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Pour être un peu plus précis sur le déni de reconnaissance, par Edmond Gaudin (1903 – 1988), de son cousinage effectif avec Maurice Ravel (1875 – 1937), une ébauche de quelques pistes à explorer…

11oct

Afin d’aller un peu plus loin que ma réponse d’hier, dimanche 10 octobre, 

à la question d’Eric Rouyer me demandant d’expliciter davantage ma première réponse au déni de reconnaissance de la part du cousin Edmond Gaudin (1903 – 1988) de son cousinage effectif, via sa mère Magdeleine Hiriart – Gaudin (1875 – 1968), avec le cousin Maurice Ravel (1875 – 1937),

voici une amorce de direction de réponse un peu plus précise,

en l’absence d’indices véritablement concluants :

Cher ami,

 
ma réponse hier à votre question à propos du déni d’Edmond Gaudin (30 mai 1903 – 28 décembre 1988) à l’égard de son cousinage pourtant très effectif avec Maurice Ravel (7 mars 1875 – 28 décembre 1937),
demeure encore bien trop partielle _ et prudente… _ de ma part.
 
Mais il me semble détecter une sorte d’animosité rétrospective _ et probablement postérieurement au décès de sa mère Magdeleine Hiriart-Gaudin, le 19 juin 1968 _ d’Edmond Gaudin à l’égard de son cousin Maurice Ravel,
dont il a pourtant été très proche lors des séjours de celui-ci à Saint-Jean-de-Luz (en 1921, 23, 25, 27, 28, 29, 30, 31 et 32) :
possesseur d’une automobile, Edmond Gaudin véhiculait en effet son cousin lors d’assez nombreuses virées en pays basque, tant espagnol que français…
 
Il est bien sûr extrêmement dommage que n’ait été conservée (et publiée) d’autre correspondance de Maurice Ravel avec sa cousine Magdeleine Hiriart que les deux lettres de condoléances de 1910 et 1914, pour les décès du mari de Magdeleine, Charles Gaudin, sur le fleuve Oubangui, en 1910, et de ses deux beau-frères Pierre et Pascal Gaudin, tués ensemble par un même obus, à leur arrivée au front, le 12 novembre 1914…
 
Et que nous ne disposions d’aucun témoignage de rencontres entre Maurice Ravel et sa cousine Magdeleine dans l’entre-deux-guerres, lors des séjours de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz :
Saint-Jean-de-Luz est une petite ville, et même si Ravel venait là surtout pour se reposer et se distraire _ il adorait les bains de mer et nager… _, il est peu vraisemblable qu’il n’ait pas fait un effort pour venir saluer sa très sympathique cousine Magdeleine, dont le domicile, 34 rue Gambetta, était central… Ces années-là, Ravel prenait logement au 9 rue Tourasse, au coin de la rue Gambetta (entre l’église et la place Louis XIV : en face de l’actuelle pâtisserie Pariès)…
 
La famille Gaudin était domiciliée, jusqu’à l’été 1924, tout près du domicile des Hiriart, presque en face, au 41 rue Gambetta _ une large maison héritée des Bibal et des Dupous… _ ;
et c’est devenue veuve de son mari Edmond Gaudin (17 novembre 1844 – 28 décembre 1920), au mois de décembre 1920,
que Annette Bibal-Gaudin (28 avril 1845 – 21 novembre 1936) vendit cette maison du 41 rue Gambetta _ héritée de sa mère Victoire Dupous (9 juin 1822 – 16 juin 1903), veuve de Pierre Bibal (5 septembre 1806 – 12 septembre 1855) ; et devenue trop grande pour elle _,
pour s’installer non loin de là _ même pas 100 Mètres _, au 14 rue du Midi, au mois d’août 1924, avec les survivants Bibal et Gaudin de sa maisonnée : sa sœur Bernardine Bibal (22 août 1855 – 28 février 1843), sa fille Marie Gaudin (3 mars 1879 – 8 décembre 1976), sa petite-fille Annie Courteault (26 septembre 1913 – 21 août 1994)
Et surtout il est dommage que nous ne disposions pas _ jusqu’ici du moins _ de témoignages directs _ nous n’en avons que d’indirects _ d’Edmond Gaudin, lors de ses virées automobiles avec son cousin Maurice Ravel à la fin des années 20 et au début des années 30…
Le jeune Edmond Gaudin se trouvant ainsi un des plus proches témoins des activités de son cousin Maurice Ravel lors des séjours _ de vacances, surtout, mais parfois aussi de travail… _ au pays basque ces années-là…
 
Le déni de parenté d’Edmond Gaudin avec Maurice Ravel, possiblement d’après la disparition de sa mère en 1968, face à ses enfants Charles-Paul (né en 1938) et Mayalen (née en 1942),
pourrait résulter de ce qui aurait été une blessure un peu douloureuse pour le jeune Edmond (né en 1903)…
 
Né le 30 mai 1903, c’est en 1935 qu’Edmond Gaudin s’est marié, à Saint-Jean-de-Luz, avec Angela Rossi (12 septembre 1905 – 14 décembre 1999).
 
La santé de Maurice Ravel s’étant considérablement détériorée au cours de l’année 1932 _ et Edmond Gaudin en avait été, avec sa tante Marie Gaudin _ un des tous premiers témoins à se rendre compte des prémisses de la maladie qui emportera Ravel le 28 décembre 1937…
Dès l’année 1933, la santé de Ravel s’est dégradée sans retour…
 
Les divers biographes de Ravel, et très admirateurs de son considérable génie musical, se sont montrés avares _ faute d’éléments tant soient peu tangibles _ de remarques sur la vie affective et relationnelle de Maurice Ravel, homme très discret et secret, et ayant en détestation tout exhibitionnisme…
Sa musique _ non expressionniste ! _ devant probablement parler pour lui…
 
Quant aux luziens, assez peu de témoignages ont été exprimés sur les séjours de Ravel à Saint-Jean-de-Luz, et au pays basque…
 
Très peu de liens ayant donc été opérés jusqu’ici entre l’œuvre _ très admirée, désormais _ du compositeur et le détail _ assez simple _ de la vie quotidienne de l’homme Maurice Ravel,
qui gagnerait d’ailleurs à être mieux connue, assez loin des clichés dont on a coutume de revêtir, par préjugés, les artistes…
Un homme discret, courageux et droit dans ses amitiés ; pas mondain ni carriériste pour deux sous : un honnête homme véritable…
 
J’admire aussi beaucoup Ravel…
 
Francis Lippa
Ce lundi 11 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

L’affaire « Tante Bibi », suite : l’hypothèse « Mademoiselle Bibal » résiste, et se renforce de l’initiale « B. » de son prénom…

08juin

Ce jour,

voici que je découvre un nouveau document passionnant

pour mon enquête d’identification de qui est qui

en les familles Bibal-Gaudin-Courteault, de Saint-Jean-de-Luz,

du vivant de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937).

Il s’agit cette fois du faire-part de décès de Monsieur Edmond Gaudin,

décédé chez lui à Saint-Jean-de-Luz _ 41 rue Gambetta, la Grand’ Rue _ le 28 décembre 1920, en sa 77éme année

_ Edmond Gaudin était né à Saint-Jean-de-Luz le 17 novembre 1844, fils cadet de Martin Gaudin, tonnelier (Ciboure, le 9 octobre 1788 – Saint-Jean-de-Luz, le 22 avril 1864, Grand’ Rue, N° 4) et Catherine Goyetche, marchande (Saint-Jean-de Luz, le 13 août 1799 – Saint-Jean-de-Luz, le 24 juin 1875, Rue Neuve, N° 8), qui s’étaient mariés à Saint-Jean-de-Luz le 26 janvier 1831,

et époux, à Saint-Jean-de Luz, le 27 janvier 1875, d’Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, née le 28 avril 1845, et fille de Pierre Bibal, maître au cabotage (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855) et Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 – Saint-Jean-de-Luz, 16 décembre 1903), qui s’étaient mariés à Saint-Jean-de-Luz le 26 avril 1843 ; Annette Bibal-Gaudin décèdera à Saint-Jean-de-Luz, quelques jours avant le 23 novembre 1936 : le 21 novembre 1843) ;

vraisemblablement miné par le décès, tués ensemble, le jour même de leur arrivée sur le front,

à  Oulches-Hurtebise

_ sur le chemin des Dames, près de Craonne, dans l’Aisne _

le 12 novembre 1914,

de ses deux derniers fils

_ Charles, l’aîné de la fratrie des sept enfants Gaudin-Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875, est décédé, disparu, à Bimbo, dans le fleuve Congo, le 12 septembre 1910, à l’âge de 34 ans ; et Louis, le benjamin de la fratrie, né à Saint-Jean-de-Luz le 23 février 1886, est décédé de maladie le 2 novembre 1899, à l’âge de 13 ans _

Pierre (né à Saint-Jean-de-Luz le 7 février 1878) et Pascal Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 31 mars 1883),

âgés de 36 et 31 ans.

