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René Bonopéra et Roger Bonopéra : deux hapax Bonopéra rencontrés sur les chemins variés de ma recherche

18mar

En continuant de rechercher les divers membres de la famille Bonopéra,

disons des Bonopéra originaires de Miliana,

qui m’ont jusqu’ici « échappé« ,

voilà que je viens de tomber sur deux prénoms _ René et Roger _ d’éventuels membres (masculins) de cette famille ;

et qui m’intriguent _ ce sont pour moi des hapax… _,  car je ne sais si ces deux personnes font partie, ou pas, de cette famille Bonopéra, passée par Miliana, qui m’intéresse ;

 

et si c’est le cas, à quelle branche particulière les affilier

Le nom de « René Bonopéra« ,

je l’ai trouvé sur la « Liste des Prisonniers de guerre français« , en date du 7 septembre 1940 :

« Bonopera (René), 17-7-09, Rablais, brig., 27e T.C.« 

J’en déduis qu’il pourrait bien s’agir là d’un membre _ demeuré jusqu’ici inaperçu _ de notre famille Bonopéra, qui serait né à Rabelais , en Algérie, le 17 juillet 1909…

Le second, « Roger Bonopéra« ,

j’ai trouvé mention de son existence en un avis de L’Écho d’Alger du 6 février 1938, en une rubrique consacrée aux « Groupements et Sociétés« ,

à l’occasion de l’élection pour l’année 1938 des membres du bureau de la section d’Alger de la Fédération Nationale des Mutilés et Invalides du Travail.

Roger Bonopéra, dont le nom suit immédiatement celui d’Auguste Bonopéra _ son père ? son frère ?_ fait partie des assesseurs de ce bureau de la section d’Alger.

Non seulement j’ignorais jusqu’ici l’existence de ce Roger Bonopéra, mais j’ignorais aussi qu’un Auguste Bonopéra _ le père, le cafetier de la rue d’Isly, à Orléansville ? son fils prénommé lui aussi Auguste ? _ était un « mutilé » ou un « invalide » du travail…

Et le moindre détail est susceptible de devenir, plus tard, l’indice d’une nouvelle piste de recherche _ selon l’heureux et bien pratique principe de la sérendipité…

À suivre…

Ce jeudi 18 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un point provisoire sur mon essai de classement des dates et lieux de naissance de l’ensemble des petit-enfants de Paul Bonopéra et sa première épouse, Joséphine Girot

14mar

Forcément, les « taches aveugles » qui continuent de résister dans mon effort d’établir un panorama le plus complet possibles des deux prémières générations, au moins, des descendants (c’est-à-dire les enfants et les petits-enfants) de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) et sa première épouse, Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892),

laissent un légèrement dérangeant petit goût d’insatisfaction…

Mais je demeure optimiste ;

ne serait-ce que par les récents précieux apports informatifs ponctuels de quelques descendants de ces deux générations de descendants-là, qui sont venus mettre fin à quelques points restés jusqu’alors aveugles :

des descendants de Paul Bonopéra-fils, le boulanger de la rue d’Isly à Orléansville (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930)

ainsi que des descendants de son frère Auguste Bonopéra, le cafetier de la rue d’Isly, à Orléansville (Orléansville, 3 avril 1883 – ?).

Et si j’ai bien identifié deux arrière-petits-fils de Jean Bonopéra (Pontéba, 18 juin 1877 – ?),

l’un né à Alger en 1949,

et l’autre né à Orléansville en 1956 _ et qui cherchait l’année dernière à entrer en contact avec une de ses cousines d’Orléansville _,

je ne dispose pour l’instant d’aucune coordonnée téléphonique ou d’adresse électronique me permettant de chercher, au moins, à les joindre,

eux qui résident dans deux départements _ le Gard et le Var _ du Midi…

J’ai aussi noué de très précieux (et fructueux) contacts avec plusieurs descendants de Marguerite Bonopéra (Miliana, 22 janvier 1849 – ?), la sœur aînée de Paul..

