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Relancer la recherche de ce qui est advenu, après 1939, de la descendance de Henri-Bavolet Ducros et son épouse Eveline Ducos du Hauron…

21juil

Dans la continuité de mes précédents articles

« « ,

« « 

et « « ,

dans lesquels,

en repartant de mon article de relecture-révision, déjà, du 2 décembre 2021 « « , j’étais revenu me pencher, surtout, sur le parcours professionnel _ la carrière dans l’administration des communes mixtes d’Algérie _ et sur la descendance d’Amédée Ducos du Hauron,

ce vendredi 21 juillet,

je vais tâcher de m’intéresser à relancer mes recherches sur le parcours professionnel _ sa carrière, à lui aussi, dans l’administration des communes mixtes d’Algérie _ , ainsi que la descendance, du gendre d’Amédée Ducos du Hauron, l’époux de sa fille Éveline Ducos du Hauron : Henri Bavolet Ducros ;

et en repartant, tout particulièrement, de mon article de relecture-révision, lui aussi, à cela consacré, « « , en date, lui aussi, du 2 décembre 2021….

Car,

de même que pour la descendance d’Amédée Ducos du Hauron, et faute, là encore, de contacts directs avec des descendants susceptibles d’apporter leurs précieux et irremplaçables témoignages,

demeuraient encore pas mal de « taches aveugles » dans la connaissance de la descendance d’Éveline Ducos du Hauron _ décédée à Alger dans les tous derniers jours du mois de décembre 1938 _ et de son époux Henri-Bavolet Ducros…

En particulier concernant Yves-Henri-Marie Ducros,

né à Port-Gueydon le 31 mai 1930, et décédé à Avignon le 1er décembre 2020…

Le fait que ce soit à Avignon que, de même que son oncle maternel Gérard Ducos du Hauron (né à Berrouaghia, 30 août 1909 et décédé à Avignon, 27 janvier 2000), soit décédé Yves-Henri-Marie Ducros,

m’a fait me demander si cet Yves-Henri Ducros (1930 – 2020), venu vivre _ de même que son oncle maternel Gérard Ducos du Hauron (Berrouaghia, 30 août 1909 – Avignon, 27 janvier 2000)… _ dans le Vaucluse après son départ d’Algérie, ne pouvait avoir un quelconque rapport, voire un lien avec la famille de ces Ducros qui ont créé la fameuse entreprise de commercialisation d’épices, installée à Monteux (Vaucluse), ainsi qu’à Avignon… 

Je me suis donc un peu penché sur l’historique de cette firme mondialement connue qu’est « Ducros« , ses fondateurs, ainsi que les gensérations d’entrepreneurs de cette famille Ducros…

Pour découvrir, que cette famille Ducros-là est originaire, elle, de la Drôme :

Gilbert-Édouard Ducros (Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze, 12 février 1928 – Suisse (Cologny ?), 22 décembre 2007), et son frère Marc-Xavier Ducros (Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze, 21 juillet 1931 – Saint-Didier, Vaucluse, 21 décembre 2020), fils d’Édouard Ducros et son épouse Laure Vilhet,

n’ont pas de lien de famille avec Henri-Bavolet Ducros _ dont le père, Henri-Joseph Ducros est originaire, lui, du département du Gard… _, l’époux d’Éveline Ducos du Hauron, et père d’Yves-Henri-Marie Ducros (Port-Gueydon, 31 mai 1930 – Avignon, 1er décembre 2020) ; ainsi que de Paul-Henri Ducros (né à Aumale, le 22 septembre 1921), fils d’un premier mariage de son père avec une dame Gibal…

À suivre…

Ce vendredi 21 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

De premiers résultats de la relance de mes recherches à propos des neveux (et leur descendance) de Louis Ducos du Hauron : Yvonne-Marie-Aimée Ducos du Hauron (Orléansville, 1901 – Paris 17e,1902)…

19juil

En réponse immédiate  aux promesses de mon article d’hier 18 juillet 2023 « « ,

voici de premiers résultats de mes recherches sur le web…

En effet, en m’étant mis à rechercher à nouveau ce qui concernait la descendance _ en Algérie _ d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 29 mars 1867 – Alger, 14 juillet 1935) et son épouse Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933),

je viens, d’abord, de découvrir, ce lundi 17 juillet,

le décès_ acte n°1501, cote V4E _ 10268 du registre des décès _, à Paris 17e, 27 rue des Batignolles, le 19 juin 1902, d’Yvonne-Marie-Aimée Ducos du Hauron, née à Orléansville en 1901 _ au mois d’août _, âgée de 10 mois, fille d’Amédée Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de la commune mixte du Chélif, et son épouse Marie-Louise Rey, résidant alors à Lamartine (département d’Alger).

Le décès de l’enfant a été déclaré par sa tante Alyce (sic) Ducos du Hauron, 21 ans, domiciliée 27 rue des Batignolles (Paris 17e), ainsi que par la cousine _ j’ignore par quels liens familiaux… _ de l’enfant Jeanne des Pons, épouse Rolland, 26 ans, domiciliée 37 rue de Moscou (Paris 17e).

Ce décès de la petite Yvonne Ducos du Hauron ayant été confirmé, en Algérie, par un bref avis de décès publié par le journal Les Nouvelles, en date du 5 juillet 1902, page 2 :

« Nous apprenons la mort de Melle Yvonne Ducos du Hauron, fille du sympathique administrateur-adjoint de la commune du Chéliff. Cette mort met en deuil les familles Ducos du Hauron, Fourcauld, Rey, Gentet, etc.« …

Ce qui me permet d’adjoindre un quatrième prénom, « Yvonne-Marie-Aimée« , à la liste des enfants que j’ai déjà identifiés parmi ceux nés d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey :

Éveline Ducos du Hauron : j’ignore le lieu et la date de sa naissance, ainsi que le lieu et la date de son mariage avec Henri-Bavolet Ducros. Et Éveline et Henri-Bavolet Ducros ont eu au moins 3 enfants Ducros :

_ Yves-Henri-Marie Ducros : né à Port-Gueydon, le 31 mai 1930, et décédé à Avignon le 1er décembre 2020

_ Raymonde Ducros : j’ignore le lieu et la date de sa naissance ; elle est décédée à Port-Gueydon au mois d’octobre 1933.

_ Raymond Ducros : né à Port-Gueydon au mois de mai 1931 ; je n’en sais pas davantage…

Quant à Éveline, probablement l’aînée de la fratrie née d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey,

elle est décédée à Alger un des tous derniers jours du mois de décembre 1938.

Ensuite :

_ Yvonne-Marie-Aimée Ducos du Hauron : elle est née à Orléansville au mois d’août 1901 ; elle est décédée à Paris 17e, au domicile de sa tante Alyce Ducos du Hauron _ Agen, 19 décembre 1880 _ Neuilly-sur-Seine, 22 avril 1871 _, 27 rue des Batignolles, à l’âge de 10 mois, le 19 juin 1902.

