Posts Tagged ‘Alessandro Stradella

Le parcours discographique d’Andrea De Carlo dans l’oeuvre musical d’Alessandro Stradella (1643 – 1682)

17fév

Le compositeur Alessandro Stradella (Bologne, 3 juillet 1643 – Gênes, 25 février 1682) est superbement servi au disque, depuis quelques années,

par le label Arcana,

par Andrea De Carlo à la tête de son Ensemble Mare Nostrum.

 

Ce samedi 17 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la radieuse lumière des 2 Cantate per Il Santissimo Natale, d’Alessandro Stradella

05juin

Pour en revenir _ un moment _ aux marquantes inventions du Baroque italien du Seicento,

voici ce jour la radieuse lumière des 2 Cantate per il Santissimo natale,

Si apra al riso & Ah ! Troppo è ver,

d’Alessandro Stradella

(Rome, 3 avril 1639 – Gênes, 23 février 1682) ;

dans l’interprétation _ une nouvelle fois parfaite ! _ d’Enrico Gatti,

au goût si sûr !

dans le CD Arcana A 331,

enregistré les 21, 22 et 23 décembre 1997,

en l’église paroissiale de Collegara (à Modène)…


avec ici le podcast,

mis en place par Enrico Gatti lui-même sur youtube,

de l’Aria Sovrano mio bene, de la Vierge Marie _ que chante Lavinia Bertotti, soprano _, à la plage 28 du CD,

avec l’Orchestra Barocca della Civica Scuola di Musica di Milano.

Le très riche et passionnant texte de présentation du livret de ce CD

signé Carolyn Gianturco,

Présidente de la Commission Nationale des Œuvres complètes d’Alessandro Stradella,

ajoute à la très grande qualité de ce CD.

Ce vendredi 5 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la puissance envoûtante de l’oratorio San Giovanni Battista, d’Alessandro Stradella (1643 – 1682)

21mai

L’histoire-tragédie de la décollation de Jean-Baptiste
ne constitue certes pas, a priori, un récit très propice à la joie.
Cependant la grande force musicale d’Alessandro Stradella
(Bologne, 3 mars 1643 – Gênes, 25 février 1682)
soulève l’enthousiasme
et emporte l’adhésion jubilatoire de l’auditeur,
tout spécialement en ce puissamment envoûtant oratorio,
San Giovanni Battista,
représenté à Rome en 1675.
..
Ici, j’ai choisi le CD Hyperion CDA 67617 ;
soit l’interprétation on ne peut plus idoine de l’Academia Montis Regalis,
dirigée par Alessandro De Marchi,
enregistré à Mondovi en mars 2007.
Ce jeudi 14 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le trop méconnu (indépendant et persifleur !) Stradella : sa comédie en musique « Doriclea », sur un livret du prince Flavio Orsini

16nov

Alessandro Stradella

(Bologne, 3 juillet 1643 – Gênes, 25 février 1682)

est un très grand compositeur

de l’époque baroque _ à son moment d’excellence en Italie _,

à l’œuvre bien trop méconnue de nous aujourd’hui

_ à peine sait-on de Stradella le caractère tragique de sa vie (de fuites successives)

et son issue : sous la lame d’un spadassin !

Sa musique

est pourtant puissante

et plus qu’intéressante.

À preuve,

l’entreprise discographique du chef italien Andrea De Carlo,

qui en est aujourd’hui,

avec cette Doriclea _ un triple CD Arcana A 454 _

à son cinquième volet : 

après La Forza delle stelle _ le CD Arcana A 377 _,

San Giovanni Crisostomo _ le CD Arcana A 389 _,

Santa Editta _ le CD Arcana A 396 _,

et Santa Pelagia _ le CD Arcana A 431 _,

voici donc ce jour

cette comédie romaine

à destination de la fastueuse cour des Orsini _ dans les années 1670 _,

Doriclea,

en 3 CDs :

ce copieux coffret de 3 CDs Arcana A 454 _ de 188 minutes.

Le registre de la comédie chantée de l’ère baroque

n’est jusqu’ici pas très couru,

pas plus au concert, qu’au disque.

Cette réalisation-ci par Andrea De Carlo,

à la tête de son orchestre Il Pomo d’Or,

et avec six _ très bons _ chanteurs :

Emöke Baráth, soprano,

Giuseppina Bridelli, , mezzo-soprano,

Xavier Sabata, contreténor,

Gabriella Martelacci, contralto,

Luca Cervoni, ténor,

et Riccardo Novaro, baryton,

tient parfaitement la route,

et nous révèle de la meilleure des façons

_ et sans baisse d’intensité le long de ces trois heures de musique _

ce pan méconnu du répertoire…

De quoi satisfaire la curiosité un peu pointue des mélomanes…

S’y découvre un Stradella d’esprit indépendant

et persifleur.

Ce vendredi 16 novembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les musiques qu’aimait à Rome en son palais la reine Christine

17avr

La magnifique harpiste qu’est Mara Galassi

nous gratifie d’un somptueux CD

intitulé Portrait of a lady with a harp _ Music for Queen Christina of Sweden, (le CD Glossa 921304),

constitué d’un très beau programme de musiques qu’à Rome aimait, ou même jouait elle-même, en son palais _ un temps dit le palais Riaro, puis aujourd’hui le palais Corsini_, situé sur la rive droite du Tibre, le long de la via della Lungara qui joint les quartiers du Vatican et du Trastevere _ juste en face de la splendide Villa Farnesina _, et au pied du Janicule,

la reine Christine de Suède (1626 – 1689)…


Rein
e _ ou plutôt, selon son titre officiel voulu par feu son père, « Roi«  _ de Suède depuis l’âge de six ans _ et la mort de ce père, le roi Gustave II Adolphe _ en 1632,

elle abdique de sa couronne en 1654, et part vers l’Europe du Sud ; elle décide de se convertir secrètement au catholicisme, lors de son passage à Bruxelles ; puis publiquement cette fois lors de son passage à Innsbruck. Le pape Alexandre VII l’accueille alors fastueusement à Rome, le 20 décembre 1655, en faisant élever en son honneur la porte monumentale d’entrée de Rome qui jouxte Santa Maria del Popolo, Piazza Del Popolo.

Suite à de complexes péripéties,

elle se fixera à Rome en octobre 1668 ; et résidera, définitivement, au Palazzo Riaro alla Lungara _ l’actuel Palazzo Corsini. Elle y réunit de splendides collections de tableaux ; et y organise de superbes concerts de  musique, avec la fine fleur des musiciens présents à Rome :

Alessandro Melani, Alessandro Scarlatti, Arcangelo Corelli, Bernardo Pasquini, Alessandro Stradella, Giacomo Carissimi, Marco Marazzoli.

Et elle ouvre aussi le premier théâtre public à Rome, le Tor di Nona.

….

Au programme de ce très beau CD Glossa,

et toutes pièces interprétées ici _ splendidement ! et avec une magnifique prise de sons _ à la harpe , au lieu du clavecin ou de l’orgue,

une suite d’œuvres  _ dont deux Toccatas _ de l’organiste et claviériste Bernardo Pasquini (1657-1710),

la sonate n°1 de l’opus 1 d’Arcangelo Corelli ( 1653-1713),

une sinfonia a violino solo d’Alessandro Stradella (1639-1682),

ainsi que quelques autres pièces d’Alessandro Scarlatti (1660-1725), de Jacques Arcadelt (1670-1747), de Bernardo Pasquini et d’Arcangelo Corelli ; ainsi que d’un compositeur anonyme.

Un récital merveilleux !!!

Ce mardi 17 avril 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

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