Mes recherches se poursuivent…

Ce dimanche 14 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

La question des dates et lieux de naissance de l’ensemble des petits-enfants de Paul Bonopéra (et sa première épouse Joséphine Girot) : un point sur la question

12mar

Dans mon essai de reconstitution de la généalogie _ surtout en aval _ de la famille de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916),

demeurent encore pas mal de « taches aveugles » ;

ne serait-ce même _ et pour commencer _, que l’assurance d’avoir correctement repéré _ sans en avoir « oublié » un ! _ l’ensemble exhaustif _ jusqu’ici j’en compte 13 (6 + 2 + 4 + 1)… _ des petits-enfants de Paul Bonopéra et sa première épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892).

Tel est ce jour le premier objectif que je me fixe,

en espérant que le tableau _ le plus exhaustif possible en l’état présent de mes connaissances, forcément… _ des lieux et dates de naissance des petits-enfants de Paul Bonopéra,

m’aidera un peu dans le repérage de son propre parcours, à lui, de Rabelais _ où Paul Bonopéra était déjà « propriétaire«  _, à Orléansville _ où, également « propriétaire », il siègera constamment au conseil municipal (parmi les membres de la liste républicaine : celle de Paul Robert, Louis Clément et Joseph Robert), élu la première fois, à l’occasion d’une « élection municipale complémentaire » (pour 6 sièges vacants) le 17 juillet 1907.

Et après, j’espère y voir un peu plus clair…

De  la descendance du fils aîné de Paul Bonopéra et sa première épouse, Joséphine Girot,

c’est-à-dire la descendance de Jean Bonopéra (Pontéba, 18 juin 1877 – j’ignore ses date et lieu de décès) et de son épouse Louise-Marie Hulné (Relizane, 5 mai 1881 – Affreville, 1963) _ cf mon article du 15 février dernier :  ; ainsi que la mention, inscrite sur son livret militaire, spécifiant que Jean Bonopéra a pu bénéficier de l’article 48 de la loi du 21 mars 1905, le libérant du service actif en tant que père de famille nombreuse : dans son cas, père de « 6 enfants«  _,

et faute de contact, jusqu’ici, avec aucun de leurs descendants _ et il en existe… _,

je dois dire que la connaissance dont je dispose à ce jour de ces au moins 6 enfants _ d’après l’inscription du livret militaire de Jean, donc, qui en indiquait « 6 de vivants«  à la date du 13 mars 1917 : c’est là une information assurément bien précieuse… _ de Jean Bonopéra et son épouse Louise-Marie Hulné,

demeure hélas incomplète.

De ces 6 enfants-là de Jean Bonopéra, j’ignore, déjà, et pour commencer, le prénom de l’un d’entre eux ! ainsi que _ forcément _ tout le reste de lui !!!

Cela fait déjà beaucoup !

Ensuite, j’ignore quasiment tout de celui (ou celle ; je pense qu’il s’agit d’un garçon) qui se prénomme Claude, Claude Bonopéra,

à commencer par sa place dans la fratrie _ est-il (ou elle), ou non, l’aîné(e) ?.. Je l’ignore aussi.

Cela fait décidément beaucoup d’ignorances…

Pour les quatre autres enfants _ qui étaient vivants à cette date du 13 mars 1917, et dont l’existence a permis à Jean Bonopéra de quitter le service militaire d’active, et de regagner ses foyers : d’abord à Orléansville, rue de Rome (et peut-être, provisoirement, alors, en un domicile de M. Morand de la Genevraye…), est-il noté ;

mais à peine un mois plus tard, à la date du 12 avril 1917, le livret militaire relève que c’est maintenant à Oued Fodda que se trouve alors domicilié Jean Bonopéra… _,

et qui sont Joséphine, Georges-Paul, Aimée, et enfin Jeanne,

voici l’état présent de mes connaissances.

De Joséphine Bonopéra, j’ignore le lieu et la date de naissance _ je sais seulement qu’elle épousera, à Duperré, le 30 janvier 1923 (quel âge pouvait-elle donc avoir ce jour-là ?) Kléber Défillon ; probablement, et vue la date de ce mariage en 1923, Joséphine est-elle née un peu avant Georges-Paul (né, lui, en 1902, et qui se marie, à l’âge de presque 23 ans, en 1925) et Aimée (née, elle, en 1905, et qui se marie, à l’âge d’environ 20 ans, en 1925, elle aussi) ; j’ignore aussi les date et lieux de décès de Joséphine Bonopéra, épouse Défillon… ;

