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Nouvelle réactualisation, ce jeudi 11 janvier 2024, de la bibliothèque de podcasts et vidéos d’Entretiens de Francis Lippa, d’octobre 2009 à janvier 2024, avec les plus excellents auteurs et parfois amis…

11jan

Suite à mon entretien d’avant-hier mardi 9 janvier à la Station Ausone avec François Noudelmann pour un aperçu rétrospectif sur tout son œuvre philosophique,

et cela à partir de son passionnant récit familial sur trois générations de Noudelmann : son grand-père Chaïm (1891 – 1941), son père Albert (1916 – 1998), et lui-même François (né en 1958) par rapport à eux deux, en fonction des filiations et dés-affiliations et affinités adventives…

_ cf mon article d’hier mercredi 10 janvier 2024 «  » qui donnait donc accès à cette jubilatoire vidéo. de notre superbe entretien de 61’… _,

voici,

pour succéder à mon précédent article rétrospectif du catalogue de mes divers Entretiens enregistrés (podcasts et vidéos) avec d’excellents auteurs, en date du vendredi 16 décembre 2022 : « « ,

voici donc

une nouvelle réactualisation simplement mise à jour de cette collection de liens à de podcasts et vidéos de mes Entretiens enregistrés et disponibles _ les assez nombreux entretiens antérieurs ayant pris place dans les salons Albert Mollat n’ayant hélas pas encore bénéficié d’enregistrements, et cela à l’initiative magnifique de Denis Mollat… _ :

1)  Yves Michaud, Qu’est-ce que le mérite ? (52′) le 13 octobre 2009

2)  Jean-Paul Michel, Je ne voudrais rien qui mente dans un livre (62′), le 15 juin 2010

3)  Mathias Enard, Parle-leur de rois, de batailles et d’éléphants (57′), le 8 septembre 2010

4)  Emmanuelle Picard, La Fabrique scolaire de l’histoire (61′), le 25 mars 2010

5)  Fabienne Brugère, Philosophie de l’art (45′), le 23 novembre 2010

6)  Baldine Saint-Girons, Le Pouvoir esthétique (64′), le 25 janvier 2011

7)  Jean Clair, Dialogue avec les morts & L’Hiver de la culture (57′), le 20 mai 2011

8)  Danièle Sallenave, La Vie éclaircie _ Réponses à Madeleine Gobeil (55′) le 23 mai 2011

9)  Marie-José Mondzain, Images (à suivre) _ de la poursuite au cinéma et ailleurs (60′), le 16 mai 2012

10) François Azouvi, Le Mythe du grand silence (64′), le 20 novembre 2012

11) Denis Kambouchner, L’École, question philosophique (58′), le 18 septembre 2013

12) Isabelle Rozenbaum, Les Corps culinaires (54′), le 3 décembre 2013

13) Julien Hervier, Ernst Jünger _ dans les tempêtes du siècle (58′), le 30 janvier 2014

14) Bernard Plossu, L’Abstraction invisible (54′), le 31 janvier 2014

15) Régine Robin, Le Mal de Paris (50′), le 10 mars 2014

16) François Jullien, Vivre de paysage _ ou l’impensé de la raison (68′), le 18 mars 2014

17) Jean-André Pommiès, Le Corps-franc Pommiès _ une armée dans la Résistance (45′), le 14 janvier 2015

18) François Broche, Dictionnaire de la collaboration _ collaborations, compromissions, contradictions (58′), le 15 janvier 2015

19) Corine Pelluchon, Les Nourritures _ philosophie du corps politique (71′), le 18 mars 2015

20) Catherine Coquio, La Littérature en suspens _ les écritures de la Shoah : le témoignage et les œuvres & Le Mal de vérité, ou l’utopie de la mémoire (67′), le 9 septembre 2015

21) Frédéric Joly, Robert Musil _ tout réinventer (58′), le 6 octobre 2015

22) Ferrante Ferranti, Méditerranées & Itinerrances (65′), le 12 octobre 2015

23) Bénédicte Vergez-Chaignon, Les Secrets de Vichy (59′), le 13 octobre 2015

24) Frédéric Martin, Vie ? ou Théâtre ? de Charlotte Salomon (61’), le 25 novembre 2015

25) Marcel Pérès, Les Muses en dialogue _ hommage à Jacques Merlet (64’), le 12 décembre 2015

26) Yves Michaud, Contre la bienveillance (64′), le 7 juin 2016

27) Karol Beffa et Francis Wolff, Comment parler de musique ? & Pourquoi la musique ? (32′), le 11 octobre 2016

28) Etienne Bimbenet, L’Invention du réalisme (65′), le 6 décembre 2016

29) Olivier Wieviorka, Une Histoire des Résistances en Europe occidentale 1940-1945 (54′), le 8 mars 2017

30) Michel Deguy, La Vie subite _ Poèmes, biographies, théorèmes (75′), le 9 mars 2017

31) Frédéric Gros, Possédées (58′), le 6 avril 2017

32) Sébastien Durand, Les Vins de Bordeaux à l’épreuve de la seconde guerre mondiale (55′), le 6 juin 2017 _ non diffusable publiquement, hélas, pour des raisons techniques : l’entretien est passionnant ! À défaut, lire le livre : « Les Vins de Bordeaux à l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale : 1938-1950, une filière et une société face à la guerre, l’Occupation et l’épuration« , aux Éditions Memoring…

33) François Jullien, Dé-coïncidence (61′), le 17 octobre 2017

34) René de Ceccatty, Enfance, dernier chapitre (52′) & La Divine comédie (30′), de Dante (traduction en vers et en français de René de Ceccatty), le 27 octobre 2017

35) Marie-José Mondzain, Confiscation _ des mots, des images et du temps (65′), le 7 novembre 2017, au Théâtre du Port-de-la-Lune : une vidéo.

36) Pascal Chabot : L’homme qui voulait acheter le langage (49′), le 20 septembre 2018

37) Nathalie Castagné / Goliarda Sapienza : Carnets (49′), le 29 avril 2019

38) Jean-Paul Michel : Défends-toi, Beauté violente ! & Jean-Paul Michel « La surprise de ce qui est«  & Correspondance 1981-2017 avec Pierre Bergounioux  (82′), le 3 mai 2019 : une vidéo

39) Hélène Cixous : 1938, nuits (62′), le 23 mai 2019 : une vidéo

40) Denis Kambouchner : Quelque chose dans la tête & Vous avez dit transmettre (62′), le 26 novembre 2019

41) Karol Beffa : L’Autre XXe siècle musical (53′), le 25 mars 2022 : une vidéo 

42) René de Ceccaty : Le Soldat indien (9′), le 4 novembre 2022 : une vidéo

43) Pascal Chabot : Avoir le temps : Essai de chronosophie ainsi que Après le progrès & Les sept stades de la philosophie & Global burn-out L’Âge des transitions & Exister, résister _ ce qui dépend de nous & Traité des libres qualités (64′), le 22 novembre 2022 : une vidéo

Et donc maintenant aussi :

44) François Noudelmann : Les Enfants de Cadillac ainsi que Le Toucher des philosophes : Sartre, Nietzsche, Barthes au piano & Les Airs de famille. Une philosophie des affinités & Le Génie du mensonge _ les plus grands philosophes sont-ils de sublimes menteurs ?  & Penser avec les oreilles & Un tout autre Sartre (61′), le 9 janvier 2024 : une vidéo.

