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Et maintenant la place de Théotime Langlois de Swarte au sein des filiations de la famille de Swarte…

28mai

Dans le parcours de mes recherches des liens existant entre certains membres de la famille de Swarte et certains cousins périgourdins de Jan-Paul Sartre,

parcours ouvert le 25 mai dernier ( ;

 ;

),

à partir du souvenir toujours vivace de mes conversations en voiture, entre la rue Emile Zola à Bordeaux, et le lycée Max Linder de Libourne, avec mon collègue Thibault de Swarte,

j’en viens à mes efforts d’établissement d’une généalogie des de Swarte,

au sein de laquelle situer le jeune et très brillant virtuose du violon baroque Timothée Langlois de Swarte, né à Céret en 1995…

Je me suis d’abord appuyé sur une généalogie très détaillée de la famille de Swarte, à partir de Joseph de Swarte (1859 – 1930) et sa seconde épouse Louise Tournier (1871 – 1966), et dans laquelle figurent effectivement

_ après leur fils Pierre de Swarte (1898 – 1990) et son épouse Suzanne Martin de Ramefort (1902 – 1997), et leur petit-fils Alain de Swarte (1926 – 2009) et son épouse Geneviève Rendu-Sauvy (1929 – 2008) _,

les quatre enfants d’Alain de Swarte et Geneviève Rendu-Sauvy, soient Thibault de Swarte, ses deux sœurs Bertille et Béatrice, et son frère Eymeric,  ainsi que la plupart des enfants de ces derniers ;

mais pas tous : manquent en effet dans cet arbre généalogique

et Pauline Langlois de Swarte, et son frère Théotime Langlois de Swarte…

Il me fallait donc continuer de chercher…

Et avant même de découvrir une généalogie très fouillée de sa famille _ je vais bien sûr y revenir… _ composée par Thibault de Swarte lui-même (né à Neuilly en 1955),

j’ai découvert sur le Web plusieurs articles concernant le brillant virtuose violoniste qu’est le jeune Théotime Langlois de Swarte (né à Céret en 1995),

dans lesquels celui-ci délivrait, mais très éparses, quelques données de sa filiation personnelle,

concernant ses parents, ou ses frères et sœurs…

Par exemple, et surtout, cet article-ci _ rédigé par Nicolas Mathieu le 10 décembre 2020 _, intitulé « Théotime Langlois de Swarte, mad lover du violon baroque« ,

qui m’a appris, d’une part, que ses parents étaient tous deux professeurs de chant, et que sa mère dirigeait un chœur ;

et, d’autre part, que non seulement il avait pour sœur _ ce que je savais déjà _ Pauline Langlois de Swarte ; mais aussi pour frère le flûtiste baroque et co-directeur de l’Ensemble baroque Les Ombres, Sylvain Sartre :

une découverte éminemment décisive, forcément, pour ma recherche de la place de Théotime Langlois de Swarte (ainsi que de Sylvain Sartre) au sein des familles de Swarte et Sartre…

Voici donc le début de cet entretien.

À la question de Nicolas Mathieu :

« Quand s’est faite votre révélation de la musique baroque ?« ,

Théotime répond :

« Elle s’est faite très jeune, car mes parents _ et Théotime ne donne pas encore ici leurs noms ni prénoms : Bertille de Swarte et Hervé Langlois… _ sont professeurs de chant. J’ai toujours entendu de la musique baroque à la maison, et c’est une musique qui m’a toujours plu. Je me souviens des débuts du label Alpha _ auxquels, ami de Jean-Paul Combet, j’ai assez activement participé, et cela dès avant même la parution du premier CD, le CD Alpha 001, Le Musique di Bellerofonte Castaldi, de Vincent Dumestre, Guillemette Laurens et Le Poème Harmonique, en 1998… _, j’étais tout petit et j’écoutais tous les disques qui sortaient ! Tout cela m’a énormément influencé _ heureux de l’apprendre ! Je chantais aussi beaucoup de musique baroque dans le chœur que dirigeait ma mère _ celui de l’IRVEM (Institut de Recherche Vocale & d’Enseignement Musical Méditerranéen), à Perpignan. Ensuite, mon grand frère Sylvain Sartre jouait de la flûte traversière baroque, et ma sœur Pauline Langlois de la viole de gambe, du clavecin et du piano. À 9 ans, je me suis donc mis au violon baroque pour pouvoir jouer avec elle« …