à propos de cette famille Défillon, j’ai apprécié de pouvoir lire un intéressant avis de décès (de M. Fidèle Défillon, en date du 24 juin 1934), qui situe la place de Mme Kléber Défillon (née Joséphine Bonopéra), son époux, Kléber, ainsi que leurs enfants, au sein de cette famille Défillon… ; famille à laquelle appartient aussi (et c’est important de le découvrir !) le directeur du Progrès d’Orléansville, M. Camille Gajac, fils de Marie Défillon et son époux Michel Gajac… J’y reviendrai quand je me focaliserai sur l’histoire politique, un peu agitée, des maires successifs d’Orléansville : ainsi le maire Paul Robert (progressiste) sera-t-il tué en duel à Alger- Hussein Dey par un adversaire politique, André Houbé (réactionnaire), le 7 avril 1910… _ ;

Georges-Paul Bonopéra est né à Rabelais le 25 juin 1902 _ il épousera, le 25 mai 1925, à La Ferme, Clémentine-Eugénie-Hélène Petit ; et il décèdera, à Toulon, le 9 janvier 1977, à l’âge de 74 ans _ ;

Aimée Bonopéra est née à Rabelais le 13 novembre 1905 _ en 1925, elle épousera Dominique Villanova ; puis, le 2 septembre 1950, à Orléansville, André-Kléber Riquier ; Aimée Bonopéra décèdera à Fréjus le 22 novembre 1993, à l’âge de 88 ans _ ;

et enfin Jeanne Bonopéra _ apparemment la benjamine de Jean Bonopéra (qui, à sa naissance, le 10 mars 1913, avait 35 ans) et de son épouse Louise-Marie Hulné (qui, à sa naissance, avait 31 ans) _ est née à Orléansville le 10 mars 1913 _ elle épousera à Oued Fodda le 22 septembre 1934 Marcel-Auguste Louyot ; et elle décèdera à Kindsbach (en Allemagne) le 25 mai 1949, à l’âge de 36 ans _ ;

Ensuite,

de la descendance de Paul Bonopéra _ le second des fils de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine Girot _ (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930) et de son épouse Marie Cathébras (Saint-Sauveur-de-Ginestoux, département de la Lozère, 12-1-1881 – j’ignore son lieu et sa date de décès),

leurs deux enfants sont bien connus :

Pauline Bonopéra (Rabelais, 5 juin 1901 – Nice, 8 février 1974), demeurée célibataire ;

et Marcel Bonopéra (Renault, 10 janvier 1907 – Nice, 1er décembre 1992) _ le 6 juillet 1932, à Orléansville, Marcel Bonopéra épouse Odette Sanchez, née à Orléansville le 23 novembre 1911, fille de M. Antoine Sanchez, et son épouse née Marie-Françoise (dite Jeanne) Gays.

Marcel Bonopéra et son épouse Odette auront deux fils, tous deux nés à Orléansville : Paul-Jean-Antoine Bonopéra, né le 5 mai 1933 ; et Jean-Pierre, né le 2 novembre 1934.

Après,

de la descendance d’Auguste Bonopéra (Orléansville, 3 avril 1883 – j’ignore le lieu et la date de son décès), et de son épouse Isabelle Vivès (je n’en sais pas davantage sur elle ; ni sur la date de leur mariage…),

le livret militaire d’Auguste Bonopéra indique que « père de 4 enfants vivants » à la date du 19 février 1915, et en vertu de l’article 48 de la loi du 21 mars 1905, Auguste Bonopéra a pu quitter l’armée d’active pour les services de réserve de l’armée territoriale, et regagner Orléansville, et son domicile de la rue d’Isly _ cf mon article du mardi 16 février :  … 

Ces « 4 enfants vivants » _ en février 1915 _ d’Auguste Bonopéra et son épouse Isabelle Vivès,

sont, et probablement nés dans cet ordre :

Hélène-Isabelle (née à La Ferme le 20 mai 1905),

Auguste-fils, dit Yoyo (??),

Yvonne (née à Orléansville le 9 avril 1912)

 

et le petit Georges (tout juste né, à Orléansville, au tout début du mois de février 1915).  