_ Edmée Ducos du Hauron : elle est née à Lamartine, le 8 juillet 1904 ; j’ignore le lieu et la date de son décès.

_ Gérard-Yves-Alcide Ducos du Hauron : il est né à Berroughia le 30 août 1909 ; et il est décédé à Avignon le 27 janvier 2000.

_ Louis-Roger Ducos du Hauron : j’ignore le lieu et la date de sa naissance, de même que le lieu et la date de son décès.

Son épouse se prénomme Sylvia ; et Roger et Sylvia ont eu 4 enfants, dont 3 filles :

_ Marie-José-Sylvia Ducos du Hauron (Alger, 4 avril 1944 – Langrolaye-sur-Rance, 28 décembre 2009),

_ Danièle Ducos du Hauron (dite peut-être Nanou), dont j’ignore le lieu et la date de naissance ; elle est l’épouse de Daniel Thion ;

_ Denise Ducos du Hauron ;

et un garçon :

Jean-Louis Ducos du Hauron, dont j’ignore le lieu et la date de naissance, et qui réside actuellement en Espagne ;

et qui a 2 fils :

Cédric et Aurélien Ducos du Hauron (dont jusqu’ici j’ignore les lieux et dates de naissance) ;

et c’est par eux trois, Jean-Louis et ses fils Cédric et Aurélien, que se prolonge le nom de Ducos du Hauron…

Recherches à poursuivre…

Ce mercredi 19 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

La seconde de deux révélations majeures dans le stupéfiant CD de « L’heure espagnole » de Maurice Ravel par François-Xavier Roth et Les Siècles : le discret mais tout à fait crucial talent du chef de choeur (et pianiste) Mathieu Pordoy…

21juin

Dans la continuité de mon article d’hier mardi 20 juin, « « ,

et le prolongement de mes deux articles des vendredi 17 et samedi 18 juin derniers : «  » et « « ,

ainsi, et d’abord et surtout, dans la poursuite des mouvements de l’onde de ravissement éprouvée à la vision de la vidéo _ que je me repasse en boucle avec de plus en plus d’admiration à chaque fois ! _ de l’enregistrement proprement miraculeux de la plage 24 du CD  : « Un financier… Et un poète… Un époux ridicule… Une femme coquette…« ,

avec la conclusion chantée en chœur à 5 : « C’est la morale de Boccace : entre tous les amants, seul amant efficace, il arrive un moment dans les déduits d’amour, ah !, où le muletier a son tour !« 

à comparer, et c’est bien intéressant, avec le podcast (d’une durée, cette fois, de 3′ 06) de l’interprétation, considérée jusqu’ici comme de référence, sous la direction de Lorin Maazel, en 1965, et avec les chanteurs Jane Berbié (Concepcion), Michel Sénéchal (Gonzalve), Jean Giraudeau (Torquemada), Gabriel Bacquier (Ramiro) et José Van Dam (Don Inigo Gomez) : excusez du peu !.. Il leur a seulement probablement manqué, ce jour-là, le petit plus, un rien, mais qui fait toute la différence, de la patte d’un chef de chant aussi génial, oui, que Mathieu Pordoy… Et ce peut bien être à pareille aune-là qu’on peut mesurer par ici (Roth) et par  (Maazel) le degré de qualité, poétique et proprement magique, oui, de  l’exceptionnel talent (de chef de chant) de Mathieu Pordoy… _,

voici, ce mercredi 21 juin _ jour de la fête de la musique _,

la seconde des deux révélations majeures sur laquelle il me tient très à cœur de mettre ici le projecteur et l’accent, et que je tiens beaucoup à partager _ la première des fonctions de ce blog « En cherchant bien«  étant de bien partager mes enthousiasmes ; cf mon article programmatique (et d’ouverture de ce blog), publié le jeudi 3 juillet 2008, mais rédigé le 20 mai précédent : « «   _,

concerne, et cela au cœur le plus intime et secret de ce qui fait obtenir la magie stupéfiante du résultat artistique de ce miraculeux CD de « L’Heure espagnole – Bolero » de François-Xavier Roth et son orchestre Les Siècles _ d’eux, de leur jeu tellement juste et vivant, du choix si rigoureux et adéquat de leur instrumentarium, et de l’extraordinaire prise de son, aussi, qui y concourt, je ne ferai jamais, non plus, assez l’éloge ! _,

je veux dire par là le travail exceptionnel réalisé par les chanteurs, sous la direction _ le coaching extrêmement juste et rigoureux _ du discret _ son nom n’apparaît qu’une unique petite fois dans le texte du livret : en haut de la page 2, juste à la suite du nom des cinq chanteurs de « L’Heure espagnole«  _, chef de chant qu’est Mathieu Pordoy :

car c’est bien son travail _ de qualité vraiment exceptionnelle ! _ de parfaite mise en bouche du texte chanté qui a permis de réaliser ce prodige d’intelligence et de vie qu’est l’idéale incarnation obtenue _ et donnée à l’enregistrement : c’était les 24 et 25 mars 2021… _ par les cinq chanteurs de ce CD _ cf la magique vidéo (d’une durée de 3′ 21) de cette magistrale réalisation tant vocale que dramatique, en ce CD-ci des Siècles, des chanteurs-comédiens Julien Behr, Jean Teitgen, Loïc Félix, Thomas Dolié et Isabelle Druet.. _ des cinq personnages-protagonistes _ Gonzalve (le bachelier poète), Don Inigo Gomez (le banquier financier), Torquemada (l’horloger époux ridicule), Ramiro (le muletier amant efficace) et Concepcion (l’épouse coquette infidèle) … _ de cette pochade délicatissime d’esprit _ si français… _, qu’est cette « Heure espagnole » de Maurice Ravel et Franc-Nohain,

d’esprit si fin et subtilissime, par-dessus l’apparente gaudriole du genre plutôt populaire choisi, autant que terriblement difficile à « attraper » et obtenir-réaliser-donner dans le jeu et le chant par les interprètes- chanteurs auxquels pareil défi d’incarnation de ces rôles est proposé.

