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Une oeuvre magnifique « oubliée » redécouverte en une interprétation irrésistible : le « double concerto pour violon, piano et orchestre » H. 342 de Bohuslav Martinů par Josef Špaček, Miroslav Sekera et l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague sous la direction de Petr Popelka, une nouvelle pépite indispensable du superbe label tchèque Supraphon…

14déc

Ce jeudi 14 décembre 2023, sous le titre de « Le Concerto oublié« , en son site Discophilia pour Artamag,

le bon Jean-Charles Hoffelé vient à son tour saluer et l’œuvre et l’interprétation du formidable « Double Concerto pour violon, piano et orchestre » H. 342 de Bohuslav Martinů (Polička, 8 décembre 1890 – Liestal – Suisse, 28 août 1959) _ composée en 1953  _,

chef d’œuvre et merveille d’interprétation que j’avais bien bas saluées en mes articles des 17 octobre et 15 novembre derniers :

« « 

et «  » …

LE CONCERTO OUBLIÉ

Ouvert sur un mystère _ oui _ avant l’efflorescence du violon (et comme Josef Špaček l’envole sur son magnifique Guarneri del Gesu, le « Le Brun »), l’Adagio vole en éclats dans un inextinguible vivo avant de s’épanouir en un bref choral, puis le mystère revient. Quelle œuvre ! _ absolument !!! _, que cet opus écrit pour Benno et Sylvia Rabinof par Bohuslav Martinů durant son exil américain, le moins connu de ses concertos, injustice qu’explique _ probablement _ la formation inhabituelle _ cf aussi cependant le semblable magnifique lui aussi « Double Concerto pour violon, piano et orchestre » de Johannes Brahms ; cf mon article «  » du 12 octobre dernier… _ pour laquelle il fut composé.

L’univers suractif de la 4e Symphonie y transparaît, écriture virtuose, giocoso des Allegros où Martinů réemploie avec habileté les principes du concerto grosso, mais contrairement à l’ultime symphonie (les « Fantaisies »), tout ici est irradié d’un vaste soleil _ absolument !

Interprétation irrésistible _ oui, oui, oui ! _ qui supplante celle de Bohuslav Matoušek, Karel Košárek et de Christopher Hogwood (Hypérion), affaire de style, de raptus _ oui _, simplement de brio. Josef Špaček et Miroslav Sekera ajoutent la Troisième Sonate, chef-d’œuvre de la série, elle aussi datant du temps des Amériques, avant de conclure avec les Cinq Pièces brèves iconoclastes, avec un peu de jazz et de tango, composées dans ce Paris des années trente où le jeune Martinů osait tout _ Bohuslav Martinů : un compositeur majeur qu’il importe d’absolument ré-évaluer au plus vite, comme son œuvre si riche, et si variée, le mérite !

LE DISQUE DU JOUR

Bohuslav Martinů
(1890-1959)


Concerto pour violon, piano et orchestre, H. 342
Sonate pour violon et piano No. 3, H. 303
5 Pièces brèves pour violon et piano, H. 184

Josef Špaček, violon
Miroslav Sekera, piano

Orchestre Symphonique de la Radio de Prague
Petr Popelka, direction

Un album du label Supraphon SU 4330-2

Photo à la une : le violoniste Josef Špaček – Photo : © Radovan Subin

Ce CD SU 4330-2 du magnifique label Supraphon constitue ainsi une formidable pépite indispensable à toute oreille exigeante mélomaniaque…


Ce jeudi 14 décembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

De très beaux « Martinů » par Josef Špaček, Miroslav Sekera et l’Orchestre symphonique de la Radio de Prague, dirigé par Petr Popelka : une nouvelle brillante réussite du label Supraphon…

15nov

Comme en prolongement de mon article du 17 octobre dernier « « ,

..

et dans l’élan d’enthousiasme de mes récentes écoutes de musique tchèque (et morave) par des interprètes natifs de ce très fécond musicalement royaume de Bohème,

ce précieux article-ci « Bohuslav Martinů, entre Paris et New-York« , de Jean Lacroix, sur le site de Crescendo, en date d’hier mardi 14 Novembre 2023 :

Bohuslav Martinů, entre Paris et New-York

LE 14 NOVEMBRE 2023 par Jean Lacroix

Bohuslav Martinů (1890-1959) : Concerto pour violon, piano et orchestre H. 342 ; Sonate pour violon et piano n° 3 H. 303 ; Cinq Petites Pièces pour violon et piano H. 184. Josef Špaček, violon ; Miroslav Sekera, piano ; Orchestre symphonique de la Radio de Prague, direction Petr Popelka. 2020/22. Notice en anglais, en allemand, en français et en tchèque. 63.15. Supraphon SU 4330-2.

