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Qui sont les ascendants de Georges-Auguste Revillon d’Apreval (Saint-Prix, 1856 – Alger 1946) ?

06mar

Ce mercredi 6 mars,

en continuation des recherches ayant donné lieu à mon article «  » du lundi 4 mars dernier,

je me suis attaché à rechercher des précisions concernant l’époux successif des deux sœurs Augustine-Marguerite (1867 – Orléansville, 8 février 1895) et Angèle (1870 – au moins après octobre 1935) Morand de la Genevraye, Georges-Auguste Revilllon d’Apreval,

né à Saint-Prix (Seine et Oise) le 27 décembre 1856, et qui décèdera à Alger, à l’âge de 90 ans, en 1946…

Celui-ci, Georges-Auguste Revillon d’Apreval, est le fils d’Auguste-Alphonse-Virgile-Henri Revillon d’Apreval, né à Nîmes le 30 mai 1828 et décédé à Orléansville le 13 janvier 1898 _ cf la reconnnaissance de paternité de son père Marie-Lambert Revillon d’Apreval, alors âgé de 28 ans (et artiste dramatique), réalisée à Nîmes le 13 février 1828 ; sa mère étant Rose-Adélaïde Mériel, alors âgée de 32 ans _, et son épouse Jenny-Caroline Morisset, née à Paris le 21 septembre 1835, et décédée à Paris le 9 ou le 10 novembre 1905 (elle a été inhumée au Père Lachaise le 11 novembre 1905).

un frère de Georges-Auguste, Edouard-Arthur Dapreval, né à Saint-Prix le 3 janvier 1858, décèdera au domicile de ses parents, à Paris rue du Faubourg-Saint-Denis, le 5 octobre 1864, à l’âge de six ans et demi…

Et Georges-Auguste Revillon d’Apreval est le petit-fils de Marie-Lambert Revillon d’Apreval, né à Paris le 9 novembre 1799, et décédé à Rochefort le 16 novembre 1871. et de la première compagne de celui-ci, Rose-Adélaïde Mériel, née à Orglandes (Manche) le 19 novembre 1797, et décédée le 31 juillet 1845 ; Marie-Lambert Revillon-Dapreval (sic) et Adélaïde Mériel se sont mariés à Genève le 11 mars 1832., ainsi qu’en témoigne une annonce de mariage du Journal de Genève _ outre leur fils Auguste-Alphonse-Virgile-Henri Revillon d’Apreval, le couple formé de Marie-Lambert Revillon d’Apreval et sa compagne Rose-Adélaïde Mériel, aura eu aussi une fille, Mélanie-Hyacinthe Hortense Revillon d’Apreval, née à Gaud (Marne), décédée à l’âge de 41 ans à Paris le 11 juillet 1870, que viendra déclarer à la mairie du 17e arrondissement de Paris son frère Henri-Virgile-Auguste-Alphonse Revillon d’Apreval, âgé de 42 ans…

Après le décès de sa première épouse Rose-Adélaïde Mériel, Marie-Lambert Revillon d’Apreval s’est remarié à Rochefort le 6 octobre 1866 avec Élisabeth Bertin, née à Rochefort le 5 mai 1827,

dont il a eu deux enfants : un fils, Gustave-Alphonse Revillon d’Apreval, né à Paris 4e le 1er novembre 1851 et qui décèdera le 22 février 1915 _ qui deviendra un peintre et entomologiste connu _, et une fille, Mélanie-Hyacinthe Revillon d’Apreval, née à Gaud (Marne), et décédée à Paris 17e le 11 juillet 1870.

Je relève aussi que le 9 novembre 1872, le journal Les Tablettes des Deux Charentes fait état d’une vente par autorité de justice le 21 novembre 1872, par Me Brouillet, notaire à Rochefort, sur poursuites en liquidation et partage, dirigées par M. Henri-Virgile Revillon d’Apreval _ le père de notre Georges-Auguste, né à Saint-Prix le 27 décembre 1856… _, négociant en tissus à Paris, et Mme Hortense Revillon d’Apreval, épouse de M. Pierre-Louis-Eugène Pouillet, contre Mme Élisabeth Bertin, veuve de M. Marie-Lambert Revillon d’Apreval, à Rochefort, et M. Gustave-Alphonse Revillon d’Apreval, fils, à Rochefort lui aussi _ celui-ci, demi-frère de Henri-Virgile (qui a 45 ans), a alors tout juste 21 ans ; quant à Georges-Auguste, à cette date de novembre 1872, il va avoir 12 ans le 27 décembre… 