Enfin,

Julien Bonopéra (Charon, 9 juillet 1887 – après 1943) et son épouse Lucie Besse (??) _ leur mariage a eu lieu à Alger le 29 juillet 1913 ; cf mon article du jeudi 18 février :  … _,

ont eu un seul enfant :

Paulette-Charlotte Bonopéra (7 juillet 1914 – Auterive, 29 mars 2007) _ dont je ne sais pas grand chose, à vrai dire, jusqu’ici… 

À suivre…

Ce vendredi 12 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques repères, au moins géographiques, sur l’environnement familial de Joséphine Girot, la première épouse de Paul Bonopéra, et mère de ses six fils…

03mar

Il y a un moment que je m’intéresse à l’identité de l’épouse première de Paul Bonopéra, et mère de ses six fils :

Jean, né à Pontéba, le 18 juin 1877 ;

Paul, né à Pontéba, lui aussi, le 19 septembre 1878 :

Alphonse, né à Charon, le 1er janvier 1881 ;

Auguste, né à Orléansville, le 3 avril 1883 ;

Julien, né à Charon _ à nouveau : comme son frère Alphonse _, le 9 janvier 1887 ;

et enfin Georges, né à Rabelais _ commune de Ténès _, le 21 février 1892.

Voilà qui nous fournit au moins quelques indices _ bien que non absolument décisifs ; mais c’est quand même mieux que rien… _ sur la localisation possible de l’enracinement familial _ éventuel : cela devra, bien sûr, être complété ; c’est ce que je me propose de faire ici… _ de la première épouse de Paul Bonopéra, né, lui, à Miliana, le 1er octobre 1856.

À la date de la naissance de leur fils aîné, Jean Bonopéra, le livret militaire commencé de remplir lors du passage de celui-ci à son conseil de révision, à Orléansville, en 1898, commence par donner à la fois la date et le lieu de sa naissance _ le 18 juin 1877, à Pontéba _, ainsi que le lieu de sa résidence _ à Rabelais _ et de sa profession _ cultivateur _ actuelles _ en 1898 _ ; avec le nom de ses deux parents : « Paul Bonopéra » et « feue Giraud Joséphine« …

Déjà, la confrontation des 6 livrets militaires, au moment du passage de chacun d’entre eux à son conseil de révision, à Orléansville,

va nous livret de semblables indications _ tout administratives, réglementaires, prévues sur les formulaires _ ;

et si les renseignement fournis ne nous donneront rien sur les domiciliations successives de Joséphine Girot (ou Giraud), puisque celle-ci était déjà décédée en 1898,

au moins nous connaîtrons les lieux où celle-ci a de fait accouché de chacun de ses 6 fils :

à Ponteba, le 18 juin 1877, pour son fils aîné Jean Bonopéra ;

à Pontéba, à nouveau, le 19 septembre 1878, pour son deuxième fils Paul ;

puis à Charon, le 1er janvier 1881, pour son troisième fils, Alphonse ;

ensuite _ et pour quelles raisons : liées à sa famille Girot ? _ à Orléansville, le 3 avril 1883, pour son quatrième fils, Auguste ;

puis, à nouveau, à Charon, le 9 janvier 1887, pour son cinquième fils, Julien ;

et enfin à Rabelais _ où cette famille Bonopéra semble avoir résidé un bon moment, peut-être jusqu’en 1905 ou 6 _, le 21 février 1892, pour son sixième et dernier fils, Georges.

Ensuite, plus aucun indice de vie concernant Joséphine Girot…

Et Paul Bonopéra contractera, en 1897, à Rabelais _ où était né en 1892 son fils Georges _, un second mariage _ bientôt suivi d’un divorce _, avec une résidente de Rabelais _ fille de César-Florentin-Armand Claudet-Fricand (né le 27 août 1844 à Bannans, Doubs), et Marie-Julie-Séraphine Laignier, née à Bannans, Doubs _, Marie-Jeanne-Virginie Claudet.