À suivre…

Le lien à l’article de mon blog du 27 avril 2017 Deux merveilleux entretiens à l’Auditorium de la Cité du Vin, à Bordeaux, avec Nicolas Joly et Stéphane Guégan donne accès, lui, à deux très riches vidéos d’entretiens à la Cité du Vin :

le premier entretien, le 17 janvier 2017, avec Nicolas Joly _ le très fameux vigneron du prestigieux merveilleux vignoble de La Coulée de Serrant, en Anjou… _, et Gilles Berdin, à propos du livre La Biodynamie (94′) : une vidéo ;

et le second, le 28 mars 2017, avec Stéphane Guégan _ conservateur du patrimoine _, à propos de la passionnante et très réussie exposition à la Cité du Vin Bistrot ! De Baudelaire à Picasso (96′) : une vidéo

 

J’y joins ici aussi ce courriel adressé ce matin même à François Noudelmann, en forme de prolongation à nos riches échanges de mardi, ainsi qu’immense remerciement… : 

Cher François,

 
exemplaire aussi a été mon entretien magique avec Jean Clair (le 20 mai 2011) à propos de ses « Dialogue avec les morts » et « L’Hiver de la culture »,
dont pourra jouir au mieux à l’écoute ta lucidissime exercée « troisième oreille ».
 
Et beaucoup de ses paroles (et bien plus qu’elles : ses rythmes, ses grains de voix, ses tons, ses ralentis, ses pauses, ses silences, etc.) vont,
telle une bouteille lancée à la mer,
trouver en toi l’oreille (et le penser) qu’ils attendaient et espéraient-désespéraient peut-être de rencontrer…
Mais nous sommes finalement d’incurables jubilatoires optimistes…
 
En voici un lien au podcast
 
Je vais bien sûr _ et c’est ce que je viens de faire ici même _ rédiger un nouveau récapitulatif des enregistrements accessibles des podcasts et vidéos de mes entretiens,
en y joignant le merveilleux nôtre d’avant hier 9 janvier,
où tous ces entretiens sont accessibles à l’oreille ou au regard.
 
Bien sûr, tous ne sont pas de la hauteur de celui, de bout en bout merveilleux, avec Jean Clair
_ de même que tous les « Comment l’entendez-vous ? » de la magnifique Claude Maupomé ne sont pas tous de la hauteur somptueuse du « Je l’entends comme je l’aime » de Roland Barthes pour son Schumann ; celui-ci eût lieu au mois d’octobre 1978 ; et c’était d’ailleurs là la première (!) d’une merveilleuse émission qui eut 545 exemplaires, jusqu’en 1990... _,
mais beaucoup d’entre eux sont, au moins de mon point de vue, assez jubilatoires ; et les passions lumineuses communicatives de ces interlocutions m’ont vraiment beaucoup appris et m’ont ouvert, à moi aussi, de vrais mondes…
 
De mes 45 entretiens enregistrés jusqu’ici _ les précédents, avant 2009, n’étaient pas encore enregistrés par Denis Mollat ; et le nôtre est donc le 46e _,
j’élis :
 
celui (en vidéo) avec Hélène Cixous sur son « 1938, nuits »,
celui (en vidéo) avec Karol Beffa sur son « L’Autre XXe siècle musical  » _ il y parle entre autres de Ravel, de Poulenc, de Reynaldo Hahn… _,
celui (en vidéo) avec Pascal Chabot sur son « Avoir le temps : Essai de chronosophie » (+ l’ensemble de son parcours philosophique),
celui (en vidéo) avec Marie-José Mondzain sur son « Confiscation _ des mots, des images et du temps »,
celui (en podcast) avec René de Ceccatty sur ses « Enfance, dernier chapitre » et « La Divine comédie »,
celui (en podcast) avec Bernard Plossu sur son « L’Abstraction invisible »,
celui (en podcast) avec Michel Deguy sur son « La Vie subite _ Poèmes, biographies, théorèmes »…
 
Comme par hasard presque tous des amis…
 
Tomber sur, rencontrer, trouver de vrais interlocuteurs,
comme aussi des paysages, des villes,
et bien sûr aussi des œuvres (ainsi que des interprétations) à lire, regarder, écouter,
avec lesquels s’entretenir, dialoguer, rebondir, aller plus loin, s’enchanter,
voilà ce que j’aime _ tel un Montaigne s’entretenant avec ses livres (et ses poutres gravées) en sa féérique Librairie _ ;
 
et que j’ai aussi eu la chance d’avoir _ mais oui ! _ le long de mes 42 ans de défi d’enseigner à philosopher, dans la classe, avec mes élèves, chaque heure (ou presque…) de cours, au lycée…
Et j’ai adoré ça !
De même que j’aime aussi chercher-rechercher un pas plus loin, à côté ou de biais :
 
_ comme en la recherche du parcours de survie (tu) de mon père le Dr Benedykt Lippa (1914 – 2006) sous l’Occupation ;
_ comme en la recherche de l’ancrage argentin (depuis 1830) de mes cousins oloronais Bioy, dont est issu le cousin au second degré de ma mère née Marie-France Bioy (1918 – 2018), Adolfo Bioy Casares (1014 – 1999), l’ami si proche de Jorge Luis Borges ;
_ comme à propos de l’œuvre musical de Lucien Durosoir (1878 – 1955) pour lequel j’ai donné 2 communications au Colloque musical « Un Compositeur moderne né romantique : Lucien Durosoir » au Palazzetto Bru-Zane à Venise le 19 février 2011 : «Une poétique musicale au tamis de la guerre : le sas de 1919 – la singularité Durosoir » et « La Poésie inspiratrice de l’œuvre musical de Lucien Durosoir : romantiques, parnassiens, symbolistes, modernes » ;
_ comme en la recherche des ancêtres basques du cher Maurice Ravel  (1875 – 1937) à Ciboure ;
_ comme en la recherche de la descendance de la branche « algérienne » de Louis Ducos du Hauron (1837 – 1920), l’inventeur génial, en 1868, à Lectoure, de la photographie en couleurs…
 
Et au-dà de ces podcats et vidéos d’entretiens accessibles sur mon blog « En cherchant bien »,
ce sont tous mes articles (qui ont débuté le 3 juillet 2008) qui constituent pour moi un trésor d’expression et mémoire conservé et accessible…
 
Voilà !
 
Un immense merci, cher François.
 
Voilà ce qu’est s’entendre en s’écoutant et se répondant en s’accordant assez bien, sur le vif…
Soient les inestimables cadeaux vrais de la vraie vie.
Une grâce…
 
Bien à toi, François,
 
Francis

Et je joins encore, ce vendredi matin, ce lien-ci à un site où peut se regarder et écouter la vidéo d’une passionnante contribution (d’une durée de 30′) de François Noudelmann consacrée au « doigté » selon Roland Barthes, pour la Fondation Singer-Polignac, le jeudi 4 juin 2015…  

Ce jeudi 11 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’hommage, discret mais vibrant, rendu le 12 octobre dernier, à la Maison de la Poésie à Paris, par Enrique Vila-Matas à son cher et fidèle traducteur André Gabastou, qui décèdera le 11 novembre ; à l’occasion de la présentation de son fascinant « Montevideo », traduit en français par André Gabastou…

19nov

Le 12 octobre dernier, à la Maison de la Poésie à Paris, au cours d’un fascinant poétique entretien (de 74′) avec Tiphaine Samoyault,

le romancier espagnol Enrique Vila-Matas n’a pas manqué, avec sobriété et douceur dans la voix, de rendre aussi un bel et vibrant discret hommage à son cher et fidèle _ indispensable passeur ! _ traducteur en français André Gabastou _ décédé le 11 novembre dernier ; cf mon article «  » d’avant-hier, 17 novembre _,

ainsi que l’a enregistré cette passionnante vidéo _ sur laquelle n’apparaît pas André Gabastou, présent dans la salle… _, autour du très subtil « Montevideo » que venait présenter l’écrivain

_ c’est notre amie Monique Moulia qui m’a signalé l’existence de cette belle vidéo parisienne : « Merci de votre hommage à André Gabastou dont nous avons aimé et admiré le travail et dont nous avions apprécié la présence , l’humour, l’enracinement et l’ouverture au monde,  simultanément . Je me permets de vous joindre cette référence  à une conférence donnée il y a un mois par Tiphaine Samoyault à la Maison de la Poésie : André Gabastou était dans la salle …et cette conférence  intitulée Montevideo pour introduire l’intervention d’Enrique Vila-Matas est magnifique.