Ainsi avançons-nous pas à pas dans les dédales de ces généalogies orléansvillaises…

Ce mercredi 6 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Commencer par faire un point sur l’arbre généalogique des deux filles aînées, Augustine-Marguerite et Angèle, d’Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye et Marguerite Bonopéra, épouses successives, vers 1886 et l’année 1895, de Georges-Auguste Revillon d’Apreval…

03mar

Toujours dans l’esprit de rechercher des réponses les plus précises possibles aux 3 questions « Qui ?« , « Quand ? » et « Où ? » de mon enquête sur les familles d’Orléansville apparentées, directement ou indirectement, à Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, 14 juillet 1935) et son épouse Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933), mariés à Orléansville, le 10 juin 1896,

voici un tout premier effort de tracer un tableau de la  descendance des deux premiers enfants, Augustine-Marguerite, née en 1866, et sa sœur cadette Angèle, née en 1870, d’Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904) et son épouse Marguerite Bonopéra (Miliana, 22 janvier 1849 – Orléansville, ?) _ leur relation ne fut officialisée par le mariage, qu’au mois de juin 1875 , à Orléansville, après les naisssances d’au moins les trois premiers de leurs sept enfants : Augustine-Marie (en 1867), Angèle (en 1870) et Alphonse-Jean (né à Orléansville le 7 juin 1872, merci à son livret militaire qui nous en livre la date !) _ y compris donc la naissance, à Orléansville le, de leur frère Alphonse-Jean Morand de la Genevray…

En l’absence, bien fâcheuse pour la recherche, de toutes les archives d’état-civil d’Orléansville et sa région, détruites lors des terribles séismes de 1954 et 1980,

la très précieuse, mais toujours trop partielle, ressource qui nous demeure est celle la presse locale, dont L’Écho d’Alger et Le Progrès d’Orléansville, comportant en particulier les avis de décès rassemblant les membres des familles faisant-part de leur deuil partagé,

mais le plus souvent sans les prénoms des dames et demoiselles, celles-ci n’y figurant que par leur lien de parenté avec le défunt _ ou avec les hommes qui sont apparentés à celui-ci…

Voici donc des liens utiles à quatre de ces précieux faire-part de décès familiaux permettant un regard un peu panoramique sur ces liens de parenté entre les membres des familles un moment orléansvillaises Morand de la Genevraye et Revillon d’Apreval, en particulier :

_ celui, paru dans L’Écho d’Alger du 23 mars 1922, du décès, à Orléansville, le 19 mars 1922, d’Alphonse-Jean Morand de la Genevraye, né à Orléansville le 7 juin 1872.

celui, paru dans Le Progrès d’Orléansville du 21 septembre 1922, du décès, à Affrevile, le 16 septembre 1922, de Julie-Pulchérie Morand de la Genevraye. Veuve Michel Reder, la plus âgée de la fratrie née en Algérie d’Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye ; Julie-Pulchérie est née à Aïn Tedeles le 22 juillet 1849.

celui, paru dans L’Écho d’Alger du 21 juin 1925, du décès, à Bône, le 16 juin 1925, du petit Georges-Lucien d’Apreval, né à Bône le 22 septembre 1909.

_ celui, paru dans L’Écho d’Alger du 8 octobre 1935, du décès, à Orléansville, le 7 octobre 1935, de son plus jeune frère Georges Morand de la Genevray, né à Orléansville le 21 février 1888.

Je dois dire aussi que la très peu fréquente apparition, dans les avis familiaux d’état-civil parus dans les journaux, du nom d' »Angèle » Morand de la Genevraye, la seconde épouse de Georges-Auguste Revillon d’Apreval, en « succession maritale » de sa sœur aînée « Augustine-Marguerie » ; et d’abord le fait principiel que pour les femmes n’existaient pas bien sûr de livrets militaires donnant leurs lieu et date de naissance, ainsi que les commodes aussi, pour la recherche, mentions des noms et prénoms de leurs deux parents, compliquait la quête d’obtenir de telles données en l’absence de documents d’état-civil demeurés accessibles pour la ville d’Orléansville et sa région, à la différence des identités des citoyens masculins _ tels, par exemple, les renseignements fournis par les livrets militaires de chacun des hommes de la famille Morand de la Genevraye : Alphonse-Jean (classe 1892), Jules-Charles (classe 1901), Georges (classe 1908) ; ou bien de la famille Revillon d’Apreval : Auguste-Georges (classe 1907), René-Paul (classe 1916), Marcel-Ale, Lucien-Georges-Omar (classe 1919)