Le label Supraphon propose un programme Martinů, partagé entre la France et les Etats-Unis. Le compositeur _ Polička, 8 décembre 1890 – Liestal, 28 août 1959 _, après avoir obtenu une bourse, se rend dès 1923 à Paris où il étudie auprès d’Albert Roussel. Il y vit jusqu’en 1940, tout en retournant régulièrement dans sa Bohême natale, avant d’émigrer aux USA pour fuir la guerre et de s’y s’installer jusqu’en 1953. C’est là qu’il compose un concerto à la demande des époux Rabinof, Sylvia (1913-2001) et Benno (1910-1975). Ce dernier, Américain d’origine russe, est un grand virtuose qui a été l’un des derniers élèves de Leopold Auer. Le compositeur est alors très apprécié aux USA ; il y a déjà écrit un concerto pour le violoniste Mischa Elman. La série de ses six symphonies (sauf la Cinquième) est créée par des phalanges prestigieuses (Boston, Cleveland, Philadelphie) pendant cette période américaine.

Début mai 1953, Martinů, qui a la nostalgie de la France, mais aussi de l’Italie, quitte les Etats-Unis, où il ne reviendra qu’une seule fois. On le retrouve à Nice, à Rome, puis en Suisse, où il mourra. Le Concerto pour violon, piano et orchestre est créé un an après, le 13 mai 1954, à New York, en l’absence du créateur, alors sur la Côte d’Azur. C’est une œuvre de la maturité épanouie, au lyrisme exubérant et à l’impulsivité dynamique. D’essence néo-classique, elle comporte trois mouvements, dont le premier, Poco allegro, rappelle, selon son biographe Guy Erismann (Actes Sud, 1990), la Bohême entière, des champs et des forêts, des lacs et des rivières, celle du violon tchèque pur, chantant, presque spontané, souriant de mélodies inimitables qui planent sur le grand horizon. On y ajoutera une chaleur communicative et une complicité de l’archet avec un piano attentif à le mettre en valeur. Un Adagio grave et sensuel rappelle un thème de la Symphonie n° 4. Le lyrisme est ici à un niveau élevé, entre un violon virtuose aux accents méditatifs et un piano qui se tient sur la réserve. L’Allegro conclusif oscille entre drame et tension, entre flots de joie populaire et dynamisme orchestral qui mènent tout droit à un superbe apogée. On connaissait de cette partition trop peu enregistrée la belle version Matoušek/Kosarek _ elle est présente en ma discothèque personnelle _, avec la Philharmonie tchèque dirigée par Christopher Hogwood (Hyperion, 2008). Ici, Josef Špaček (°1986), qui a été finaliste du Concours Reine Elisabeth 2012, et son partenaire Miroslav Sekera (°1975) offrent beaucoup de finesse d’esprit au dialogue concertant, soutenu par Petr Popelka (°1986) qui, à la tête de la phalange de la Radio de Prague, met bien en évidence cet échange inspiré, entre tension et détente.

Petit retour en arrière, toujours new-yorkais, avec la Sonate n° 3 pour violon et piano, qui date de 1944, année de la Symphonie n° 3. En quatre mouvements, cette partition bien équilibrée quant à sa forme, relève d’un néo-classicisme transcendé. Le lyrisme y est permanent : le jaillissement est perpétuel dans le Poco allegro, l’Adagio s’écoule avec une tranquillité néo-baroque, comme le dit si bien la notice du musicologue Jaroslav Mihule, le Scherzo vit d’une intense alacrité populaire, avant un final qui ne cesse de s’épanouir avec noblesse. Une sonate des plus remarquables, qui a vu quelques grands noms s’y attacher (David Oïstrakh avec Frida Bauer, réédition en coffret Brilliant en 2012, ou le duo Josef Suk/Josef Hala pour Supraphon en 1989 _ je possède aussi cette interpration _). Les deux interprètes du jour se situent dans la ligne convaincante, claire et pleine de vitalité de Bohuslav Matoušek et Petr Adamec (Supraphon 1999, réédition 2008 dans un coffret de 4 CD).