Et dont le quintette virtuose en apothéose finale de la pochade est extraordinairement difficile à obtenir, sur la scène ou dans l’enregistrement du CD, dans le détail de ses moindres inflexions de parole et de chant, par les chanteurs…

C’est donc sur le travail et la personnalité du discret et invisible _ sous-terrain _ chef de chant de ce si réussi travail qu’il me tient à cœur de diriger, pour une fois le projecteur :

Mathieu Pordoy…

Mathieu Pordoy,

enfant d’une famille landaise _ d’origine béarnaise : de Larrau, en vallée d’Ossau _, de Saint-Paul-lès-Dax _ né le 12 avril 1981, Mathieu Pordoy a maintenant 42 ans _,

présente son travail en une éclairante petite vidéo (de 3′ 37), filmée en sous-sol, intitulée « Billet de service #7 KATIA KABANOVA« , réalisée en 2016 à Avignon, à l’occasion de sa participation à la mise en place _ ou making of… _ de l’opéra de Janáček « Katia Kabanova » _ créé à Avignon le 27 novembre 2016 ; cf donc cette vidéo-ci _,

mais que lui, sur son site « Mathieu Pordoy pianiste – chef de chant« , préfère, très justement, nommer « Qu’est-ce qu’un chef de Chant ?« …

Interrogé, et avec un malicieux sourire complice, il y qualifie (à 2′ 37  de cette vidéo) son métier de chef de chant de « métier-clé », de  » métier de l’ombre« , et (à 2′ 52) son travail de fond avec les chanteurs, de « travail de l’intime« …

Nous y sommes…

Sur ce métier de chef de chant et de travail « intime » avec les chanteurs,

afin de contribuer au mieux à leur permettre de donner, par leur jeu et par leur voix, le meilleur d’eux-mêmes en chantant ainsi,

on peut se référer aux repères majeurs que sont les témoignages qu’en ont donné, par exemple, Irène Aïtoff (Saint-Cast, 30 juillet 1904 – Paris, 5 juin 2006) _ cf le DVD du film « Irène Aïtoff : la grande Mademoiselle« , de Dominique Delouche, en 2008 _ ; et Janine Reiss (Paris, 23 novembre 1921 – Saint-Arnoult, 1er juin 2020) _ cf le livre « La Passion prédominante de Janine Reiss : la voix humaine » de Dominique Fournier, paru aux Editions Actes-Sud en 2013…

Sur l’inscription landaise de Mathieu Pordoy,

consulter cet article de Sud-Ouest en date du 12 mai 2011 _ il y a 12 ans déjà… _ intitulé « Le Retour de l’enfant-prodige« .

Le retour en musique de l’enfant prodige

Formé à Saint-Paul, Dax, Bayonne et Paris, le pianiste professionnel Mathieu Pordoy jouera demain à domicile.

Demain soir, c’est un ancien élève de l’école de musique de Saint-Paul-lès-Dax qui donnera un concert en « guest star » en l’église de Saint-Paul-lès-Dax. À 30 ans _ à la date du 12 mai 2011 de cet article de Sud-Ouest… _, Mathieu Pordoy est aujourd’hui un pianiste reconnu qui parcourt la France et l’Europe, entre Paris et Aix-en-Provence, Vienne et Monte-Carlo. « Je crois que je n’ai jamais joué à Saint-Paul ou à Dax depuis que je suis parti, commente le jeune musicien. C’est l’association culturelle des Quatre Chemins qui m’a proposé ce concert. Mes parents ont aussi joué un rôle ! J’en suis ravi car c’est l’occasion de jouer devant des gens qui savent que je voyage beaucoup mais ne m’ont jamais entendu. »

Mathieu Pordoy a donc commencé par faire ses gammes et à jouer du violon et du piano à l’école saint-pauloise _ la date nen est pas donnée. Trois ans plus tard, il intègre l’école de musique de Dax avant de poursuivre son parcours au Conservatoire de Bayonne. Lycéen à Borda, il décroche un bac S : « Je n’avais pas du tout l’intention d’être musicien. Je voulais être médecin. Et puis j’ai pris une année sabbatique après le bac. »

Un an non à l’étranger comme souvent, mais dans le coin, à jouer « beaucoup de musique » avec le Conservatoire de Bayonne. Sa spécialité : les accompagnements. « Je n’aime pas faire du piano seul, mais avec les autres _ c’est très intéressant…. C’est un instrument d’autiste devant lequel on peut passer 15 heures. J’adore, mais la vie selon moi n’est pas devant le clavier et dans le seul studio de répétition. »

Accompagné

Au bout de cette année _ non spécifiée non plus… _, comme plusieurs de ses amis bayonnais, le Landais passe le concours du Conservatoire de Rueil-Malmaison. Il fait partie des 30 candidats sélectionnés. Deux ans plus tard _ même remarque _, le Saint-Paulois intègre le Conservatoire national supérieur de musique de Paris (CNSMDP). Adieu la faculté de médecine et bonjour la musique à titre professionnel. Il ressort de la prestigieuse école parisienne en 2006 _ enfin une date : Mathieu Pordoy a alors 25 ans _ avec son diplôme de formation supérieure « mention très bien avec les félicitations du jury ». « J’ai très vite commencé à travailler et été autonome financièrement. » Mathieu Pordoy devient chef de chant : « C’est la personne qui a la responsabilité dans une production d’opéra de faire répéter les chanteurs avant l’arrivée de l’orchestre. De s’assurer du bon rythme, et de la justesse du style et de la langue » _ voilà ! Soit le français, l’italien, l’anglais et l’allemand. À son actif déjà _ en 2011, donc ; Mathieu a alors 30 ans _, une vingtaine d’opéras. « Zaïde », « Zampa », « Carmen », « Pelléas et Mélisande », « Marius et Fanny », « Djamileh », « Il Tabarro »… Mais aussi de nombreux récitals _ en soliste ? en accompagneur de chanteurs ? _ dont un récemment avec le chœur de Radio France.

Demain soir, dans la commune de son enfance, Mathieu Pordoy sera accompagné de la mezzo-soprano Marie Lenormand et du ténor Yann Beuron _ un chanteur que personnellement j’apprécie beaucoup... Deux pointures d’envergure internationale qui ont également accepté l’invitation saint-pauloise pour ce concert au bercail, entre Mozart, Gounod, Liszt, Massenet ou Donizetti.

Concert de Mathieu Pordoy, Marie Lenormand, Yann Beuron demain soir à 20 h 30 à l’église de Saint-Paul-lès-Dax. Entrée, 13 euros, 8 euros pour les moins de 14 ans. Locations à l’Office de tourisme. Tél. 05 58 91 60 01.


On porra lire aussi cette brève présentation de son cursus par lui-même,

pour les Saisons de musique de Gordes :

Mathieu Pordoy

Études Musicales / Piano
Brief info

Pianiste et chef de chant, Mathieu Pordoy est régulièrement et notamment invité dans les plus grands théâtres, au Wiener Staatsoper (Don Carlos), à l’Opéra national de Paris (Les Huguenots, L’Enfant et les Sortilèges) et au Staatsoper de Zurich (Les Contes d’Hoffmann).


Très intéressé par l’enseignement, il est invité pour encadrer _ voilà _ de jeunes chanteurs à l’International Vocal Art Institute à Tel-Aviv et Montréal, ainsi que par les Académies du Théâtre Mariinsky à Saint-Pétersbourg, de l’Opéra national de Paris et du Festival d’Aix-en-Provence.