Et c’est l’acte de mariage réalisé à Blida le 19 avril 1911 pour l’union de Jenny-Marguerite d’Apreval (Orléansville, 15 août 188 – Tlemcen,  11 juillet 1912 _ cf cet avis de décès de Madame Maréchal née Jenny d’Apreval, paru dans le jounal Le Tell en date du 13 juillet 1912 _) avec Hugo-Alphonse Maréchal (Sidi Bel-Abbés, 13 mars 1881 – Alger, 9 avril 1949), qui allait me fournir le lieu et la date de décès de la mère de Jenny-Marguerite, en l’occurrence de cette Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye, qui m’échappaient jusque là : Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye _ née en 1867 hors mariage de l’union de Marguerite Bonopéra et Auguste-Frédéric-Marie Morand de la Genevraye ; et officiellement reconnue par son père le 28 juin 1871, à l’âge de 4 ans… ; ses parents officialisant leur propre mariage à Orléansville un peu plus tard encore : au mois de juin 1875… _ était décédée à Orléansville le 8 février 1895

Et Augustine-Marguerite, née donc en 1867, avait donné naissance à au moins deux enfants de son union avec Georges-Auguste Revillon  d’Apreval _ le père de cette Jenny-Marguerite mariée à Blida le 19 avril 1911, présent et consentant à ce mariage de sa fille avec Hugo-Alphonse Maréchal _ :

_ Auguste-Georges d’Apreval, né à Orléansville le 15 septembre 1887 ;

_ Jenny-Marguerite d’Apreval, née à Orléansville le 15 août 1888 _ celle-ci décédera précocément à Tlemcen, au mois de juillet 1912, peu après avoir donné le jour, à Tlemcen, le 25 juin 1912, à une petite Jenny-Odette-Paule Maréchal…

Quant à la sœur cadette de cette Augustine-Marguerite _ née en 1867 et décédée à Orléansville le 8 février 1895 _Angèle Morand de la Genevraye, née à Orléansville en 1870,

elle n’allait pas tarder à devenir très peu après le décès de sa sœur aînée la seconde épouse de son beau-frère Georges-Auguste Revillon d’Apreval, né à Saint-Prix (Seine et Oise) le 27 décembre 1856, et devenu donc veuf ce 8 février 1895 _ celui-ci décèdera à Alger en 1946, en sa quatre-vingt-dixième année… _ ; et Angèle allait lui donner bientôt (en 1896, 1898 et 1899) trois nouveaux enfants :

René-Paul d’Apreval, né à Orléansville le 9 octobre 1896 ;

Marcel-Ale Révillon d’Apreval, né à Alger le 8 novembre 1898, mais précocément décédé le 21 avril 1902 ;

Lucien-Georges-Omar Revillon d’Apreval, né à Alger le 28 novembre 1899.

Je poursuivrai demain lundi cette amorce de généalogie de membres de la famille _ d’abord orléansvillaise : Georges-Auguste exerçait à Orléansville la profession d’avoué… _ Revillon d’Apreval,

issue des deux sœurs Augustine-Marguerite (1867 – 1895) et Angèle (1870 – au moins après 1935) Morand de la Genevraye…

Mais, dans les divers actes état civils familiaus accessibles dans la presse, Le Progrès d’Orléansville ou L’Écho d’Alger principalement,

Angèle n’apparaît jamais sous son prénom de naissance « Angèle« , mais seulement en sa qualité d’épouse de son mari : « Madame Revillon d’Apreval« …

Or celle-ci va vivre durablement, au moins après le décès de son frère Georges Morand de la Genevraye, le 7 octobre 1935 ;  et peut-être même _ il me faudra poursuivre mes recherches… _ survivre à son mari Georges-Auguste, qui décèdera en 1946…

Or, après 1940, la presse est bien moins accessible ;

et les faire-part familiaux de décès, beaucoup moins riches…

À suivre donc, dès demain…

Ce dimanche 3 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce que nous apprend, à propos de Joséphine Girot, la mère des six fils de Paul Bonopéra, l’arbre généalogique réalisé par son petit-fils, Marcel Bonopéra…

07mar

Et voici que ce dimanche matin,

je reçois un courriel de la petite-fille de Marcel Bonopéra (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992),

qui, très aimablement, m’adresse une copie d’un arbre généalogique de ses ancêtres Bonopéra, réalisé par son grand-père Marcel.