Voilà ainsi établi _ et en quelque sorte confirmé _ le lien _ que je pressentais fortement _ de Timothée Langlois de Swarte avec la famille Sartre…

Ou encore cet autre entretien-ci _ avec Alain Cochard le 18 janvier 2020 _, intitulé « Théotime Langlois, radieux archet« ,

où est à nouveau affirmé que « c’est à Céret qu’il naît en 1995, dans une famille de professeurs de chant _ son père, Hervé Langlois, comme sa mère, Bertille de Swarte. Dès quatre ans, il se met au violon :

« J’étais attiré par les archets qui me faisaient penser à des épées, s’amuse-t-il. Il y a un rapport très fort à la voix dans ma famille ; ce qui m’a toujours plu dans le violon, c’est la dimension vocale »… » _ cela, d’ailleurs, s’entend fort bien…

Il ne m’a donc pas été difficile de comprendre que la mère de Théotime Langlois de Swarte n’était autre que Bertille de Swarte,

la sœur de mon ancien camarade du temps des Lycées Max Linder à Libourne et Grand Air à Arcachon.

_ cf cet extrait du CV de Thibault de Swarte (in Dossier d’habilitation à diriger des recherches en sciences de gestion, le 27 novembre 2012) :

« 1979-1982 : Professeur certifié de sciences économiques et sociales

Lycées Max LINDER et Marguerite de VALOIS

Chargé de conférences à l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux 

Actions de Formation Continue en milieu professionnel
Professeur agrégé de sciences sociales (1982-1989)
Lycée de Grand Air (Arcachon) puis Montesquieu (Bordeaux), classes de secondes, premières et terminales (1982-1988). 
Chargé de cours à l’Université de Bordeaux II (DEUG MASS, mathématiques appliquées aux sciences sociales), 1989. 
Chargé de cours à l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux (préparation au CAPES et à l’Agrégation de sciences sociales) et INSEEC (3°année), 1986-1988.
Vice-président ou Président du jury du Baccalauréat à différentes reprises
Conseiller pédagogique et membre du jury des épreuves pratiques du CAPES (1984)
Elu au Conseil d’Administration du lycée Montesquieu (1987)«    _ ;
et que celle-ci, Bertille, était mère de 5 enfants :
d’une part 3 enfants Sartre : Sylvain (né le 28 août 1979), Alexis et Camille ;
et d’autre part 2 enfants Langlois de Swarte : Pauline (née en 1993 ou 94) et Timothée (né en 1995).
Pierre Sartre est le père de Sylvain, Alexis et Camille Sartre ;
et le musicien et professeur de chant Hervé Langlois est le père de Pauline et de Timothée Langlois de Swarte.

Même si je n’ai guère trouvé à ce jour de données un peu plus précises sur certains des membres de cette généalogie, tels Pierre Sartre (le père de Sylvain, Alexis et Camille Sartre), ou Hervé Langlois (le père de Pauline et Théotime Langlois de Swarte),

je suis tout de même parvenu à insérer Théotime Langlois de Swarte dans la parentèle de mon camarade Thibault de Swarte :

Théotime Langlois de Swarte est bien un des 7 neveux et nièces de Thibault de Swarte :

Sylvain, Alexis et Camille Sartre, Pauline et Théotime Langlois de Swarte, les 5 enfants de sa sœur Bertille de Swarte ;

et les 2 enfants Trouvé _ j’ignore leurs prénoms _ de son autre sœur, Béatrice de Swarte…

Et de même que certaines des trois filles de Thibault, Laure, Alice et Clotilde de Swarte, semblent avoir des pratiques musicales,

pas mal de ses neveux et nièces, aussi…

Et pour ce qu’il en est de la généalogie des Sartre périgourdins,

les trois enfants aînés _ Sylvain, Alexis et Camille _ de Bertille de Swarte, sont bien des Sartre cousins des Sartre de Corgnacq-sur-l’Isle et Thiviers.