En 2019, il fait ses débuts au Carnegie Hall de New York dans Lélio de Berlioz sous la direction de Sir John Eliot Gardiner, et en récital avec Sabine Devieilhe, lors duquel il est remarqué par le New York Times comme « un partenaire superbe, dont le talent artistique a contribué à faire de ce récital un moment privilégié de musique de chambre ».
En qualité de spécialiste du répertoire français _ voilà _, l’Opéra-Comique, la Monnaie de Bruxelles, l’Opéra de Monte-Carlo, le Théâtre des Champs-Elysées, les Chorégies d’Orange, le London Symphony Orchestra, l’Opéra de Cologne le sollicitent régulièrement pour prendre part à leurs productions.


Son activité comprend aussi de nombreux récitals et concerts _ en tant que pianiste soliste ou pianiste accompagnateur de chanteurs… _, notamment avec Sabine Devieilhe aux Musicales de Normandie, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève et au Festival d’Aix-en-Provence dans un programme Mozart-Strauss, capté pour Arte Concert, avec Marina Rebeka au Capitole de Toulouse et à la Salle Gaveau dans un programme italien-russe, repris dans la prestigieuse grande salle du Conservatoire Tchaikovsky. Marina et Mathieu ont enregistré pour le label Prima classic en association avec le Palazzetto Bru-Zane un album de mélodies intitulé « Voyage(s) » _ cf cet article « Beau voyage aux frontières de la mélodie française avec Marina Rebeka » de Matthieu Roc sur le site de ResMusica en date du 11 octobre 2022. Cette saison, ils se produiront au Teatro Real de Madrid ainsi qu’au Palau de les Arts de Valencia.


Partenaire privilégié _ et ami _ du ténor Michael Spyres, il donne avec ce dernier une série de récitals aux Opéras de Bordeaux et Francfort _ accéder ici à la vidéo de ce superbe récital d’une durée de 94′ 47, donné à l’Opéra de Frncfort le 18 juin 2019 _, ainsi qu’au Festival de Lanaudière au Québec et à La Corogne, Las Palmas de Gran Canaria en Espagne. Leur programme 100% Rossini : « Mr Crescendo » a été un succès au Théâtre de L’Athénée, au Capitole de Toulouse et à l’Atelier lyrique de Tourcoing. En septembre 2022, ils sont invités pour deux récitals à Armory Park Avenue à New-York ainsi qu’au Kennedy Center à Washington.


L’été 2021, Mathieu a débuté au Festival de Salzbourg pour un récital remarqué avec Benjamin Bernheim _ autre merveilleux interprète _, capté pour Medici TV. Ce récital a été repris au Théâtre des Champs Elysées ainsi qu’au Konzerthaus de Vienne. Il se sont produits au festival d’Aix en Provence dans le cadre de l’édition 2022 dans les Dichterliebe de Schumann. Il a parmi ses projets : Werther à Monte-Carlo, Giulio Cesare, Les Mamelles de Tirésias/ Le Rossignol, La Flûte enchantée et Werther au Théâtre des Champs-Elysées et Henry VIII au Théâtre de la Monnaie.
Originaire du Sud-Ouest _ Saint-Paul-lès-Dax _, il obtient son premier prix de direction de chant à l’unanimité et avec les félicitations du jury au Conservatoire national supérieur de musique de Paris _ en 2006 _, établissement où il enseigne _ immédiatement en suivant l’obtention de son diplôme _ de 2006 à 2011 _ des dates intéressantes.

Et sur son cursus, on pourra lire aussi ceci,

paru sur le site du Festival de Salzbourg en 2021 :

Mathieu Pordoy

Current as of August 2021

French collaborative pianist Mathieu Pordoy is one of the most promising coaches of his generation.

He has worked at various leading opera houses in a broad range of repertoire, including Don Carlos at the Vienna State Opera, Les Huguenots and L’Enfant et les sortilèges at the Paris Opéra and Les Contes d’Hoffmann at the Zurich Opera. Mathieu Pordoy also has given masterclasses at the Mariinsky Academy of Young Opera Singers, and been a member of the staff at the Canadian Vocal Arts Institute in Montreal, and the International Vocal Arts Institute in Israel.

He made his double debut at Carnegie Hall in 2019 in Berlioz’s Lélio with John Eliot Gardiner, as well as in recital with Sabine Devieilhe, with whom he has also appeared at the Grand Théâtre de Genève, the Festival d’Aix-en-Provence and Festival Pulsations in Bordeaux _ voilà ! _ in a programme of Strauss and Mozart that was recently broadcast on Arte Television and France Musique. Other musical partners include US tenor Michael Spyres _ oui ! _, with whom he has given recitals throughout Europe and Canada, and Latvian soprano Marina Rebeka, appearing together in France and Russia, as well as on a live broadcast for Rossiya K and a 2021 album _ « Voyage«  _ for Prima Records in association with the Palazzetto Bru Zane in Venice.

A specialist in French opera _ oui _, Mathieu Pordoy is regularly invited to work at opera houses such as the Opéra Comique in Paris, the Opéra de Monte-Carlo, the Grand-Théâtre de Luxembourg and La Monnaie in Brussels. Since 2008, he has collaborated on productions every summer in Aix _ c’est important _ and has served as coach _ voilà ! _ for the Académie at the Festival. He has also worked as a vocal coach _ oui _ and accompanist and served on the music staff at opera houses such as the Théâtre des Champs-Élysées, the Auditorio de Tenerife, Les Chorégies d’Orange, the Cologne Opera and the Teatro Municipal de Santiago, as well as working with conductors including Fabio Luisi, Gianluigi Gelmetti, Gianandrea Noseda, Daniele Gatti, François-Xavier Roth, Mikko Franck and Raphaël Pichon.

..

Mathieu Pordoy graduated with honours from the Paris Conservatoire, where he taught _ voilà ! _ from 2006 to 2011.