C’est un très précieux _ et très émouvant _ document.

Que voici :

Généalogie des Bonopéra

 

1ère génération : 1a Nicolas Louis Bonopéra

                                    1a1 Jacinta Minguella

 

2e génération :      2a : Juan Dionis Francisco Bonopéea

                                    né en 1814 à Tarragone (Catalogne), décédé 

                                    à Pontéba (près d’Orléansville) en 1876, époux de

                                    2a1 : Marguerite Saura, dcédée à Pontéba en 1876

 

3e génération :      3a : Marguerite Bonopéra

                                     3b : Paul Bonopéra, né à Miliana le 10-1-1856

                                     décédé à Orléansville le 18-1-1916

                                     3c : Jean Bonopéra,, décédé à Alger

 

4e génération :      3b : Paul Bonopéra, époux de

                                    3b1 : Joséphine Giraud, née à Ténès, décédée à

                                        Orléansville le 11-7-1892 ; ont eu six enfants :

                                    4a : Jean ; 4b : Paul ; 4c : Alphonse ; 4d : Auguste ;

                                    4e : Julien ; 4 f : Georges.

 

5e génération :      4b : Paul Bonopéra, né à Pontéba le 13-9-1878,

                                     décédé à Orléansville le 2-11-1930 et

                                    4b1 : Marie, Marguerite, Léonie Cathébras, née 

                                       le 12-1-1881 à Saint Sauveur de Ginestoux (Lozère) ;

                                        ont eu deux enfants :

                                     5a : Pauline Bonopéra, née à Rabelais (Alger)

                                      le 5-6-1905, décédée à Nice le 8-2-1974.

                                      5b : Marcel Bonopéra, né à Renault (Oran) le 10-1-1907.

 

6e génération :        6a : Paul Jean Antoine Bonopéra, né à Orléansville le 5-5-1933

                                       6b : Jean Pierre Bonopéra, né à Orléansville

                                       le 2-11-1934

                                       sont les enfants de Marcel Bonopéra et de Odette

                                       Sanchez, née à Orléansville le 23-12-1911, et décédée à Nice                                     

Ce sont principalement les données qui concernent Joséphine Girot, la première épouse de Paul Bonopéra, qui attirent, bien sûr, pour commencer, ma première attention.

Car dorénavant je connais, sinon la date exacte de la naissance _ je savais que c’était durant l’année 1856 _ de Joséphine Girot (orthographiée ici Giraud), du moins le lieu de la naissance de celle-ci : Ténès _ mais Rabelais faisait aussi partie, administrativement, de la commune mixte de Ténès…

Ce qui cadre _ même si rien n’y fait ici explicitement référence _ avec mon hypothèse de la très probable filiation de Joséphine Girot avec la famille _ alsacienne _ de Jean-Claude-Girot et son épouse, Marie-Catherine Herbelin, famille venue de Menoncourt, un village alsacien, situé alors dans le département du Haut-Rhin (et qui fera partie, après 1970, du nouveau département, créé tout spécialement alors, du Territoire de Belfort).

Et mieux encore, Joséphine Girot semble bien être la fille _ née, donc, à Ténès, en 1856 _ de Jean-Pierre Girot _ le second fils de Jean-Claude Girot et son épouse Marie-Catherine Herbelin _, qui, alors qu’il était dit (dans l’acte de son mariage) être domicilié, en 1854, à Orléansville, a épousé à Ténès le 1er août 1854 la demoiselle _ orpheline de mère (sa mère, Claire-Marguerite-Pascale Hermite, était, en effet, décédée à Ténès le 24 janvier 1846), et déclarée « née de père inconnu«  _ Marie-Magdelaine-Augustine Hermite (née à Alger, le 18 février 1838). 

