. François Noblet (Oloron, 1868 – ? 1933 _ sans plus de précisions jusqu’ici… _) _ « mineur«  en 1889, ayant alors pour « tuteur datif » Jules Noblet, caissier à la Caisse d’Epargne d’Oloron en 1889 : de quel Noblet Jules Noblet est-il donc le fils ?

Sauf que ce n’est pas de Félix Noblet et son épouse Marie-Anne-Damasie Etcheveste (Chéraute, 1826 – ?, ?) que cet Ernest-François Noblet (Oloron, 2 septembre 1868 – ?, ?) est le fils, mais du cousin germain de Félix Noblet, Mathieu-César Noblet (Oloron, 11 mars 1839 – ?,?) et son épouse Marie Casenave (Oloron, 12 septembre 1837 – Oloron, 28 septembre 1887), dont cet Ernest-François Noblet est le second des 3 enfants, entre Victor-Clément Noblet (Oloron, 16 novembre 1865 – ?,?) et Justine Noblet (Oloron, 6 mars 1876 – ?,?), future épouse, à Oloron le 1er août 1895, d’Etienne-Gabriel Bourdeu (Paris, 32 juin 1868 – ?,?)… _ ;

_ 2. François Etchevest (Chéraute, 21 février 1827 – Chéraute, 9 mai 1875), époux à Chéraute le 20 février 1868, de Marie-Jeanne Espelette (Chéraute, 23 février 1839 – Chéraute, 12 septembre 1889) ;

..

parents de 2 enfants :

Hippolyte-Jean-Félix Etchevest (Chéraute, 13 août 1869),

et André Etchevest (Chéraute, octobre 1871 – Chéraute, 16 juillet 1872) ;

_ 3. Marie Etcheveste (Chéraute, 1830 – Amélie-les-Bains, vers 1889), épouse à Chéraute le 16 mai 1853 de Jacques Bataille (Real y Odeillo, 1826 – ? ?)_ le beau-frère oloronais professeur de musique Félix Noblet faisant partie, ce 16 mai 1853 à Chéraute, des quatre témoins des mariés… _un couple demeuré sans descendance directe ;

_ 4. Barnabé Ricardo Clément Etchevest (Chéraute, 5 avril 1834 – Gotein-Libarrenx, 2 novembre 1890), époux à Chéraute le 18 juillet 1865 de Marie Serbielle (Chéraute, 1845 – ) ;

parents de 6 enfants :

François Etchevest (Chéraute, 21 mai 1869 – ? ?), 

Magdeleine Etchevest (Chéraute, 22 septembre 1873 – ? ?),

Marie Etchevest (Chéraute, 31 janvier 1875 – ? ?),

Marie-Jeanne Etchevest (Chéraute, 9 mai 1876 – ? ?),

Marie Etchevest (Chéraute, 5 juillet 1878 – Chéraute, 2 août 1879),

et Marianne Etchevest (Chéraute, 12 janvier 1880 – Chéraute, 17 janvier 1880) ;

_ 5. Marie-Louise Etchevest (Chéraute, 29 mars 1839 – ? ?), épouse à Chéraute le 27 avril 1860 de Jean Sathicq (L’Hôpital – Saint-Blaise, 4 juin 1829 – ) ;

parents de 3 enfants :

Louis-Raymond Sathicq (Chéraute, 21 juin 1861 – ? ?),

Marie-Damasie Sathicq ( Chéraute, 13 janvier 1865 – Chéraute, 12 mai 1865),

et Marie-Françoise-Philomène Sathicq (Chéraute, 24 février 1867 – ? ?) ;

_ 6. Bernard Etchevest (Chéraute, 1839 – ? ? _ possiblement frère jumeau de Marie-Louise… _), époux à Barcus (?) de Lucine Inchauspé (Barcus, 1844 – ? ?) ;

parents de Félicie Etchevest (Barcus, 21 décembre 1884 – ? ?).