Espérant  pouvoir partager encore avec vous un peu de cette beauté qui sauve« 

Les ombres de Julio Cortazar, Jorge Luis Borges, Adolfo Bioy Casares, Isidore Ducasse, Jules Laforgue, Jules Supervieille, Idea Vilariño, Julio Herrera y Reissig, Copi, étaient présentes, en effet, rodant, toutes, autour de _ et jusque dans _ la chambre 205 de l’Hôtel Cervantes _ mais est bien là, justement, la puissance shamanique de la magie poétique de la littérature _, comme cela est fantastiquement évoqué, avec une sorte d’humour grave, fin, discret et léger, sans jamais hausser le ton, feutré, ni surtout pas s’appesantir, par les deux ultra-fins interlocuteurs de cet entretien, comme on les aime,

en _ et aussi à propos de _ cette Montevideo « capitale de la littérature » de l’hémisphère sud…

Pour ma part, j’ai bien sûr pensé aussi à l’amie Silvia Baron Supervielle

_ cf par exemple mon article du 24 septembre 2020 : « «  ;

un article dans lequel est présent, aussi, je le découvre à sa relecture, l’ami Eduardo Berti, revu ce dimanche après-midi à Malagar, en compagnie de l’unique Alberto Manguel (avec aussi cette fée des convergences littéraires qu’est la merveilleuse Sylviane Sambor…) : je reviendrai prochainement à cette rencontre malagarienne d’Alberto Manguel et Eduardo Berti, pour le bel anniversaire des 20 ans de Lettres du Monde….

Ce dimanche 19 novembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Décès de notre ami, et traducteur, André Gabastou, le 11 novembre…

17nov

Hier 16 novembre, à 12 h 13, un courriel de ma cousine Françoise m’a appris le décès d’André Gabastou.

Le 11 novembre, à Paris, indiquait-elle.

Et ses obsèques s’étant déroulées ce vendredi matin, 17 novembre, à 10 h, en l’église Saint-Pierre de Lay-Lamidou, en Béarn…

Voici le superbe hommage que lui rend, publié dans Libération le 14 novembre, Enrique Vila-Matas :

Le Béarnais, l’un des meilleurs et des plus fins de sa profession, mort le 11 novembre, a traduit de grands auteurs contemporains de langue espagnole, notamment Enrique Vila-Matas. Celui-ci lui rend hommage en faisant de lui un personnage de son monde.
«André Gabastou avait une méthode aussi mystérieuse qu’infaillible pour obtenir, à chaque problème de traduction, une amélioration automatique de l’original», admire Enrique Vila-Matas. (Mathieu Bourgois)

par Enrique Vila-Matas

publié le 14 novembre 2023 à 18h11

Je ne peux évoquer André, homme et traducteur exceptionnel, qu’en termes très élogieux. Tant d’années de collaboration étroite (il a traduit douze de mes livres) lui avaient donné une connaissance très fine de mon style, et il agissait en créateur qui m’était infiniment supérieur. Il résolvait aisément ce qui en perturbait tant d’autres : par exemple la prolifération, dans mes textes, de citations vraies ou fausses. Mieux encore, il avait une méthode aussi mystérieuse qu’infaillible pour obtenir, à chaque problème de traduction, une amélioration automatique de l’original _ rien moins ! Je le découvris un jour où, feuilletant distraitement un supplément culturel, je tombai sur une phrase isolée, mise en appel, qui attira mon attention. J’ai de nouveau évoqué cette anecdote à la Maison de la poésie, voici un mois, en présence de Tiphaine Samoyault, Manuela Corigliano et André Gabastou lui-même _ tiens donc ! Peut-être parce qu’elle abordait un thème qui m’était particulièrement cher, ai-je dit, cette phrase me parut écrite avec un rythme assez élégant pour éveiller l’envie, et je suis allé jusqu’à penser que j’aurais bien aimé être l’auteur d’une composition où les mots étaient si bien choisis, et l’ordre des propositions subordonnées, si incroyablement harmonieux.

C’étaient des mots d’un autre monde, bien qu’ils paraissent venir du mien. A peine avais-je dit cela que je découvris que la phrase était signée par moi et tirée de l’un de mes romans, dans la traduction brillante de Gabastou _ voilà. Ce jour-là, j’ai compris pourquoi j’avais d’aussi bons lecteurs en France et pourquoi la France m’avait donné un accueil si chaleureux _ voilà.

Le lendemain de la soirée à la Maison de la poésie, j’ai de nouveau rencontré André. C’était à Saint-Germain-des-Prés, et c’est la dernière fois que nous nous sommes vus. Une conversation lente et paisible, aux Deux Magots, à propos de notre admiration mutuelle pour les romans de Bernardo Atxaga, le grand écrivain basque qu’il a si souvent traduit, et aussi à propos du Béarn, terre natale de Gabastou et terre des ancêtres de l’Argentin Bioy Casares _ notre cousin Bioy _ dont le livre écrit en collaboration avec Silvina Ocampo, Ceux qui aiment, haïssent, fut sa première traduction de l’espagnol : «Le roman m’avait paru si agréable que j’ai proposé de le traduire au légendaire Christian Bourgois, qui accepta aussitôt.» Bioy Casares était, comme Jules Supervielle _ les Bioy sont apparentés aux Supervielle, et leurs tombes familiales se jouxtent au cimetère en haut de la rue d’Aspe, à Oloron… _, originaire d’Oloron-Sainte-Marie _ voilà _, ce qui, d’une certaine façon, maintenait Gabastou dans la grande confrérie des Béarnais (confrérie moins réelle que de fantaisie).

Et je me souviens que par deux fois il détourna la question de savoir quelle maladie l’avait conduit à littéralement disparaître pendant aussi longtemps. Il la détourna, ou il ne l’entendit pas, mais je crois plutôt qu’il l’éluda. Mentalement, il était en forme. Sans que je le lui demande, il m’informa aussitôt – et je crois très délibérément – qu’il passait son temps libre à lire Balzac ou Proust. Ça n’avait pas l’air d’un adieu, mais aujourd’hui, c’en est un. «Sacré Gabastou !»

Enrique Vila-Matas a écrit, chez Actes Sud, Montevideo, traduit par André Gabastou (Actes Sud). Lire Libération du 15 septembre 2023.

Traduit de l’espagnol par Philippe Lançon.