Et je découvre aussi le lieu : Orléansville ; ainsi que la date : le 11 juillet 1892, du décès de Joséphine Girot_ soit assez peu de temps après la naissance (moins de six mois), à Rabelais (centre qui faisait partie de la commune de Ténès), de son sixième et dernier fils, Georges Bonopéra : il était né, à Rabelais, le 21 février 1892.

Au passage, j’apprends aussi le lieu : Pontéba ; et la date des décès des parents de Paul Bonopéra _ né à Miliana le 1er octobre 1856 _ et de sa sœur Marguerite _ née à Miliana le 22 janvier 1849 _,

soient Juan-Dionis-Francisco Bonopera (né à Tarragone le 9 mars 1814), et son épouse Marguerite Saura (née à Santa-Maria-de-Mahon, dans l’île de Minorque, le 21 mars 1820) :

durant l’année 1876.

Paul Bonopéra, devenu donc veuf ce 11 juillet 1892, s’est ensuite remarié, une première fois, à Rabelais, avec Marie-Jeanne-Virginie Claudet ;

dont il a eu un fils, Marie-André, né à Rabelais le 5 juin 1897, et décédé vingt jours plus tard, le 25 juin, toujours à Rabelais, au domicile de son grand-père César-Florentin-Armand Claudet-Fricand _ né le 27 août 1844 à Bannans (département du Doubs) ; et qui décèdera en 1913. Son épouse était Marie-Séraphine-Julie Laignier, née le 7 mai 1873, elle aussi à Bannans ; et décédée avant 1882.

De cette seconde épouse, Marie-Jeanne-Virginie Claudet,

Paul Bonopéra a très vite _ un mois tout juste après le décès de leur fils, le petit Marie-André Bonopéraobtenu le divorce, « aux torts exclusifs de son épouse« , par un jugement du tribunal de première instance d’Orléansville, en date du 25 juillet 1897 _ aidé en cela par les services de l’avoué, résidant à Orléansville, Georges d’Apreval, neveu par alliance de Paul Bonopéra (car Georges d’Apreval a été l’époux, successivement, des deux filles de Marguerite Bonopéra, sa sœur, et de son mari Auguste Morand de la Genevraye, son beau-frère : Augustine, puis Angèle Morand de la Genevraye)…

Puis, après ce divorce de 1897, Paul Bonopéra s’est à nouveau remarié _ j’ignore à quelle date _ :

avec cette future « Madame Veuve Paul Bonopéra » (« née Confex« ) qui m’intéresse _ cf mon article d’hier : _,

parce qu’elle est apparentée, via le mariage d’une de ses parentes _ côté Confex… _, née demoiselle Wachter _ fille de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (natif de Rougemont : tout près de Menoncourt…) et de son épouse Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex (native de Marseille) _, avec Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906) _ dont, devenue veuve de son époux Louis Gentet, cette ancienne demoiselle Wachter est devenue « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter« .

Or ce Louis Gentet n’est autre que l’oncle maternel _ puis tuteur, à Orléansville à partir des décès successifs, à Oran, de leurs parents, la sœur de Louis Gentet, Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) et son beau-frère Anatole Rey (Le Grand Serre, 11 juin 1845, Oran, 28 janvier 1890) ; Anatole Rey, pharmacien, avait été maire d’Orléansville en 1880-1881, puis, au moment de son décès, il était un très remarqué adjoint au maire d’Oran… _ des petites Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey :

Marie-Louise, l’épouse (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933) ainsi que Aimée-Laurence, la belle-sœur _ future « Mme Vve Gadel » à la date du 30 mars 1930, la date du décès de son mari (et cousin germain) Victor Gadel, à Alger _ d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935), l’aîné des trois neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920), ce génial inventeur de « la photographie de couleurs« , qui a suscité mon enquête sur l’importance _ affective, intellectuelle et matérielle _ de son entourage familial…

Je poursuivrai demain l’inventaire des apports à ma recherche de ce très précieux document généalogique,

œuvre de Marcel Bonopéra (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992),

instituteur de son métier ;

fils de Paul, le boulanger d’Orléansville _ rue d’Isly _ (Pontéba, 19 décembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930)

et de son épouse Marie-Marguerite-Léonie Cathébras (Saint-Sauveur-de-Ginestoux, Lozère, 12 janvier 1881 – j’ignore le lieu et la date de son décès ) ;