Le complément des Cinq Pièces brèves pour violon et piano (titre original en français) nous ramène dans la capitale de l’Hexagone à la mi-avril 1930. Elles sont à la fois subtiles et d’un lyrisme plein de saillies. Les deux solistes soulignent bien leur élégance quelque peu parisienne pour clôturer un album qui vaut le détour _ voilà !

Son : 9    Notice : 10    Répertoire : 10    Interprétation : 9

Jean Lacroix

Bohuslav Martinů,

un superbe compositeur du XXe siècle qu’il faut vraiment aller bien mieux connaître…

Ce mercredi 15 novembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Dans la filiation des Vents mozartiens, avec une pointe d’esprit plus acide : quelques oeuvres pour Vents de Bohème-Moravie de l’Entre-Deux-Guerres-Mondiales (1924 et 1929)…

10nov

C’est dans la filiation des Vents _ telle la merveilleuse « Gran Partita« , mais aussi des pièces beaucoup plus légères et très plaisantes… _ de ce Mozart qui s’est, d’ailleurs, tellement plu à Prague,

que l’Orsino Ensemble (avec l’apport de la clarinette de Peter Sparks, du basson de Llinos Owen, et du piano de James Baillieu _ tiens, tiens, le revoici, cet excellent pianiste... _) vient nous offrir un très plaisant « Echoes of Bohemia – Czech Music for Wind« , le CD Chandos CHSA 5348,

comportant,

outre le « Quintette » Op. 88 N°2 (de 1811-17) d’Antoine Reicha (Prague, 26 février 1770 – Paris, 28 mai 1836), trois œuvres de compositeurs tchèques composées en 1924 :

_ »Mladi« , de Leos Janacek (Hukvaldy, 3 juillet 1854 – Ostrava, 12 août 1928),

et 1929 :

_ le « Quintette«  Op. 10 de Pavel Haas (Brno, 21 juin 1899 – Auschwitz, 17 octobre 1944),

_ ainsi que le « Sextuor » H 174 de Bohuslav Martinu (Polička, 8 décembre 1890 – Liestal, 28 août 1959) ;

composées au mitan _ du moins pour nous… _ de l’entre-deux-guerres-mondiales…

Trois œuvres à la fois emplies d’un vent rapide et frais de joyeuse gaieté _ à la Mozart _, mais aussi mâtinées de pointes d’acidité et de quelques accents d’inquiétude morose ou narquoise _ un peu à la Gustav Mahler (Kaliště, 7 juillet 1860 – Vienne, 18 mai 1911), ce viennois qui a passé son enfance à Iglau (aujourd’hui Jihlava) en cette Moravie où paradaient festivement de martiales fanfares, aux échos si fréquents dans sa marquante musique…

Ces années 1924 et 1929, la patrie de ces musiciens se nommait « Tchécoslovaquie« .

Un CD original et bien intéressant,

qui nous touche par ces divers accents-là, entremêlés et fondus.

Ce vendredi 10 novembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Découvrir un chef d’oeuvre (de 1925) d’Erwin Schulhoff (1894 – 1942), dans l’interprétation électrisante (en 2021) de Josef Spacek, violon, et Tomas Jamnik, violoncelle…

09nov

C’est à la fois mon goût pour les compositeurs _ Leoš Janáček, Bohuslav Martinú, etc. ; Antonín Dvořák, Josef Suk aussi… _ ainsi que les interprètes _ ici le violoniste Josef Špaček et le violoncelliste Tomáš Jamnik ; et d’autres fois, le pianiste Ivo Kahánek, la hautboïste Anna Paulová, le chef d’orchestre Jakub Hrůša, etc. (cf par exemple mes articles du 5 mars 2020 « «  et du 12 août 2023 « « ) : toute une nouvelle génération d’interprètes hyper-talentueux, voire géniaux… _ tchèques,

qui,

suite à mon audition du CD « Martinu – Concerto for Violin – Piano and Orchestra – Violin Sonata N°3 – Five Short Pieces« , soit le CD Supraphon SU 4330-2, par le violon de Josef Špaček, le piano de Miroslav Sekera et le Prague Radio Symphony Orchestra dirigé par Petr Popelka,

m’a fait aussitôt commander à mon disquaire préféré le CD, paru en mai 2022, « Paths – Janáček – Schulhoff – Klein – Martinú« , soit le CD Supraphon SU 4304-2

