Posts Tagged ‘Amis de Maurice Ravel

En poursuivant les recherches sur les domiciliations cibouriennes des Delouart et apparentés, de la branche maternelle de Maurice Ravel…

21nov

Voici le courriel que je viens d’adresser ce dimanche après-midi au président des Amis de Maurice Ravel,

qui vient très aimablement de me procurer une aide pour le déchiffrement _ assez difficile ! _ de l’acte de baptème de Marie-Baptiste Delouart, en date du 30 juin 1782,

en réponse à son courriel de réponse à ma demande initiale de secours, de vendredi dernier ;

que, pour commencer, voici :

Les archives municipales de Ciboure ont continué de numériser divers actes d’état-civil.

Ainsi voici un lien bien utile à l’acte de baptême de Marie-Baptiste Delouart, en date du 30 juin 1782, comportant la mention de sa naissance, la veille, le 29 juin 1782 :
La graphie de ce texte est malheureusement un peu difficilement lisible dans sa seconde partie.
Mais peut-être saurez-vous mieux la déchiffrer que moi…
Je viens d’intégrer un lien à l’image de ce document dans l’article que je suis en train de terminer :
Je verrai si je pourrai lui adjoindre, ou pas, de nouvelles données ; et cela m’est à tout moment facile…
Je poursuis en effet ma recherche d’identification des divers domiciles à Ciboure des divers cousins de Marie Delouart,
la mère de Maurice Ravel…
Avec toujours l’espoir de parvenir à identifier quelles personnes se cachent sous les noms assez étranges de « Sabadin Quinior » et « Eslonta Maicourné », 
tels que Maurice Ravel les a écrits (dans sa lettre à Marie Gaudin du 22 juin 1911)
d’après ce qu’il percevait _ non sans difficulté… _ de ce que prononçait sa mère, qui n’écrivait jamais…
D’ailleurs les graphies mêmes des noms lors de la rédaction des actes d’état-civil, varient beaucoup, en ce pays basque :
par exemple, les variantes du nom « Goyenague », « Goyhenague », « Doyhenard » ou « D’Oyhenart »…
Chaque greffier se fiant, comme il le pouvait, à ce que parvenait à distinguer son oreille…
À suivre
 
Francis Lippa, à Bordeaux
Voici maintenant la réponse d’un sien ami généalogiste qu’il a consulté ;
et qu’il vient de me faire parvenir ce matin :
« Je pense que vos interrogations portent essentiellement sur l’identité des parrain et marraine _ de Marie Delouart, à Ciboure le 30 juin 1782. Autant pour le parrain _ Bernard Mignagoren _, je n’ai pas trop d’hésitation, autant pour la marraine _ Marie XXX _, le nom de famille est trop illisible pour faire même seulement une hypothèse. Les registres étant rédigés en deux exemplaires, conservés l’un en principe aux archives municipales, l’autre aux archives départementales, vous aurez peut-être plus de chance avec l’autre registre.
Le trente juin 1782 a été baptisée Marie Delouart, fille de Gratien Delouart et de Sabine (Sabadine ?) Laxague sa femme, née hier deux heures après-midi, le parrain Bernard Mignagoren qui la fait tenir par Jean Mignagoren, oncle paternel, et la marraine Marie XXX tante maternelle qui n’ont pas signé pour ne le savoir.« 

