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Marie Leonhardt nous a quittés le 23 juillet dernier : un échange de courriels avec l’ami Jean-Paul Combet…

28juil

À propos du bien triste événement qui nous a touchés, la mort de Marie Leonhardt, le 23 juillet dernier à Amsterdam,

cet échange-ci de courriels, ce jeudi 28 juillet 2022, avec l’ami Jean-Paul Combet _ l’éditeur (Alpha) des derniers merveilleux CDs de Gustav Leonhardt…

« Apprenant ce matin _ « Décès d’Alice Harnoncourt et de Marie Leonhardt, une page qui se tourne dans la musique ancienne«  _ le décès de Marie Leonhardt,

je me souviens de ce superbe CD, Chaconnes & Passacailles, avec l’Ensemble Mateus, que tu as publié.
 
Je me souviens aussi de sa présence au repas au restaurant La Tupina rue Porte-de-la-Monnaie à Bordeaux _ le 14 juin 2001 _,
pour conclure l’enregistrement _ du 10 au 13 juin _ du CD de Gustav Leonhardt sur le Dom Bedos de l’abbatiale Sainte-Croix _ le CD Alpha 017 _,
autre CD évidemment mémorable.
 
En dehors des mémoires personnelles qui passeront avec nous,
restent quelques beaux « Tombeaux » de divers genres,
susceptibles de durer un peu plus que nos corps…
 
J’espère que tu te portes bien, ainsi que les tiens _ peut-être es-tu grand-père ? _ ;
et que tes projets te donnent satisfaction…
 
Francis » 7h 22
« Cher Francis,
 je suis heureux de recevoir ton message. C’est une drôle d’année, les 10 ans de la mort de Gustav _ le 16 janvier 2012 _, celle de la mort de Marie. Tu sais, je suis presque soulagé pour elle, sa fin de vie ayant été assez triste : plus de mari, plus de musique, plus la belle maison du Herengracht mais une horrible chambre de maison de retraite. J’espère qu’elle avait un peu perdu la tête pour que ces pertes ne l’aient pas trop fait souffrir à la fin. Une fin longue finalement, plus de 8 ans… Son mari est mort très vite, la décision a été prise en quelques jours. Je les ai vus chez eux le 26 décembre 2011, il m’a alors annoncé qu’il serait sédaté définitivement le lundi suivant et le corps a lâché le 16 janvier. Lorsqu’il est parti de chez lui, la maison était remplie d’objets d’art, c’était un musée qu’il avait constitué au fil des années, pour lui seul finalement car ni Marie ni ses filles n’étaient concernées. Et tout a disparu en quelques heures lors de la vente chez Sotheby’s. Marie avait donc tout perdu de la mémoire de sa vie, même son violon, vendu à Sophie Gent. Bien étrange destinée, non ?
Non, je ne suis pas grand-père, aucune perspective de ce côté pour le moment.
Je me suis beaucoup amusé cette année à donner une série de 10 conférences sur les Variations Goldberg, que je travaille au clavecin depuis 2 ans. J’en suis venu à bout, avec beaucoup de difficulté au début et de moins en moins en avançant. Ce qui me semblait infaisable est juste devenu difficile. J’ai décortiqué la construction de chaque variation et abordé des thématiques plus générales, techniques ou philosophiques. Bref, j’ai beaucoup appris. C’était parfois difficile à exprimer de façon compréhensible, car le public d’aujourd’hui n’a quasiment plus de contact avec la pratique musicale. J’aimerais bien redonner ce cycle de temps en temps, mais qui a encore la patience aujourd’hui de consacrer 10 séances à une chose unique, alors qu’on attend que tout se résume à un post Facebook de 30 secondes ?
Peu de choses m’apportent de la satisfaction : le « Guerre »  de Céline, un très chouette livre intitulé « Beyond Bach », revoir « les 400 coups ». C’est déjà bien.

Si ça t’amuse, je joins le fichier du texte qui sera publié en hommage à Leonhardt dans le programme du festival d’août. Merci de ne pas le diffuser et de le garder pour toi _ c’est fait : Arques le découvrira très bientôt ; et c’est excellent !.. J’aimerais partir de ce texte pour en dire plus sur la musique ancienne et sur la musique en général, mais l’écriture me pèse tant, je n’y trouve aucun plaisir.

J’espère moi aussi que tu te portes bien.