_ regarder et écouter ici cette éloquente vidéo de présentation (de 3′ 20) de ce très marquant CD « Paths«  par Josef Špaček et Tomáš Jamnik ; une vidéo dont j’avais donné un accès en mon article « «  du 17 octobre dernier ; et qui m’avait amené à commander immédiatement de CD « Paths » qui, de fait, m’enchante formidablement aujourd’hui, à sa réception

Un CD tout bonnement magnifique,

tant par les musiques _ un arrangement pour violon et violoncelle, par Jiri Kabat, du « Quatuor n°1, d’après la « Sonate à Kreuzer » de Tolstoï » (de 1923) de Leoš Janáček (1854 – 1928) ; le « Duo pour violon et violoncelle«  (de 1925) d’Erwin Schulhoff (1894 – 1942) ; le « Duo pour violon et violoncelle«  (de 1941) de Gideon Klein (1919 – 1945) ; et les « Duos pour violon et violoncelle n°1« , H 157 (de 1927) et « n°2« , H 371 (de 1958) de Bohuslav Martinú (1890 – 1959)  _

que par leur interprétation, merveilleusement électrisante (!), du violon de Josef Špaček (né à Třebíč le 17 octobre 1986) et du violoncelle de Tomáš Jamnik (né à Prague le 3 mars 1985) :

quels musiciens stupéfiants tous les deux !!!

Jusqu’ici, mon attention ne s’était jamais vraiment portée sur ce compositeur, Erwin Schulhoff (Prague, 8 juin 1894 – Wülzburg, 18 août 1942) ;

et cela alors même que, de ce « Duo pour violon et violoncelle » de 1925, ma discothèque personnelle comporte au moins deux interprétations :

_ l’une, elle-même magnifique, en 1986 au Festival de Lockenhaus, dans un superbe coffret de 5 CDs ECM New Series 2190-94  476 4509 « Gidon Kremer Edition Lockenhaus« , par le violon de Philip Hirschhorn et le violoncelle de David Geringas _ et en voici justement le podcast (de 17′ 16)… _ ;

_ l’autre, je dirais honorable, en 2003, dans le CD « Schulhoff – Chamber Music for Strings – Concertino » Praga Digitals PRD-DGD 250 203, par le violon de Pavel Hůla et le violoncelle de Michel Kaňka…

Mais le jeu de Josef Špaček et Tomáš Jamnik, et pas seulement pour ce « Duo » d’Erwin Schulhoff, mais pour les 4 autres œuvres _ de Leoš Janáček, Gideon Klein et Bohuslav Martinú _ ici si magistralement interprétées, est absolument transcendant : follement enthousiasmant !

Au point que je désire ardemment, à partir de ce chef d’œuvre de 1925 de Schulhoff aussi magistralement interprété ici par Josef Špaček et Tomáš Jamnik, découvrir au plus vite, et si possible par d’aussi transcendants interprètes que ces deux-ci, tout l’œuvre de ce génial et très singulier compositeur qu’est Erwin Schulhoff

À suivre…

Ce jeudi 9 novembre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Une étincelante pépite Martinu : le double concerto pour violon, piano et orchestre (de 1953), par le violon de Josef Spacek, le piano de Miroslav Sekera et l’Orchestre Symphonique de Radio-Prague dirigé par Petr Popelka, un lumineux et profond CD Supraphon…

17oct

Une étincelante pépite Martinů :

le sublime « double concerto pour violon, piano et orchestre » (H. 342, composé à New-York _ et quelque part cela se ressent… _ en 1953), par le violon de Josef Špaček, le piano de Miroslav Sekera, et l’Orchestre Symphonique de Radio-Prague dirigé par Petr Popelka,

en un lumineux et profond CD Supraphon (SU 4330-2) _ avec la « Sonate pour violon n°3 » H. 303 (de 1944), et les « 5 Pièces brèves pour violon et piano » H. 184 (de 1930) de Martinů ; enregistré du 31 octobre au 2 novembre 2021 au Studio 1 de la Radio tchèque à Prague, pour le « double concerto« , et dans la salle Dvořák du Rudolfinum, du 11 au 14 mai 2020 pour la « Sonate n°3« , et le 23 octobre 2022 pour les « 5 pièces brèves«  _ :

voilà ma découverte éblouie de ce jour,

tout innocemment présent sur la table des nouveautés du rayon Musique de la librairie Mollat.