…`

André Gabastou m’avait très gentiment prêté l’édition intégrale du « Borges » de Bioy (aux Éditions Blacklist), dont je n’avais réussi à dénicher, à Donostia – Saint-Sébastien, que l’édition partielle (« Edición minor / Edición al cuidado de Daniel Martino), parue aux Éditions Blacklist, à Barcelone, au mois de janvier 2011 _ la première édition (intégrale) de ce « Borges » de Bioy, par Daniel Martino, avait eu lieu en 2006 : Daniel Martino y donnait toutes les entrées, sans exception aucune, du « Journal intime » manuscrit de Bioy comportant la moindre mention du nom de « Borges » ;  et l’Edicion minor (de 692 pages déjà), elle, a oté les entrées jugées par l’éditeur moins importantes… _ :

je recherchais de plus amples récits des intimités gardées soigneusement secrètes de Bioy ; ainsi que des renseignements un peu précis sur ses voyages _ avec ou sans Silvina _ en Europe, en France et en Béarn, en particulier chez son cousin le Dr Edouard Bioy, à Pau…

Et je n’ai bien sûr pas manqué de restituer à André Gabastou son exemplaire de l’Édition intégrale de ce « Borges » de Bioy, une fois parcourue l’intégralité des entrées comportant mention du nom de « Borges« , et n’y ayant découvert, et pour cause (!), rien de nouveau et plus précis ou détaillé des liaisons intimes gardées secrètes de Bioy, ou d’un détail plus précis des voyages de Bioy en Europe, que dans l’Edicion minor ; les récits des entrées concernant Borges étant _ j’allais dire « forcément« , mais à tort… _ le plus souvent exclusivement littéraires…

_ sur cette recherche mienne d’alors, cf les conclusions (miennes aussi) de ce significatif article du 25 juillet 2021 : « « 

Et je ne désespère pas que soit enfin un jour publiée _ ne serait-ce qu’en espagnol _ l’intégralité de ce chef d’œuvre marquant qu’est cet extraordinaire _ au moins pour les vrais amateurs de littérature ; cf cet article « «  du 30 novembre 2019 : « De las 20.000 páginas de cuadernos íntimos que Bioy (1914-1999) escribió a lo largo de su vida, su relación con Borges ocupa 1.700, explicó en una información de 2006 Javier Rodríguez Marcos _ « Journal intime » de Bioy…

Adieu André, adieu l’ami béarnais,

passeur de littérature…

Ce vendredi 17 novembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quand les messages des bouteilles lancées à la mer rencontrent des destinataires et offrent de merveilleux retours…

26sept

Que mon blog rencontre de vrais lecteurs passionnés
assez patients pour me lire in extenso _ au point même d’imprimer l’intégralité de la série de ces articles qui les intéressent !.. _,
constitue une sorte de miracle !
 
Et pourtant il advient à quelques uns de mes détaillés articles – bouteilles-lancées-à-la-mer 
d’arriver à rencontrer quelques lointains destinataires qui y portent une extrême scrupuleuse attention.
 
C’est magnifique !
 
C’est ce qui vient de se produire avec Joël Petitjean,
chercheur (et découvreur) de l’œuvre photographique de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), le génial inventeur de la « photographie de couleurs » :
à partir de mes articles
d’avant-hier 24 septembre
et de la récapitulation commode du 4 janvier 2021
 
Comme c’est arrivé aussi, notamment, avec Manuel Cornejo
_ éditeur de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel (et Président des Amis de Maurice Ravel), avec lequel je suis désormais en très amical et très fructueux contact permanent _
pour mes articles de recherche sur Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937) :
 
Ou encore avec Luc et Georgie Durosoir,
à partir de mes divers articles _ cf celui-ci, inaugural et essentiel (!), du 4 juillet 2008 :  ; et, 12 ans plus tard, celui-là, du 28 juin 2020 : _ sur l’œuvre musicale de Lucien Durosoir (1878 – 1955)…
Dont un des très mémorables aboutissements fut mes 2 contributions (1  et 2), au mois de février 2011, au Colloque « Un Compositeur moderne né romantique : Lucien Durosoir (1878 – 1955)« , qui s’est tenu au magnifique Palazzetto Bru-Zane à Venise :
 
La recherche désintéressée, vierge de tout souci de plaire, est donc féconde…

En effet, à mon courriel de vendredi 24 septembre dernier, à 15h 12 :
Le commentaire, hier, d’Annie Boulanger _ quelle magnifique surprise ! _, à mon article du 21 décembre 2020 :
m’a permis de reprendre, corriger et améliorer mon article généalogique du 4 janvier dernier : 
J’ose donc espérer que de nouveaux contacts, comme ceux, excellents, que j’ai eu en décembre dernier avec Claude Lamarque,
par exemple lors du colloque « Louis Ducos du Hauron » qui aura lieu au Théâtre Ducournau, à Agen, la journée du 27 novembre prochain,
m’offriront l’opportunité de compléter _ ou corriger _ mon essai de généalogie des descendants des trois neveux _ Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1866 – Alger, 1937), Raymond de Bercegol (Lamothe-Landerron, 1869 – Paris 16e, vers 1949) et Gaston Ducos du Hauron (Agen, Agen, 1870 – Savigny-sur-Orge, 1912) _, de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), ce génie agenais…
Joël Petitjean a merveilleusement répondu ceci, par retour de courriel, à 19h 58 :
… 

Cher Monsieur,
 
Il y a quelques mois, Claude Lamarque _ petit-fils de Gaston Ducos du Hauron, via la fille aînée de ce dernier, Etiennette Ducos du Hauron (Saint-Mandé, 1898 – Paris 6e, 1996), épouse d’Alfred Lamarque (Angers, 1878 – Paris 7e, 1976) _, avec qui je suis en relation très amicale, m’avait demandé s’il pouvait vous donner mon adresse courriel afin que nous puissions échanger sur notre passion commune, ce que j’ai accepté bien volontiers !
 
J’ai donc attendu votre message et je le reçois aujourd’hui avec joie.
 
Passionné et travaillant sur Ducos du Hauron depuis de longues années _ 1984 _, j’ai fait l’effort de suivre au jour le jour, lire (et imprimer) votre formidable travail (qui mériterait grandement d’être organisé pour une publication) ; je suis donc un de vos lecteurs assidus.
 
Vous m’avez beaucoup appris.
 
Pour ma part, j’ai réuni une importante documentation et j’aurais quelques précisions à vous apporter.
 
Je suis donc à votre disposition pour convenir, si vous le souhaitiez, d’un rendez vous téléphonique ces prochaines semaines. (Nous nous rencontrerons peut-être en marge du colloque du 27 novembre, mais il n’est pas sûr que nous puissions échanger longuement.)
 
Je vous adresse en pièce jointe, pour information, un de mes articles ainsi que mon CV (c’est le plus simple…) où sont décrits tous mes travaux et réalisations sur Ducos du Hauron.
 
Au plaisir de vous lire, bien cordialement.
 
Joël Petitjean
Voici maintenant ma réponse à ce splendide courriel de Joël Petitjean,
hier, samedi 25 septembre, à 11h 02 :
Cher Monsieur,

 
Quelle magnifique et heureuse surprise que votre courriel !
 
Vous sachant très occupé,
et m’étant petit à petit écarté du propos initial de ma recherche concernant les 3 neveux _ et leurs activités en lien avec celles de leur oncle Louis _ de Louis Ducos du Hauron,
pour porter mon attention sur leurs descendances, et bientôt les affiliations de ces descendants ;
et plus encore, très vite, sur les parcours en Algérie d’Amédée Ducos du Hauron et des personnes qui lui étaient, de près, puis de plus loin, apparentées _ par mariages _,
je n’ai pas voulu vous ennuyer avec ces recherches qui s’éloignaient des activités spécifiques de recherche et inventions de Louis Ducos du Hauron 
(ainsi que de ses 3 neveux, qui ont plus ou moins, et à divers moments, effectivement collaboré à ses travaux)…
 
J’étais donc un peu loin de penser que le chercheur très sérieux que vous êtes, pouvait s’intéresser aux interrogations et étapes de ma curiosité à propos de la famille de Louis Ducos du Hauron _ et son devenir jusqu’à aujourd’hui…
 
C’est que j’ignorais que vous êtes aussi, et peut-être d’abord, un passionné de la curiosité…
 
Les articles de mon blog constituent, en effet, une sorte de journal, quasi au quotidien, de ma recherche tâtonnante, et avançant par « sauts »,
au gré des indices que je parvenais, peu à peu, à glaner, et à connecter un peu entre eux, afin de répondre aux diverses strates de mes interrogations…
 
Même si, de temps, j’éprouvais le besoin d’en tirer quelques maladroites synthèses, me corrigeant au fur et à mesure.
 