Leur père, Pierre Sartre, est le fils d’André Sartre ;

et le petit-fils de Gérard Sartre (Périgueux, 7 janvier 1888 – 24 décembre 1968), l’instituteur de Saint-Pierre-de-Chignac,

cousin germain de Jean-Baptiste Sartre (Thiviers, 5 août 1874 – Thiviers, 17 septembre 1906), le père de Jean-Paul Sartre (Paris 16e, 21 juin 1905 – Paris 14e, 15 avril 1980)…

La boucle des filiations et apparentements des Sartre et des de Swarte

est donc ici bouclée.

Ce vendredi 28 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Tendresse et juvénilité d’un merveilleux récital de Céline Frisch : « Aux sources du jeune Bach » (CD Alpha 149)

19jan

Réussir _ en sa « composition » ! _ un récital, tant au concert qu’au disque, au CD, est fort délicat !.. Que d’arbitraire artificiel, le plus souvent, en ces propositions d’interprètes musiciens ! et d’éditeurs de disques, alors pas assez scrupuleux…

Des exceptions, cependant. Et remarquables ! Magnifiques !

Somptueuses, même,

comme ici, en ce récital « magique » autour du « jeune Bach« , en le CD « Die Quellen des Jungen Bach » de Céline Frisch _ soit « Les Sources du jeune Bach » : le terme est on ne peut plus juste ; « sources« , elles sont à jamais jaillissantes, comme cela s’entend, et s’écoute, excellemment !.. _ :

le premier CD _ le CD Alpha 149 : à relever sur son calepin ! _ que nous propose cette année l’excellentissime catalogue Alpha de Jean-Paul Combet…

Par exemple, aussi, le programme,

il est vrai, celui-là même, de Frédéric Chopin lui-même, interprète _ assez rare ! _ en concert (accompagné ici, le 21 février 1842, d’acolytes-amis de très grand choix : Pauline Viardot-Garcia, la chanteuse et compositrice _ aussi, elle-même ; ainsi que sœur de Maria Malibran _, pour trois interventions de chant ; et le violoncelliste et compositeur _ encore, lui aussi _ Auguste Franchomme, pour un solo de violoncelle :

ces pièces-là sont absentes du récital de ce CD, exclusivement consacré aux œuvres de piano de Chopin de ce concert-ci : 5 « Préludes« ,  3 « Études« , 4 « Nocturnes« , 3 « Mazurkas« , l' »Andante spianato« , opus 22, la « Ballade » opus 47, l' »Impromptu » opus 51 & la « Grande Valse » opus 42… ;

l’art de « passer » de l’un à l’autre est magnifique, tant de la part du concepteur du concert et compositeur, Frédéric Chopin, que de la part de l’interprète musicien au piano, l’extrêmement fin Alain Planès…) :

pour un concert

_ et pour un public limité : très vite, Chopin préfère, en effet, se faire écouter plutôt dans des salons que dans des salles de concert : « devant un public aussi restreint que choisi« … ;

« Chopin est un poète de l’intimité et ne révèle son génie _ voilà ! _ que devant le petit nombre :

« Il était l’homme du monde intime, des salons de vingt personnes », écrit Georges Sand » ;

c’est que, fondamentalement, « l’art de Chopin est un art de chambre » ;

et «  »je n’aime pas paraître en public », confie lui-même Chopin à Lenz en 1842, avant un concert. Ce rapport conflictuel avec la scène va d’ailleurs de pair avec un trait de son pianisme : Chopin ne joue pas fort« , indique éloquemment Nicolas Dufetel dans sa présentation du livret du CD que je suis en train de présenter _

pour un concert donné le 21 février 1842

_ « à huit heures du soir« , avait dit la « Revue et Gazette musicale de Paris » du 2 mai suivant, dans les « salons de M. Pleyel« , à Paris, à propos d’un concert-récital similaire de Frédéric Chopin, le 23 avril 1841, cette fois-là : un an auparavant, donc… _ :

« dans les nouveaux salons Pleyel sis au 20 de la rue de Rochechouart, aujourd’hui détruits  : Chopin donne un de ses très rares concerts, espéré depuis des semaines, voire des mois« , indique, en ouverture, page 5, du (très bon) livret, la présentation « Un Concert de Chopin dans les salons Pleyel en 1842« , par Nicolas Dufetel,

le programme , donc, du CD, lui aussi somptueux : « Chopin chez Pleyel« , par Alain Planès,

et sur un piano Pleyel de 1836 (appartenant à la collection du facteur Anthony Sidey) :

il s’agit du merveilleux CD HMC 902052 paru chez l’éditeur Harmonia Mundi l’automne dernier _ je l’évoquai seulement, très vite, en mon article du 2 novembre « une flopée de merveilles de musiques, et une passionnante exposition, aussi, “Deadline”, cette Toussaint » : je ne l’avais pas encore écouté, seulement acheté ! _, auquel j’ai eu grand tort de ne pas consacrer jusqu’ici d’article : un des plus beaux CDs de l’année passée, 2009 !