 

et petit-fils de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916)

et son épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892)…

À suivre…

Ce dimanche 7 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A Miliana, la croisée des chemins des Bonopéra (venus d’Espagne) et d’Auguste Morand de la Genevraye (né à Varsovie, et venu de Paris)

23fév

Mon coup de fil de dimanche après-midi dernier, m’a donné l’occasion de penser à croiser les parcours en Algérie de la famille Bonopéra venue d’Espagne (Tarragone et l’île de Minorque), et celle des Morand de la Genevraye, venue de Paris, et débarqués là entre janvier 1848 et juillet 1849 : en effet, c’est le 27 juillet 1849 que naît à Aïn Tedeles Julie-Pulchérie Morand de la Genevraye, la première des 4 enfants que Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye (Paris-7e, 6 avril 1821 – Miliana, 17 décembre 1876) et son épouse Marie-Scholastique Mayrot (Varsovie, entre 1822 et 1826 – Aïn Tedeles, 26 août 1860) auront en Algérie _ et ces enfants « natifs d’Algérie«  du couple naîtront tous les quatre à Aïn Tedeles : après Julie-Pulchérie, le 27 juillet 1849, Caroline, le 18 mai 1851 ; Joséphine-Amable, le 30 juin 1856 ; et enfin Charles-Auguste-Jules, le 15 août 1859). Alors que le fils aîné, Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye, lui, était né à Varsovie le 11 septembre 1844 _j‘ignore ce qu’était allé faire à Varsovie son père Alphonse-Laurent-Auguste… _ ; et son frère cadet, Georges-Michel-Laurent Morand de la Genevraye, à Paris, le 8 décembre 1847.

Marie-Scholastique, elle, décèdera à Aïn Tedeles le 26 août 1860.

Ces 4 enfants Morand de la Genevray nés en Algérie, Julie-Pulchérie, Caroline, Joséphine-Amable et Charles-Auguste-Jules Morand de la Genevray, tous natifs, donc, d’Aïn Tedeles, vont tous les quatre _ aussi _ se marier à Affreville, respectivement le 16 mars 1871 (Julie-Pulchérie, avec Michel Reder), le 20 février 1875 (Caroline, avec Auguste Roesch), le 16 juillet 1892 (Joséphine, avec Théophile Bader) et le 20 décembre 1895 (Charles-Auguste-Jules, avec Marie Serougne _ qui, eux, divorceront à Blida le 6 avril 1909, après avoir eu deux fils, nés, eux aussi, à Affreville : Adrien-Charles, le 5 mars 1900, et Marcel-Désiré, le 7 janvier 1902.

Tandis que leur père, Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye, devenu veuf, se déplace, lui, à Miliana, où il décèdera le 17 décembre 1876 _ pour quelles raisons désolidarise-t-il son sort de celui de ses quatre plus jeunes enfants ? Je l’ignore.

Sur l’acte de décès de Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye, à la mairie de Miliana, est indiqué qu’il était domicilié là, à Miliana, « propriétaire et aubergiste » _ mais « aubergiste, propriétaire » était déjà la situation indiquée par ce même Alphonse-Laurent-Auguste, le 16 août 1859, lors de la déclaration, à la mairie de Aïn Tedeles, de la naissance de son dernier fils, Charles-Auguste-Jules ; lui, le père de l’enfant, était alors âgé de 38 ans, et son épouse Marie-Scholastique, la mère de l’enfant, était âgée de 34 ans.

Probablement Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye vivait-il là, à Miliana, accompagné de son fils aîné, Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye _ âgé de bientôt 16 ans au moment du décès de sa mère Marie-Scholastique, à Aïn Tedeles, le 26 août 1860 ; et de 32 ans au moment du décès de son père Alphonse-Laurent-Auguste, à Miliana, le 17 décembre 1876 ; mais Auguste-Frédéric résidait-il encore à Miliana en 1876 ? Ou bien plutôt à Orléansville, déjà ?..