Je me suis mis en recherche de membres de familles Girot ayant résidé dans la région d’Orléansville, durant la période où a pu y vivre aussi Joséphine Girot, probablement née en 1856 _ comme est né en 1856 aussi Paul Bonopéra _,

ainsi que le fait est déductible d’un des actes de naissance d’un de leurs enfants, attribuant le même âge à chacun des deux parents, Joséphine comme Paul :

à Orléansville même,

ou bien à Pontéba, Charon et Rabelais, les villes où Joséphine Girot a accouché de ses six enfants Bonopéra…

Et de fait, j’ai bien trouvé, ayant résidé à Pontéba, ainsi qu’à Orléansville, la famille de Jean-Claude Girot (né à Menoncourt, dans le département du Haut-Rhin, le 25 octobre 1793) et son épouse Marie-Catherine Herbelin (née à Offemont, dans le département du Haut-Rhin, le 10 septembre 1796), mariés à Offemont le 22 février 1816 ; et ayant eu, à Ménoncourt où ils étaient domiciliés _ le père de famille exerçant la profession de menuisier _ de très nombreux enfants _ pas mal d’entre eux décédés en bas âge…

Toujours est-ils que Jean-Claude Girot et son épouse ont quitté leur Alsace natale pour venir s’installer en Algérie, avec au moins trois de leurs enfants Girot _ dont j’ai pu retrouver trace _

_ Catherine Girot, née à Menoncourt le 23 juillet 1826 ;

_ Jean-Pierre Girot, né à Menoncourt le 3 avril 1832 ;

et _ Auguste Girot, né à Menoncourt le 28 mars 1835.

En 1856, Jean-Claude Girot avait 63 ans ; et son épouse Marie-Catherine, 60 ans. Ils n’ont donc plus l’âge d’être les parents de Joséphine Girot ; mais toujours celui d’être ses grands-parents…

Joséphine pourrait ainsi être la fille de l’un de leurs deux fils présents eux aussi en Algérie :

_ Jean-Pierre Girot, qui a épousé à Ténès, le 1er août 1854, Marie-Magdelaine-Augustine Hermite (née à Alger le 18 février 1838) ;

_ ou bien Auguste Girot, qui a épousé à Alger _ mais sept années plus tard _, Antonia Brinis _ et le jour même de leur mariage, Auguste a aussi reconnu que la petite Augustine, née à Alger le 21 novembre 1861, était une « enfant procréée de leurs œuvres« , comme cela est spécifié dans leur acte de mariage…

Toujours est-il que j’ai pu relever les fait suivants concernant Jean-Claude Girot et son épouse Marie-Catherine Herbelin :

_ au moment du mariage, le 1er août 1854, à Ténès, de leur fils Jean-Pierre, Jean-Claude Girot et son épouse, les parents du marié, « présents et consentants« , sont mentionnés dans l’acte de mariage comme exerçant la profession de « cultivateurs » à Pontéba ;

_ et au moment du mariage, le 24 décembre 1861, à Orléansville, de leur autre fils Auguste Girot, les parents du marié sont à nouveau « présents et consentants » ; et le père du marié est mentionné dans l’acte de mariage comme exerçant la profession de « menuisier » à Orléansville ;

_ en revanche, au moment du remariage, le 15 décembre 1873, à L’Alma, de leur fille Catherine Girot (née à Menoncourt le 23 juillet 1826),

devenue veuve de son premier époux _ qui était venu en Algérie, de Menoncourt, avec elle ; et avec leurs deux enfants, Jacques-Joseph et Pierre Dezoteux, nés à Menoncourt tous les deux, en 1848 et 1852) _ Jacques Dezoteux (né à Menoncourt, et décédé à Marengo le 10 octobre 1872),

avec Augustin Rocher (né à Châtellerault le 11 décembre 1819),

Catherine Girot déclare que sa mère Catherine Herbelin est déjà décédée, et en un lieu qu’elle ignore ; et qu’elle ignore aussi le lieu de la résidence actuelle de son père Jean-Claude Girot ;

_ cependant, Auguste Girot, au moment du décès, à Mustapha, le 2 mars 1874, de son petit enfant Auguste, âgé de 18 mois, Auguste Girot, époux d’Antoinette Brinis, déclare que son père Jean-Claude Girot est menuisier à Orléansville ;

_ mais à la fin, lors du décès de Catherine Girot _ successivement épouse de Jacques Dezoteux, puis d’Augustin Rocher _, à L’Alma, le 29 août 1879,

les deux parents, de la défunte, Jean-Claude Girot et Marie-Catherine Herbelin, sont tous deux déclarés « déjà décédés« …

Reste que jusqu’ici je n’ai pas pu mettre la main sur une pièce officielle attestant la filiation de cette Joséphine Girot, la mère des six fils de Paul Bonopéra.