Les parrain et marraine de cette petite Marie Delouart qui naît à Ciboure le 29 juin 1782, sont :
_ d’une part un oncle de l’enfant, Bernard Mignagoren, né à Ciboure en 1744 ; marié à Ciboure à Marie-Baptiste Delouart (née à Ciboure en 1745, fille de Miguel Delouart et Marguerite Mourguy ; et sœur aînée de Gratien Delouart, le père de la petite Marie-Baptiste Delouart _ né à Ciboure le 1er mai 1748, Gratien Delouart décèdera à Ciboure le 21 août 1798_ ) ; et qui décèdera à Ciboure, quartier d’Agorette, maison MartinenBaita, le 21 novembre 1796) _ et c’est l’oncle paternel de l’enfant, et un probable frère de Bernard Mignagoren, Jean Mignagoren, qui tient, ce 30 juin 1782,  l’enfant à baptiser sur les fonts baptismaux _ ;
_ et d’autre part la tante maternelle de l’enfant, une sœur (ou une belle-sœur) de la mère de l’enfant, Sabine Laxague (née à Ciboure le 24 novembre 1752, celle-ci décèdera à Ciboure, quartier de la Place, maison Lamarcenia n° 137, le 27 février 1845, âgée de presque cent ans…) : probablement une Marie Laxague, fille, elle aussi, de Pierre Laxague et de Marie Doyambéhère, qui se sont mariés à Ciboure le 16 avril 1749 _ Marie Doyambéhère décèdera à Ciboure le 4 octobre 1785.
Le couple formé par Bernard Mignagoren et son épouse Marie-Baptiste Delouart, aura lui-même trois enfants :
le 17 avril 1782, une fille, Marie Mignagoren, dont le parrain est son oncle maternel Gratien Delouart, et par procuration Pierre Laxague _ peut-être le grand-père maternel de l’enfant, à moins que ce ne soit un oncle maternel… _, et qui décèdera, à Ciboure, quartier d’Agorette, maison n° 196, le 19 avril 1809, à l’âge de 27 ans ;
une seconde fille, Gracieuse Mignagoren, née le 29 août 1784, et qui décèdera à Ciboure le 30 septembre 1785, à l’âge de 18 mois ;
et un fils, Bertrand Mignagoren, à Ciboure le 10 septembre 1786, et qui décèdera, célibataire, à Ciboure, quartier de Bordagain, maison Pendichenetthequia, le 29 août 1855, à l’âge de 68 ans. …
Toute aide compétente de déchiffrage des graphies de documents d’archives est mieux que bienvenue !!!
Merci de votre aide ; je connais bien votre charge de travail _ j’ai corrigé des tombereaux de copies…
Et je sais aussi combien la moindre recherche peut prendre énormément de temps…
Je viens de lire en entier les 240 pages « Ciboure 400 ans d’histoire » de Guy Lalanne, le président de l’Association Jakintza de Ciboure, qui comporte, aux pages 111 à 126n et 201-202, la liste des noms (basques) de toutes les maisons de Ciboure, telles que répertoriées dans le cadastre napoléonien de 1831 : c’est déjà çà !
Mais je regrette que ces noms de maison, classées par quartier, et avec des précisions des noms de rues actuelles, ne soient pas là associés à leurs numéros ;
même si je suppose que ces numérotations ont aussi dû varier dans le temps…
J’avais réalisé, en mon blog, un travail similaire (noms des rues, et variations des numérotations) pour les maisons de Saint-Jean-de-Luz,
en mon article du 2 novembre 2019 :
Chaque fois, c’est un travail minutieux et très long…
En tout cas, je viens de relever, et c’est précieux, à la page 220 du « Ciboure 400 ans » de Guy Lalanne _ mais sans mention de la source de cette précieuse information… _
que « Sabine Delouart, la grand-mère de Maurice, vivait rue Pocalette, maison Sorrondo » ;
soit un nom de maison qui n’est hélas pas mentionné dans le listing des pages 111 à 125 de ce même très riche « Ciboure 400 ans d’histoire » ;
pas davantage, non plus, que dans le document de 1806 (ou 1816 ?) auquel j’avais renvoyé par un lien dans mon article du 14 avril 2019 : 
Recevoir quelque aide là-dessus de la part des Cibouriens serait mieux que bienvenu !!!!
Bon dimanche !
et bon travail !..
Francis Lippa, à Bordeaux
Voilà une petite pierre supplémentaire à l’édifice de recherche en cours, à propos des domiciliations cibouriennes des parents et cousins de Marie Delouart et son fils Maurice Ravel…
Ce dimanche 21 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Maurice Ravel et François-Perico Ribera se sont-ils croisés, Quai Maurice Ravel, à Ciboure ?

12nov

 

Voici le courriel que,

poursuivant mon exploration des ressources qu’offre le richissime magnifique numéro 94

que la revue Jakintza, de Ciboure, consacre à l’histoire de la « Rue du Quai » de Ciboure,

je viens d’adresser à l’ami Manuel Cornejo, le Président de la dynamique et fertile Association des « Amis de Ravel » :

 …

Cher ami,

le passionnant n° 94 de la revue Jakintza consacré à la « Rue du Quai » à Ciboure,
magnifiquement riche d’informations détaillées sur les maisons de ce Quai Maurice Ravel, et surtout leurs propriétaires,
vient très à propos relancer ma recherche des cousinages cibouriens de Maurice Ravel…
Ainsi, j’apprends, page 32, que des Etchepare ont possédé la Maison « Pouchain baita »,
qui était située à l’emplacement sur lequel a été édifiée l’actuelle « Periko baita » (au 39 du Quai Maurice Ravel),
soit une maison située à six portes de la maison natale de Maurice Ravel (au 27 du Quai Maurice Ravel)…
D’où 2 directions de recherche pour moi :
 