Voici ce faire-part

_ passionnant pour notre questionnement

à propos de l’identité précise des divers membres de la famille Bibal-Gaudin _ :

Madame Edmond GAUDIN ;

Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Henri COURTEAULT, Conservateur adjoint aux Archives Nationales, et Madame Henri COURTEAULT, Madame Charles GAUDIN ;

Monsieur Edmond GAUDIN, Monsieur Pierre COURTEAULT, Mademoiselle Anne-Marie COURTEAULT ;

Madame Charles GAUDIN, Mademoiselle B. BIBAL, Madame Pascal BIBAL ;

Monsieur et Madame Paul GAUDIN, Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Eugène GAUDIN, Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN, Monsieur et Madame Marcel GAUDIN et leurs enfants, Mademoiselle Thérèse GAUDIN, Monsieur Henri GAUDIN, Monsieur et Madame François BIBAL, Mesdemoiselles Marie et Elise BIBAL, Monsieur et Madame Grégoire BIBAL, Monsieur Joseph BIBAL ;

Les familles LABORDE, DUPOUY, BORDES, AGUEREGARAY, DOUGIER et MANES ;

Ont l’honneur de vous faire-part de la perte douloureuse qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

Monsieur Edmond GAUDIN,

leur époux, père, beau-père, grand-père, beau-frère, oncle, grand-oncle, cousin et petit-cousin décédé le 20 décembre 1920, en son domicile, à Saint-Jean-de-Luz, rue Gambetta N° 41, dans sa 77e année, muni des Sacrements de l’Eglise.

PRIEZ POUR LUI !

Saint-Jean-de-Luz, 41 rue Gambetta,

Paris, 7 rue Denis-Poisson 

Qui donc est qui ?

Attelons-nous à la tâche de l’explicitation,

qui va nous réserver quelques surprises et découvertes !


Madame Edmond GAUDIN

est _ comme il est explicité au déroulé du bas du faire-part _ l’épouse du défunt, et donc sa veuve :

Annette Bibal, née à Saint-Jean-de-Luz le 28 avril 1845, fille de Pierre Bibal, maître au cabotage (né à Saint-Jean-de Luz le 5 septembre 1806 et qui y est décédé le 12 septembre 1855, Grand’ Rue N° 20) et de Victoire Dupous, àgée de 52 ans à la date du mariage de sa fille Annette avec Saint-Martin Edmond Gaudin, le 30 septembre 1874, à Saint-Jean-de-Luz ; Victoire Dupous est née à Saint-Jean-de-Luz le 9 juin 1822 _ décédée à Saint-Jean-de-Luz le 16 décembre 1903. Annette Bibal-Gaudin décèdera à Saint-Jean-de-Luz au mois de novembre 1936 _ à ce jour, je dispose seulement de l’avis de Remerciements de sa famille, daté du lundi 23 novembre 1936, consécutif à ses obsèques ; cf mon article du 1er juin : … ;

Les trois suivants sur le faire-part du décès d’Edmond GAUDIN, sont ses deux filles et sa belle-fille : sa fille désormais aînée, Marie-Bernardine, dite Marie ; sa fille cadette Marie-Dorothée-Jeanne, dite Jane, précédée sur le faire-part, comme il convient, de son époux, Henri Courteault ;  ainsi que sa belle-fille, Magdeleine Hiriart-Gaudin, veuve de son fils aîné Martin-Marie-Charles, dit Charles, disparu, lui, dans le fleuve Congo le 13 septembre 1910 :

Mademoiselle Marie GAUDIN,

la fille désormais aînée du défunt, est née à Saint-Jean-de-Luz le 3 mars 1879 ; et, demeurée célibataire, elle y décèdera le 8 décembre 1976, à l’âge de 97 ans ;

Marie Bernardine Gaudin est la grande amie _ de toute leur vie _ de Ravel à Saint-Jean-de-Luz, et celle qui participe à la réception et au logement chez les Gaudin au 41 rue Gambetta, dès leur enfance-jeunesse _ nous possédons fort peu de renseignements documentés sur les possibles voire probables venues de Maurice Ravel enfant (et de sa famille) à Saint-Jean-de-Luz (et Ciboure ?) avant 1900, année des 25 ans de  Maurice Ravel : telles quelques anecdotes rapportées par divers membres de la famille Gaudin, dont celle à propos de son « jeu de chat« , encore enfant, sur le piano, moqué par sa chère vieille grand-tante Gachucha Billac, la gouvernante impérieuse et adorée des enfants Gaudin ; et cela jusqu’au petit-fils (fils de Charles et et neveu des autres enfants Gaudin) Edmond Gaudin, né le 30 juin 1903, sur les économies duquel Gachucha veillait affectueusement _ et jusqu’à la mi-1924 ; puis à la Villa Mirentchu, ensuite, quand celles qui restaient de la maisonnée Gaudin (Annette Bibal-Gaudin, sa fille Marie Gaudin, sa petite-fille Anne-Marie, dite Annie, Courteault _ qui a vécu là, à Saint-Jean-de-Luz, avec sa grand-mère Annette et sa tante Marie : elle suivait sa scolarité au Cours Sainte-Odile _, ainsi que la « tante Bibi » _ ne l’oublions pas ! _), changèrent de domicile _ entre le 21 juin et le 5 août 1924 : au cours du mois de juillet probablement…

En l’absence de correspondance à ce jour connue du jeune Maurice Ravel avec les membres de la famille Gaudin _ la jeune Jane et la jeune Marie : ce sont elles ses correspondantes luziennes _ antérieure au mois d’août 1901, nous demeurons dépourvus de documents tangibles concernant de possibles _ voire probables _ séjours de Maurice Ravel, avec ou sans d’autres membres _ sa mère, son frère _ de sa famille, au Pays basque, à Saint-Jean-de-Luz _ et Ciboure ? _, en son enfance et sa prime jeunesse _ en 1901, Maurice Ravel a déjà eu 26 ans le 7 mars ; il n’est certes plus un enfant au piano… _ :

est-ce par sa « chère » marraine et grand-tante Gachucha Billac _ sœur de sa grand-mère Sabine Delouart, décédée, elle, à Ciboure le 22 décembre 1874, peu de temps avant sa propre naissance à Ciboure le 7 mars 1875 _, qui était gouvernante dans la maison Gaudin du 41 rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz, que Maurice Ravel fut accueilli et reçu, là, par la famille Gaudin ? _ lui qui ne disposait d’aucun lieu appartenant à sa famille directe où pouvoir aller résider commodément à Ciboure… La commodité d’hébergement à Saint-Jean-de-Luz, ce sera la maison des Gaudin ; leur hospitalité…

On sait _ par lettres conservées et accessibles (in l’indispensable monumentale Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel publiée par Manuel Cornejo), mais aussi par photos ! Et Étienne Rousseau-Plotto nous offre plusieurs de bien intéressantes photos à examiner de près en son précieux Maurice Ravel _ Portraits basques _ que Maurice Ravel séjourna chez les Gaudin, au 41 de la rue Gambetta, à diverses reprises avant la Grande Guerre : en 1901, 1902 et en 1914, par exemple. Mais possiblement _ ou vraisemblablement _ aussi auparavant… Et là les documents d’appui _ pour le moment _ font défaut ; manquent !

Monsieur Henri COURTEAULT, Conservateur adjoint aux Archives Nationales,

est, lui, l’époux, le 22 avril 1908, à, Saint-Jean de-Luz, de la sœur cadette de Marie Gaudin, Jane ; et donc le gendre _ unique _ du défunt Edmond Gaudin ;

Henri Courteault a fait tout sa carrière aux Archives Nationales à Paris ; né à Pau le 26 août 1869, il décèdera Directeur des Archives Nationales le 2 novembre 1937, après une courte maladie, à l’âge de 68 ans, à Saint-Jean-de-Luz ;

et Madame Henri COURTEAULT,

est Marie-Dorothée-Jeanne Gaudin-Courteault, dite Jane, la fille cadette du défunt : née à Saint-Jean-de-Luz le 16 octobre 1880, mariée à Henri Courteault le 22 avril 1908 à Saint-Jean-de-Luz, c’est à Saint-Jean-de-Luz aussi qu’elle décèdera, veuve depuis le 2 novembre 1937, le 28 mars 1979, à l’âge de 98 ans ;

Madame Charles GAUDIN

est Magdeleine Hiriart-Gaudin (née à Saint-Jean-de-Luz, le 11 mars 1875, elle y décède le 15 juin 1968, à l’âge de 93 ans) _ elle est une des deux filles (l’autre, Marie, demeurera célibataire) de Dominique Hiriart et de son épouse Marie-Anne Imatz ; cf mon article du 26 mai dernier : _,

la belle-fille du défunt en tant qu’épouse, et veuve, de son fils aîné Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – fleuve Congo, 13 septembre 1910) ;

et c’est par elle, en tant que fille de Dominique Hiriart, petite-fille de Marie Etcheverry-Hiriart et arrière-petite-fille de Marie-Baptiste Delouart-Etcheverry _ cf mes articles précédents, et en particulier, j’y insiste, celui du 26 mai dernier : _, que la branche de la famille Gaudin issue d’elle, via le fils unique de Magdeleine et de Charles, Edmond Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1903, il y décède le 28 décembre 1988), est parente, cousine, avec Maurice Ravel-Delouart…