On comprend un peu mieux ainsi le litige survenu entre les divers neveux et nièces héritiers de la défunte Marie Etchevest, veuve Bataille, en 1889-1890 :

Clément et Bernard Etchevest, d’une part,

versus

Marie-Louise Noblet, François Noblet, Félix Etchevest, Paul Noblet, Auguste Noblet, Berthe Noblet, Valentine Noblet, Nina Noblet et Marie-Louise Noblet veuve Sathicq, d’autre part ;

même si nous continuons d’ignorer la situation de parenté de Paul, Valentine, Nina et Marie-Louise Noblet au sein de cette constellation familiale des Noblet d’Oloron…

À suivre…

Ce dimanche 30 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une première piste de réponse provisoire et partielle à mes récentes « Deux questions (autour de François Noblet : 1868 – 1933), à partir d’un document de litige successoral de 1890… »

29oct

Dès mes recherches de mercredi dernier ayant abouti à mon article « « ,

j’avais mis la main sur un document (in le numéro du 13 août 1890 du journal L’Alliance), fournissant de premiers éléments de réponse au moins à la seconde de ces deux questions, c’est-à-dire « qui sont les deux parents de ce François Noblet, qui épousera Anna Bioy à Oloron le 24 novembre 1929 » ?..

Et la première des deux solutions alors en concurrence, c’est-à-dire : « Il s’agit là, assez probablement, de Félix Noblet (Oloron, 29 juillet 1805 – Oloron, 24 juillet 1884) et son épouse Marie-Anne-Damasie Etchevest (Chéraute, 1826 – peut-être Amélie-les-Bains, vers 1890, veuve en secondes noces d’un nommé Bataille…),qui s’étaient mariés à Chéraute le 11 février 1850… « ,

pourrait, en effet, fournir d’intéressants indices de réponse,

mais pas encore tout à fait suffisants…

Car le document fourni par le journal L’Alliance du 11 août 1890, à propos de la succession, à Arles-sur-Tech, de « la dame Marie Etcheveste, veuve Bataille, en son vivant rentière, à Amélie-les-Bains » _ où celle-ci est (assez récemment) décédée _ énonce en début de liste de ses héritiers les noms de :

« 1. la demoiselle Marie-Louise Noblet, professeur de musique,

2. le sieur Jules Noblet, caissier de la Caisse d’Épargne, pris en sa qualité de tuteur datif de François Noblet, mineur, domiciliés à Oloron-Sainte-Marie« …

Et en suivant l’énoncé de la liste des héritiers présomptifs,

et juste après les noms de :

« 3. le sieur Félix Etcheveste, cultivateur, domicilié à Chéraute, mineur émancipé,

4. le sieur Jean Quihillalt, employé domicilié à Mauléon, son curateur »,

figurent les noms de 5 autres membres de la famille Noblet, mais tous « sans domicile ni résidence connus en France » :

« 5. le sieur Paul Noblet, négociant,

6. le sieur Auguste Noblet, négociant,

7. la demoiselle Berthe Noblet, modiste,

8. la demoiselle Valentine Noblet, institutrice,

9. la demoiselle Nina Noblet, aussi institutrice » ;

ainsi que

« 10. la dame Marie-Louise Etcheveste, veuve Sathicq, sans profession« ,

et elle aussi « sans domicile ni résidence connus en France« .