Mais il y avait, déjà, un certain temps que Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye était lui-même père d’un enfant, une fille, Augustine, née, peut-être en 1867 _ ou 1866 _, d’une liaison avec une jeune fille de 18 ans alors : Marguerite Bonopera…

C’est ce que m’a révélé _ c’était le 8 février dernier : je l’avais bien sûr relevé et noté _ une brève remarque en un rapide aperçu à propos des maires successifs d’Orléansville _ « Pour la petite histoire, M. Morand a eu une fille illégitime à l’âge de 23 ans (1867) avec Mlle Marguerite Bonopéra (18 ans en 1867). Il ne l’a reconnue que le 28 juin 1871 à l’âge de 4 ans. Il ne se lie en mariage avec sa concubine qu’en juin 1875 » ; j’ignore ce que vaut cette « petite histoire« , mais elle m’a au moins ouvert un horizon de recherches à mener, quant à la vie familiale, et de Marguerite Bonopéra, sœur aînée de ce Paul Bonopéra qui m’intéresse (et, plus encore que lui, la future « Mme Vve Bonopéra« , qui apparaît ainsi mentionnée dans plusieurs faire-part de décès des familles Gentet, Ducos du Hauron, Gadel ou Ducros ; ces familles dont les parcours m’intéressent) ; et d’Auguste Morand de la Genevraye… Les dates données en ce bref aperçu que je cite ici ne correspondent pas exactement non plus avec les arbres généalogiques de la famille Morand de la Genevray que j’ai pu rencontrer jusqu’ici… Et surtout, lors du décès d’Auguste Morand de la Genevraye, survenu à Orléansville le 24 mai 1904, à l’âge de 59 ans, alors que de longs articles étaient bien évidemment consacrés dans la presse (L’Écho d’Alger, comme Le Progrès, d’Orléansville) à cet événement orléansvillois, aucun faire-part de décès n’a été diffusé dans la presse par la famille du défunt ; ce qui n’a pas manqué de me surprendre un peu…

Donc les chemins de la vie de Marguerite Bonopéra et d’Auguste Morand de la Genevraye se sont rencontrés « vers 1867 » ; et plus que probablement _ je le découvre maintenant _, à Miliana même.

À Miliana, où non seulement le père (Jean, Juan-Dionis Francisco Bonopera), puis le frère (Jean-Baptiste-Nicolas Bonopera) de Marguerite Bonopéra, tenaient une auberge ;

mais où tenait, semble-t-il, aussi une auberge, le père (Alphonse-Laurent-Auguste Morand de la Genevraye) d’Auguste-Frédéric Morand de la Genevraye…

En relisant aussi de précédentes notes, je relève aussi _ et c’est bien sûr extrêmement intéressant ! _ qu’à la date du 29 avril 1874, un arrêté du sous-préfet de Miliana _ tiens, tiens ! mais cette ville de Miliana a tenu un rôle militaire et administratif important dans l’histoire de la progressive installation de colons européens dans la plaine du Chéliff… _, autorisait un certain Jean Bonopéra _ lequel ? Juan-Dionis-Francisco, né à Tarragone le 9 mars 1814, déjà présent à Alger avant 1835 (au moment du décès, le 19 août 1835, à Alger, de son père Luis Bonopera), et aubergiste à Miliana, alors âgé de 60 ans, à cette date de 1874 ?.. Ou bien son fils Jean-Baptiste-Nicolas, né à Miliana le 19 février 1851, lui aussi aubergiste à Miliana, et alors âgé de 23 ans ? Plus tard, le 7 mars 2021, l’arbre généalogique réalisé par son arrière-petit-fils Marcel Bonopéra (Renault, 6 octobre 1907 – Nice, 1er décembre 1992), m’apprendra que ce sera en 1876, et à Pontéba, que décèderont Juan-Dionis-Franscisco Bonopera, ainsi que son épouse, née Margalida Saura… _ « à ouvrir et exploiter un café rue d’Isly, à Orléansville« …

En 1874, au moment de l’ouverture de ce café, rue d’Isly, à Orléansville, Marguerite Bonopéra, fille de Juan-Dionis-Francisco, et sœur de Jean-Baptiste-Nicolas, avait déjà donné naissance à plusieurs des 7 enfants _ Augustine, Angèle, Alphonse, Jocelyne, Auguste-Michel, Jules et enfin Georges, ainsi que me l’a confié, et dans cet ordre, dimanche, la descendante, née en 1940, à Alger, d’Auguste Morand de la Genevraye et son épouse Marguerite Bonopéra : mais pas mal d’entre ces enfants décèderont en bas âge (et n’auront donc pas de descendance) _ qu’elle aura, entre 1866 (ou 67) et 1888, d’Auguste Morand de la Genevray _ et la date du décès de Marguerite Bonopéra me demeure jusqu’ici inconnue : entre 1892, au plus tôt, et 1901, au plus tard, propose un des arbres généalogiques consacrés à cette famille Morand de la Genevray… _ :

non seulement, donc, sa fille aînée Augustine, née en 1866 ou 1867, mais aussi une seconde fille, Angèle _ j’ignore la date de sa naissance _, ainsi qu’un premier fils, Alphonse-Jean, né le 7 juin 1872 à Orléansville :

ce qui nous apprend la présence à Orléansville au moins dès l’année 1872 d’Auguste Morand de la Genevraye _ et quelle autorité accorder au texte affirmant que c’est en juin 1875 que Auguste Morand de la Genevraye a épousé Marguerite Bonopéra ? Cela demande de plus fiables éclaircissements…

Ensuite, nous pouvons retenir _ avec sécurité _ les deux dates du 17 juin 1881 pour la naissance, à Orléansville, de Jules-Charles Morand de la Genevray _ dont descend ma correspondante née Morand de la Genevraye _, et du 21 février 1888, pour la naissance, à Orléansville, du benjamin de la fratrie, Georges-Michel-Laurent Morand de la Genevraye.

Il me semble aussi que la fille aînée d’Auguste Morand de la Genevraye et de son épouse Marguerite Bonopéra, c’est-à-dire Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye, qui épousera Georges-Auguste Révillon d’Apreval (Saint-Prix,  27 décembre 1856 – Alger, 1946), donnera trois enfants à cet époux : René Révillon d’Apreval _ dont j’ignore la date de naissance ; mais qui a des descendants vivants… _ ; Auguste Révillon d’Apreval, né en 1887 _ et qui a eu 2 fils de son épouse née Rodrigues : Georges, né en 1909 et accidentellement décédè à l’âge de 16 ans le 16 mai 1925, à Bône ; et André _ ;  et Jenny Révillon d’Apreval, née en 1888, et qui décèdera, à l’âge de 24 ans au mois de juillet 1912, à Tlemcen, quelques jours après après avoir donné à son époux Hugo-Alphonse Maréchal, une fille : Jenny-Odette-Paule-Maréchal.

Et le quatrième enfant de Georges-Auguste Révillon d’Apreval, Lucien-Georges-Omar Révillon d’Apreval, né à Alger le 28 novembre 1899, a pour mère, non pas Augustine-Marguerite, précocément décédée, mais sa sœur _ qui la suivait immédiatement dans l’ordre des naissances de leur fratrie _, Angèle Morand de la Genevraye,

comme le révèle non seulement un acte notarié par lequel son frère, Jules Morand de la Genevray, nommé « subrogé tuteur » de ses deux enfants encore mineurs, soient Auguste-Georges (né en 1887) et Jenny Révillon d’Apreval (née en 1888) _ orphelins de leur mère Augustine décédée _, reçoit notification d’un acte de vente de diverses propriétés, par leur père, M. Georges d’Apreval, et sa nouvelle épouse, Mme Angèle Morand de la Genevraye ;

mais d’abord l’acte de naissance de cet enfant, indiquant bien que la mère de celui-ci, Lucien-Georges Omar Révillon d’Apreval, est Angèle Morand de la Genevraye, âgée de 29 ans à la naissance de ce fils _ soit née elle-même en 1869 ou 1870. Et dans l’ordre de naissance des 7 enfants d’Auguste Morand de la Genevray, si Augustine, née en 1866 ou 67, est bien l’aînée, Angèle se trouve être la deuxième née de la fratrie…

Je peux donc en déduire que le décès d’Augustine-Marguerite Morand de la Genevraye s’est produit entre la naissance de son troisième enfant, sa fille Jenny Révillon d’Apreval, née en 1888, et le remariage de son époux, devenu veuf, avec sa sœur Angèle Morand de la Genevraye ; dont naîtra, le 28 novembre 1899, à Alger, le petit Lucien-Georges-Omar Révillon d’Apreval : entre 1888 et 1898.

Mais j’ignore toujours aussi la date du décès de Marguerite Bonopéra…

Recherches à suivre…

Ce mardi 23 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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