Magdeleine Hiriart-Gaudin est en effet le maillon crucial de ce cousinage des Gaudin et Lenoir d’aujourd’hui, à Saint-Jean-de-Luz, avec le cibourien Maurice Ravel-Delouart ! _ cf aussi mon article du 12 avril dernier :

Monsieur Edmond GAUDIN, Monsieur Pierre COURTEAULT, Mademoiselle Anne-Marie COURTEAULT,

les trois suivants sur le faire-part du décés, le 28 décembre 1920, de Monsieur Edmond Gaudin,

sont les trois petits-enfants, Gaudin et Courteault, du défunt :

Edmond GAUDIN

né à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1903 (il y décèdera le 28 décembre 1988, à l’âge de 85 ans)

est le premier petit-fils de l’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) qui vient tout juste de décéder, en sa 77 éme année ;

Cet Edmond Gaudin-ci _ qui a alors 17 ans _ est le fils _ unique _ du fils aîné du défunt, Martin-Marie-Charles Gaudin, dit Charles (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – fleuve Congo, 13 septembre 1910), et de la bru du défunt, Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968), la cousine au troisième degré de Maurice Ravel ;

sur ce cousinage des Hiriart-Gaudin avec les Ravel-Delouart, cf les deux seules lettres, ou cartes postales _ et ce fait interroge ! _ connues et publiées à ce jour _ que sont devenues les autres ? _ qui aient été échangées par ces deux cousins, Magdeleine et Maurice (datées des 8 octobre 1910 et 24 novembre 1914, aux pages 246 et 403 de la très précieuse Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel éditée par Manuel Cornejo) ;

le mystère demeurant _ cf mon article du 28 mai dernier : _ sur la rupture tant mémorielle que documentaire _ apparemment du moins : pour ce qui est publié et à ce jour accessible de la correspondance, si elle n’a pas été détruite… _ sur ce cousinage ravelien des présents descendants Gaudin et Lenoir des Hiriart-Gaudin, via les personnes de Magdeleine Hiriart-Gaudin _ leur grand-mère et arrière-grand-mère _ et de son fils Edmond Gaudin _ leur père et grand-père _ ;

qui se sont

ou bien tus _ quel étrange silence ! à quel(s) événement(s) pourrait-ce donc être dû ? _ comme dans la cas de Magdeleine, pourtant une conteuse volubile et ouverte et charmante auprès de ses petits-enfants, Charles-Paul Gaudin (1938 – 2006) et Maylen Gaudin-Lenoir ;

ou bien ont minimisé (au point d’en carrément nier _ même si ce fut en douceur… _ l’effectivité) un tel cousinage de Maurice Ravel avec eux,

ramenant les expressions de « Ma chère cousine« , de Maurice à Magdeleine, le 8 octobre 1910, et de « Mon cher Maurice » et « Votre cousine« , de Magdeleine à Maurice, le 24 novembre 1914, à de simples marques d’affection dépourvues de réalité effective…

Pareille rupture-coupure tant mémorielle que documentaire fait donc question : on peut légitimement s’interroger sur ce que furent les rapports entre Magdeleine Hiriart-Gaudin et son cousin au troisième degré Maurice Ravel, lors des venues et séjours de celui-ci à Saint-Jean-de-Luz, étant donné que le 34 rue Gambetta du domicile des Hiriart _ Maurice Ravel ne manquant pas de prier « sa cousine«  Magdeleine d’adresser aussi à ses parents, Dominique et Marie-Anne Hiriart, ainsi qu’à sa sœur, Marie Hiriart, ses « sentiments bien affectueux« , en sa lettre de condoléances du 8 octobre 1910, pour la cruelle perte de son époux (et leur gendre, et beau-frère) Charles Gaudin : « Nous sommes tous (sic) bien avec vous, de tout cœur, en cet affreux moment. Nous sommes vraiment affectés de la perte de ce bon Charles, qui nous était si sympathique « … ; et je remarque ici, au passage, tout ce qu’implique cette affirmation des liens effectifs de connnaissance des Ravel-Delouart et des Hiriart, antérieurement à la venue attestée à Ciboure trois longs mois de l’été 1911, un an plus tard, de Maurice Ravel accompagné de sa mère Madame Ravel-Delouart et son frère Edouard Ravel… _ (et de Magdeleine Hiriart-Gaudin _ une maison dont héritera Magdeleine aux décès de ses parents Dominique Hiriart (survenu entre 1926 et 1929) et Marianne Imatz-Hiriart (décédée le 9 juillet 1932) ; là se trouvait, en effet, ce qui avait été d’abord l’atelier de menuiserie, puis le magasin de meubles, de Dominique Hiriart ; je me demande ainsi quel fut le domicile de Magdeleine Hiriart à partir de son mariage (vers 1901-1902) avec Charles Gaudin, puis à partir de son veuvage, à l’automne 1910 ? A-t-elle été domiciliée un moment, ou pas, au 41 rue Gambetta, au domicile des Bibal-Gaudin ? Voire, à partir de juillet 1924 à la Villa Mirentchu. Nous l’ignorons à ce jour ; mais probablement pas… _) est tout proche _ presque en face _ du 41 rue Gambetta ; comme, aussi, de la Villa Mirentchu, rue du Midi, les domiciles successifs _ avant et après le mois de juillet 1924 _ des Gaudin…

De même qu’il est légitime de s’interroger sur ce que furent les liens d’amitié _ bien réels, madame Gaudin-Lenoir le confirme _ entre Maurice Ravel (né en 1875) et son petit-cousin Edmond Gaudin (né en 1903), en sachant que cet Edmond Gaudin-ci posséda très tôt une automobile, avec laquelle il emmena se promener son cousin Maurice par tout le Pays basque _ Labourd, Guipuzcoa, Navarre _ au cours des séjours luziens de celui-ci _ Maurice loge alors rue Tourasse (chez Madame Galichet), où il dispose d’un piano qui lui permet de composer sereinement ; et il vient déjeuner à la Villa Mirentchu, toute proche _ à partir de l’été 1927 _ Madame Maylen Gaudin-Lenoir me le détaille très aimablement ; cf aussi la remarque rapide et précieuse d’Étienne Rousseau-Plotto à la page 205 de son Maurice Ravel _ Portraits basques ;  _ et au début des années 30. On sait aussi _ la fille d’Edmond Gaudin, Madame Lenoir, met l’accent là-dessus _ qu’Edmond Gaudin fut un des tous premiers, sinon le premier même, à s’apercevoir des prémices des troubles neurologiques de Maurice Ravel, l’été 1932, lors de baignades sur la plage de Saint-Jean-de-Luz – Donibane, ou de corridas à Bayonne et à Saint-Sébastien – Donostia : ne plus savoir nager ; ne plus pouvoir prononcer certains mots ; ne plus pouvoir correctement orthographier ou même écrire, à certains moments, même si encore passagers alors…

Pierre COURTEAULT

né à Paris le 21 avril 1910 (il décèdera à Ascain le 15 décembre 2006, à l’âge de 96 ans)

est, après son cousin Edmond Gaudin, le second _ un premier fils était né à ses parents, Henri Courteault et Jane Gaudin-Courteault, en 1909, à Saint-Jean-de-Luz, mais il est décédé à l’âge de trois jours… _ des trois petits-enfants d’Edmond Gaudin qui vient de décéder ; il est le fils de l’archiviste Henri Courteault et son épouse Jane Gaudin-Courteault. Il a 10 ans ce 28 décembre 1910.

Anne-Marie, dite Annie, COURTEAULT

née à Paris le 26 septembre 1913, est la troisième et dernière des trois-petit-enfants d’Edmond Gaudin ;

elle est la fille de Henri Courteault et son épouse Jane Gaudin ;

dite Annie dans la famille, et alors que ses parents vivent à Paris, la petite Annie, peut-être à la suite du décès de son grand-père Edmond Gaudin et du sentiment de solitude dépressive affectant sa grand-mère Annette Bibal-Gaudin _ qui souffrait aussi d’asthme _, va demeurer à Saint-Jean-de-Luz auprès de sa grand-mère Annette et de sa tante Marie Gaudin (ainsi que de la « Tante Bibi« ) ; elle y poursuivra sa scolarité au Cours Sainte-Odile _ je note qu’Annie Courteault participe aux fêtes de fin d’année scolaire de cette institution données à la Pergola en 1929 et en 1930 ; Annie aura alors 15 et 16 ans. Ce 28 décembre 1920, elle a 7 ans.

Maurice Ravel aura beaucoup d’affection pour la petite Annie, et ne manquera pas de lui adresser des cadeaux à l’occasion de chaque Noël et nouvelle année ; ainsi que de lui adresser à l’occasion des cartes postales lors de ses voyages à l’étranger _ notamment aux États-Unis, en 1928. Annie épousera Edouard Vidal à Neuilly-sur-Seine le 2 mai 1947 ; et décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 21 août 1994, à l’âge de 80 ans _ je remarque aussi, au passage, que reposent réunies dans le même caveau du cimetière d’Aïce Errota, à Saint-Jean-de-Luz, Marie Gaudin, sa sœur Jane, sa nièce Annie, et le mari ce celle-ci, Edouard Vidal (décédé, lui, le 19 juin 1999). 

Madame Charles GAUDIN, Mademoiselle B. BIBAL, Madame Pascal BIBAL ;

les trois suivants sur le faire-part du décés, le 28 décembre 1920, de Monsieur Edmond Gaudin,

sont les trois belles-sœurs du défunt :

Madame Charles GAUDIN

est Jeanne-Marie-Françoise-Louise (dite Louisa) Schlaegel, née à Hasparren le 28 janvier 1850 _ où ses obsèques auront lieu le 19 août 1929 ; elle avait 79 ans _elle est l’épouse, et veuve _ depuis pas mal de temps déjà : Charles Gaudin serait décédé vers 1902 : le 9 novembre 1897 (ai-je appris le 2 avril 2021) _, de Charles Gaudin, né à Saint-Jean-de-Luz le  septembre 1843, le frère aîné du défunt, et donc une des belles-sœurs, côté Gaudin, du défunt. Et réputée bonne pianiste _ confirmation familiale de ce 2 avril 2021.

Mademoiselle B. BIBAL,

est elle aussi _ surtout ainsi placée sur le faire-part _ une belle-sœur du défunt, Edmond Gaudin, mais cette fois côté Bibal. Elle est _ forcément, et en tant que belle-sœur, et en tant que que Bibal _ une sœur demeurée célibataire (« Mademoiselle« ) d’Annette Bibal _ j’ai déjà eu l’occasion (en mon article du 1er juin : ) de constater les très nombreux décès soit en bas âge, soit assez jeunes, des enfants du couple formé par Pierre Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855) et son épouse Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 – Saint-Jean-de-Luz, 16 décembre 1903) dont le mariage a eu lieu à Saint-Jean-de-Luz le 26 avril 1843. Entre ce mariage du 26 avril 1843 et le décès de Pierre Bibal, le 12 septembre 1855, sur au moins 8 enfants (dont j’ai pu relever les noms sur des actes de décès, délivrés à Saint-Jean-de-Luz) qui naquirent à Pierre Bibal et Victoire Dupous : Jean-Baptiste, l’aîné (en 1844), Annette, la seconde (en 1845), Pascal, le troisième (en 1847), Marie (en 1847 ou 48), Léon (en 1849), Justine (en 1850), Marie (en 1852) et Marie-Martine (en 1853), seule demeure encore vivante ce 28 décembre 1920 parmi cette fratrie des 8 dont j’ai pu jusqu’ici constater l’existence, Annette Bibal (née le 28 avril 1845), l’épouse et veuve du défunt Edmond Gaudin. Les 7 autres enfants Bibal dont j’ai pu relever les noms sont en effet tous déjà décédés à cette date du 28 décembre 1920 : Jean-Baptiste, matelot (décédé à Rochefort, le 18 février 1871), Pascal, artiste peintre éminent (son épouse Dorotea de Iburuzqueta-Gaudin étant ici déclarée veuve : à quelle date ? et où ? nous l’ignorons. Ce qui est assez intriguant pour un artiste important !), Marie (décédée le 13 mars 1849), Léon, peintre décorateur (décédé le 28 avril 1884), Justine (décédée le 31 mars 1854), Marie (décédée le 13 mars 1855) et Marie-Martine (décédée, célibataire, le 15 octobre 1870). Reste donc cette demoiselle B. Bibal, dont est difficile de situer l’année de naissance (restant aussi l’éventualité d’une naissance gémellaire !) Les créneaux de grossesse possible pour sa mère (et de naissance pour cette B. Bibal) se restreignent aux années 1846, 48, 51, 54 et 1855… Mes recherches sont demeurées vaines jusqu’ici ; mais je vais bientôt en avoir la solution. J’ignore, surtout, pour quelles raisons c’est seulement avec l’initiale B., et pas avec son prénom complet (!), que cette demoiselle B. Bibal figure ainsi en ce faire-part : qu’avait-elle donc d’un peu singulier ?..

En tout cas, cette « Mademoiselle B. Bibal » représente la toute première option pour identifier la fameuse « Tante Bibi » des lettres (du 20 octobre 1921, 15 août 1930 et  3 janvier 1933) de Maurice Ravel à son amie Marie Gaudin cf là-dessus mon article du 1er juin :  Mais je me souviens aussi que que dans sa lettre du 20 octobre 1921 à Marie Gaudin, Maurice Ravel se demandait si « Tante Bibi » « se prêterait » d’assez bonne grâce, ou pas, à se laisser embrasser : qu’est-ce qui pouvait donc en elle faire difficulté ? De même, elle semble avoir l’habitude de s’habiller en noir…

Mais voici qu’avec ce faire-part de décès de décembre 1920 viennent peut-être d’apparaître quelques concurrentes « Demoiselles Bibal » pour mon identification de « Tante Bibi » ! La plausibilité de justesse de mon hypothèse du 1er juin n’équivalant pas tout à fait à la certitude absolue et définitive de sa vérité… Il va nous falloir examiner _ un peu plus bas, et de près _ cette nouvelle situation.

Madame Pascal BIBAL,

la troisième des belle-sœurs du défunt Edmond Gaudin, et à nouveau côté Bibal, est l’épouse, et veuve, de Pascal Bibal, le frère d’Annette Bibal-Gaudin, peintre important, né en 1846 ou 47 _ sans plus de précision ! et dont on apprend ici, au moins (c’est déjà ça !), qu’il est déjà décédé au mois de décembre 1920 ; mais sans davantage de précision non plus : pourquoi ce qui pourrait bien s’apparenter à mes yeux à une sorte de black-out ? Il y a là comme une étrangeté qui soulève la curiosité… Mais il est déjà décédé en 1910., nous allons bientôt l’apprendre… Les toiles de Pascal Bibal sont, elles, bien connues ! Et de valeur ! _,

soit Dorotea de Iburuzqueta, née à Zarautz (Guipuzcoa) en 1855, qui a épousé Pascal Bibal religieusement à Zarautz le 23 janvier 1877, puis civilement à Saint-Jean-de-Luz le 13 juillet 1878 ; leur fils (et futur peintre important lui aussi, François-Ignace Bibal, est né à Saint-Jean-de-Luz le 17 septembre 1878 _ une rue du quartier Urdazuri porte son nom. Données intéressantes.

Pascal Bibal et son épouse Dorotea ont eu _ nous l’apprenons précisément ici même par ce faire-part de décès (de décembre 1920) de leur père et beau-père, Edmond Gaudin _ au moins 5 enfants, neveux et nièces du défunt Edmond Gaudin : François-Ignace _ cela est pleinement avéré ; cf aussi son livret militaire _, Marie, Élise _ c’est plus que vraisemblable du fait de leur position en ce faire-part : entre les deux frères François-Ignace et Grégoire Bibal... _Grégoire _ cela est avéré déjà par son livret militaire _, ainsi, aussi, que Joseph Bibal _ ce dernier point vient d’être confirmé par l’attestation de l’association de Joseph Bibal avec son frère Grégoire (et leur ami architecte Eduardo Albarran), à La Havane au début des années 30, en la « Compania Albarran y Bibal SA » (cf aussi Los Propietarios de Cuba 1958, de Guillermo Jimenez Soler, en 2006) ;

à la différence du cas, plus loin, des enfants (dont un fils prénommé Jacques) du neveu du défunt et de son épouse, Monsieur et Madame Marcel Gaudin, auxquels enfants un sort très rapide et global est fait, avec l’expression non détaillée « et leurs enfants« , (mais ces enfants-là ne sont, après tout, que des petit-neveux, et non des neveux du défunt, Edmond Gaudin,

le cas des enfants de Pascal Bibal et son épouse Dorotea, lui, est donc soigneusement détaillé en ce faire-part : François-Ignace, Marie, Élise, Grégoire, et enfin Joseph ;

Joseph Bibal qui est donc bien, lui aussi, un neveu du défunt, et pas un petit-neveu, de la génération suivante…

Ce sont là des exemples de ce que l’on peut apprendre par déductions d’un document tel qu’un tel faire-part de décès…

Il est maintenant avéré que divers membres de la famille de Pascal Bibal, sinon lui-même et son épouse (?) _ celle-ci, native de Zarautz (Guipuzscoa), a aussi vécu un temps à Bilbao (Biscaye) _ ont séjourné au moins un certain temps à Cuba, comme l’attestent les documents militaires mentionnant la présence à La Havane, en 1905, de François-Ignace Bibal ; et celle, à La Havane aussi, de son frère Grégoire Bibal en  1930, 1931 et 1932, pour ce qui concerne au moins ces documents militaires…

Monsieur et Madame Paul GAUDIN, Mademoiselle Marie GAUDIN, Monsieur Eugène GAUDIN, Monsieur l’Abbé Jean GAUDIN, Monsieur et Madame Marcel GAUDIN et leurs enfants, Mademoiselle Thérèse GAUDIN, Monsieur Henri GAUDIN, Monsieur et Madame François BIBAL, Mesdemoiselles Marie et Elise BIBAL, Monsieur et Madame Grégoire BIBAL, Monsieur Joseph BIBAL ;

Il s’agit ici des neveux et petits-neveux, côté Gaudin comme côté Bibal, du défunt Edmond Gaudin _ et à mon avis, les cousins et petits-cousins annoncés en suivant, concernent plutôt des membres des familles citées ensuite ; dont j’ai, d’ailleurs, du mal à découvrir les apparentements…

Côté Gaudin,

il s’agit des enfants et petits enfants du frère aîné d’Edmond Gaudin, Charles Gaudinné à Saint-Jean-de-Luz le 12 septembre 1843, et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 9 novembre 1897et de son épouse Louisa Schlægel, née à Hasparren le 28 janvier 1850 _ ils se sont mariés à Hasparren le 30 septembre 1874 ; et Louisa Schlægel-Gaudin, qui décèdera au mois d’août 1929, à l’âge de 79 ans, sera enterrée à Hasparren. Cependant l’avis d’obsèques de Louisa Schlægel-Gaudin, publié dans la gazette locale, en 1929, sera, constatons-le, bien succinct, se bornant à mentionner, sans autres précisions, les « familles Schlægel et Gaudin« … Qu’en déduire ? Un relâchement un peu sévère des liens familiaux des Gaudin postérieur à 1920 ? et au décès des deux frères Gaudin, Charles et Edmond ?.. C’est fort possible. Les obsèques de Louisa Schlaegel, veuve de Charles Gaudin, auront lieu à Hasparren le 19 août 1929.

Soient :

Paul GAUDIN,

Marie-Justin-Paul, dit Paul Gaudin : né à Saint-Jean-de-Luz le 26 juillet 1875, de profession commis, et son épouse, au Mexique (à Hidalgo del Parral, État de Chihuahua), Marie Salomé Inarra _ pas de descendance _ ;

Marie GAUDIN,

Catherine-Louise-Marie, dite Marie Gaudin : née à Saint-Jean-de-Luz le 9 décembre 1877, célibataire (et qui décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 6 avril 1945) _ excellente pianiste, elle aussi : Ravel l’a bien connue… _ ;

Eugène GAUDIN,

Jean-Marie-Eugène , dit Eugène Gaudin : né à Hasparren le 5 septembre 1880, employé, et célibataire (et qui décèdera _ tombé (ou poussé hors) d’un train _ à Magnac-sur-Touvre (en Charente), le 1er avril 1921) ;

l’Abbé Jean GAUDIN,

Charles-Marie-Jean, dit Jean Gaudin : né le 8 septembre 1882 (et qui sera curé à Bayonne en 1922) _ je n’en sais pas davantage ; si : il est décédé en 1940 _ ;

Marcel GAUDIN,

Marcel-Marie, dit Marcel Gaudin : né à Hasparren le 4 septembre 1884, de profession employé (et qui décèdera à Orthez le 24 novembre 1959), et son épouse mexicaine Maria de la Concepcion (dite Concha) Legarda ;

ainsi que leurs enfants _ Lilita (qui épousera Josh Howland) ; Charles (dit Carlitos, qui épousera Monica ?) ; et Jacques (qui épousera Simone Lasalle-Cales) _, dont leur fils Jacques Gaudin _ peut-être né à Orthez _ : tous petits-neveux du défunt ;

Thérèse GAUDIN

Marie-Thérèse, dite Thérèse Gaudin _ sur laquelle je n’ai trouvé aucun renseignement : Marie-Thérèse, dite « Thésée« , célibataire, a connu Pancho Villa au Mexique, puis s’est faite carmélite… _ ;

et Henri GAUDIN,

Xavier-Joseph-Henri, dit Henri Gaudin : né le 12 septembre 1889, de profession mécanicien, alors célibataire (et qui décèdera le 6 août 1953) _ Henri Gaudin épousera, le 6 octobre 1923 à Saint-Sébastien (Guipuzcoa) Jeanne Draper (Port-Vendres, 26 juin 1890 – Saint-Jean-de-Luz, 20 juin 1969 ; leur fille Henriette Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 9 juillet 1924 – Saint-Jean-de-Luz, 1er novembre 2009) épousera Henri Aguillon (Laruns – Les Eaux Chaudes, 30 août 1920 – Versailles, 6 août 2015), qui auront 7 enfants Aguillon : Maïté Aguillon (née en 1946 ; qui épousera Michel Richonnier (?, 1943 – Bruxelles, 25 février 2019)) ; Pierre Aguillon (qui épousera Zita Schirru) ; Paul Aguillon ; Françoise Aguillon (née le 5 mai 1952, qui épousera Bertrand de Cherisey) ; Danièle Aguillon ; Jean Aguillon (qui épousera Christine ?) ; et Catherine Aguillon (décédée en 2010) _ ;

Côté Bibal,

il s’agit des enfants _ au moins cinq avérés en ce faire-part de décès de décembre 1920 : François-Ignace, Marie, Élise, Grégoire et Joseph _ du frère cadet d’Annette Bibal-Gaudin, Pascal Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz en 1847 _ sans plus de précision _, artiste peintre de très grande qualité _ dont j’ignore la date du décès : avant ce mois de décembre 1920, nous l’apprenons par déduction ici ; je me suis déjà exprimé plus haut sur cette étrangeté d’absence d’informations biographiques détaillées concernant un artiste de sa qualité ! pour en juger sur pièces, cf les images de tableaux de mon article du 27 mars dernier : _ et de son épouse _ ils se sont mariés religieusement à Zarautz le 23 janvier 1877 ; puis civilement à Saint-Jean-de-Luz le 13 juillet 1878 _ Dorotea de Iburuzqueta, née à Zarautz en 1855 :

Soient les neveux suivants du défunt :

François BIBAL,

né à Saint-Jean-de-Luz  le 17 septembre 1878, fils de Pascal Bibal et son épouse Dorotea de Ibuzqueta, et, comme son père Pascal Bibal, peintre tout à fait remarquable (François-Ignace-Victor Bibal, après avoir résidé _ ainsi que le révèle son livret militaire _ notamment à La Havane (en 1905), puis à Saint-Jean-de-Luz (en 1914, au 41 rue Gambetta), puis à Auch (en 1917), décèdera à Ainhoa en 1944 _ sans plus de précision ; et je trouve déjà cela plutôt étrange, à nouveau : le web est en général bien plus bavard… Non : Ignace-François-Victor Bibal est décédé en son domicile 5 Place Maréchal Foch, à Saint-Jean-de-Luz, le 26 mai 1944 _),

et son épouse, Marie-Rose _ dont j’ignore le nom de jeune fille, la date et le lieu de naissance ; je connais son prénom par la mention de celui-ci, Marie-Rose, sur sa tombe ; elle décèdera en 1963 ; car elle repose auprès de son mari François-Ignace Bibal au cimetière d’Aïce Errota à Saint-Jean-de-Luz ; on pourra se rendre compte de la qualité de l’œuvre picturale de ce dernier, en se reportant aussi aux images de tableaux de mon article du 27 mars :  Marie-Augustine Porterie, née à Auch le 22 mars 1874, est décédée en son domicile du 5 Place Maréchal Foch, à Saint-Jean-de-Luz, le 11 décembre 1962 _ ;

les sœurs Marie et Élise BIBAL,

sont _ ainsi situées dans le faire-part de décès d’Edmond Gaudin : leur oncle _ des sœurs cadettes de François-Ignace Bibal _ mais j’ignore présentement tout d’elles ; probablement leur naissance est-elle advenue entre celle de leur frère aîné François-Ignace, le 17 septembre 1878, à Saint-Jean-de-Luz, et celle de leur frère cadet, Grégoire Bibal, le 3 mai 1882, à Saint-Jean-de-Luz, lui aussi ; et peut-être à Saint-Jean-de-Luz, elles encore (et même au 41 de la rue Gambetta : la maison Dupous-Bibal-Gaudin, héritée des Benoît, boulangers plus avant dans le siècle…) ; elles aussi, Marie et Élise Bibal, étant des nièces côté Bibal du défunt, Edmond Gaudin _ ;

Grégoire BIBAL,

né le 3 mai 1882 à Saint-Jean-de-Luz, fils lui aussi de Pascal Bibal et son épouse Dorotea de Ibuzqueta, a été peintre, puis architecte de profession, lit-on sur sa fiche militaire :

considéré comme insoumis le 11 octobre 1915, il a vécu et vivra un moment hors de France, notamment à Bilbao _ et là, un moment, auprès de sa mère déjà devenue veuve (avant décembre 1920) _, et plus tard (notamment en 1930 – 1932 _ mais auparavant déjà : en 1927-28, par exemple _) à La Havane, à Cuba ; s’étant volontairement présenté au bureau de recrutement de Bayonne le 16 août 1929 (!), il sera laissé en liberté provisoire à Saint-Jean-de-Luz (rue du Midi, Villa Mirentchu _ le fait est bien sûr à relever ! auprès de sa tante paternelle Annette Bibal-Gaudin et de sa cousine Marie Gaudin _). Condamné le 18 octobre 1929 par le Tribunal militaire permanent de Bordeaux à 6 mois de prison avec sursis pour insoumission en temps de guerre, il ne subira pas de détention préventive. Et il sera libéré du service militaire le 14 octobre 1931. En 1930-31-32 _ ce livret militaire est un des rares documents concernant Grégoire Bibal auquel j’ai pu jusqu’ici accéder ; on trouve cependant aussi mention de lui à Cuba, en tant qu’architecte et aussi homme d’affaires, en collaboration avec son frère Joseph, dans les années 30 au moins… _, on le retrouve résidant à nouveau à Cuba _ où son frère François-Ignace avait lui aussi déjà résidé, par exemple en 1905 _ en 1930, 31 et 32. 