J’ai pu entrer en contact avec divers membres de familles directement issues des 3 neveux de Louis Ducos du Hauron, ou apparentées, via des mariages.
Je me suis en effet pas mal appuyé sur des faire-part de mariage et de décès, voire des annonces de naissance, qu’il m’a fallu éclaircir, au fur et à mesure, afin d’établir les réels liens de parenté.
 
Mais j’en ai pris l’habitude, ayant travaillé d’abord sur le parcours _ en zone dite libre, sous l’Occupation _ de mon père (Stanislawow, 1914 – Bordeaux, 2006) durant la guerre (entre mai 1942 et septembre 1944),
pour découvrir, à partir de menus indices, ce qu’il avait vécu : au camp de Gurs, où il a fait partie de Groupes de Travailleurs Etrangers _ GTE : une création de Vichy… _ ; puis à Toulouse, et surtout à Oloron, où il a eu quelques activités de Résistance…
 
J’ai travaillé aussi sur la généalogie (béarnaise) de la famille Bioy, d’Oloron
dont le plus célèbre membre est l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares (Buenos Aires, 1914 – Buenos Aires, 1999) _ ma mère (Tarbes, 1918 – Bordeaux, 2018), née Marie-France Bioy, était La mémoire vivante de notre famille…
Là-dessus, cf mon commode compendium d’articles du 30 juillet dernier :
Puis, j’ai entrepris des recherches sur la généalogie basquaise de la mère, Marie Delouart (Ciboure, 1840 – Paris, 1917), de Maurice Ravel (Ciboure, 1875 – Paris, 1937) :
j’ai ainsi appris à une très aimable luzienne, Maylen Lenoir, née Gaudin, le cousinage effectif, ignoré et même nié jusque là !!! _ et il y a là une étrangeté qui mériterait assurément d’être éclaircie ! _, de sa grand-mère, née Magdeleine Hiriart (1875 – 1968), avec Maurice Ravel ;
Maurice Ravel dont la grand-tante, Gachucha Billac (Ciboure, 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 1902), sœur de sa grand-mère maternelle Sabine Delouart (Ciboure, 1809 – Ciboure, 1874),
était la gouvernante des 7 enfants Gaudin, à Saint-Jean-de-Luz, dont l’aîné, Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1875 – Bimbo, sur le fleuve Oubangui, 1910), était le mari de Magdeleine Hiriart…
Dans 2 lettres des 8 octobre 1910 et 20 novembre 1914 _ aux pages 246 et 403 de la Correspondance de Maurice Ravel publiée aux Éditions Le Passeur par Manuel Cornejo en 2018 _, à l’occasion des décès de Charles Gaudin _ le mari de Magdeleine Hiriart ; cf mon article du 16 juillet 2019 : _, puis de ses frères Pierre (Saint-Jean-de-Luz, 1878 – Mangiennes, 1914) et Pascal (Saint-Jean-de-Luz, 1883 – Mangiennes, 1914) Gaudin,
Maurice Ravel et Magdeleine Hiriart s’appellent « Mon cher cousin », « Ma chère cousine » : j’ai simplement cherché à comprendre pourquoi…
Et Maurice Ravel est demeuré toute sa vie l’ami très proche de Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1876 – Saint-Jean-de-Luz, 1976), la 4ème des 8 enfants d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 1920) et Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 1936), au domicile desquels Maurice Ravel est descendu à de multiples reprises lors de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz…
 
Je suis, bien sûr, en lien constant et amical avec le Président des Amis de Maurice Ravel, le très actif Manuel Cornejo, le magnifique éditeur de la très précieuse Correspondance de Maurice Ravel,
de la lecture scrupuleuse de laquelle je suis parti pour mes recherches…
J’ai ainsi pu corriger de grossières erreurs de certains biographes prétendument sérieux, qui se contentent de reprendre tels quels, sans critique, ni authentique recherche personnelle tant soit peu rigoureuse et approfondie, les travaux de chercheurs antérieurs…
Manuel Cornejo tiendra compte des apports de mes corrections et découvertes lors de la réédition à venir de cette très riche Correspondance
Lui aussi est un chercheur passionné (et sérieux !).
 
Dernièrement, je me suis intéressé aussi à la famille d’un ancien collègue de travail, au tournant des années 80,
dont deux neveux, fils de sa sœur Bertille de Swarte, sont d’intéressants _ et remarquables _ musiciens baroques : Sylvain Sartre et Théotime Langlois de Swarte…
Je me souvenais, en effet, que mon collègue, originaire de Dordogne, avait des liens de parenté avec la famille Sartre ;
et il se trouve que le père (Jean-Baptiste Sartre) de Jean-Paul Sartre (Paris, 1905 – Paris 1980) était originaire de Thiviers, en Dordogne : Jean-Baptiste Sartre est né à Thiviers le 5 août 1874 ; et décédé à Thiviers, le 17 septembre 1906.
Le père de Sylvain Sartre, Pierre Sartre, est, en effet _ j’ai pu l’établir : cf mon article du 8 juin dernier : ... _, un cousin des Sartre de Thiviers… 
Il suffisait d’opérer les connexions nécessaires…
Le monde n’est pas si grand que des chemins ne finissent pas par se croiser…
 
Et il se trouve aussi que ma belle-mère est d’une vieille famille d’Agen, les Boué ;
Agen, où vivent donc des cousins…
Je suis aussi Vice-Président de la Société de Philosophie de Bordeaux…
Et, par ma forme d’esprit, je suis fervent adepte et pratiquant de la sérendipité !
 
Encore merci de ce merveilleux contact !
A ce courriel mien d’hier à 11h 02,
Joël Petitjean a répondu très vite, à 12h 46,
ceci :
Cher Monsieur,
 
Je suis si heureux de recevoir votre réponse !
 
Votre message est passionnant et votre parcours tout à fait remarquable.
 
Il me semble que personne, avant vous-même, n’avait tenté une étude et une synthèse aussi complètes sur la généalogie de Louis Ducos du Hauron.
 
J’ai lu et entendu bien des choses sur sa vie et son oeuvre, mais je suis en effet très curieux d’en savoir davantage sur sa personnalité, ses relations avec ses proches, la manière dont il fut aimé et admiré par les siens, les souvenirs qu’il a laissés à sa famille… Tout cela est de nature à mieux faire comprendre son magnifique et étonnant parcours.
 
C’est pourquoi mes longues conversations téléphoniques avec Claude Lamarque, dans un climat d’extrême gentillesse et de passion partagée, m’ont comblé de bonheur… (Je n’ai pas de nouvelle récente de Claude ; en avez-vous ?)
 
Je me réjouis de notre future conversation. Je vous proposerai une date dans quelque temps (je prépare en ce moment ma communication pour le colloque).
 
Avec mes sincères remerciements, bien à vous.
 
Joël
 
N.B. 1. Après m’être senti bien seul durant de longues années (depuis 1998, sinon depuis 1984…), presque personne n’étant venu au musée voir les archives _ de Louis Ducos du Hauron _ que j’ai retrouvées _ et c’est en effet très frustrant ; alors que la photographie suscite tant d’intérêts… _  je suis ravi de voir, depuis 2015, toute une synergie se mettre _ enfin… _ en place à Chalon-sur-Saône, Paris, Agen, Lectoure, Langon, afin d’étudier et faire connaître Ducos du Hauron. Le colloque d’Agen _ le samedi 27 novembre prochain _ en sera un vibrant témoignage.
 
