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Musiques de joie : la vitalité profonde d’Antonin Dvorak, en son Quintette avec Piano n°2, Op. 81, en 1888

16juin

L’œuvre d’Antonín Dvorák

(Nelahozeves, 8 septembre 1841 – Prague, 1er mai 1904)

sonne avec une merveilleuse vitalité, profonde.

Ainsi son brillant et intense Quintette avec Piano, en La Majeur, Op. 81,

créé au Rudolfinum à Prague, le 8 janvier 1888.

J’ai choisi dans ma discothèque _ et recommande vivement _ 

l’interprétation vive et incisive,

heureuse,

du Pavel Haas Quartet avec le pianiste Boris Giltburg,

enregistrée au Rudolfinum de Prague les 26 et 27 juin 2017 ;

soit le CD Supraphon SU 4195-2.

Et en voici un podcast

de toute aussi excellente facture

par le Quatuor Takacs et le pianiste Andreas Haefliger,

en une prise de 1998.

De quoi se réjouir en profondeur…

Ce mardi 16 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : l’enthousiasmante Hypocondrie à 7 de Jan Dismas Zelenka, par Il Fondamento et Paul Dombrecht

15avr

En fouillant jusqu’aux tréfonds de ma discothèque

à la recherche de certains de mes CDs de musique religieuse de Jan-Dismas Zelenka (1679 – 1745)

afin de choisir la plus profondément joyeuse d’entre ces musiques à la plus grande gloire de la catholicité

_ et il est bien difficile de choisir tant entre les œuvres, plus belles les unes que les autres,

qu’entre leurs interprétations, que je collectionne tout spécialement, tant j’apprécie ces œuvres

et m’en réjouis ! _,

voici que je mets la main sur un somptueux (!) CD de musique instrumentale de Zelenka :

le CD Passacaille 9524 intitulé Prague 1723,

enregistré par Paul Dombrecht et son Ensemble Il Fondamento

en 1999,

et comportant,

en plus de la très justement célèbre Hipocondrie a 7 concertanti en La majeur _ pour 2 violons, 2 hautbois, alto, basson et basse continue _,

une Ouverture a 7 concertanti en Fa Majeur _ pour 2 violons, 2 hautbois, alto, basson et basse continue _,

un Concerto a 8 concertanti en Sol Majeur _ pour 2 violons, 2 hautbois, alto, basson et basse continue _,

et une Simphonia a 8 concertanti en la mineur _ pour 2 violons, 2 hautbois, alto, , violoncelle, basson et basse continue.

Il Fondamento et Paul Dombrecht (au hautbois) y sont, bien sûr, au meilleur d’eux-mêmes !!!

pour des musiques brillantissimes

et surtout intensément profondes !

A défaut d’avoir réussi à dénicher sur le web une vidéo de l’interprétation _ parfaite ! _ de cette fabuleuse Hipocondrie ZWV 187 interprétée par Paul Dombrecht et Il Fondamento, en 1999,

voici une vidéo (de 7′ 40) d’une interprétation _ un peu moins acérée… _ par Gottfried von der Goltz et son Freiburger Barock Orchester, prise le 24 septembre 2010…

1723 :

c’étaient, à Prague, les fêtes du couronnement de l’Empereur (et roi de Bohème) Charles II,

pour lesquelles Zelenka composa

et donna _ sous la direction d’Antonio Caldara _ son oratorio Sub olea pacis et palma virtutis conspicua orbi regia Bohemiae Corona 

_ j’en possède une interprétation en un double album Supraphon SU 3520-2 232, par les Ensembles Musica Florea,  Musica Aeterna, Philidor et les Boni Pueri soloists, sous la direction de Marek Stryncl _ ;

et son maître Johann Joseph Fux, son fameux oratorio Costanza e Virtute.

Il est plus que possible que la plupart des œuvres instrumentales _ chacune plus magnifique que les autres ! quelle jubilation !!! _ de Zelenka,

furent préparées pour cette brillantissime circonstance impériale.