Mathieu Pordoy mérite très amplementent pareil éclairage…

Mais surtout qu’on réécoute encore et encore, grâce à cette vidéo de 3′ 21, ce chef d’œuvre inouï jusqu’ici _ du moins _ d’interprétation du final _ en général inaudible (ce n’est alors qu’un insipide caquetage !), ou bien c’est très plat et très vide : de purs contresens… _ de « L’Heure espagnole« …

Ce mercredi 21 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

De René de Ceccatty, la pièce de théâtre « Frühling », au printemps de son magnifique parcours d’écrivain ; ou de quoi « parfaire un portrait déjà presque complet »…

17mar

En cette arrivée de printemps 2023,

voici que Bruno Smolarz,

que René de Ceccatty _ et sur son œuvre lire d’abord mon article du 12 décembre 2017, consacré à son livre (et chef d’œuvre !) décisif « Enfance _ dernier chapitre« , paru chez Gallimard le 2 février 2017« « , et celui du 24 mai 2016, consacré à son magnifique roman « Objet d’amour« , paru chez Flammarion le 30 septembre 2015  : « «  _ avait eu l’occasion de rencontrer, en 1977, lors de son long séjour au Japoncf son « Mes Années japonaises« , paru en 2019 ; sur ce livre, cf mon article du 20 avril 2019 : « «  _, tous deux avaient « sympathisé à l’Institut franco-japonais où nous enseignions ensemble« , à Tokyo,

vient proposer sa publication, aux Éditions Atéki, du tout premier texte paru, en l’occurrence une pièce de théâtre, de René de Ceccatty, rédigée à l’âge de seize ans, en mai 1968, créée à Montpellier le 21 juin 1969, puis reprise au mois de juillet 1969, pour 17 représentations au Festival d’Avignon, la pièce de théâtre « Frühling« ,

dont Bruno Smolarz a assez récemment découvert un des très rares exemplaires, relié et dédicacé (par René à son cousin Claude Antony _ auparavant, Bruno Smolarz s’était procuré chez un libraire à Paris la plupart des livres de René de Ceccatty que celui-ci avait dédicacés à l’ami Hector Bianciotti, décédé depuis, en 2012) _), sur Internet sur le catalogue d’un libraire de livres anciens… 

D’où ce désir amical de faire plus largement partager au lectorat fidèle de René de Ceccatty cet en quelque sorte opus 1 de son œuvre…

L’édition de ce livre-ci adjoint à ce « Fruhling » de 1968-1969 (aux pages 57 à 93),

outre un riche très intéressant Avant-propos de l’auteur intitulé « Sans coulisses ni rideau » (aux pages 15 à 43),

et un dossier de presse d’articles parus en Provence au mois de juillet 1969 (aux pages 97 à 113),

les tout à fait précieux témoignages d’aujourd’hui des deux autre interprètes, avec René de Ceccatty lui-même, de cette pièce interprétée à trois 3 fois à Montpellier, puis 17 fois à Avignon en juillet et juillet  1969 :

Nathalie Castagné (« Une autre présence« , aux pages 115 à 134),

et Colette Smirou (« L’échelle« , aux pages 135 à 149);

et enfin, extrait de « Personnes et personnages » _ dont René m’a fait cadeau d’un exemplaire, précédemment dédicacé de sa main à sa « chère mamie« , sa grand-mère maternelle Françoise (« douce et affectueuse« , née au Telagh, en Algérie, le 13 février 1893 et décédée à Bagnole-Sur-Cèze, le 23 mai 1983), et re-trouvé, lui aussi, par lui cette fois, chez un libraire de livres anciens, avec ces mots : « et pour Francis Lippa dont les recherches méritaient bien que ce livre fasse un long chemin pour lui arriver. Amicalement, René de Ceccatty, 38 ans plus tard le 18 octobre 2017« ... ; page 7, le livre est dédié « à Eilathan«  _, paru aux Éditions de la Différence, en 1979 (aux pages 193 à 221), la suite de « Frühling« , intitulée « Frühling II« , aux pages 151 à 212.   

Ce même 18 octobre 2017, René m’avait aussi adressé son merveilleux « Jardins et rues des capitales _ roman«  _ achevé d’imprimer le 25 septembre 1980, avec cette autre dédicace de sa main : « Pour Francis Lippa qui retrouvera dans ces pages une Italie qu’il aime et pourra parfaire un portrait déjà presque complet. Amicalement, René de Ceccatty, Paris le 18 octobre 2017« . Paru en 1980, et lui aussi aux Éditions de la Différence de Joaquim Vital et Colette Lambrichs. Un chef d’œuvre singulier absolument éblouissant _ le livre est toujours disponible en librairie.

Au delà de la diversité des genres abordés par ses multiples _ et très divers… _ livres , depuis, désormais, ce « Frühling » de 1968 qui paraît ce mois de mars 2023 aux Editions Atéki, et ce « Personnes et personnages » paru en 1979 aux Éditions de la Différence, et jusqu’à « Le Soldat indien » _ cf par exemple, et parmi plusieurs autres que j’ai consacrés sur ce blog « En cherchant bien«  à cet opus, mon article « «  du 3 février 2022  _ paru aux Éditions du Canoë de Colette Lambrichs le 4 février 2022,

l’œuvre de René de Ceccatty _ de même que sa personnalité ! _ comporte une très puissante lumineuse unité dont on perçoit de tous premiers bourgeons en cet opus quasi premier qu’est ce « Frühling » de mai 1968 _ « Bien que cette œuvre ait été écrite en mai 68, on n’y sent ni âpreté, ni révolte, ni surtout rien qui rappelle le souffle révolutionnaire« , écrivait la journaliste Annie Voiron dans un article du Méridional intitulé « Retrouvailles au Café-Théâtre avec « Frühling » » le 13 juillet 1969, peut-on lire à la page 101… Et à la page 99, une splendide photo de René de Ceccatty et Nathalie Castagné pris sur le vif d’un entretien avec le journaliste J. Faure à propos de « Frühling« , parue dans Le Dauphiné Libéré du 11 juillet 1969, en un article intitulé, lui, « Chez Janot Lartigue, trois étudiants renouvellent l’expérience du café-théâtre en présentant, dès ce soir, « Frühling ou le printemps de la vie«  »

Et je me permets de citer ici cet extrait _ qui n’a pas pris une ride ! _ de mon article du 12 décembre 2017 « « , à propos de l’indispensable « Enfance _ dernier chapitre » :

« ce merveilleux et magnifique chef d’œuvre pourquoi craindre le mot ? ou l’éloge ? je ne le gaspille pas, tout gascon pourtant que je suis _ qu’est Enfance, dernier chapitre

me paraît illuminer du miracle de sa force de vérité, et de sa considérable richesse et densité sans cesse dansante et virevoltante, traversée qu’elle est des lumineuses fulgurances, parfaitement dynamisantes, de ses « télétransportations«  : voilà, peut-être ai-je ici mis le doigt sur une clé décisive de son écriture-inspiration ! _ toute la décennie littéraire 2010 :

rien moins que ça ! Et j’insiste !