N.B. 2. Grâce à Charles Sarion et aux Amis de Ducos du Hauron, j’ai rendu un long article à la Société académique d’Agen. Celui-ci sera bientôt publié, avec d’autres contributions, dans un numéro de la Revue de l’Agenais consacré à l’inventeur
_ j’ai moi-même eu un article publié par la Revue de l’Agenais (127e année, n°1, janvier-mars 2000), concernant la Bibliothèque musicale des Ducs d’Aiguillon, conservée à Agen, et réalisé pour un colloque organisé à Aiguillon par Serge-Alain Paraillous…
J’avais entrepris ces recherches en tant que conseiller artistique de Hugo Reyne et La Simphonie du Marais…
Pour lesquels j’avais découvert, en 1995, une œuvre restée jusqu’alors inconnue de Marc-Antoine Charpentier, sur un livret de Jean de La Fontaine, de 1678 : Les Amours d’Acis et Galatée… Découverte précieusement mentionnée à la page 138 de la 2de édition, en 2004, du Marc-Antoine Charpentier de Catherine Cessac, aux Éditions Fayard : cf là-dessus mon article du 18 avril 2009 : .
Cela fait vraiment plaisir !!!
Ce dimanche 26 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un bref aperçu généalogique sur les branches Bioy d’Argentine depuis les années 1850

23août

Chers cousins,
voici, à partir de la généalogie des Bioy que m’a adressée hier le cousin Jacques en son dernier état,
quelques menues précisions sur les Bioy d’Argentine,
issus de Clotilde Bioy (Oloron, 3-6-1836 – 1914) et Jean-Baptiste Bioy (Oloron, 6-8-1838 – 1919).
J’ai tâché aussi de classer dans leur ordre de naissance les enfants d’une même fratrie.
Bien sûr, je ne suis à l’abri ni d’une erreur de lecture, ni d’une faute de frappe.
Ceci est donc un état provisoire, dans l’attente de nouvelles précisions ou rectifications…
À suivre…
6.1     1809   .   BIOY Antoine  – Marie Anne CASAMAYOU  ( ou CASAMAJOR dans l’acte de mariage, le 23/9/1834, à Préchacq-Navarrenx)
Lui est né le 7/12/1809 à OLORON, et elle à PRECHACQ-NAVARRENX, le 24/7/1812.
Ils ont eu 7 enfants :
6.1.1.  Claire Elisabeth BIOY CASAMAYOU née le 8/7/1835 à OLORON maison Herrou rue de la Sablière, père âgé de 25 ans, † à l’âge de dix jours à GURMENCON le 18/7/1835
6.1.2 .  Clotilde Marie BIOY CASAMAYOU, née le 3/6/1836 à OLORON maison Poey rue Sablière, père 26 ans,- †1914, épouse LEZLA Auguste Antoine Camille le 25/11/1862 à OLORON Ste Marie, date du contrat 25/10/1862 notaire TAILLEFER Oloron
6.1.3 .  Jean Baptiste BIOY CASAMAYOU, né ( en 1825 ? selon généalogiste argentin et décédé à 30 ans en 1855 à B.A. Argentine ce qui n’est pas possible sinon il n’est pas le père de ses enfants ! ) ou le 6/08/1838 à OLORON, père cordonnier, † en 1919 ( où ? ) épouse DOMECQ Mathilde Louise (15/01/1844- à JASSES-64-†1913) en 1855 !!!!?. Elle semble originaire de JASSES-64- ?
6.1.4 .   Marcelin BIOY CASAMAYOU, né le 14/4/1840 à OLORON, père 30 ans cordonnier,- † 1917, épouse à OLORON le 23/8/1871, cordonnier, date du contrat 17/8/1871 notaire DUCREST à OLORON, DAGUZAN Marie Isabelle (1847- † 28/2/1900, à OLORON, maison BIOY 28 rue Chanzy, fille de Pierre DAGUZAN et de Magdeleine BERDOY)      
6.1.5.  Adolphe BIOY CASAMAYOU, né le 15/10/1841 à OLORON , père 31 ans, cordonnier,-† à OLORON « à l’âge de 20 ans ? » le 14/3/1896, célibataire, commis négociant
6.1.6 .  Xavier Pierre François BIOY CASAMAYOU, né le 3/12/1842 à OLORON, père 32 ans, cordonnier, épicier, épouse MONDINE Engrâce Marie Antoinette (29/4/1848- †17/1/1922) à BEDOUS, contrat 15/4/1872 notaire SUPERVILLE à OLORON 
6.1.7.  Clément BIOY CASAMAYOU, né le 24/5/1844 à OLORON, père 34 ans, cordonnier,-  † le 9/8/1844 à OLORON Ste Marie à 2 mois et ½ rue Sablière maison BONNECAZE
 
une Marie-Louis (e) BIOY † à OLORON le 8/3/1857 à l’âge de 22 ans, couturière
 
6.1.2           BIOY Clotilde Marie LEZLA (ou LERLA dans l’acte de décès) épouse Auguste Antoine Camille LEZLA (brigadier de gendarmerie) né le 3/2/1824 à DIJON, fils naturel de LEZLA Julie Joséphine – décédé † le 14/1/1870 à OLORON à 46 ans ;
enterrés à OLORON, elle au nouveau cimetière de Ste Croix, vers la vallée d’Aspe, et lui une pierre tombale dans un carré gazonné à gauche de l’entrée ( à 7 mètres ) du cimetière de Ste Croix ; elle est née le 3/6/1836 à OLORON
 