Amitiés,

Jean-Paul » 11h 34
« Rien à retrancher à ton texte pour Arques si juste…
Oui, les «
Goldberg « sont un incontournable insurpassé !
On ne peut pas s’en lasser. Et il faut bien le « 
Quodlibet « , puis le retour de l´ « Aria « , pour accepter de quitter ces « Goldberg « …

Tes remarques sur l’avisibilité de la musique me conviennent admirablement, de même que la méfiance à l’égard de l’interprétation…

Humilité foncière nécessaire de celui qui lit et joue ce que la partition nous transmet, en attente de sonner.

Toute une éthique du jeu musical…

Pour le reste, Gustav Leonhardt était tout braise en l’intensité très exigeante de son jeu : j’ai eu la chance  de l’entendre souvent jouer ainsi en concert à Bordeaux.

Le public présent se contentant d’assister lui aussi humblement à l’avènement sonore de la splendide, musique.

À suivre…

Francis » 14h 28

« oui, plus je côtoie les Variations, plus je ressens ce qu’écrivait Jankélevitch dans L’irréversible et la Nostalgie. Insouciance de quitter le port pour parcourir le monde, voyage jalonné d’épreuves et désir de retrouver son foyer. Mais le retour à Ithaque est à la fois une joie et une tristesse, comme le retour de l’Aria initiale. Bach a visé juste dans sa connaissance de l’humain, une fois de plus…
JP » 14h 35
Ce jeudi 28 juillet 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Parution du volume 5 de « The Complete Works for Keyboard » de Johann-Sebastian Bach par Benjamin Alard…

09déc

Avant de rendre compte, ce jeudi 9 décembre 2020, de la poursuite de l’Intégrale des Pièces pour divers claviers de Johann-Sebastian Bach, par le magnifique claviériste qu’est Benjamin Alard

_ nous en sommes au volume 5 ; et les volumes 6 et 7, déjà enregistrés, paraîtront au cours de l’année 2022, chez Harmonia Mundi ; et d’autres suivront… _,

je voudrais rappeler ici les précédents articles, que sur ce blog « En cherchant bien« , j’ai consacrés déjà à ce suprbe interprète :

_ l’article du 15 septembre 2009 : 

_ l’article du 20 mai 2011 : 

_ l’article du 19 février 2012 : 

_ l’article du 30 mars 2018 : 

_ l’article du 22 avril 2018 : 

_ l’article du 19 avril 2019 : 

_ l’article du 17 juin 2019 : 

_ l’article du 13 octobre 2020 : 

Ainsi que deux articles de chaleureux remerciements à son émouvante participation à la cérémonie très marquante des obsèques du cher Jacques Merlet,

à l’orgue Dom Bedos de l’abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux,

le jeudi 7 août 2009.

Voici donc des liens à ces divers articles,

permettant de parcourir,

sinon l’exhaustivité de la carrière d’interprète de Benjamin Alard,

du moins l’histoire de mon écoute de ses interprétations, auxquelles j’ai eu accès :

_ l’article du 15 septembre 2009 : 

_ l’article du 11 décembre 2015 : 

Les 5 premiers coffrets _ soient les volumes 1, 2, 3, 4 et 5 _ de cette intégrale des Pièces pour divers clavier de Johann-Sebastian Bach, comportent à ce jour 3 + 4 + 3 + 3 + 3 CDs…

Benjamin Alard Alard manifestant un très vif désir de choisir pour chacune de ces diverses pièces l’instrument _ orgue historique, claviorganum, clavecin historique (ou copie d’après un instrument historique), clavicorde _ lui paraissant, bien sûr, le plus adéquat…

Et notre écoute, ainsi renouvelée, est, pour chaque pièce, une surprise qui, bien souvent, nous laisse pantois d’admiration…

Tant, forcément pour le génie du compositeur de la pièce, Bach, comme saisi lui-même à son clavier improvisant l’œuvre,

que pour la maîtrise inventive et fidèle de son interprète ici, Benjamin Alard…

Avant de me pencher d’un peu plus près sur ce volume 5 de 3 CDs,

demain,

voici,

en quelque sorte en hors d’œuvre musical,

une éloquente vidéo de 7′ 51 de la Toccata et fugue en Ré mineur BWV 565,

sur l’Orgue Quentin Blumenrœder (de 2009) du Temple du Foyer de l’Âme, à Paris…

À suivre…

Ce jeudi 9 décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A propos du répertoire de l’opéra baroque français, de Lully à Rameau et quelques autres : quelques beaux florilèges de scènes et d’airs dans la présente production discographique…