J’ai seulement relevé que parmi les six fils du méditerranéen Paul Bonpopéra et de l’alsacienne Joséphine Girot,

trois d’entre eux sont bruns aux yeux noirs,

et les trois autres blonds aux yeux bleus…

À suivre…

Ce mercredi 3 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quand Paul Bonopéra et sa famille ont résidé à Rabelais, avant Orléansville…

28fév

La naissance de Paul Bonopéra, le 1er octobre 1856, au sein de la famille de Jean (Juan-Dionis-Francisco) Bonopera qui résidait à Miliana depuis 1846, est désormais suffisamment étayée ; cf mon article du jeudi 11 février dernier :

Maintenant, je désire élargir la connaissance de la résidence de Paul Bonopéra (et de sa famille) à Rabelais _ en un assez opulent terroir viticole _ ;

à Rabelais où est né Georges Bonopéra, le 21 février 1892 ; Georges, le dernier des six fils que Paul Bonopéra a eus avec sa première épouse Joséphine Girot (ou Giraud)

_ dont j’ignore à ce jour le lieu (à Rabelais ?) et la date du décès : entre 1892, année de la naissance du dernier-né avéré de Joséphine et Paul : Georges ; et 1896, année possible du second mariage (après veuvage !) de Paul Bonopéra avec Marie-Jeanne-Virginie Claudet, dont le père Armand-César, cultivateur, résidait à Rabelais, et 1897, année de la naissance (le 5 juin 1897) et du décès (le 25 juin 1897), à Rabelais, du petit Marie-André Bonopéra, à l’âge de 20 jours… J’ajoute ici, aussi, la date du divorce de Paul Bonopéra avec sa seconde épouse, Marie-Jeanne-Virginie Claudet : le 28 juillet 1897 (cf mon article du 26 février :  )…

Et Rabelais, où ont déclaré résider ses quatre premiers fils, Jean, Paul, Alphonse et Auguste, lors de leurs passages respectifs au conseil de révision _ à Orléansville, chaque fois _ :  en 1898 (pour Jean Bonopéra, né à Pontéba le 18 juin 1877), 1899 (pour Paul, né à Pontéba le 19 septembre 1878), 1902 (pour Alphonse, né à Charon le 1er janvier 1881) et 1904 (pour Auguste, né à Orléansville le 3 avril 1883).

Ce Rabelais _ où Paul décide de vendre ses propriétés : quand ? autour de 1906, probablement… _ qu’avec Paul Bonopéra, sa famille quitte pour gagner Orléansville, où Paul va répartir entre ses fils une partie du bénéfice des ventes de ses propriétés de Rabelais afin d’aider l’installation dans la vie professionnelle d’au moins certains d’entre eux ;

dont Paul, qui devient le boulanger de la rue d’Isly ;

et Auguste, qui devient le cafetier de la rue d’Isly.

Un Café qui semble avoir été créé _ cf mon article du mardi 23 février dernier :  _ « à la date du 29 avril 1874, par un arrêté du sous-préfet de Miliana qui autorisait un certain Jean Bonopéra « à ouvrir et exploiter un café rue d’Isly, à Orléansville« _ assez probablement ce Juan-Dionis-Francisco Bonopera, né à Tarragone le 9 mars 1814 ; puis résidant à Alger, avec ses parents Luis Bonopera (qui décède à Alger le 19 août 1835) et Jacinta Minguella (devenue veuve de Luis), dans la décennie des années 30 du XIXe siècle ; puis s’installant à Miliana à la fin de 1845, comme « limonadier« , ou « débitant de boissons » : le père, à Miliana, de Marguerite (née le 22 janvier 1849), de Jean-Baptiste-Nicolas (né le 19 février 1851 ; et qui sera de profession « cuisinier« , à la naissance de son fils Auguste, le 5 juillet 1894, à Mustapha) et de notre Paul Bonopéra (né le 1er octobre 1856)…

Orléansville, donc, où Paul Bonopéra, « propriétaire« , se fait élire _ et continuement _ conseiller municipal :

d’abord le 19 septembre 1907, lors d’une élection municipale complémentaire : il est élu par 239 voix, sur 279 ; puis au mois de mai 1908, sur la liste républicaine de M. Paul Robert ; ainsi que le 5 mai 1912, sur la liste républicaine de M. Joseph Robert, banquier.

À suivre…

Ce dimanche 28 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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