 Parviendrais-je, pour ma modeste part, à assez le faire bien entendre ?  j’y tiens beaucoup.
Partager ce qu’on place haut est un devoir d’honnête homme prioritaire : je n’aimerais pas demeurer seul dans la joie de mon admiration de lecteur ! Face à la misérable prospérité journalistique ignare, si aisément satisfaite de tant d’impostures grossières en littérature, cyniquement reposée sur le critère chiffré du « puisque ça se vend ! « , et partie prenante pseudo-culturelle du nihilisme régnant…

En effet, quasiment six mois de lectures-relectures hyper-attentives, plume à la main et qui encore se poursuivent _,

car j’ai très vite pris conscience que cet Enfance, dernier chapitre reprenait et prolongeait, en un très vaste geste de grande cohérence et d’archi-lucide approfondissement,

rien moins que l’œuvre entier,

ainsi que, plus fondamentalement encore _ puisque c’est l’intelligence sensible de celle-ci, la vie, qui constitue le fond de la visée de son écriture _, la vie entière de René de Ceccatty

vie entière reprise et éclairée, et magnifiée, par le travail hyper-scrupuleux (de la plus grande honnêteté) et d’une stupéfiante lucidité, de son extraordinairement vivante et palpitante écriture, sans temps mort, tunnel, lourdeur, ni faiblesses ! Quels défauts peut donc bien trouver encore René de Ceccatty à son livre ? Je me le demande… Montaigne trouvait-il, lui aussi, des défauts à ses Essais ? Ou Proust à sa Recherche ? Et que René de Ceccatty ne se sente pas accablé par ces comparaisons pour son livre !

Sur cet enjeu majeur de la lucidité de la visée de fond de l’intelligence même de sa vie _ sur ce sujet, se reporter au sublime raccourci, si essentiel, de Proust : « La vraie vie, c’est la littérature «  _,

l’enquête la plus probe et fouillée qui soit que mène ici René de Ceccatty, recherche rien moins que ce qu’il nomme son « enfance intérieure », en s’employant non seulement à débusquer-révéler-mettre au jour (et comprendre !) sinon ce que factuellement celle-ci fut, en son bien lointain désormais ressenti, au moins via quelques approximations ou équivalences de celui-ci, ce ressenti passé et enfui ; mais aussi esquisser ce que peuvent et pourront en être de coriaces effets dévastateurs, encore, à long terme, tels que ceux-ci parfois persistent en l’âge adulte, et souvent pour le pire ».

Ce vendredi 17 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

En reprenant, afin de précisions nouvelles, mes essais de généalogie de la descendance des 3 neveux (Amédée, Raymond et Gaston) de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920)…

24sept

Le message reçu hier 23 septembre 2021 _ en commentaire (important !) de mon article du 21 décembre 2010 : _

de Marie Boulanger, une amie de Philippe Engelhard,

message par lequel celle-ci m’avise que ce dernier est bien toujours vivant,

qu’il est né le 24 février 1942 _ et non pas le 29 juillet 1932, à Annecy, comme je l’avais écrit en mon article du 4 janvier dernier : … _,

et qu’il s’intéresse de près à la généalogie de sa famille,

m’amène à reprendre et réviser ce précédent essai de généalogie de la descendance des 3 neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920),

qu’étaient

1) Henri Amédée Lionel Ducos du Hauron (Agen, 9 août 1866 – Alger, 15 juillet 1935) ;

2) Raymond Camille Marie de Bercegol (Lamothe-Landerron, 4 février 1869 – Paris 16e, vers 1949) :

et 3) Etienne Gaston Ducos du Hauron (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912).

Les deux nièces de Louis Ducos du Hauron, et sœurs d’Amédée et Gaston,

Marguerite Jeanne (Agen, 26 mai 1879 – Neuilly-sur-Seine, 17 novembre 1979)

et Marie Alice (Agen, 19 décembre 1880 – Neuilly-sur-Seine, 19 avril 1979) Ducos du Hauron, ,

étant demeurées célibataires et sans descendance…

Voici donc la reprise, avec corrections et ajouts _ en rouge et en gras _, de mon article , du 4 janvier dernier :

Ayant bien conscience du caractère quasi « indigérable » pour presque tout lecteur, même gourmand de curiosités exotiques et pittoresques très éloignées de lui eu égard à la plupart de ses préoccupations _ au point de voisiner l’inintérêt total et la radicale insignifiance pour lui, et provoquant l’inappétence et le rejet sans recours de la lecture _ ; et le lecteur le mieux intentionné qui puisse être, à l’égard des assez extravagantes « aventures d’explorations » de ce blog _ quel lecteur normalement sensé aurait le courage-folie (et le temps !) de scrupuleusement suivre, et en sa plus fidèle continuité, jour par jour, cette « enquête«  à laquelle je me livre ici et m’enfonce en des pistes (et incises) perdues de tout, en l’exhaustivité de cette « somme-feuilleton«  ; l’auteur n’ayant pas tout à fait encore l’incongruité de se prendre pour un adepte de l’écriture merveilleusement libre et cultivée d’un Montaigne, ni celle, ludique et systémique, d’un Pérec ; et pas davantage d’un Louis-Sébastien Mercier… _,

j’éprouve le besoin, pragmatique et éminemment modeste, de faire simplement, à ce moment, un petit point-bilan de ce qui persiste, à ce jour, de « taches aveugles » parmi les effectives avancées _ bien réelles ! _ de cette recherche, entreprise il y a maintenant un mois, d’identification des divers membres de la constellation familiale ayant entouré de sa très précieuse et très constante aide, d’abord la personne, mais aussi, ensuite, l’œuvre qui demeurait _ ad vitam æternam après le décès de leur génial auteur _, de cet extraordinaire inventeur qu’a été le gascon Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920).

Dont le parcours d’inventeur mérite d’être enfin reconnu _ à cette occasion opportune et bien commode du centième (ou maintenant cent-unième) anniversaire de son décès _ à son entier _ et tout à fait singulier _ mérite.

Je désire donc continuer de réduire les « taches aveugles » qui persistent encore concernant l’identité et la filiation des personnes _ extrêmement bienveillantes à l’égard d’abord, bien sûr, de la personne, mais aussi des travaux et inventions, de cet extraordinaire inventeur (y compris après le décès de celui-ci, en 1920) _, appartenant à la constellation familiale _ élargie à l’entourage, toujours assez important, de leurs parents et alliés _ des petits-neveux et petites-nièces _ et leurs descendants _ de Louis Ducos du Hauron

_ soient les enfants (et descendants) de ses très chers neveux (qui, chacun des trois, l’ont tous magnifiquement épaulé en ses recherches), Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935) et son frère Gaston Ducos du Hauron (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912), les deux fils d’Alcide Ducos du Hauron, et son épouse Césarine-Marie de Fourcauld (Le Temple-sur-Lot, 3 février 1841 – Agen ? mai 1923), ainsi que leur cousin germain Raymond de Bercegol (Lamothe-Landerron, 4 février 1869 – Paris 16e, vers 1949), le fils semble-t-il unique de Berthe Ducos, et son époux Onézime de Bercegol (Bélaye, 19 février 1834 – Cahors, 21 septembre 1896) ;

et de leurs épouses respectives, Ducos du Hauron (nées Marie-Louise Rey, et Edmée de Lamarque), et de Bercegol (nées Émérancie David et Yvonne Marinier) ;

pour m’en tenir, tout d’abord, au niveau de la seconde génération qui a suivi celle de Louis Ducos du Hauron (1837 – 1920), son frère aîné Alcide (Coutras, 29 juin 1830 – Savigny-sur-Orge, 13 mai 1909), et sa sœur cadette Berthe (Libourne, 23 janvier 1842 – ?, ?), puis celle de ses neveux Amédée (1866 – 1935), Raymond (1869 – vers 1949) et Gaston (1870 – 1912) _,

c’est-à-dire cette génération des petits-neveux et petites nièces de Louis Ducos du Hauron,

qui a suivi celle de ses neveux Amédée, Raymond et Gaston : nés en 1866, 1869 et 1870 ; et décédés en 1912, 1935 et 1949.