                    Ils ont eu 2 enfants :
6.1.2.1.   LEZLA BIOY Anna Marie, née à OLORON le 3/7/1864, père âgé de 40 ans, partie très jeune en Argentine rejoindre son oncle (lequel ? plutôt Jean-Baptiste BIOY né le 6/8/1838)- † le 8/08/1945, épouse à LAS  FLORES – R.A. – au début 1883 ERIZE Francisco né ( à OLORON ?) le 2 /8/ 1862 – † le 2 ou le 16/7/1935 ( qui avait lui-même rejoint son frère Juan ERIZE-† à PAU en 1927 ; lequel avait créé « La Posta de ERIZE » où a travaillé BIOY Antoine après avoir travaillé avec la famille Jean Baptiste BIOY à Pardo  ), 4 enfants : 
                _ 1) Javier Marcelino Lucas ERIZE LEZLA 18/4/1889- †31/3/1959, épouse ARRECHEA Amelia 15/12/1893- †7/9/1977, 4 enfants :
_ 1) Francisco ou Pacho ERIZE ARRECHEA ; épouse ARATA Jeanette, 2 enfants :
 _ 1) Francisco-Javier ERIZE ARATA, marié à ALSOGARAY Julia
– 2 enfants :  1) Francisco-Luis ERIZE ALSOGARAY 4/8/1975
  et  2) Alvaro-Javier ERIZE ALSOGARAY 26/71979 
_ 2) Luis-Alberto ERIZE ARATA, marié à GANCIA Monica)
   _ 2) Eduardo ERIZE LEZLA (épouse LARTIRIGOYEN Lia : 3 enfants
_ 1) Marilia ERIZE LARTIRIGOYEN, 14/9/1946,
_ 2) Enrique ERIZE LARTIRIGOYEN, 6/6/1949 marié avec SALBIANI Ana,
_ 3) Eduardo ERIZE LARTIRIGOYEN, 29/3/1954),
       _ 3) Marta ERIZE LEZLA (épouse GARCIA ROMAGOZO, 3 enfants :
_ 1) Alberto ROMAGOZO ERIZE, 7/9/1951,
_ 2)Maria Marta ROMAGOZO ERIZE, 10/1/1956,
_ 3) Bernardo ROMAGOZO ERIZE, 29/3/1954),
      _ 4) Amelita ERIZE LEZLA( épouse LARTIRIGOYEN José-Maria, 5 enfants :
_ 1) José-Maria LARTIRIGOYEN ERIZE, 14/9/1950,
_ 2) Juan-Bautista LARTIRIGOYEN ERIZE, 6/7/1952,
    _ 3) Mariene LARTIRIGOYEN ERIZE,  27/4/1954,
_ 4) Maria-Julia LARTIRIGOYEN ERIZE, 24/5/1956
_ 5) Maria-Belen LARTIRIGOYEN ERIZE, 
         _ 2) Augusto Esteban ERIZE LEZLA,
       _ 3) Maria Elena ERIZE LEZLA, épouse NARBAITZ Juan Bautista (fils de Jean Martin NARBAITZ né, à UREPEL-64- de Michel 1807-†1892 et de INDA Marie 1815-†1878, en 1852-†1933 épouse INDA Graciana 1861-†1940)(ce Juan Bautista a eu un frère, Avelino, qui a épousé Nelly GONZALEZ NIELLO, le couple n’aurait pas eu d’enfant), 4 enfants :
_ 1) Sucy NARBAITZ ERIZE( épouse GARCIA AZCARATE,  3 enfants :
_ 1)  Maria-Suzana GARCIA NARBAITZ,
_ 2) Rafael GARCIA NARBAITZ
_ 3)  Gabriel GARCIA NARBAITZ,
_ 2) Alicia NARBAITZ ERIZE (épouse VERONI Julio, 3 enfants :
_ 1) Julio-Cesar VERONI NARBAITZ
_ 2) Mauricio VERONI NARBAITZ
_ 3) Elena-Maria VERONI NARBAITZ)
_ 3) Johny NARBAITZ ERIZE (épouse LORIA)
_ 4) Juan Bautista NARBAITZ ERIZE        
_ 4) Eugenia Clotilde Marta ERIZE LEZLA épouse RAZQUIN Ramon, 6 enfants :
_ 1) Anita RAZQUIN ERIZE ( épouse CABELLO Pedro )
_ 2) Coca RAZQUIN ERIZE
_ 3) Nelly RAZQUIN ERIZE
_ 4) Marcos RAZQUIN ERIZE ( épouse SENEPART Toelma 2 enfants 
_ 5) Emy RAZQUIN ERIZE ( épouse SENEPART Julio 2 enfants : 
_ 1) Julio-Carlos SENEPART RAZQUIN
_ 2) Marcos SENEPART RAZQUIN
_ 6) Delia RAZQUIN ERIZE
 
6.1.2.2. LEZLA BIOY Mariquita 1867-†1936, épouse BOURGEADE Eugène – 1854-†1910 – ( il avait semble-t-il un frère Henri 1851-†1909 ), 2 enfants :
_ 1) Anna BOURGEADE LEZLA (épouse SUPERVIELLE, 1 enfant :
_ Jean SUPERVIELLE BOURGEADE,  épouse BEDEL Suzanne, 3 enfants :
_ 1) Jacques SUPERVIELLE BEDEL
_ 2) Hervé SUPERVIELLE BEDEL
_ 3) Catherine SUPERVIELLE BEDEL
_ 2)  Henri BOURGEADE LEZLA ( sans descendance ?) 1891-†1949 épouse DOLIE Julienne 1898-†1976
 

6.1.3             BIOY CASAMAYOU  Jean Baptiste – DOMECQ MIRANDE  Mathilde Louise (Jasses, 15/1/1844 – 1913)
 
                    Ils ont eu 9 enfants : 
6.1.3.1 .   Xavier BIOY DOMECQ, né à Las Flores le 6/5/1867, a épousé LANUSSE FERNANDEZ Isabel Braulia ( sans descendance ? )
6.1.3.2 .   Marie-Louise BIOY DOMECQ, 1869- †1960 épouse CAZENAVE Pedro (†1962), 7 enfants : Marguerite, Albert, Pierre, Marie-Louise dite Licha épouse LEMOS Ernest ( 5 enfants Hortense, Juan-Jose, Marie-Louise, Marguerite, Ernest ), Hector, Rodolphe et Henri,
6.1.3.3 .   Marceline BIOY DOMECQ, 1871- †1961 épouse LEMOS VILLANUEVA Juan José (Mendoza, 1868 – 1928), 6 enfants :
 
1) Juan-Luis Lemos Bioy (1892 – 1954), marié à Susana (Suzy) Amirault (??), 
2) Virginia Lemos Bioy (Tapalqué, 8-3-1894 – Saint-Aignan-sur-Roë, 28-7-1985), mariée, le 26-10-1920, à Paris-9e, à Joseph Marie Louis André Ricaud (Bagnères-de-Bigorre, 3-4-1889 – Versailles, 9-1-1978, magistrat),
3) Ernesto Lemos Bioy (1896 – 1958), marié à Maria-Luisa (Licha) Cazenave Bioy (?? ) _ ils sont cousins germains, par leurs mères, Marcelina et Maria Luisa Bioy Domecq _
4) Maria-Otilia Lemos Bioy (Tapalqué, 13-6-1898 – Buenos Aires, 20-6-1981), mariée (date ? ) à Alfredo Pedro Lanusse Cazenave (Buenos Aires, 15-8-1889 – Buenos Aires, 1-11-1948),
5) Matildita : probablement décédée en bas âge…
6) Eduardo Lemos Bioy (Azul, 26-4-1902 – ?), marié le 5-4-1945, à Tandil, à Amalia Esther (Chicha) Sierra Dominguez (Buenos Aires, 23-6-1911 – ?),
7) Guillermo Alfredo Lemos Bioy (Courbevoie, 4-7-1904 – Buenos Aires, 9-10-1959), marié le 25-10-1948, à Buenos Aires, à Luisa Elena (Bicha) Cappagli Lanusse (Buenos Aires, 24-8-1917 – Buenos Aires, 24-1-2000)
 
1) Juan-Luis Lemos Bioy et son épouse Suzy Amirault ont eu une fille :
Evelina Lemos Amirault (??), mariée à Horacio Zingoni Arze (? – 19-8-2013) ;
qui ont eu 3 enfants :
Andrea Zingoni Lemos (mariée à Gerardo Massei),
Gerardo Luis Zingoni Lemos (marié à Jorgelina Fabert)
et Gustavo Miguel Zingoni Lemos,
 
2) Virginia Lemos Bioy et son mari Joseph Ricaud ont eu 3 enfants :
Michel Ricaud (Ancenis, 1-3-1922 – Saint-Germain-en-Laye, 13-12-1994), marié, le 10-1-1946, à Rennes, à Colette du Bois du Tilleul (Moulins, 16-11-1923 – Saint-Germain-en-Laye, 29-4-2012)
Marie-Pascale Ricaud (Ancenis, 18-5-1923 – Saint-Germain-en-Laye, 28-1-2008), mariée à Pierre De Lemos (Paris, 1-3-1922 – Saint-Germain-en-Laye, 19-1-1997)
et Jehanne Ricaud (Paramé, 13-3-1927 – Saint-Aignan-sur-Roë, 1-4-2020), mariée le 7-6-1951, à Boissy-Saint-Léger, à Hubert de Galzain (Saint-Jean-de-Luz. 15-11-1924 – Lourdes, 17-10- 2011)
 
Michel Ricaud et Colette du Bois du Tilleul ont eu 3 enfants :
François Ricaud (23-11-1946), marié à Catherine Deghelt (25-1-1952 – 14-8-2013)
Benoît Ricaud (30-10-1947 – 26-6-1994), marié à Monica Venne  (1952 – 2009) 
et Christine Ricaud (6-7-1950), mariée à Gianfranco  Longo
 
Marie-Pascale Ricaud et Pierre De Lemos ont eu 4 enfants :
Jean-Baptiste De Lemos
Stéphane De Lemos
Bernard De Lemos
et Pascal De Lemos
 
Jehanne Ricaud et Hubert de Galzain ont eu 5 enfants :
Véronique de Galzain
Marie de Galzain
Pierre de Galzain
Anne de Galzain
et Christophe de Galzain.
 