Mais la question qui vient alors se poser est celle de l’exacte parenté existant entre ces 8 personnes,

toutes liées plus ou moins étroitement à la défunte Marie Etcheveste, et portant toutes effectivement le nom de Noblet,

soient, et dans l’ordre des mentions ici de leurs noms :

1. Marie-Louise Noblet, probable fille de la décédée Marie Etcheveste et du premier mari de celle-ci, le défunt Félix Noblet _ décédé à Oloron le 24 juillet 1884 _ ;

Jules Noblet, non pas probable fils de la décédée, mais seulement tuteur datif, à Oloron, de François Noblet, probable fils encore mineur de la défunte Marie Etcheveste _ Jules Noblet ne figurant pas, lui, dans la liste des héritiers présomptifs de la défunte Marie Etcheveste… _ ;

2. François Noblet _ né en 1868 ? _probable fils encore mineur de la défunte Marie Etcheveste ;

5. Paul Noblet,

6. Auguste Noblet,

7. Berthe Noblet,

8. Valentine Noblet

et 9. Nina Noblet ;

dont la position dans la liste des héritiers présomptifs passe _ mais pour quelles raisons ? À démêler… _ après celles de :

3. Félix Etcheveste, probable frère, mineur émancipé, de la défunte Marie Etcheveste ;

et 4. Jean Quihillalt, curateur de Félix Etcheveste _ mais à quel titre Jean Quihillalt figure-t-il expressément dans la liste des héritiers de la défunte Marie Etcheveste ? Et cela à la différence de Jules Noblet, tuteur datif du mineur François Noblet…

Que sont donc,

au sein de la constellation familiale de ces divers Noblet,

les situations familiales de Paul, Auguste, Berthe, Valentine et Nina Noblet,

par rapport,

d’une part, à Marie-Louise et François Noblet ?

et, d’autre part, par rapport à Jules Noblet _ tuteur datif de François… _ ?

Telles sont donc les questions que ce samedi 29 octobre je me pose…

Et cela en l’absence jusqu’ici de plus précis renseignements,

notamment dans les registres d’état-civil (naissances, mariages, décès) d’Oloron – Sainte-Marie, tels qu’accessibles du moins sur le web…

À suivre…

Ce samedi 29 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un surprenant silence à propos du CD « Specchio veneziano Reali Vivaldi » du Consort…

28oct

Plusieurs surprises concernant le CD Alpha 771 « Specchio Veneziano Reali Vivaldi » de l’Ensemble Le Consort, paru en décembre 2021,

ce très intéressant CD dont témoignait d’abord mon article du 8 décembre 2021 «  » ;

puis cet autre article mien en date du 23 mars 2022 : « « …

 

La première de ces surprises est le retard certain qu’ont mis les chroniqueurs de plusieurs notables blogs discographiques, à commenter ce très intéressant CD du Consort :

_ seulement le 21 mars 2022, sur le site ResMusica, Frédéric Muñoz en son article « Vivaldi et Reali en un miroir révélateur avec l’ensemble Le Consort » ;

_ et seulement ce 26 octobre dernier, sur le site Discophilia, Jean-Charles Hoffelé en son article « Le Vénitien oublié« …

Mais ma surprise aujourd’hui redouble encore quand je surprends le pourtant sagace Jean-Charles Hoffelé à ne pas même seulement mentionner le nom du premier violon virtuose qui enflamme pourtant de son jeu virtuosissime les interprétations des œuvres de Giovanni-Battista Reali (1681 – 1751) et Antonio Vivaldi (1678 – 1741), si brillamment données en ce CD…

Dès les échos qui ouvrent la Sinfonia XII, les charmes agissent. De qui sont ces variations sur La Folia, élégiaques jusques dans leur virtuosité ? Giovanni Battista Reali. Au mieux un nom pour les spécialistes des musiques de l’âge d’or vénitien, mais les œuvres … ?

Décidément Justin Taylor et ses amis _ sic _ ont le don de dénicher des perles. Dans la concentration de son écriture, Reali cache des trésors d’invention qui sont à l’envers des jaillissements démonstratifs de son collègue Antonio Vivaldi.

L’un et l’autre auront enchanté les salons de la Sérénissime de leurs archets fusants, et la grâce, l’élégance des pages de Reali divulguées ici, la plupart en premiers enregistrements mondiaux, rendent impensables qu’elles aient pu rester si longtemps dans la poussière des bibliothèques.