En voici donc un tableau :

1°) Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1866 – Alger, 1935) et son épouse Marie-Louise Rey (?, 1879 – Agen, 1933) _ j’ignore à ce jour le lieu (peut-être _ ou plutôt très probablement _ à Orléansville, où semble être née et avoir été domiciliée _ au moins chez son oncle et tuteur Louis Gentet (Orléansville, 12 octobre 1853 – Orléansville, 9 août 1906), à partir du décès des deux parents de Marie-Louise, sa mère Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) et son père Jean Anatole Firmin Rey (Satolas, 2 avril 1821 – Oran, 28 janvier 1890) _  Marie-Louise Rey…),

et la date (probablement entre 1896 et 1901…),

de leur mariage, en Algérie _ probablement à Orléansville _ ; peut-être est-ce même ce mariage avec Marie-Louise Rey, en Algérie, qui aura décidé Amédée Ducos du Hauron à lui faire choisir ne pas accompagner ses parents, son frère Gaston et son oncle Louis, retourner en France, mais plutôt demeurer, lui et son épouse, en Algérie… _

ont eu au moins cinq enfants _ dont je connais 4 (sur 5) des prénoms (du moins si je me fie au nombre d’enfants que le couple avait à charge, en 1927, à Rébeval, au moment de la retraite de la fonction publique d’Amédée…) : Éveline, Edmée, Gérard et Roger ; j’ignore le prénom de celle que je suppose avoir été la troisième des filles (ou le troisième des garçons…) d’Amédée et Marie-Louise : et cela sur la foi du faire-part, paru dans le numéro de L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, annonçant le décès d’Éveline Ducos du Hauron, épouse de l’administrateur de Dupleix Henri Ducros ; faire-part sur lequel figurent seulement deux Ducos du Hauron _ frères de la défunte Éveline _ : Gérard et Roger… : les autres enfants d’Amédée et Marie-Louise (frères et sœurs de cette Éveline décédée cette fin décembre 1938…) seraient-ils donc décédés _ probablement ! _ entre l’année 1927 et l’année 1938 ?.. _ Ducos du Hauron ;

2°) Gaston Ducos du Hauron (Agen, 1870 – Savigny-sur-Orge, 1912) et son épouse Edmée de Lamarque (Poitiers, 1876 – Saint-Mandé, 22 février 1902) _ leur mariage a eu lieu à Saint-Mandé, le 7 janvier 1898 _

ont eu deux enfants, deux filles _ Etiennette et sa cadette, Marie-Madeleine-Adrienne, dite Simone _ Ducos du Hauron ;

et 3°) Raymond de Bercegol (Lamothe-Landerron, 1869 – Paris 16e, vers 1949) et ses deux épouses successives, Émérancie David (Bélaye, 21 avril 1875 – Bélaye, 31 octobre 1905) _ leur mariage a eu lieu à Bélaye, le 28 octobre 1896 _, puis Yvonne Marinier (Saint-Trojan, 29 août 1875 – j’ignore le lieu et la date de son décès…) _ leur mariage a eu lieu à Bordeaux, le 4 juin 1907 _ont eu deux enfants, deux filles _ Marie-Henriette et Simone _ de Bercegol, toutes deux précocément décédées : l’aînée, le 15 novembre 1912, et la cadette, deux mois auparavant, le 7 septembre 1912 _  ; et donc sans descendance.

Amédée Ducos du Hauron (Agen, 1866 – Alger, 1935) _ l’aîné des trois neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920) _ et son épouse Marie-Louise Rey (peut-être Orléansville, 1879 – Agen, 1933)

ont donné 5 petits-neveux à l’oncle Louis (Langon, 1937 – Agen, 1920) _ dont j’ignore, à ce jour, presque tout de l’ordre de naissance (à part celle d’Edmée, en 1904, à Lamartine ; et celle de Gérard, en 1909, à Berrouaghia) ; mais, sur foi d’un article de L’Écho d’Alger annonçant une exposition, à Alger, en 1927, de photos de Louis Ducos du Hauron, je suppose que, en 1927, 5 enfants d’Amédée Ducos du Hauron étaient vivants et « à sa charge«  de retraité (disposant d’une maigre pension de « 400 francs par mois« …), domicilié alors à Rébeval, une des villes où avait déjà résidé Amédée lors d’une des étapes (c’était en 1913) de son périple d’administrateur-adjoint de diverses « communes mixtes«  _ :

_ Éveline Ducos du Hauron, née peut-être à Orléansville, entre 1896 et 1901, et décédée à Alger fin décembre 1938 ; épouse _ j’ignore où eut lieu ce mariage, et probablement entre fin 1926 (où un nommé François Perez qualifiait Éveline Ducos Ducos du Hauron de « son épouse«  !) et 1929 : un point qui reste à éclaircir… _ de Henri Ducros : originaire d’Azazga _ où sa famille était installée depuis la fin des années 1880… _, Henri Ducros (né à Alger le 25 juin 1887) a été administrateur-adjoint de Port-Gueydon, où sont nés trois des enfants de ce couple formé de Henri Ducros et Éveline Ducos du Hauron : Raymonde Ducros (décédée en bas âge à Port-Gueydon au mois d’octobre 1933 _ j’ignore sa date de naissance _), Yves-Henri Ducros (né à Port-Gueydon au début du mois de juin 1930) et Raymond Ducros (né à Port-Gueydon au mois de mai 1931).

J’ignore si Yves-Henri Ducros et son frère Raymond Ducros, ont eu, ou pas, une descendance…

Ainsi que si ils ont, ou pas, quelques liens avec la bien connue entreprise (d’épices) Ducros,

installée entre Avignon et Carpentras ? Une piste à explorer…

_ Edmée Ducos du Hauron, née à Lamartine le 9 juillet 1904, où son père, Amédée, était alors administrateur-adjoint _ j’ignore le lieu et la date de son décès ; et si elle a été mariée et a eu une descendance : probablement pas…

_ un 3e enfant, et peut-être une fille _ dont j’ignore le prénom _ Ducos du Hauron.

_ Gérard Ducos du Hauron, né à Berrouaghia le 30 août 1909 (où son père, Amédée, était administrateur-adjoint), et décédé à Avignon le 27 janvier 2000. Gérard Ducos du Hauron a épousé à Alger, le 25 novembre 1939, Mme Veuve Jacquet, née Célestine-Léontine Noiraux (Haraucourt, 12 novembre 1893 – Cavaillon, 29 juillet 1972) ; et il ne semble pas avoir eu de descendance.

_ Roger Ducos du Hauron _ dont j’ignore le lieu et la date de naissance, ainsi que le lieu (en France : il est venu vivre à Savigny-sur-Orge au moment de son rapatriement en France, vers 1962 (mais pas dans la maison du 14 de la rue des Rossays, où avaient vécu ses grands-parents, Alcide et Césarine-Marie, ainsi que son grand-oncle Louis : cette maison sur laquelle a été apposée, en 1951, une plaque commémorant le séjour, là, de l’inventeur Louis Ducos du Hauron…) et la date de son décès _ ; Roger Ducos du Hauron et son épouse Sylvia _ j’ignore son nom de jeune fille… _ ont eu 4 enfants : Marie-José Sylvia Ducos du Hauron (Alger, 4 avril 1944 – Langrolay-sur-Rance, 28 décembre 2009) ; Jean-Louis Ducos du Hauron (né en 1953 _ peut-être lui aussi à Alger… _ et qui vit aujourd’hui en Espagne… ; celui-ci a deux fils, dont l’un est prénommé Cédric ; et l’autre, Aurélien) ; Danièle Ducos du Hauron ; Denise Ducos du Hauron.

Gaston Ducos du Hauron (Agen, 1870 – Savigny-sur-Orge, 1912) _ le second des fils du frère aîné de Louis (Langon, 1837 – Agen, 1920), Alcide Ducos du Hauron (Coutras, 29 juin 1830 – Savigny-sur-Orge, 13 mai 1909) et de son épouse Césarine-Marie de Fourcauld (Le Temple-sur-Lot, 3 février 1841 – Agen, ? mai 1923) _ et son épouse Edmée de Lamarque (Poitiers, 1876 – Saint-Mandé, 1902), mariés à Saint-Mandé le 7 janvier 1898, ont donné, eux, deux petites-nièces à l’oncle Louis (Langon, 1837 – Agen, 1920) :

._ Etiennette Ducos du Hauron, née à Saint-Mandé le 26 décembre 1898, et décédée à Paris-6e le 20 décembre 1996. Épouse à Agen, le 20 juillet 1920, de son cousin Alfred Lamarque (Angers, 30 juin 1898 – Paris-7e, 1er décembre 1976), Etiennette Ducos du Hauron et Alfred Lamarque ont été les parents de 10 enfants Lamarque : Jacqueline Lamarque (qui épousera Jean Allard : ils auront 3 enfants : Anne-Elisabeth, François et Louis Allard), Geneviève Lamarque (qui épousera Bernard Viennot : ils auront 5 enfants : Benoît, Emmanuel, Hubert, Anaïs et Dominique Viennot), Yves Lamarque _ marié, il a des enfants _, Marie-Madeleine Lamarque (précocement décédée), Jean Lamarque _ marié, il a des enfants _, Xavier Lamarque _ marié, il a des enfants _, Marie-Odile Lamarque (devenue Mère Marie de Sienne), Anne-Marie Lamarque (qui épousera un M. Haudiquet ; leurs fils est Xavier Haudiquet-Lamarque), Marguerite-Marie Lamarque (précocement décédée) et Claude Lamarque (devenu chef d’orchestre) _ Claude Lamarque, qui a un fils vivant au Sri Lanka, compte, m’a-t-il confié, 27 neveux et 43 petits-neveux, nés de ses frères et sœurs Lamarque qui ont eu des enfants.

_ Marie-Madeleine-Adrienne, dite Simone, Ducos du Hauron, née à Saint-Maurice le 20 mai 1900, et décédée à Bayeux le 22 novembre 1955. Épouse à Paris 7e, le 27 janvier 1932, de Jacques Engelhard, Simone Ducos du Hauron et Jacques Engelhard ont été les parents de 2 enfants : Philippe Engelhard (Annecy, 29 juillet 1932 – Paris 16e, 28 octobre 2017 : là, il y a eu hélas confusion de ma part  : en fait, Philippe Engelhard est né le 24 février 1942, et surtout il vit toujours !) ; et Marie-Bernadette-Gemma-Etiennette- Françoise (dite Nadine) Engelhard (Berck, 30 septembre 1935 – Neuilly-sur-Seine, 26 juin 2019).

Raymond de Bercegol (Lamothe-Landerron, 1869 – Paris 16e, vers 1949…) _ le troisième des neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), le fils de sa sœur Berthe Ducos ((Libourne, 23 janvier 1842 – ?, ?) et de son beau-frère Onézime de Bercegol (Bélaye, 19 février 1834 – Cahors, 21 septembre 1896) _ a eu de chacune ses deux épouses, Émérancie David (Bélaye, 1875 – Bélaye, 1905), et Yvonne Marinier (Saint-Trojan, – Paris 16e, ?), une fille _ Marie-Henriette (Bélaye, 16 janvier 1899 – Joinville-le-Pont, 15 novembre 1912) et Simone-Camille-Jeanne-Marie (Joinville-le-Pont, 13 mars 1910 – Paris 13e, 7 septembre 1912) _mais toutes deux précocement décédées, et donc sans descendance _ et j’ignore si Raymond de Bercegol et son épouse Yvonne ont eu, ou pas, un autre enfant… _ :

_ Marie-Henriette de Bercegol (née à Bélaye, le 16 janvier 1899, et décédée à Joinville-le-Pont le 15 novembre 1912) ;

_ Simone de Bercegol (née à Joinville-le-Pont, le 13 mars 1910, et décédée à Paris 13e le 7 septembre 1912) 

Voilà où je me trouve, à ce jour, 4 janvier 2001, de cette identification des personnes constituant la famille des héritiers _ tout du moins en esprit _ de Louis Ducos du Hauron,

et de son œuvre.

Ce lundi 4 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Voilà donc ce vendredi 24 septembre 2021 quelque corrections et ajouts à ce tableau généalogique de la descendance des neveux Ducos du Hauron (Amédée et Gaston) et de Bercegol (Raymond), de Louis Ducos du Hauron (1837 – 1920),

du 4 janvier dernier…

J’ose espérer que la lecture, quelque jour _ comme celle que viens de faire hier Annie Boulanger… _, de ce blog ;

ou bien les opportunités de rencontres qu’offrira le colloque « Ducos du Hauron » du samedi 27 novembre prochain, au Théâtre Ducournau, à Agen,

permettront l’éventualité de quelques nouveaux progrès dans l’établissement de cette descendance des neveux de Louis Ducos du Hauron,

ce génie agenais,

inventeur de la « photographie de couleurs« …

Ce vendredi 24 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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