3) Ernesto Lemos Bioy et son épouse Maria-Luisa (Licha) Cazenave Bioy ont eu 6 enfants :
Hortensia Lemos Cazenave (? ? ) probablement décédée à la date du décès de son frère Ernesto, le 20-12-2004 : à la différence de Margarita, Juan-José et « Chiquita », elle est absente du faire-part)
Juan-Jose Lemos Cazenave (? ), marié à Patricia (Patty) x (?)
Margarita Lemos Cazenave (? – décédée le 17-2-2015), mariée à x Lascano (?) ; ils ont eu 6 enfants :
Maria Luisa Lascano Lemos
Delfina Lascano Lemos
Amalia Lascano Lemos
Maria Julia Lascano Lemos
Peri Lascano Lemos
et Julio Lascano Lemos
Ernesto Lemos Cazenave, probablement décédé en bas-âge
Maria-Luisa Lemos Cazenave (?), peut-être dite « Chiquita »), épouse de Carlos x (?)
Ernesto Lemos Cazenave (?), décédé le 20-12-2004), marié à Paquita De Luca (?) ; ils ont eu 4 enfants :
Matias Lemos De Luca (?), marié à Maria x (?)
Ezequiel Lemos De Luca (?), marié à Maria Constanza (Connie) de Elizalde Huergo (? ) ; ils ont eu 3 enfants :
Belen (Belu) Lemos de Elizalde
Milagros (Millie) Lemos de Elizalde
et Justina Lemos de Elizalde
Ezequiel Lemos De Luca est le président de « Trenes Argentinas Cargas ».
Maria Lemos De Luca (?)
et Maria Paz Lemos De Luca (?)
 
4) Maria-Otilia Lemos Bioy et son mari Alfredo Lanusse-Cazenave n’ont pas eu d’enfant
 
5) Matildita Lemos Bioy (?), probablement décédée en bas âge
 
6) Eduardo Lemos Bioy et son épouse Amalia Esther (Chicha) Sierra Dominguez ont eu 6 enfants :
Luis-Maria Lemos Sierra (?)
Amalia Lemos Sierra (? – décédée en 2016)
Eduardo Lemos Sierra (?)
Gabriela Lemos Sierra (?), mariée à Andres Agustin Lundin (?) ; ils ont eu 6 enfants :
Agustin Lundin Lemos
Jose-Leon Lundin Lemos
Maria-Celina Lundin Lemos
Ana Ines Lundin Lemos
Matias Lundin Lemos
et Manuela Lundin Lemos
Marta Lemos Sierra (? – décédée)
et Luz Lemos Sierra (?)
 
7) Guillermo Alfredo Lemos Bioy et son épouse Luisa-Elena (Bicha) Cappagli Lanusse : j’ignore s’ils ont eu des enfants.
Guillermo Alfredo Lemos Bioy s’est engagé dans la France libre en janvier 1942 ; il a fait la campagne d’Afrique avec Leclerc.
Et à compter du 1-9-1958, il a fait partie du Conseil Supérieur des Français de l’Etranger.
 
6.1.3.4 .   Juan Bautista BIOY DOMECQ, nè le 2/06/1873 à Las Flores-dcd 2/05/1938 à BA épouse LANUSSE CAZENAVE Margarita née le 1/06/1881 à BA dcd le 15/01/1964 à BA (fille de Pierre LANUSSE LARROUDé et de Maria CAZENAVE LARRALDE, 4 enfants :
_ Margarita BIOY LANUSSE, dite Margot, Buenos Aires, 28/10/1911 – Buenos Aires, 30/11/1999 (épouse SAUBIDET DUFFY Juan-Cruz, 5 enfants SAUBIDET BIOY :
_ 1) Juan-Cruz SAUBIDET BIOY
_ 2) Margarita SAUBIDET BIOY
_ 3) Enrique SAUBIDET BIOY
_ 4) Carlos-Maria SAUBIDET BIOY
_ 5) Pedro SAUBIDET BIOY
_ Luisa BIOY LANUSSE (sans descendance)
_ Juan Bautista BIOY LANUSSE 1916 – 1981 (dit « El Cabito », sans descendance )
_ et Marie-Mercedes BIOY LANUSSE née le 3/08/1918 à Buenos Aires dcd le 17/08/1980 à Buenos Aires (épouse le 30/11/1946 à BA MATIENZO Leandro, 3 enfants MATIENZO BIOY :
1) Mercedes MATIENZO BIOY
2) Ana-Luisa MATIENZO BIOY
3) Juan-Bautista MATIENZO BIOY
6.1.3.5 .   Pedro-Antonio BIOY DOMECQ, né en 1876, directeur de banque, suicidé à la fin des années 20
6.1.3.6 .   Enrique BIOY DOMECQ ( 21/10/1879 †suicide le 26/11/1917 à Buenos-Aires )
6.1.3.7 .   Emilio BIOY DOMECQ 18/03/1878 † 23/04/1879, ( ou 08/1879 )
6.1.3.8 .  Adolfo BIOY DOMECQ, né le 27/7/1882 à « Rincon viejo » à PARDO-RA-( avocat, hacendado et écrivain-seccrétaire d’Etat puis Ministre des relations extérieures-puis représentant de l’Argentine à l’ONU -Président de la société rurale d’Argentine) †26/8/1962, épouse le 10/10/1913 CASARES LYNCH Martha Ignacia 1888- †26/08/1952  (son père est Vicente CASARES),
1 enfant Adolfo (dit Adolfito)Vicente Perfecto BIOY CASARES, né le 15/9/1914  à Buenos-Aires –R.A.-† le8ou9/3/1999 à Buenos-Aires –R.A.-, épouse à LAS FLORES-RA- le 15/01/1940 OCAMPO AGUIRRE Sylvina Inocencia Maria (1903-†14/12/1993 à Buenos-Aires –R.A.-),
1 enfant Marta BIOY OCAMPO (8/6/1954 née en France et adoptée- †4/1/1994 à Buenos-Aires –R.A.-)
épouse d’abord BASAVILBASO Eduardo -avec lequel elle a deux enfants Florent Edouard Adolphe Georges Basavilbaso BIOY né à Paris le27/7/73 et Victoria BASAVILBASO BIOY née le 6/1/1975
– puis FRANK Adolfo avec lequel elle a une enfant Lucila FRANK BIOY, née le 16/04/1980)
et 1 enfant naturel BIOY AYERZA  Fabian (il apprend à 18 ans qui est son père véritable) né le 15/08/1963 à Buenos-Aires † 11/02/2006 à PARIS – 13°, issu de DEMARIA MADERO Sara Josefina (mariée avec Eduardo AYERZA ZUBERBUHLER )
6.1.3.9 .  Auguste Clément BIOY DOMECQ, né le 27/9/1885 à OLORON, m : ( maison ?) BIOY, rue Chanzy, père âgé de 47 ans, négociant, et mère âgée de 41 ans, épouse le 15/10/1927 GOROSTIAGA Paulina dite Nina ;  1 enfant :
_ Ninita BIOY GOROSTIAGA,

À suivre, donc…
Ce lundi 23 août 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa
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