Et c’est au Clementinum de Prague

à partir de 1690 _ Jan-Dismas avait onze ans _,

que Zelenka fit ses études musicales,

avant d’être engagé _ comme contrebassiste _, en 1711, à la cour d’Auguste le Fort, Electeur de Saxe et roi de Pologne, à Dresde,

où il allait faire toute sa carrière…

Selon le chef et violoniste Reinhardt Goebel,

avec Bach, Haendel, Leclair et Locatelli, 

Zelenka fait partie des 5 Grands Compositeurs du Baroque du XVIIIème siècle :

et peut-être même est-il le meilleur d’entre eux !!!

Tâchez d’écouter le programme jubilatoire

de ce magique CD Prague 1723, Passacaille 9524 !


Ce mercredi 15 avril 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : le triomphant Heinrich Ignaz Franz Biber, et son très fécond passage à la cour de Kremsier-Kromeriz

30mar

Dans l’étroite brillante descendance musicale

de l’autrichien Johann Heinrich Schmelzer

(Scheibbs, 1623 – Prague, 20 mars 1680),

et de son disciple morave Pavel Josef Vejvanovsky

(Hukvaldy, 1623 – Kromeriz, 24 septembre 1693),

le brillantissime tchèque Heinrich Ignaz Franz Biber 

(Wartenberg, 12 août 1644 – Salzbourg, 3 mai 1704) :

Biber est passé par la brillante cour de Karl Liechtenstein-Castelcorno,

prince-évêque d’Olmütz-Olomouc,

en sa résidence festive de Kremsier-Kromeriz

_ quittée pour Salzbourg en 1670_ ;

et le fécond modèle du compositeur-trompettiste Vejvanosky…

Outre ce chef d’œuvre absolu que sont ses Sonates sur les Mystères du Rosaire (en 1678)

_ par exemple dans le double CD Arcana A901 (en 1997) de Gunar Letzbor, violon,

avec Lorentz Duftschmid, basse de viole, Wolfgang Zerer, orgue, Wolgang Glüxam, clavecin et Axel Wolf, luth et archiluth _,

j’opterai,

comme éminemment représentatives de musiques de profonde joie

de la plume de Biber,

pour ses 12 Sonatae tam aris qual allis servientes (de 1676) ;

par exemple dans l’interprétation jubilatoire

que dirige Manfredo Kraemer, à la tête de son Ensemble The Rare Fruit Council,

dans le CD Astrée-Auvidis E 8630 (de 1998)…

Biber est un compositeur extrêmement marquant

de l’apogée du Baroque catholique autrichien,

triomphant.


Ce lundi 30 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

La virtuosité de la brillante Emöke Barath dans un éclatant récital du premier Baroque italien

31jan

Au sortir d’écoutes enchantées

de divers récitals

de sublimissimes Madrigaux italiens de la Renaissance,

tout spécialement pour la cour ultra-raffinée des Este

à Ferrare

_ que de merveilles de poésie !!! _,

la virtuosité exacerbée

de la très brillante soprano Emöke Barath,

servant des compositeurs _ surtout pour le théâtre public, et à Venise _

tels que Barbara Strozzi (Venise, 1619 – Padoue, 1677),

Antonio Cesti (Arezzo, 1623 – Florence, 1669),

Francesco Cavalli (Crema, 1602 – Venise, 1676) ;

mais aussi Tarquinio Merula (Busseto, 1595 – Crémone, 1665)

_ avec aussi quelques pièces instrumentales du très brillant, lui aussi, Biagio Marini (Brescia, 1594 – Venise, 1663) _,

touche et émeut un peu moins, dois-je dire, ma sensibilité.

Cet éclatant et très beau récital,

intitulé Voglio cantar,

dispose aussi du somptueux tapis _ pré-orchestral, déjà _,

de l’excellent ensemble Il Pomo d’Oro,

dirigé ici _ depuis le clavecin _ par Francesco Corti :

soit un CD Erato 0190295632212.

Voici donc un CD qui me paraît plutôt constituer

une luxueuse carte de visite

pour une brillantissime cantatrice,

déjà bien remarquée dans pas mal de très réussies _ voire marquantes _ productions d’opéras

du Baroque,

de par toute l’Europe ;

qu’un programme centré sur le touchant des œuvres.

Ce jeudi 31 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Mai 68, un phénomène mondial ? Pour sortir d’une lecture franco-française de ces « événements »

10avr

Ce soir mardi 10 avril, à 18 heures

à la Station Ausone,

une rencontre historienne,

avec Ophélie Rillon, de Sciences-Po Bordeaux,

et Nicolas Patin, de l’Université Bordeaux-Montaigne,

afin de proposer au public rassemblé

un regard de recul sur 1968, envisagé au sens large,

c’est-à-dire pas seulement le mois de mai,

mais aussi les années autour _ celles qui l’ont précédé et celles qui ont suivi  _,

et surtout, pas en France,

mais dans quelques autres endroits du monde,

en Europe, en Amérique _ et pas rien qu’aux Etats-unis, au Mexique aussi, par exemple _,

et, tout particulièrement en Afrique,

à laquelle s’intéresse, et sur laquelle travaille, Ophélie Rillon,

qui y mène des recherches au CNRS…

Nicolas Patin fut très brillan, ce soir, comme à son habitude

_ nous attendrons patiemment le podcast ou la vidéo, pour bien mieux le montrer… _,

et alors que ce n’est pas du tout là son domaine présent d’enseignement ;

mais durant quatre années, il toucha un peu cela, quand il enseigna …à Nanterre.

Il avait donc préparé plusieurs topos, très précis,

et très maîtrisés,

sur son papier ; assez loin des cours, donc, qu’il professe en ce moment.

Et, comme d’habitude, ce fut remarquablement clair, précis et concis.

Et brillant !

Et Ophélie Rillon fut tout à fait à l’unisson…

Ce ne sont pas d’opinions,

et encore moins de celles du café du commerce,

que nous ont gratifié les deux très performants, et fort sympathiques, intervenants de ce soir,

mais d’analyses et d’aperçus synthétiques

d’une très grande compétence et pertinence,

et très efficace pédagogie,

comme il convient,

afin de nous aider à prendre un peu de recul

sur nos représentations de l’année 68

dans le monde,

dans la variété et spécificité des diverses situations traitées _ causes, acteurs, mémoires 

Des quatres questions posées par le public,

et à laquelle Nicolas Patin et Ophélie Rillon répondirent avec la plus extrême courtoisie et la plus grande patience,

les deux dernières furent hélas représentatives des clichés les plus éculés,

ne portant même pas sur ce dont il avait été débattu,

mais sur Mai 68 en France !!! :

 

Comment éviter un nouveau Mai 68  à l’ère de l’Union européenne et des échanges Erasmus ?

Et quelle affreuse catastrophe ce fut là !!!

A se demander si ce n’était pas quelque malhabile provocation policière,

comme nous en connûmes, justement, cette glorieuse année-là !?!

c’était, il est vrai, il y a 50 ans : un autre monde…

Eloigné sans regrets : bon débarras !!!

Dans tous les cas,

c’etait assez représentatif des dégâts des bourrages de crânes de l’opinion,

depuis de trop nombreuses années, maintenant 

du fait principalement des dégâts dans les cervelles

des rouleaux compresseurs des principaux _ pas tous ! _ medias dominants...

Triste état de la France…

Mais à côté de cela,

le travail de certains étudiants,

qui, eux, essaient de réfléchir,

et prendre du recul…

Une séance fort intéressante !

Ce mardi 10 avril 2018, Titus-Curiosus – Francis Lippa


P. s. :

en faisant mon petit tour préalable parmi les rayons de la librairie,

et grâce à David Raiffé qui a attiré mon attention dessus,

j’ai découvert un fort beau livre de photos :

Basses Terres, par Gabruielle Duplantier, aux Éditions Lamaindonne.

J’ai aussi signalé à Vincent Dourthe le très grand plaisir que je prends à écouter le CD Handel’s Last Prima Donna _ Giulia Frasi in London,

par la merveilleuse soprano Ruby Hughes,

accompagnée _ excellemment _ par the Orchestra of the Age of Enlightenment, que dirige Laurence Cummings ;

cf mon précédent article du 8 avril dernier, avant-hier :

«

 

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