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Tomber un peu par hasard sur l’interprétation, très douce, du Requiem de Mozart par Carlo-Maria Giulini…

20juil

Le hasard vient de me donner l’occasion de découvrir l’interprétation par Carlo-Maria Giulini du Requiem K. 626 de Mozart, que j’avais ignorée jusqu’ici ;

et dont certains m’avaient très fort vanté la réalisation…

Pour des raisons qui m’échappent en partie,

Giulini (Barletta, 9 mai 1914 – Brescia, 14 juin 2005) est un chef _   » L’élégance de son style, l’engagement et l’élévation spirituelle de ses interprétations ont suscité une reconnaissance quasi unanime des critiques comme des mélomanes dans le monde entier« , résume ainsi wikipedia… _ dont je n’ai guère fréquenté les réalisations discographiques ;

à la différence d’un Leonard Bernstein (Lawrence, 25 août 1918 – New-York, 14 octobre 1980) ou d’un Nikolaus Harnoncourt (Berlin, 6 décembre 1929 – Sant Georgen im Attergau, 5 mars 2016),

mais aussi, par exemple, d’un Istvan Kertesz (Budapest, 28 août 1929 – Herzliya, 16 avril 1973)) ou d’un Mariss Jansons (Riga, 14 janvier 1943 – Saint-Petersbourg, 1er décembre 2019), parmi quelques chefs plus ou moins contemporains de Carlo-Maria Giulini (1914 – 2005) dont les discographies suscitent mon enthousiasme et ma curiosité…

Ce CD Sony Classical 8 86977 21022 8 que je viens de me procurer, curieusement ne comporte aucune date, ni d’enregistrement, ni de parution _ l’enregistrement a eu lieu à Londres les 19-20-21 avril 1989…

Ses solistes sont Lynne Dawson, Jard van Nes, Keith Lewis _ ténor (né le 6 octobre 1950 à Methven, en Nouvelle-Zélande), dont j’ai pu apprécier les qualités, qui m’ont marqué, au Grand Théâtre de Bordeaux, dans Mozart, La Clémence de Titus _, et Simon Estes ;

avec The Philharmonia Chorus & Orchestra…

Avec la même distribution de chanteurs, mais cette fois avec il Coro e Orchestra Sinfonica di Roma della RAI-Radiotelevisione Italiana, on pourra regarder _ avec impression de kitsch… _ cette vidéo en concert à Rome le 5 décembre 1991…

Au-delà de l’impression _ un peu étrange à l’écoute de ce CD _ d’être transporté trente ans en arrière,

je dois reconnaître aussi être sensible à la qualité de douceur de la direction souple, aérienne, tendre et poétique, de Carlo-Maria Giulini…

Ce mercredi 20 juillet 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la fraîche Vilanelle qui ouvre les somptueuses Nuits d’été de Berlioz, par Régine Crespin

23mai

Parmi les joies que donne la musique française,

les six somptueuses Nuits d’été d’Hector Berlioz

(La-Côte-Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869)

constituent la merveilleuse ouverture du genre de la mélodie française

_ que ce soit avec accompagnement de piano, ou d’orchestre : quel prodigieux chef d’œuvre, d’emblée ! _,

en septembre 1841,

sur six poèmes de Théophile Gautier, réunis dans un recueil intitulé La Comédie de la mort

La plus joyeuse de ces six somptueuses mélodies des Nuits d’été,

est, probablement, la première d’entre elles, Vilanelle, qui ouvre le bouquet,

au futur _ des promesses du printemps _, puis au présent _ de l’invitation à la jouissance actuelle _ :

Quand viendra la saison nouvelle,
Quand auront disparu les froids,
Tous les deux, nous irons, ma belle,
Pour cueillir le muguet aux bois ;
Sous nos pieds égrenant les perles
Que l’on voit au matin trembler,
Nous irons écouter les merles
          Siffler.

Le printemps est venu, ma belle,
C’est le mois des amants béni,
Et l’oiseau, satinant son aile,
Dit des vers au rebord du nid.
Oh ! viens donc sur ce banc de mousse
Pour parler de nos beaux amours,
Et dis-moi de ta voix si douce :
          Toujours !

Loin, bien loin, égarant nos courses,
Faisons fuir le lapin caché,
Et le daim au miroir des sources
Admirant son grand bois penché ;
Puis chez nous, tout heureux, tout aises,
En paniers enlaçant nos doigts,
Revenons rapportant des fraises
          Des bois.

Et j’ai choisi, pour en savourer peut-être au mieux tout le suc,

l’interprétation voluptueuse de l’art de dire (et chanter),

et de la voix toute de soie,

de la grande Régine Crespin

en son célèbre _ à très juste titre _ CD Decca 417813-2,

avec l’Orchestre de la Suisse Romande, et sous la direction d’Enest Ansermet,

enregistré à Genève en septembre 1963.

Cet art est royal…

J’aime beaucoup, aussi, une prise live, au concert, à Londres, le 14 mai 1975,

de la très grande Janet Baker, sous la direction de Carlo Maria Giulini,

en un CD BBC Legends 40772, paru en 2001.

Ce vendredi 22 mai 2020, Titus Curiosus, Francis Lippa

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