_ la première concernant l’essai d’identification des domiciliations _ dans ce quartier de Pocalette _ des divers membres de la famille Etchepare apparentés à Marie Delouart et Maurice Ravel, suite au mariage (à Ciboure, le 30 avril 1823) entre Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) et son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1898 – Ciboure, 30 juin 1844),
dont deux des enfants, Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827 – ?) et Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 25 novembre 1888), ont épousé, chacun un membre de la famille cibourienne des Etchepare, le 21  décembre 1853 et le 13 novembre 1861 :
en l’occurrence, Guilhen Etchepare (Ciboure, 8 juillet 1826 – Ciboure, 22 mai 1872), pour Marie Delouart, et Dominique Etchepare (Ciboure, 13 décembre 1828 – Ciboure, 16 avril 1897), pour Jean Delouart… ;
_ et la seconde est la question de savoir si a existé, ou pas, quelque rencontre (ou correspondance) entre Maurice Ravel et François-Perico Ribera (Madrid, 2 décembre 1867 – Ciboure, 1949),
peintre bien connu de l’école dite de Ciboure, et  propriétaire de la maison « Periko Baita » ;
dont la construction, Quai Maurice Ravel, s’est réalisée (lire page 31 de ce numéro 94 de Jakintza) en partie sur l’emplacement de la maison « Pouchain Baita » des Etchepare, démolie pour cette nouvelle construction des Ribera (dont ont hérité ensuite les Légasse)
Car on sait que Ravel ne pouvait pas ignorer que le père de François-Perico Ribera, ingénieur des chemins de fer espagnols,
est probablement celui qui a facilité la rencontre initiale, à Madrid (ou à Aranjuez..) de l’ingénieur Joseph Ravel et l’assistante-modiste Marie Delouart ;
prélude à leur mariage, le 3 avril 1873, à Paris…
Cf, dans le magnifique entretien _ et l’entretien tout entier est superbe ! Notamment pour ses très précieuses remarques musicales, de la part de Ravel… _ de Maurice Ravel avec Andrès Révèsz __ entretien réalisé le 30 avril 1924, dans la chambre du Grand Hôtel de Paris, à Madrid, où le compositeur logeait ; et publié, sous le titre « El gran músico Mauricio Ravel habla de su arte« , par le journal ABC (de Madrid) le 1er mai 1924 _, que vous donnez aux pages 1490 à 1493 de votre édition de la Correspondance de Maurice Ravel,
ces mots de Ravel même :
« sans Madrid probablement je n’existerais pas. C’est à Madrid que mes parents se sont rencontrés. Mon père était ingénieur des chemins de fer, de nationalité française, et ma mère, une Basque de Saint-Jean-de-Luz… »
Il est difficile de penser que Ravel ait pu jamais oublier le nom de famille de cet ingénieur Ribera, qui aimait beaucoup séjourner au pays basque,
et se fit construire, sur le Quai, à Ciboure, cette « Periko Baita », à laquelle il a donné le prénom de son fils, François-Perico, né le 2 décembre 1867 à Madrid…
Jakintza date de 1850 _ sans plus de précisions _ l’achat et le rehaussement de la maison voisine, « Monsegur Baita », et des travaux de construction de la nouvelle maison qui prendrait le nom de « Periko Baita » après la naissance du fils de l’ingénieur Ribera, François-Perico Ribera, à Madrid, le 2 décembre 1867 ;
la maison « Pouchain Baita » ayant été, elle _ mais à quelle date ? _, « démolie et reconstruite (sic) pour édifier « Periko Baita »  » _ le déroulé et la datation de ces diverses opérations (de destruction, construction, rehaussement…) demanderaient un bien utile complément d’informations... _ ;
mais, pour ce qui concerne plus précisément cette famille Etchepare qui s’est déssaisie de sa maison « Pouchain Baita », la date et les circonstances de cette vente de leur maison demanderaient à être vérifiées, confirmées et précisées, pour nous faciliter la connaissance des diverses domiciliations, à Ciboure, de cette famille cibourienne des Etchepare, doublement apparentée, en 1853 et 1861, aux Delouart, par les mariages de Marie Delouart et Guilhen Etchepare, le 21 décembre 1853, et de Jean Delouart et Domininique Etchepare, le 13 novembre 1861…
Et, de plus, il se trouve que le peintre François-Perico Ribera (1867 – 1949) et le compositeur Maurice Ravel (1875 – 1937) sont d’exacts contemporains !…
Ils ont au moins pu se croiser sur le Quai, à Ciboure…
À suivre donc,
 
Francis Lippa, à Bordeaux
Ce vendredi 12 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa
Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur