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Un très réjouissant CD de musique baroque portugaise, 6 « Concerti Grossi » d’Antonio Pereira Da Costa (1697 – 1770), publiés à Londres en 1741, par l’excellent Ensemble Bonne Corde, soit le très vivant CD Ramée RAM 2104…

15déc

L’Ensemble Bonne Corde, dirigé par Diana Vinagre, nous propose un très réjouissant CD « Concerti Grossi » d’Antonio Pereira Da Costa (c. 1697 – 1770, Maître de chapelle à la cathédrale de Funchal, sur l’île de Madère) _ un CD comportant les Concerti V, VI, VII, VIII, IX et X, extraits d’un recueil de douze publié à Londres en 1741, et d’un style tout à fait corellien… _ que vient de publier l’excellent label Ramée, soit le très réussi CD RAM 2104

 écouter ici le podcast (de 69′) de ce CD …

C’est l’article « Le Portugal à l’ère baroque : deux nouvelles parutions » de Christophe Steyne publié par Crescendo en date du 24 novembre dernier qui  a orienté ma curiosité vers ce CD Ramée : 

Le Portugal à l’ère baroque : deux nouvelles parutions

LE 24 NOVEMBRE 2023 par Christophe Steyne

Hidden Gems of the Portuguese Baroque. Pietro Giorgio Avondano(1692-c1755) : Divertimenti en ut mineur, sol majeur, la mineur, ré mineur, mi mineur. Giovanni Bononcini(1670-1747) : Moi sposo t’arresta [Farnace]. Francisco António de Almeida (1703-1754) : Nell’ incognito soggiorno ; Camminante che non cura [La Pazienza di Socrate]. Ogni fronda ch’è mossa dal vento [Il Vaticinio di Pallade, e di Mercurio]. Rinaldo di Capua (c1705-c1780) : Nacqui agli affanni in seno [Catone in Utica]. Ana Quintans, soprano. Hugo Oliveira, baryton. Real Câmara, Enrico Onofri. Livret en anglais, français, allemand (paroles traduites en anglais). Novembre 2022. TT 70’17. Passacaille PAS1127

António Pereira da Costa (c1697-1770) : Concertos Grossos com doys Violins, e Violão de Concertinho Obrigados, Opera Primeira [V-X]. Ensemble Bonne Corde, Diana Vinagre. Livret en anglais, français, allemand. Octobre 2021. TT 70’24. Ramée RAM2104

Enrichie depuis deux siècles par l’or de la colonisation brésilienne, la Cour de João o Magnânimo (1689-1750) jalousait l’absolutisme de Louis XIV, entendait rivaliser avec les plus prestigieuses monarchies d’Europe, et briguait le reconnaissance du Saint Siège. Telle une réplique du Vatican, la Chapelle Royale fut élevée au rang de basilique patriarcale. « Faire de Lisbonne une nouvelle Rome » selon l’ambition déjà exprimée par le grand poète national Luís Vaz de Camões (c1525-1580). Pour le rayonnement musical de son palais de Mafra, Jean V _ voilà _ convoitait les meilleur artistes et compositeurs d’Europe. Brandissant un poste de Maître de Chapelle, il parvint en 1720 à attirer nul moins que Domenico Scarlatti, alors attaché à la Cappella Giulia auprès de l’Ambassadeur du Portugal. Le Napolitain enseigna le clavecin à la Princesse Marie-Barbara, dont la mère Marie-Anne d’Autriche animait la vie musicale de la cour en toutes ses manifestations, tant publiques que dans les appartements royaux.

C’est un tel fastueux décor qu’investit cet album, sur la piste de la Chambre Royale dont l’ensemble Real Câmara brigue l’augure : « un ensemble international et éclectique de musiciens unis par une esthétique commune, dans l’esprit cosmopolite de l’orchestre de cour portugais du XVIIIe siècle » lit-on sur son site. Revivifier un patrimoine, en lui associant les pratiques historiques d’exécution. Confronté aux incertitudes entourant le répertoire qui put résonner dans ces circonstances, le programme articule œuvres instrumentales mais aussi vocales. Parmi lesquelles un pan annoncé en premier enregistrement mondial : cinq trios de Pedro Jorge Avondano, dont le prénom apparaît comme Pietro Giorgio dans le manuscrit munichois qui conserve ces divertimentos datés de 1748. « Sûre, concise, inspirée, variée », selon le livret du disque, leur écriture renvoie à la sonata da chiesa et témoigne de diverses influences (napolitaines, romaines, vénitiennes, françaises). Le violon se singularise dans ces pages que Fernando Miguel Jalôto, claveciniste de l’équipe, a constitué sous forme de concerto grosso, amplifiée avec répartie de ripieno, selon une pratique courante à l’époque (la notice cite quelques exemples).

Le volet lyrique s’emprunte à trois compositeurs. Tirés de La Pazienza di Socrate, premier opéra-comique connu au Portugal, Nell’ incognito soggiorno et Camminante che non cura émanent de la plume de Francisco António de Almeida dont le roi avait financé le voyage d’études dans la cité pontificale _ Rome. Nous en entendons aussi un air extrait de la sérénade Il Vaticinio di Pallade, e di Mercurio. Au service dès 1698 de Léopold de Habsbourg, père de la reine consort qui lui apporta aussi son soutien au Paço da Ribeira, Giovanni Bononcini fut brièvement actif à Lisbonne au milieu des années 1730, quand il écrivit son Farnace pour l’Academia da Trindade. Ana Quintans chante Moi sposo t’arresta, seul air qui semble survivre à cet opéra, ainsi que Nacqui agli affanni in seno, provenant d’un des quelques opéras que le Napolitain Rinaldo di Capua accorda à la cité lusitanienne. Pour le tout premier CD de l’ensemble qu’il dirige ici, l’éminent Enrico Onofri inculque tout le soin et la virtuosité que réclament ces œuvres rares et dignement révélées. Tout au plus aurait-on souhaité que, derrière la précision du trait, les Divertimenti brillassent d’un panache que leur arrangement concertant semble quelque peu farder.

On doit également à Fernando Miguel Jalôto d’avoir reconstruit la partie de violoncelle qui manque à ce que l’on conserve des « Concertos grossos » d’António Pereira da Costa (exemplaire archivé à la British Library). Ils parurent à Londres en 1741, dans une capitale anglaise qui était un des principaux foyers d’édition européen _ oui _, et friande de partitions ibériques. La vogue du Baroque italien essaima jusque dans l’archipel de Madère _ voilà _, au point que l’on ne s’étonne guère qu’Arcangelo Corelli put servir de modèle à l’unique opus qui survit à ce compositeur. Sa vie est mieux connue depuis les recherches biographiques de Paulo Esteireiro, docteur en musicologie de la Universidade Nova de Lisboa, publiées en 2018. Mestre da Capella à la cathédrale de Funchal, et soutenu par le mécénat de João José de Vasconcelos Bettencourt (riche notable local), ce prêtre entendit-il jamais ses concertos autrement que par le biais de concerts amateurs ?, –dans la province d’un pays où la vie musicale était centralisée à Lisbonne.

La notice du CD détaille une analyse stylistique de ce recueil qui peut s’entendre comme une amplification du genre de la sonate en trio _ voilà _, et inclut _ comme dans les Suites… _ de nombreuses danses, dont la prépondérance du menuet. Tout en activant des idiosyncrasies, comme les élans martiaux et la verve rythmique de la Battaglia qui trouvaient alors fortune sur les chamades des orgues, et résonnent dans le concerto en ut majeur qui clôt le disque _ plages 29 à 33. La segmentation à l’intérieur des mouvements, et la versatilité d’un discours aux cheminements harmoniques parfois étranges, contribuent à l’imprévisibilité de ces œuvres, et à leur charme pittoresque _ oui.

C’est cette versatilité et cette insularité méridionale que valorise l’interprétation _ très vivante et charmante _ de l’ensemble Bonne Corde, jamais avare de condiment. Outre des archets délicieusement flexibles et savoureux _ oui _, on saluera l’archiluth et la guitare de Giovanni Bellini qui strient et épicent ce panel de six concertos. Et quelle prise de son ! Les micros de Rainer Arndt en soutirent tout le suc et les effluves. Réalisée à l’église de l’Enfant-Dieu de Lisbonne, l’ample et dynamique captation magnifie l’éloquence de ces pages qui enivrent _ voilà _ autant que le vin de l’île qui les vit naître.


Christophe Steyne

Passacaille = Son : 8,5 – Livret : 8,5 – Répertoire : 7-8 – Interprétation : 9

Ramée = Son : 9 – Livret : 9 – Répertoire : 9 – Interprétation : 10

Un très charmant travail de cet excellent Ensemble Bonne Corde…

Ce vendredi 15 décembre 2015, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le violon de braise (et de velours) de Théotime Langlois de Swarte dans Leclair, Vivaldi (et Locatelli), avec Les Ombres (de son frère Sylvain Sartre)…

23fév

Juste paru le vendredi 18 février dernier,

un électrisant _ de braise et de velours _ CD Vivaldi – Leclair – Locatelli du brillantissime violoniste Théotime Langlois de Swarte,

avec Les Ombres, l’ensemble que co-dirige _ avec Margaux Blanchard _ le frère de Théotime, Sylvain Sartre _ leur mère est Bertille de Swarte, née entre 1956 et 1961 ; Sylvain Sartre est né le 28 août 1979, à Périgueux ; et Théotime Langlois de Swarte, est né en 1995 (sans davantage de précision jusqu’ici) à Céret ; cf mon article du 22 juin 2021 : « «  _ :

le CD Harmonia Mundi HMM 902649, intitulé « Violin Concertos« , comportant deux Concertos _ RV 179a et RV 384d’Antonio Vivaldi (1678 – 1741), deux Concertos _ opus 7 n° 5, en la mineur, et opus 10 n°3, en ré majeurde Jean-Marie Leclair (1697 – 1764)et un Concerto _ opus 3 n°8 _ de Pietro Locatelli (1695 – 1764) ;

en un enregistrement d’avril-mai 2021, dans la Grande Salle de l’Arsenal de Metz.

Il est intéressant de comparer l’interprétation, ici, en ce CD, avec l’ensemble Les Ombres, de Théotime Langlois de Swarte, des deux Concertos pour violon, op. 7 n°5 et op. 10 n°3, de Jean-Marie Leclair,

avec celle de Leila Schayegh, avec son ensemble La Cetra Barockorchester Basel, dans les CDs que celle-ci a consacrés à l’intégrale _ en 3 volumes _ des 12 Concerti per violino , op. 7 et op. 10, de Jean-Marie Leclair,

en l’occurrence, dans le volume III, pour le premier cité (op. 7 n°5), et dans le volume II, pour le second (op. 10 n°3) _ cf mes deux articles des 5 février 2022  et 9 mars 2020 :  «  » et « «  ; des enregistrements effectués à Bâle en mai 2019 et juin 2020… _ :

des enregistrements qui m’avaient énormément séduit.


Pour ajouter encore un peu plus à cette comparaison d’interprétations de ces deux violonistes éminemment virtuoses,

on peut aussi regarder et écouter cette vidéo (de 60′) d’un concert Leclair – Vivaldi (intitulé « De Venise à Paris« ) de Théotime Langlois de Swarte avec ces deux mêmes Concertos pour violon de Jean-Marie Leclair, mais, cette fois, avec l’Opera Orchestre national de Montpellier Occitanie, en une prise de vue enregistrée un peu plus tôt dans l’année 2021 : le 21 janvier…

Eh bien, pour ces deux Concertos-là de Jean-Marie Leclair,

j’opte pour l’alternance délicate et splendide de la braise et du velours de Théotime…

De même qu’en la comparaison, pour le Concerto opus 3 n°8 (extrait de L’Arte del violino) de Pietro Locatelli, avec l’enregistrement d’Elizabeth Wallfisch avec les Raglan Baroque Players sous la direction de Nicholas Kraemer _ en un coffret de 3 CDs Hyperion CDA 66721/3) _, en 2010, le jeu de Théotime et des Ombres, est, cette fois encore, c’est très net, mille fois plus vivant, souple, dense, profond…

En ajoutant que les précisions historiques données dans le livret par la notice d’Olivier Fourès, intitulée « Histoires de familles« ,

sont particulièrement intéressantes en montrant comment les parcours des trois compositeurs choisis pour ce superbe et passionnant CD, Antonio Vivaldi (Venise, 4 mars 1678 – Vienne, 28 juillet 1741 _ fils de Giovanni-Battista Vivaldi (Brescia, 1655 – Venise, 14 mai 1736) _), Jean-Marie Leclair (Lyon, 10 mai 1697 – Paris, 22 octobre 1764 _ fils d’Antoine Leclair (passementier et musicien lyonnais) _) et Pietro Locatelli (Bergame, 3 septembre1695 – Amsterdam, 30 mars 1764), se sont très effectivement croisés, et pas seulement physiquement, et à plusieurs reprises…

On voyageait beaucoup en cette Europe du XVIIIe siècle…

À Turin, depuis 1701 jusqu’en 1703, le jeune Antonio Vivaldi est élève du violoniste Francesco-Lorenzo Somis, dit Ardi (Turin, 1633 – Turin 1736) ; dont le fils Giovanni-Battista Somis (Turin, 25 décembre 1686 – Turin, 14 aoît 1763) sera quelques années plus tard, toujours à Turin, le maître de violon de Jean-Marie Leclair.

De même qu’à Rome, en 1724, le vénitien Antonio Vivaldi, alors au faîte de sa brillante carrière, rencontre le jeune violoniste bergamasque Pietro Locatelli _ qui fut à Rome élève d’Arcangelo Corelli (Fusignano, 17 février 1653 – Rome, 8 janvier 1713) _, qui ne tardera pas, bientôt, de venir rejoindre à Venise Antonio Vivaldi, avant son établissement définitif à Amsterdam, en 1729.

Et en 1728, alors que le lyonnais Jean-Marie Leclair vient se fixer définitivement à Paris, il a l’occasion, cette même année-là, de rencontrer à la cour de Kassel, le très brillant Pietro Locatelli.

Ensuite, ce dernier, fixé définitivement, donc, à Amsterdam à partir de 1729, recevra de régulières visites de Jean-Marie Lclair, venant l’écouter en concerts…

À travers leurs très notables _ et bien connues _ différences de composition et de jeu, et la variété des formations de chacun d’eux,

Vivaldi, Leclair et Locatelli ont ainsi eu, au cours de leur vie et carrière de par l’Europe, de fructueux échanges, et influences réciproques, au travers des singularités reconnaissables de leurs idiosyncrasies.

Et c’est un peu toute cette subtilité-là que nous donne à très judicieusement percevoir et ressentir, par son choix _ et les délicates et nettes nuances de son jeu musical _ de ces 5 concertos de violon,

ce très brillant musicien qu’est Théotime Langlois de Swarte

en ce superbe CD enrgistré pour Harmonia Mundi.

Ce mercredi 23 février 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos de l’anniversaire de la naissance à Bergame de Pietro Antonio Locatelli (3 septembre 1695 – Amsterdam, 30 mars 1764), compositeur violoniste d’exception…

03sept

Ce 3 septembre,

se fête l’anniversaire de Pietro Antonio Locatelli,

né à Bergame le 3 septembre 1695 _ et qui décèdera à Amsterdam le 30 mars 1764.

En un précédent article de mon blog, en date du 15 avril 2020,

et d’ailleurs consacré à Jan Dismas Zelenka _  _,

je citai volontiers une opinion du violoniste virtuose Reinhardt Goebel, plaçant Pietro Antonio Locatelli parmi les cinq principaux compositeurs du Baroque du XVIIIe siècle,

avec Johann-Sebastian Bach, Georg-Friedrich Haendel, Jan-Dismas Zelenka et Jean-Marie Leclair _ oubliant alors de citer aussi le cher Georg-Philipp Telemann …

Je pourrais aussi ajouter ces lignes de Fulvia Morabito, en 1997 :

«Locatelli doit certes recevoir de tous la licence d’être un tremblement de terre … Mais pourtant, Messrs, quels Coups d’archet ! Quel Feu ! Quelle Vitesse !.. Il joue de son violon avec une telle furie, qu’à mon avis il doit en user quelques douzaines par an.»

Ces quelques mots, empruntés au gentilhomme anglais Thomas Dampier, nous dépeignent le portrait d’un des personnages les plus impétueux, volitif et marquants de la musique instrumentale du dix-huitième siècle : Pietro Antonio Locatelli (Bergamo 1695–Amsterdam 1764).

Compositeur et virtuose du violon, il entama son activité musicale dans sa ville natale : il la quitta à seize ans pour Rome, en espérant peut-être pouvoir perfectionner sa formation sous la direction prestigieuse de Corelli. Nous ne savons pas si cela a pu réellement avoir lieu car le Maestro, déjà souffrant en 1712, s’éteignit tout au début de l’année suivante. Il est bien plus probable que Locatelli ait suivi des leçons avec Giuseppe Valentini, autre virtuose fort apprécié et de grande renommée. L’activité musicale romaine, frénétique et liée au faste des nombreuses chapelles et académies particulières, servit de tremplin pour le jeune musicien, désormais mûr et prêt à affronter un public plus important. À partir de 1723, Locatelli commença ses «années de pèlerinage», marquées par des séjours auprès des cours et dans les centres musicaux les plus importants d’Europe (Mantoue, Venise, Munich, Dresde, Berlin, etc.), où il sut toujours susciter un vif intérêt. Mais son tempérament farouche et sa nature fière et orgueilleuse l’éloignèrent des milieux de cour serviles et bornés : il s’installa donc à Amsterdam dès 1729, et y demeura jusqu’à sa mort _ le 30 mars 1764. Il était entouré des représentants les plus munificents du riche patriciat de la capitale _ batave _, et il fut alléché non seulement par la vie culturelle débordante, mais encore, et plus spécialement _ et sans doute au premier chef _, par le prestige des maisons d’éditions musicales de la ville _ voilà. C’est pourquoi le musicien se consacra à la composition, mais surtout aussi à la publication et à la révision continuelle de ses œuvres ; cette activité nous pose d’ailleurs des problèmes et rend parfois impossible une reconstruction de l’évolution du style de l’artiste« …

C’est en réponse à un courriel d’une amie m’ayant fait parvenir ceci,

sur le site du Théâtre de La Fenice, à Venise :

que j’ai entrepris ce petit article de commémoration d’anniversaire de Pietro Antonio Locatelli…

Ce vendredi 3 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Deux facettes du vif et très nuancé talent violonistique de Théotime Langlois de Swarte : Corelli, et Sénaillé et Leclair

31mai

En forme de conclusion purement musicale de mes recherches sur le terreau familial de Théotime Langlois de Swarte,

et pour goûter les tendres subtilités et vifs éclats de son art

au violon baroque,

 

tout simplement ces deux superbes vidéos-ci,

glanées sur le Net :

_ Arcangelo Corelli (7′ 13)

_ Jean-Baptiste Sénaillé et Jean-Marie Leclair (23′)

Quel flamboyant talent !

Ce lundi, 31 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le lumineux talent de Johannes Pramsohler et l’Ensemble Diderot dans les Sonates en trio opus 4 de Jean-Marie Leclair

15oct

Le tout nouveau CD de l’Ensemble Diderot, sous la direction du violoniste Johannes Pramsohler,

le CD Audax ADX 13724,

consacré aux 6 Sonates en trio pour deux violons et basse continue, Opus 4 (en 1731-32) de Jean-Marie Leclair

(Lyon, 10 mai 1697 – Paris, 22 octobre 1764),

est, une nouvelle fois _ cf, pour commencer, mon article du 11 août 2019 : _, une éclatante réussite discographique

_ cf aussi mes précédents articles du 19 octobre 2018 :  ;

26 juin 2019 :  ;

et 14 juillet 2019 : 

Et à propos de mon vif intérêt pour la discographie de l’œuvre de Jean-Marie Leclair,

cf mes articles du 12 janvier 2008 :  ;

9 mars 2020 :  ;

25 mai 2020 :  ;

et tout particulièrement celui-ci, du 13 août 2020 :  . 

On appréciera la merveilleuse délicatesse de jeu

des violonistes Johannes Pramsohler et Roldan Bernabé,

et de la violoncelliste Gutrim Choï et du claveciniste Philippe Grisvard, au continuo,

pour rendre si justement

_ quel régal somptueux que ce CD ! _

la si claire vivacité _ tout à fait singulière ! _ de ce merveilleux compositeur du XVIIIéme siècle français, qu’est Jean-Marie Leclair,

marqué

d’une part, par sa formation première, initiale, de danseur,

et d’autre part, par les leçons _ d’élégance violonistique corellienne _ prises, en sa jeunesse, à Turin, auprès du violoniste Giambattista Somis

Un merveilleux CD !!!

Ce jeudi 15 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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