Côté Vivaldi, deux merveilles relues avec panache et sensibilité : les danses et les méditations de la Sonata prima en sol mineur, et l’autrement célèbre Folia, mais c’est d’abord vers les poèmes de Reali qu’est tourné _ tiens donc ! _ ce splendide miroir.

LE DISQUE DU JOUR

Specchio veneziano

Giovanni Battista Reali(1681-1751)


Sinfonia XII, « Folia »
Sinfonia II (Capricio) en ré mineur
Sinfonia IV (Capricio) en ré majeur
Sinfonia I (Sonata) en ré mineur
Sinfonia X (Capricio) en la majeur
Sinfonia IX (Sonata) en ré mineur


Antonio Vivaldi (1678-1741)


Sonate da camera a 3 en sol mineur, Op. 1 No. 1, RV 73
Sonata a violoncello solo en mi mineur, RV 40 (extrait : Largo)
Sonata a violoncello solo en mi mineur, RV 40 (extrait : Largo)
Sonata en trio en fa majeur, pour deux violons et basse continue, RV 68 (extrait : II. Andante)
Sonate en trio en ré mineur, Op. 1 No. 12, RV 63 “La Follia”

Le Consort


Théotime Langlois de Swarte, violon
Sophie de Bardonnèche, violon
Hanna Salzenstein, violoncelle
Victor Julien-Laferrière, violoncelle
Justin Taylor, clavecin, orgue

Un album du label Alpha Classics 771

Photo à la une : les quatre membres fondateurs du Consort –
Photo : © Julien Benhamou

 

Ainsi le nom du premier violon si virtuose de ce CD, est-il, à son tour, comme oublié : étrangement tu…

Ce vendredi 28 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une nouvelle splendeur discographique du merveilleux pianiste Steven Osborne : son décidément parfait CD « Debussy Early and Late Piano Pieces »…

27oct

Après ses déjà plus qu’excellents deux premiers albums Debussy publiés par Hyperion

en 2006 (« Préludes« ) _ le CD Hyperion CDA 67530 _

et 2017 (« Images. L’Isle joyeuse. Estampes. Masques. Chlidren’s Corner. D’un Cahier d’esquisses« ) _ le CD Hyperion CDA 68161 _,

enregistrés à Londres en janvier 2006 et octobre-novembre 2016,

voici que ce pianiste magnifique qu’est Steven Osborne vient à nouveau nous enchanter superlativement d’un troisième merveilleux CD Debussy, intitulé « Early and Late Piano Pièces«  _ le CD Hyperion CDA 68390 _, enregistré toujours à Londres, au mois d’août 2021,

qui,

pour notre tranquille sidération infiniment admirative de mélomane amoureux tout spécialement de l’infiniment subtil et doux répertoire français en sa plus parfaite idiosyncrasie et singularité remarquable,

vient de paraître ce bel octobre-ci 2022…

Comme, sous de tels doigts, tout cela chante…

De l‘œuvre complet pour piano seul de Claude Debussy (1862 – 1918),

ne restent plus à enregistrer à Steven Osborne _ quelles ont été les raisons de ses choix d’interprète d’une telle répartition, voilà, de ces œuvres pour piano seul de Debussy en 4 CDs ?.. _

que :

_ « Pour le Piano » (1894 – 1896, publiée en 1901), d’une durée d’environ 14′ ;

_ « La plus que lente » (1910), d’une durée d’un peu plus de 4′ ;

_ « Berceuse héroïque » (novembre 1914), d’une durée d’environ 4′ aussi ;

_ et enfin « 12 Études » (5 août – 20 septembre 1915), d’une durée d’environ 45′ ;

ce qui promet un quatrième CD de piano seul de Debussy d’une durée d’un peu plus d’une heure…

 

Avec impatience discographique, donc, de notre part…

Ce jeudi 27 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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