Mais au-delà de ce que révèle son livret militaire, nous apprenons aussi que, présent et actif à La Havane, d’août 1927 à décembre 1928, et en collaboration avec son confrère architecte Eduardo Albarran Machin, Grégoire Bibal construisit le théâtre Auditorium (nommé aujourd’hui Teatro Amadeo Roldan), le plus important théâtre de La Havane _ situé au coin des Calles San Ignacio et Obispo.

Préciser l’histoire de ces Bibal artistes peintres _ et maintenant architecte _ luziens _ il y a aussi le cas de Léon Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 1849 – Saint-Jean-de–Luz, 24 avril 1884, rue Gambetta N° 41), artiste-peintre lui aussi, décédé à l’âge de 35 ans, et frère cadet de Pascal Bibal _, dont le détail des vies est si mal connu, serait assurément enrichissant !

Joseph BIBAL,

est le benjamin _ et cinquième ; j’ignore sa date de naissance : postérieurement à 1882 _ de la fratrie des enfants de Pascal Bibal et son épouse Dorotea de Iburuzqueta, après ses frères et sœurs François-Ignace, Marie, Élise et Grégoire Bibal...

Au début des années 30, on trouvera Joseph Bibal à La Havane, où, avec son frère architecte Grégoire _ et leur ami architecte Eduardo Albarran Machin _, il fondera la « Compania Albarran y Bibal SA« , dont il sera, lui, Joseph, le président. Bien plus tard, le 17 mai 1954, et toujours à La Havane, sera fondé « El Banco de la Construccion« , dont Joseph Bibal sera ici encore le président. Il sera aussi vice-président de la « Union Petrolifera Aurerra – Jarahueca » _ cf Los Propietarios de Cuba 1958, de Guillermo Jimenez Soler, en 2006…

Ce n’est donc pas tout à fait un hasard si les frères Grégoire et Joseph Bibal sont mentionnés parmi les plus importants propriétaires de l’ère Batista, à Cuba, au moment de la Révolution et l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro, en 1958 _ j’ignore la date du décès, peut-être à Cuba (ou bien en exil ?), de chacun de ces deux frères : Grégoire et Joseph Bibal

_ ce 14 avril 2022, une passionnante conversation téléphonique avec Pascal Courteault (fils de Pierre Courteault et Jane Gaudin), m’apprend, entre autres précieuses informations, que Grégoire et Joseph Courteault se sont en effet exilés de Cuba en 1958, pour venir s’installer en Floride, où ils possédaient déjà une propriété. Et c’est probablement là qu’ils décèderont : une hypothèse qui reste, bien sûr, à confirmer


Pour finir, il me faut revenir réfléchir un peu sur les Demoiselles BIBAL, Marie et Élisequi auraient pu faire concurrence à Mademoiselle B. BIBAL pour le qualificatif-titre de « Tante Bibi » des trois lettres, en 1921, 1930 et 1933, de Maurice Ravel à son amie Marie GAUDIN.

Mais si Mademoiselle B. BIBAL a rang de belle-sœur pour le défunt Edmond GAUDINen tant que très probable sœur (cadette) de sa veuve, née Annette Bibal, et donc très probable tante de leur fille et destinataire de ces trois lettres,

il n’en va pas de même des Demoiselles Marie et Élise BIBALqui prennent place, elles, sur le faire-part de décès de leur oncle Edmond Gaudin dans le rang des neveux et nièces, et petits-neveux et petites-nièces, du défunt ; et qui ont donc seulement rang de cousines pour Marie GAUDIN

On ne saurait donc qualifier ni nommer aucune des deux, ni Marie, ni Élise, »Tante Bibi« ,

d’autant qu’il est peu probable qu’elles aient vécu toutes ces années _ 1921, 1930, 1933 _ au 41 rue Gambetta ou _ à partir du mois de juillet 1924 _ à la Villa Mirentchu _ c’est déjà beaucoup (pour notre recherche) qu’elles figurent sur le faire-part de décès de leur oncle Edmond GAUDIN ; elles devaient avoir toutes deux autour de 40 ans à cette date du 20 décembre 1920. En aucune de ses lettres à Marie GAUDIN, Maurice Ravel ne fait allusion à quelque membre de la maisonnée autre que celles toujours citées : la grand-mère Annette, son amie Marie, la petite-fille Annie, et la « Tante Bibi« … Que sont devenues les demoiselles Marie et Élise BIBAL ? Ont-elles vécu hors de France (en Espagne, à Cuba) auprès de leur mère veuve, Dorotea ?… C’est possible. En tout cas, je n’ai trouvé jusqu’ici aucune autre trace de ces deux « Demoiselles Bibal » en dehors de leur mention sur ce faire-part de décès de leur oncle Edmond GAUDIN, le 20 décembre 1920. Il arrive aussi que les familles se dispersent.

Et l’expression « Tante Bibi » n’a cours qu’au singulier dans les clins d’œil répétés _ en 1921, 1930 et 1933 : « Tante Bibi«  vit à demeure auprès de sa sœur Annette, de sa nièce Marie et de sa petite-nièce Annie, toutes les trois luziennes elles aussi à demeure ; semblant presque faire partie du décor… _ de Maurice à son amie Marie GAUDIN, de 1921 à 1933, du moins parmi la correspondance accessible et publiée.

La « Tante Bibi » _ de Marie GAUDIN _,  pourrrait être née entre 1846 et 1855 ; et les cousines Marie et Élise BIBAL, entre 1879 et 1881.

La « Tante Bibi« , B. BIBAL, née autour de 1850, avait donc, en 1920, autour de 70 ans ; comme elle aura autour de 86 ans au moment du décès de sa sœur aînée Annette (Madame Edmond GAUDIN), qui décèdera, elle, à l’âge de 91 ans, au mois de novembre 1936.

L’hypothèse de mon article du 1er juin, , tient donc toujours. Et se renforce même :

d’une initiale, B., pour un prénom !

Le « Mademoiselle Bibal » de l’avis de Remerciements du 23 novembre 1936, à l’occasion du décés d’Annette BIBAL-GAUDIN, vient, avec cette découverte du Faire-part d’annonce du décès de Monsieur Edmond GAUDIN du 28 décembre 1920, de recevoir l’initiale B. de son prénom !

Nous avançons…

Ce samedi 8 juin 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’immense plaisir de la lecture de l’Intégrale de la Correspondance de Maurice Ravel ; et l’entretien de la curiosité…

17mar

Achevant à l’instant, page 1352, l’Intégrale de la Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens

de Maurice Ravel,

je tiens à souligner le plaisir que je prends

à pénétrer un peu, 

par un Journal, une Autobiographie, ou une Correspondance

_ aussi partiels et tronqués fussent-ils : bien des lettres manquent… _,

l’intimité  _ les arcanes _ du vécu

_ même celui qui semble le plus transparent et anodin ; mais c’est dans le détail que le diable est caché. Qui cherche un peu risque d’en apprendre beaucoup. C’est là, dans le cheminement secret et ouvert de l’enquête, la vertu et la fécondité de la sérendipité… _

ainsi que de l’œuvrer

d’un auteur, un écrivain, un artiste…

Quelques remarques, et questions, au passage :

Je m’interroge en effet sur les parentés de Ravel à Ciboure – Saint-Jean-de-Luz
_ les notes, pourtant copieuses, de Manuel Cornejo manquant, parfois, même si c’est très rarement, de précision.
Et Maurice Ravel demeurant lui-même fort discret sur tout cela.
A Saint-Jean-de-Luz
_ où Ravel éprouvait un très fort désir de venir se ressourcer : au moins dix-sept fois entre août 1901 et l’été 1935 _,
Ravel avait pour amies les plus proches les sœurs Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976)
et Jane Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979) _ cette dernière épouse de Henri Courteault (Pau, 26 août 1869 – Saint-Jean-de-Luz, 2 novembre 1937) ;
Jane et Henri étant les parents de Pierre Courteault (Paris 17e, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006) et d’Annie Courteault (Paris 17e, 26 septembre 1913 – Saint-Jean-de Luz, 21 août 1994 ; elle épousera à Neuilly-sur-Seine le 2 mai 1947 Edouard Vidal).
Ainsi que leur belle sœur, Magdeleine Gaudin-Hiriart (Saint-Jean-de Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968), veuve de leur frère aîné Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo (Congo français _ aujourd’hui République Centrafricaine : Bimbo est une ville voisine de Bangui _ ), 12 septembre 1910). 
La maison des Bibal-Gaudin _ elle appartenait à Victoire Dupous, épouse Bibal, la mère d’Annette Bibal, épouse Gaudin _ se situait au 41 de la rue Gambetta ; puis, en 1923, après le décès d’Edmond Gaudin _ survenu chez lui, 41 rue Gambetta, le 28 décembre 1920 _, sa veuve Annette Gaudin-Bibal et sa fille Marie Gaudin déménagèrent non loin de là à la maison « Mirentxu », située 14 rue du Midi _ aujourd’hui rue du 17 Pluviôse ou Place Ramiro Arrue.
Les parents de Marie et Jane Gaudin, (St Martin) Edmond Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 17 novembre 1844, et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 28 décembre 1920)
et Annette Bibal (née à Saint-Jean-de-Luz le 28 avril 1845 et décédée à Saint-Jean-de-Luz au mois de novembre 1936 _ le 21 novembre 1936 _), 
se sont mariés à Saint-Jean-de-Luz le 27 janvier 1875 ;
et ont eu 7 enfants, dont Charles, l’aîné (né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875, et décédé le 12 septembre 1910 _ disparu noyé dans le fleuve Oubangui, à Bimbo, au Congo français… _),
et Marie (née à Saint-Jean-de-Luz le 3 mars 1879) et Jane (née à Saint-Jean-de-Luz le 16 octobre 1880), parvenues presque centenaires toutes deux.
On peut remarquer que Maurice Ravel appelle « ma chère cousine » Magdeleine Gaudin-Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz 15 juin 1968), épouse _ à Saint-Jean-de-Luz le 28 septembre 1901 _ de Charles Gaudin,
et mère d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) ; de même que celle-ci, après s’être adressé à « Mon cher Maurice », signe sa lettre « votre cousine » :
j’ignore _ à ce jour : je vais chercher ! et trouver !!! _ selon quels précis liens de parenté _ côté Delouart, forcément, et probablement avec les Hiriart, plus qu’avec les Gaudin ; et cela se confirmera !..
Un tel cousinage entre Maurice Ravel et Magdeleine Gaudin-Hiriart est ainsi indirectement évoqué deux fois dans la correspondance à ce jour publiée _ par Manuel Cornejo _ de Maurice Ravel : dans la lettre de condoléance du 8 octobre 1910 de Maurice Ravel à sa « chère cousine » Madeleine Gaudin-Hiriart, pour la disparition tragique de son mari Charles Gaudin (1875 – 1910) _ disparu noyé (et non retrouvé) dans le fleuve Oubangui, au Congo français _, donnée à la page 246 ; ainsi que dans la lettre de Madeleine Gaudin-Hiriart du 24 novembre 1914 informant son « cher Maurice » Ravel de l’état de ses beaux-parents Gaudin _ « Nous sommes bien affligés ; et surtout ces pauvres parents aterrés ! à 70 ans une douleur pareille ! comment vont-ils pouvoir la supporter ? » _, après le double décès, au front, et ensemble, de ses deux beaux-frères Gaudin _ « les pauvres Pierre et Pascal ont été tués, l’un à côté de l’autre pendant leur repos _ ou repas _ dans les tranchées, par une automobile canon qui passait à 100 mètres d’eux » _, le 12 novembre 1914, de leurs deux derniers fils, Pierre (né à Saint-Jean-de-Luz le 7 février 1878) et Pascal Gaudin (né à Saint-Jean-de-Luz le 31 mars 1883) _ les deux beaux-frères, donc, de Magdeleine, veuve depuis le 12 septembre 1910 de leur frère aîné Paul (1875-1910) _, donnée à la page 403 : Magdeleine signant « votre cousine » ;
à noter aussi l’absence de toute nouvelle correspondance, du moins publiée à ce jour, entre Maurice Ravel et Magdeleine Gaudin-Hiriart. Cette dernière semble _ mais il faudrait pouvoir le confirmer ! _ n’avoir pas fait partie de la maisonnée Gaudin-Bibal, ni au 41 de la rue Gambetta, ni à la maison « Mirentxu« , rue du Midi, à partir de 1923 _ elle habitait au 34 de la rue Gambetta une maison qui appartenait aux Hiriart (et qui appartient toujours à un membre de leur famille). J’aimerais, bien sûr, en apprendre davantage sur elle.
Mais on doit bien remarquer aussi qu’à nul moment Maurice Ravel ne qualifie Marie et Jane Gaudin de ses « cousines »…
Ses liens avec la famille Gaudin passant semble-t-il surtout _ du moins au départ de ces liens ; mais pas seulement : nous l’apprendrons un peu plus tard, avec le mariage, peut-être en 1902 _ non, le 28 septembre 1901 _, de Magdelaine Hiriart avec Charles Gaudin : leur fils, Edmond Gaudin, naîtra  le 30 mai 1903 _ par la médiation de sa « chère » grand-tante Gachucha Billac _ sa marraine, et presque grand-mère, puisque demi-sœur cadette (de quinze ans : 15 mai 1824 / 11 mars 1809) de Sabine Delouart, sa grand-mère _, qui faisait office de gouvernante _ indispensable et adorée _ de toute la maisonnée Gaudin-Bibal, 41 rue Gambetta _ de même que, après le 24 décembre 1874, Gachucha Billac fit en quelque office, dirais-je, de mère de remplacement pour sa nièce Marie Ravel-Delouart après le décès, ce 24 décembre-là, de la mère de Marie Delouart-Ravel et la propre demi-sœur de Gachucha, Sabine Delouart… D’où le très vif et bien vivace attachement de Maurice à sa grand-tante luzio-cibourienne, attachement transféré en quelque sorte ensuite à Jane et Marie Gaudin, de la maisonnée du 41 de la rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz ; puisque ce fut désormais là que se trouva le domicile de résidence de sa vieille grand-tante Gachucha _ elle décèdera à l’âge de 78 ans, le 17 décembre 1902, je l’apprendrai plus tard…
Demeure cependant l’absence de connaissance, pour le moment, des rapports effectifs ayant pu lier Maurice Ravel à sa « chère cousine«  Magdeleine Hiriart-Gaudin.
De même que, en l’absence de correspondance connue entre Maurice Ravel et le fils de cette cousine : Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), avec lequel Maurice Ravel entretient une véritable amitié, ainsi que nous le révèle Etienne Rousseau Plotto, aux pages 73, 202, 205 et 241 de son Maurice Ravel _ Portraits basques, demeurent aussi largement méconnus les liens ayant existé entre Maurice Ravel et le jeune Edmond Gaudin ; nous savons cependant que ce dernier possédait une voiture qui permettait à Maurice Ravel de faire de nombreux petits voyages dans tout le pays basque (Labourd, Guipuzcoa, Navarre) lors de ses séjours à Saint-Jean-de-Luz à la fin des années vingt et au tout début des années trente. 
Car Maurice Ravel qualifie Gachucha Billac, qui vivra à demeure chez les Gaudin à Saint-Jean-de Luz (41 rue Gambetta) _ elle aida à élever leurs sept enfants, nés entre le 19 novembre 1875 (l’aîné Charles) et le 23 février 1886 (le petit dernier Louis, décédé le 2 novembre 1899 à l’âge de treize ans)… _
de sa « grand-tante maternelle » ;
celle-ci était née à Ciboure, probablement en 1819 _ non, le 15 mai 1824 : ses parents, Jacques Billac, 40 ans (ou plutôt 50 : il est né, semble-t-il, en 1774, à Ciboure _ en fait le 5 septembre 1772 _), et Marie-Baptiste Delouart, 32 ans (elle est née le 29 juin 1782, à Ciboure) ont-ils déclaré lors de leur mariage, à Ciboure le 14 septembre 1814. De fait, Marie-Baptiste Delouart (épouse de Jacques Billac à partir du 14 septembre 1814) est bien née le 29 juin 1782, comme en témoigne son acte de naissance à la mairie de Ciboure ; de Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798) et Sabine Laxague (peut-être 1758 – après 1823 _ elle est née à Ciboure le 24 novembre 1752, et serait décédée, à Ciboure, le 27 féfrier 1745 _ )…
… 
Et c’est _ fait éminemment notable ! _ Gracieuse Billac qui alla déclarer la naissance de son petit-neveu Maurice Ravel à la mairie de Ciboure le lundi 8 mars 1875 _ Joseph Ravel, le père de l’enfant, se trouvant alors chez lui à Paris.
Ici encore quels sont les liens précis de parenté exacts entre Marie Ravel-Delouart et Gracieuse Billac ?.. Nous allons le découvrir.
Mais au passage, je m’interroge :
comment cette « tante Bibi » (dite ainsi en une lettre du 20 octobre 1921, page 764 de la Correspondance de Maurice Ravel publiée par Manuel Cornejo _ si c’est bien là de Gracieuse Billac qu’il s’agit ! Et nous verrons, plus tard, que non« Tante Bibi«  est en fait Bernardine Bibal (22 août 1855 – 28 février 1943), la benjamine des 9 enfants de Pierre Bibal et Victoire Dupous _), que Maurice Ravel ne manque pas d’inclure _ encore… _ en ses vœux de bonne année à la maisonnée Gaudin de la maison « Mirentxu », du 14 de la rue du Midi, à Saint-Jean-de-Luz, le 3 janvier 1933,
pourrait-elle être celle-là même qui, née en 1824, alla déclarer la naissance du petit Joseph-Maurice Ravel à la mairie de Ciboure le 8 mars 1875 ?.. Non ! nous le découvrirons bientôt…
En 1875, Gachucha avait _ et cela si l’on en croit sa déclaration orale à la mairie de Ciboure _ déjà 50 ans _ et c’est juste : elle est bien née, à Ciboure, le 15 mai 1824.
Et en 1921, cette Gachoucha-là aurait eu 97 ans ; et en 1933, 109 ans !
Peut-il s’agir de la même personne ?.. Bien évidemment non !!! _ et nous en aurons bientôt confirmation…
Et les biographes récents de Ravel _ ceux du moins ayant connaissance de ces diverses correspondances _ auraient dû y faire mieux attention.
Je relève aussi _ et cela me paraît l’indice décisif ! _,
dans une lettre de Maurice Ravel du 18 septembre 1916, écrite à Châlons-Sur-Marne _ à Marie Gaudin _,
et à propos d’une sienne indigestion _ en sa situation au front _ de melon,
l’utilisation du passé
pour évoquer sa « chère tante Gachuch » (je reprends ici l’expression de Maurice Ravel en la lettre du 16 octobre 1902 à Jane Gaudin, page 82) :
« Plus de 2 semaines de dysenterie (…) J’ai voulu réaliser le vœu de ma pauvre _ voilà ! _ tante Gachucha qui souhaitait (sic : à l’imparfait, et pas au présent !) mourir d’une indigestion de melon ».
La « tante Bibi » bien vivante en 1921 et encore 1933
ne serait-elle pas plutôt _ hypothèse à laquelle je ne tarderai pas à renoncer un peu plus tard : nous le verrons bientôt... _ quelque fille de la Gachoucha Billac née en 1825 ?.. _ je changerai plus tard, et à plusieurs reprises, d’hypothèses là-dessus : cette « Tante Bibi« -là n’est, en fait, pas une Billac, mais une Bibal : nous le découvrirons bientôt…
Une difficulté demeure donc… Qu’il va falloir résoudre.
Je note aussi
que la mère de Maurice Ravel, née Marie Delouart (à Ciboure, le 24 mars 1840),
avait été déclarée à la mairie de Ciboure « née de père inconnu » ;
elle dont la mère, Sabine Delouart (Ciboure, 11 mars 1809 – Ciboure, 22 décembre 1874), avait été, elle aussi, déclarée « née de père inconnu » ;
Sabine Delouart dont la mère se nommait elle aussi Marie Delouart _ ou plutôt Marie-Baptiste Delouart, et qui deviendra épouse Billac le 14 septembre 1814 _ :
Marie Delouart, fille de Sabine Delouart, petite-fille de Marie Delouart…
Voilà les raisons pour lesquelles je désire vivement en apprendre un peu plus sur ces relations de parenté cibouro-luziennes de Maurice Ravel…
il est en effet indiqué
qu’Étienne Rousseau-Plotto a recueilli les témoignages directs de la famille Gaudin _ notamment de Charles-Paul Gaudin, le fils (sic) d’Edmond et Annette.
Le fils d’Edmond et Annette ?.. Non. Mais Charles-Paul Gaudin est le fils d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) et son épouse Angela, née Rossi (Trivia, Ligurie, 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1999) ; et petit-fils de Charles Gaudin et Magdeleine, née Hiriart (et cousine de Maurice Ravel : via le père de celle-ci, Dominique Hiriart (né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849) ; via sa grand-mère paternelle, née Marie Etcheverry (Saint-Jean-de-Luz, 21 juin 1817 – Saint-Jean-de-Luz, 27 décembre 1850) ; elle même fille de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 17 juin 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 3 janvier 1842), la seconde sœur de Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855) , l’aïeule directe de Maurice : nous le découvrirons un peu plus tard…
Ce Charles-Paul Gaudin-ci, qu’a donc rencontré Etienne Rousseau-Plotto, n’est pas, en effet, bien sûr, le Charles Gaudin fils d’Edmond et Annette Gaudin-Bibal, né à Saint-Jean-de-Luz le 19 novembre 1875 et décédé le 12 septembre 1910 _ disparu noyé lors d’une expédition sur le fleuve Oubangui, au Congo français…
… 
S’il est bien le fils d’un Edmond Gaudin
(né qu’il est, lui, à Saint-Jean-de-Luz le 30 mai 1903, et décédé à Saint-Jean-de-Luz le 28 décembre 1988),
ce Charles-Paul Gaudin avait une mère qui ne se prénommait pas Annette, mais Angela _ née Angela Rossi _ :
Et son père, Edmond, était le fils unique de Magdeleine Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 15 juin 1968),
et de Charles Gaudin,
le fils aîné (né à Saint-Jean-de-Luz, le 19 novembre 1875 et décédé, au Congo, le 12 septembre 1910) d’Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920) et son épouse Annette Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1845 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936).
Et cette Magdeleine Hiriart avait, non loin d’elle _ à Saint-Jean-de-Luz ? _, une sœur _ je n’ai pas encore identifié son prénom ; maintenant, si : Marie ! Marie Hiriart, demeurée célibataire (Saint-Jean-de-Luz, 27 juillet 1877 – Saint-Jean-de-Luz, 19 octobre 1945). En témoigne le faire-part de décès (le 9 juillet 1932) de Marianne Imatz (dite aussi, parfois, Marie Dimatz), la veuve de Dominique Hiriart ; faire-part sur lequel figure cette Marie Hiriart, fille cadette de la défunte _, ainsi que ses deux parents (Hiriart) quand elle est tombée veuve de Charles, début octobre 1910 _ cf la lettre de condoléance, en date du 8 octobre 1910, de Maurice Ravel évoquant la sœur et les parents Hiriart de Magdeleine, page 246. Pour ces parents Hiriart, il s’agit, j’allais le découvrir plus tard, de Dominique Hiriart (né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849) et son épouse Marie (ou Marianne) Dimatz, ou Imatz (née à Saint-Jean-de-Luz le 28 octobre 1845) ; et donc toujours bien vivants, tous deux, au mois d’octobre 1910 ; Marianne Imatz décèdera à Saint-Jean-de-Luz le 9 juillet 1932 ; et son mari, Dominique, le 20 décembre 1926…
Et cet Edmond Gaudin-là, né, lui, le 30 mai 1903, a épousé _ en 1935 _ Angela Rossi, née le 12 septembre 1905 ;
dont les enfants sont Maylen Gaudin, épouse Lenoir,
et Charles-Paul Gaudin _ nés en 1942 et 1938. 
… 
Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 30 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988) a, en effet, eu pour épouse Angela Rossi (Triona (Italie), 12 septembre 1905 – Saint-Jean-de-Luz, 18 décembre 1999) ; tous deux reposent désormais au cimetière d’Aïce Errota, à Saint-Jean-de-Luz ;
et ils ont eu 2 enfants :
Maylen Gaudin (épouse de Michel Lenoir : né en 1935 et décédé en 2012) _ ils ont eu quatre enfants _
et Charles-Paul Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 15 janvier 1938 – Saint-Jean-de-Luz, 25 mai 2006.),
lui-même père de Jean-Bernard Gaudin, qui vit à Madrid ;
et qui est lui-même père d’un petit Baptiste.
… 
Et je relève que
le 4 mai 2016, aux obsèques de Maritxu Rossi, née Larregain (âgée de 90 ans, et donc née en 1926),
étaient notamment présentes ses parentes :
sa sœur Hélène Larquier, née Larregain (1922 – mai 2018), veuve d’Auguste Larquier (né en 1925 et décédé en avril 2015),
sa belle-sœur Maïté Larregain, née Ducasse (1925 – décembre 2017), veuve de son frère Jean Larregain (né en 1921 et décédé en juin 2013)
sa nièce Maylen Lenoir (fille d’Edmond Gaudin et Angela Rossi, et veuve de Michel Lenoir, né en 1935 et décédé en 2012 ; et mère de 4 enfants)
et Francine Gaudin, l’épouse de Charles-Paul Gaudin.
Voilà qui peuvent être les parents Gaudin
qu’Étienne Rousseau-Plotto a pu rencontrer, à Saint-Jean-de-Luz, en sa quête de témoignages à propos des séjours de Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz et Ciboure, pour son Ravel, Portraits basques
Bien des mystères entretiennent donc encore notre curiosité… 
Ce dimanche 17 mars 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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