19nov

Ce vendredi 19 novembre 2021,

à mon réveil, où je passe en revue les divers sites de medias d’actualité qui m’intéressent,

 

voici que je découvre cet intéressant article-ci, Autour des voix baroques de Lully et Rameau pour Alpha, de Charlotte Saulneron, sur le site de ResMusica,

qui me permet de faire un retour sur mes propres articles les plus récents à propos de quelques interprétations (discographiques) de ce répertoire baroque français que j’aime tant :

des articles _ plus ou moins développés _ en date des

9 septembre : 

17 septembre 2021 : 

18 octobre 2021 : 

ainsi que celui, en forme d’amorce de discussion avec l’ami Patrick Florentin, en date du

20 octobre 2021 : 

Voici donc cet article d’aujourd’hui, Autour des voix baroques de Lully et Rameau pour Alpha, de Charlotte Saulneron :


Autour des voix baroques de Lully et Rameau pour Alpha

Après avoir mis en lumière Dumesny, haute-contre de Lully, Reinoud van Mechelen, à la fois interprète et directeur de l’ensemble A Nocte Temporis, propose Jéliote. De son côté, Véronique Gens revient au sein du répertoire baroque qui l’a fait connaître après son triptyque autour de la musique française du XIXᵉ siècle.

On pourrait se dire qu’en mettant face à face le nouvel enregistrement « Passion » de Véronique Gens accompagné de l’ensemble Les Surprises, et celui de Reinoud van Mechelenet son ensemble A Nocte Temporis, intitulé « Jéliote, haute-contre de Rameau », on perpétue l’éternelle querelle des Lullystes et des Ramistes, avec la tragédie lyrique au centre de cette controverse esthétique qui démarra à la première moitié du XVIIIᵉ siècle.

Reconnaissons-le, le genre _ de la tragédie lyrique _ est naturellement une composante essentielle de ces deux propositions discographiques du Centre de musique baroque de Versailles : qu’il s’agisse d’un « opéra imaginaire » pour la soprano, élaboré par Louis-Noël Bestion de Camboulas autour d’extraits de tragédies lyriques de Lully et de ces compositeurs qui se firent connaître après sa mort, soit Pascal Collasse (1649-1709), Henry Desmarets (1661-1741) et Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) ; ou d’un parcours artistique retracé autour d’un interprète comme Reinoud van Mechelen le propose avec le chanteur lyrique Pierre Jéliote (1713-1797), qui inspira Rameau, mais aussi François Rebel (1701-1775), François Francœur (1698-1787), Jean-Marie Leclair (1697-1764) ou encore Pierre-Montan Berton (1727-1780) – un air composé par le chanteur Pierre Jélyotte est également présenté dans ce disque.

Mais finalement, et tel que le retrace Benoît Dratwicki (directeur artistique du CMBV), auteur des notices de présentation de ces deux disques, le programme pour Véronique Gens tourne autour de deux interprètes majeures de leur époque : « la » Saint Christophe, qui enchaîna les grands rôles de reines, de mères, de magiciennes et de divinités à l’Opéra entre 1675 et 1682 ; et « la » Le Rochois, qui lui succéda et enchaîna les triomphes à partir de 1683. Ce n’est donc pas des programmes autour de compositeurs, mais bien la volonté de faire entendre à l’auditeur des scènes emblématiques _ voilà ! _ tirées du répertoire de trois chanteurs phares _ oui… _ de la période baroque _ pour lesquelles scènes et pour lesquels chanteurs il s’agit de trouver des interprètes le plus idéalement adéquats possible aujourd’hui…

Pour ce faire, Alpha a naturellement choisi le fleuron du chant baroque français de la scène lyrique actuelle. Véronique Gens et Reinoud van Mechelen partagent un amour du verbe _ oui, et c’est capital : hic Rhodus, hic saltus… _ qui semble incommensurable au regard de la qualité – superbe – de la prosodie de la soprano, et de la clarté – idéale – d’émission du haute-contre _ voilà qui est dit. Pour ce dernier, le défi est double puisqu’à la tête de l’ensemble A Nocte temporis, il sait également séduire par une dynamique constamment renouvelée, mais surtout une palette de couleurs d’une belle finesse _ en effet… De son côté, Luis-Noël Bestion de Camboulas n’est pas en reste avec l’ensemble Les Surprises : par les couleurs également, riches, mais aussi par une cohésion d’ensemble qui donne toute la force à ces pages musicales, renforcée par les Chantres du CMBV qui ne manquent ni d’ampleur dans chaque incarnation _ car tel est le défi d’interprétation à réaliser… _, ni de précision technique dans leurs interventions précises.

Le choix de l’un, soit cinq actes retraçant les émois _ d’où le titre « Passion » du CD _ les plus fabuleux de deux interprètes féminines (« L’appel des enfers », « Malheureuse mère », « Cruel Amour », «Tranquille sommeil, funeste mort », « Médée furieuse »), et le choix de l’autre, de retracer chronologiquement une carrière artistique en quatre étapes (« Les débuts en deuxième plan 1733-1741 », « La percée, les premiers rôles 1741-1750 », « La fin à l’Opéra 1750-1755 », « Un retour à le cour 1762-1765 »), permet de proposer une alternance d’airs plus ou moins connus _ ou cruellement méconnus de nous (et de notre défaut de curiosité)… _, alimentant l’intérêt musical de l’auditeur par la diversité des propositions impulsée par cette ligne éditoriale d’une programmation musicale exaltante _ mais oui !!! _, tout comme l’interprétation vocale et orchestrale qui la porte. Deux merveilles ! _ l’une davantage que l’autre, cependant ;

cf les nuances de mon appréciation, telle que je l’ai confiée à l’ami Patrick Florentin en mon article, un peu synoptique, du 20 octobre dernier :

Jean-Baptiste Lully (1632-1687) : extraits d’Amadis LWV 63, de Proserpine LWV 58, d’Atys LWV 53, du Ballet du Temple de la Paix LWV 69, du Ballet de la Naissance de Vénus LWV 27, du Bourgeois gentilhomme LWV 43, d’Armide LWV 71, de Persée LWV 60, du Triomphe de l’amour LWV 59 et d’Alceste LWV 50.

Pascal Collasse (1649-1709) : extraits d’Achille et Polyxène, de Thétis et Pélée.

Henry Desmarets (1661-1741) : extraits de Circé et de la Diane de Fontainebleau.

Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) : extraits de Médée H 491.

Véronique Gens, soprano ;

Les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles, direction : Olivier Schneebeli ;

Ensemble les Surprises, direction : Louis-Noël Bestion de Camboulas.

1 CD Alpha.

Enregistré en novembre 2020 à l’Arsenal Cité Musicale de Metz.

Notice de présentation en français, anglais et allemand.

Durée : 57:12

Jean-Philippe Rameau (1683-1764) : extraits d’Hippolyte et Aricie RCT 43, de Dardanus RCT 35, de Platée RCT 53, du Temple de la Gloire RCT 59, de Castor et Pollux RCT 32 et des Boréades RCT 31.

François Colin de Blamont (1690-1760) : extrait des Fêtes Grecques et romaines.

François Rebel (1701-1775) et François Francœur (1698-1787) : extrait de Scanderberg.

Charles-Louis Mion (1698-1775) : extrait de Nitétis.

Pierre de Jéliote (1713-1797) : extrait de Zélisca.

Jean-Marie Leclair (1697-1764) : extrait de Scylla et Glaucus.

Antoine Dauvergne (1713-1797) : extrait des Amours de Tempé.

Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711-1772) : extraits de Daphnis et Alcimadure op. 9.

Pierre-Montant Berton (1727-1780) : extrait d’Erosine.

Jean-Benjamin de La Borde (1734-1794) : extrait d’Ismène et Isménias.

A Nocte Temporis ; direction et haute-contre : Reinoud van Mechelen.

1 CD Alpha.

Enregistré en septembre 2020 à Amuz (Anvers).

Notice de présentation en français, anglais et allemand.

Durée : 78:51

 

Voilà un point un peu utile sur ce meveilleux répertoire encore trop tristement négligé des divers chainons de la production opéra tique et discographique, tout particulièrement en France…

Même si la réalisation d’un CD de florilège d’airs ou de scènes semble, bien évidemment, un peu plus à la portée des moyens des productions discographiques que de ceux des réalisations scéniques d’opéras complets…

Et je ne veux pas manquer de saluer ici, au passage, et avant d’y consacrer bientôt un article spécifique,

le double CD _ Erato 0190296693946 _ vraiment superbe (!) de l’Achante et Céphise, ou la Sympathie, Pastorale héroïque en trois actes de Jean-Philippe Rameau, sur un livret de Jean-François Marmontel (créée en 1751),  par Les Ambassadeurs et La Grande Ecurie, sous la direction, très enlevée et raffinée, comme il se doit, d’Alexis Kossenko :

une réalisation discographique que m’avait chaleureusement recommandée, il y a un mois, le très éminent ramiste qu’est l’ami Patrick Florentin…

Cf déjà ici cette très brève vidéo de 2′ 30 de la loure de l’Entrée des suivants du Génie, de l’acte I, scène 6, de cet Achante et Céphise de Rameau, enregistrée au Concergebouw de Bruges, par les Ambassadeurs sous la direction d’Alexis Kossenko…

Ou aussi cette vidéo de l’intégrale de l’œuvre, par les Ambassadeurs et Alexis Kossenko, enregistrée au Théâtre des Champs-Elysées, à Paris…

Ainsi voilà enfin rendu accessible aux oreilles des mélomanes qui en étaient privés depuis 1750 un fort bel ouvrage de Rameau, d’une durée d’un peu plus de deux heures de merveilleuse musique

Ce vendredi 19 Novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un petit commentaire d’étape rétrospectif sur les généalogies de Swarte, Sartre, Rendu, Sauvy, Langlois, Kuntz, Hastreiter : à la recherche des ancêtres de Théotime Langlois de Swarte

16juin

Ce mercredi,

après pas mal de journées passées en recherches patientes _ souvent fastidieuses ; et qui pourront s’avérer, in fine, des culs-de-sac _ un peu tous azimuts

et s’orienter dans ce maquis quasi infini des connexions qu’offre le web, constitue aussi un jeu plein de surprises ; et il s’agit de ne pas risquer de passer à côté de (et manquer !) le moindre indice susceptible d’ouvrir l’éventualité d’une nouvelle piste, inattendue et même inespérée, qui pourrait bientôt s’avérer, et enfin, pleinement féconde ; et cela ne s’apprend qu’après avoir fait l’épreuve effective de ces divers riches chemins… _,

j’éprouve le besoin de faire ici un commentaire en quelque sorte de « point d’étape » un peu récapitulatif

concernant les diverses généalogies familiales que j’ai eu à remonter _ au-delà de leurs blancsafin d’essayer de retrouver-retracer les diverses lignées dont est issu le jeune brillant violoniste Théotime Langlois de Swarte, né à Céret (Pyrénées-Orientales), en 1995.


Et déjà c’est ce double nom, composé de « Langlois » et de « de Swarte« , qui m’a mis sur la voie de rechercher quel lien de famille pouvait avoir Théotime Langlois de Swarte, avec le Thibault de Swarte _ je découvrirai bientôt qu’il est né le 3 mars 1955, à Neuilly-sur-Seine ; soit 40 ans avant Théotime… _ qui a été, lui, et à deux reprises, mon collègue de travail, un peu avant et un peu après 1980 : la première fois au Lycée Grand Air d’Arcachon, et la seconde fois au Lycée Max Linder de Libourne.

Et ce Thibault de Swarte, avec lequel j’échangeais beaucoup, en voiture, de son domicile d’alors, rue Emile Zola, à Bordeaux _ jouxtant le merveilleux Jardin Public _, vers Libourne.

Thibault de Swarte qui me parlait de la Dordogne, où résidaient ses parents _ je ne sais si j’ai jamais su alors précisément où… _ ;

et avait évoqué aussi _ et cela m’avait marqué ! _ certains liens familiaux _ mais je ne souvenais plus exactement lesquels : peut-être s’agissait-il de liens de parenté de son épouse : était-elle donc une Sartre ?..  _ de sa famille de Swarte avec la famille Sartre, originaire, elle, de Thiviers, dans le nord de ce département…

Aussi quand il y a quelques années, déjà,

j’ai découvert

_ je suis un passionné de musique, et même, plus spécifiquement, de musique baroque : durant la décennie 1990- 2000, j’ai été un actif « conseiller artistique » de Hugo Reyne et La Simphonie du Marais (je suis l’auteur à 90 % du texte du livret du CD « Un Portrait musical de Jean de La Fontaine« , paru en 1996, chez Virgin-Veritas, EMI) ; puis j’ai été, avant même la naissance du premier CD Alpha (le CD Alpha 001 « Le Musiche di Bellerofonte Castaldi« , de Vincent Dumestre et Le Poème Harmonique, enregistré et publié en 1998), un conseiller permanent de Jean-Paul Combet qui créait alors le merveilleux label discographique Alpha ; j’ai rédigé quelques présentations de livrets de CDs Alpha, dont celui (le mémorable CD Alpha 017 « L’Orgue Dom Bedos de Sainte-Croix de Bordeaux« ) de Gustav Leonhardt à l’orgue Dom Bedos de l’abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux, enregistré en juin 2001 ; ou le CD Alpha 920 « Sermon sur la mort« , enregistré en juillet 2002, dans lequel Eugène Green lit le plus fameux des sermons de Jacques-Bénigne Bossuet… _

l’existence d’un lien de fraternité entre le violoniste Théotime Langlois de Swarte _ né en 1995 à Céret _ et le flûtiste et co-directeur de l’Ensemble baroque « Les Ombres » Sylvain Sartre _ né le 28 août 1979, mais j’ignore encore où : Théotime et son frère Sylvain ont donc 16 ans de différence d’âge… _,

 j’ai décidé de me mettre en recherche des liens ayant existé _ ou existant encore _ entre certains des membres des familles Sartre et de Swarte, et cela tout particulièrement, et d’abord, dans le Périgord…

Telle a donc été l’amorce, puis le moteur effectif, de la recherche présente des lignées d’ancêtres de Théotime Langlois de Swarte,

avec le secret espoir de faire un peu de lumière sur les divers terreaux de son présent très éclatant talent de musicien…

Les parents de Théotime Langlois de Swarte (né à Céret en 1995) sont Hervé Langlois et Bertille de Swarte _ dont j’ignore, pour tous les deux, les lieux et dates de naissance ; de même que j’ignore le lieu et la date de leur mariage (chacun d’eux étant divorcé d’un précédent mariage ; Bertille de Swarte, d’avec Pierre Sartre).

Des 4 grands-parents de Théotime Langlois de Swarte :

M. x Langlois et Melle x Kuntz ; et Alain de Swarte et Geneviève Rendu,

je ne dispose _ jusqu’ici _ de données biographiques que du second de ces deux couples, celui de ses grands-parents maternels de Swarte :

_ Alain de Swarte (né à Hazebrouck, Nord, le 3 janvier 1926, et décédé à Agonac, Dordogne, le 26 décembre 2009) et son épouse Geneviève Rendu (née à Paris le 1er décembre 1929, et décédée à Antonne-et-Trigonant, Dordogne, le 26 octobre 2008).

Alain de Swarte et Geneviève Rendu se sont mariés à Neuilly-Sur-Seine au mois de juin 1954.

_ j’ignore tout du couple formé de x Langlois et son épouse x Kuntz.

Pour la génération des 8 arrière-grands-parents de Théotime,

j’ignore seulement les données biographiques concernant le bavarois Jacob Kuntz, l’époux de Katharina Halstreiter.

_ Robert Langlois (né à Sévres le 16 février 1900, et décédé à Montreuil-aux Lions, Aisne, au mois d’août 1944) est l’époux de Denise Dubourg (née à Rambouillet le 20 mai 1904, et décédée à Château-Thierry, Aisne, au mois de septembre 1944).

_ Joseph Kuntz est l’époux de Katharine Hastreiter (née à Eschlkam, Bavière, le 26 novembre 1890, et décédée à Bamberg le 14 avril 1973).

_ Pierre de Swarte (né à Vieux-Berquin, Nord, le 10 décembre 1898, et décédé à Prades, Pyrénées-Orientales, le 3 août 1990) est l’époux de Suzanne Martin de Ramefort (née à Gennes, Maine-et-Loire, le 16 janvier 1902, et décédée à Agonac le 15 août 1997).

Pierre de Swarte et Suzanne Martin de Ramefort se sont mariés à Hazebrouck le 2 juillet 1921.

_ André-Marie Rendu (né à Paisandu, Uruguay, le 17 mai 1885, et décédé à Canet-en-Roussillon le 8 août 1953) est l’époux de Marie-Thérèse Sauvy (née à Perpignan le 1er mai 1896, et décédée à Canet-en-Roussillon, Pyrénées-Orientales, le 30 juin 1994.

André-Marie Rendu et Marie-Thérèse Sauvy se sont mariés à Neuilly-sur-Seine, le 17 mars 1923.

À suivre…

Ce mercredi 16 juin 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Théotime Langlois de Swarte : un contexte familial fécond pour ce très doué jeune violoniste

30mai

Voici simplement pour ce soir

la série des liens aux 5 articles que je viens de consacrer au terreau familial du très brillant talent musical du jeune virtuose violoniste _ baroque, mais pas seulement _ Théotime Langlois de Swarte :

À suivre, 

Ce dimanche 30 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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