Or, Bohuslav Martinů (Polička, 8 décembre 1890 – Liestal – Suisse, 28 août 1959) est un compositeur que depuis longtemps je porte au pinacle de même que j’adore pas mal de compositeurs tchèques et moraves, Antonín Dvořák, Josef Suk, Leoš Janáček, par exemple, dont la musique me parle tout spécialement…

Ce « Double Concerto pour violon, piano et orchestre » de Martinů qui n’est pas sans me rappeler d’une certaine façon le somptueux « Double Concerto pour violon, violoncelle et orchestre » (Op. 102, de 1887), de Johannes Brahms (1833 – 1897), que je viens de chroniquer avec une intense admiration aussi le 12 octobre dernier : « « …  

De cette œuvre admirable _ archivée H. 342 _ d’un Martinů de la maturité accomplie _ en 1953, le compositeur est dans sa 63e année de vie, et va bientôt revenir des États-Unis, pour résider à nouveau en cette France de son épouse Charlotte… _,

nous disposons aussi d’une splendide vidéo d’un enregistrement _ d’une durée de 27′ 07 _ en concert, en la salle Dvořák du merveilleux Rudolfinum de Prague, le 9 octobre 2021, par ces mêmes admirables interprètes, Josef Špaček, Miroslav Sekera, et l’Orchestre Symphonique de Radio-Prague dirigé par Petr Popelka, qui l’enregistreront bientôt en studio  _ en une durée de 26′ 10, au CD _ peu après : du 31 octobre au 2 novembre suivants…

Ma discothèque recèle aussi, en un coffret Hyperion de 4 CDS _ intitulé « The complete music fir violin and orchestra« , par Bohuslav Matousek, le Czech Philharmonic Orchestra, sous la direction de Christopher Hogwood, paru en 2019 ; cf mon article du 21 mars 2019 : « «  _, une autre interprétation _ elles ne sont pas nombreuses _ de ce même « double concerto pour violon, piano et orchestre » (H. 342, de 1953) de Bohuslav Martinů,

par Bohuslav Matoušek au violon, Karel Košarek au piano, et Christopher Hogwood dirigeant le Czech Philharmonic Orchestra…

Et d’autre part,

on peut aussi accéder ici même à une vidéo _ d’une durée de 26′ 47 _ d’un précédent et lui aussi merveilleux, très touchant, « double concerto pour violon, piano et orchestre » de Bohuslav Martinů, de 1910 cette fois _ Martinů n’avait même pas 20 ans… _, et archivé H 13, en une interprétation de Bohuslav Matoušek au violon et Petr Adamec au piano _ assez étrangement nulle part ne sont indiqués ni le nom de l’orchestre, ni celui du chef qui l’a dirigé ; et je ne possède hélas pas le précieux coffret de 4 CDs qui le comporte… _qui vient nous offrir une passionnante et très belle mise en perspective du parcours musical de Bohuslav Martinů, de 1910 à 1953…   

Enfin, il me faut aussi et bien sûr faire l’éloge du brillant violoniste très attachant de ce CD Supraphon de l’automne 2021 : Josef Špaček ; dont je possède déjà les belles interprétations du CD Supraphon SU 1482-2 « Dvořák, Suk, Janáček – Violin Concertos« , paru en 2015, avec l’Orchestre Philharmonique tchèque dirigé par le grand Jiří Bělohlávek…

On peut aussi découvrir Josef Špaček en cette brève vidéo (d’une durée de 3′ 21) de présentation, avec son compère violoncelliste  Tomáš Jamník, d’un très séduisant CD Supraphon SU 4304-2 « Paths« , de Duos pour violon et violoncelle de Leoš Janáček, Gideon Klein, Bohuslav Martinů et Ervín Schulhoff…  

Que de splendides musiques tchèques et moraves !

Et que de merveilleux interprètes idoines en ce si sensible et émouvant répertoire…

Ce mardi 17 octobre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

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