Mais j’en viens à ce sublime récital _ de pièces de clavecin, cette fois _ à propos de la formation _ elle-même géniale ! _ du génie, davantage qu’en gestation, en éclosion, en explosion

_ quelle formidable juvénilité : j’admirai il n’y a guère, c’était le 17 octobre 2009, celle du très jeune Mendelssohn : « Le bonheur de Félix Mendelssohn : son Octuor, avec Christian Tetzlaff, en un CD AVI (en public, au Festival de musique de chambre “Spannungen”‘de Heimbach) » !

et encore le 9 janvier 2010 : « Découvrir (encore) au CD des oeuvres (encore) inédites de Félix Mendelssohn« …

Que dire de celle, juvénilité, du jeune Bach, quand c’est à sa « source«  même _ de fondamentale jeunesse ! _ que s’est formé Felix Mendelssohn via son maître (de musique) Zelter ! ainsi que je l’avançai dans cet article joyeux du 17 octobre ! _

à propos de la formation du génie

en explosion _ confondante ! _

du jeunissime pour l’éternité _ ad majoram gloriam Dei ! _ jeune Bach !!!


Il faut dire

que les « maîtres » que se donne le jeune Bach _ pour les « Toccatas«  en mi mineur BWV 914 et en sol mineur BWV 915 ; ainsi que pour le si merveilleux (unique, lui) « Capriccio sopra la lontananza del fratello diletissimo » BWV 992 _ tendrissime ! _, qu’a choisis Céline Frisch pour ce CD-récital-ci Alpha 149 _

sont rien moins que

Johann Adam Reincken _ un musicien si jubilatoire : à découvrir d’urgence ! il a vécu à Hambourg de 1623 à 1722 ; où il était titulaire de l’orgue de l’église Sainte-Catherine ; un des plus extraordinaires musiciens toutes époques confondues !!! De Reincken, nous est donnée ici une « Toccata » en sol majeur, qui « s’ouvre par une sorte de récitatif, comme improvisé. Toccare, jouer : le musicien touche le clavier de l’instrument au gré de sa fantaisie, allant de surprise en surprise. Tel est le propre du stylus phantasticus qui émerveille le jeune Jean-Sébastien. Et les épisodes se suivent, un fugato, puis, après un passage de libre transition, un second fugato, en rythme ternaire, avant une brillante péroraison. Chacun des morceaux étant plus bref que le précédent, ce resserrement donne à l’œuvre le sentiment d’une urgence » ; « voilà donc l’archétype du « praeludium » nord-allemand, que Bach retrouvera chez Bruhns ou Buxtehude et qui fécondera ses premières pièces pour le clavecin et pour l’orgue« , commente excellemment Gilles Cantagrel, page 13 du livret… _ ;

Dietrich Buxtehude _ inutile de présenter cet autre héros du jeune Bach, mieux connu, célébré, et interprété, tant au concert qu’au disque, lui ; ce héros du stylus phantasticus, de même que son ami Reincken ! Buxtehude était titulaire des orgues de l’église Sainte-Marie de Lübeck ; il a vécu (et sa musique a rayonné, jusque très loin de Lübeck et de la mer baltique) de 1637 à 1707 ; et Bach a séjourné auprès de lui trois mois pleins, en 1705, faisant, l’année de ses vingt ans, l’aller-retour Arnstadt-Lübeck, séparées par 4oo de nos kilomètres, à pied ; cf le livre passionnant de Gilles Cantagrel, auteur du livret de ce CD Alpha 149, « La Rencontre de Lübeck« , aux Éditions Desclées de Brouwer, en octobre 2003… ; cf aussi, du même Gilles Cantagrel, les indispensables « Dietrich Buxtehude et la musique en Allemagne du Nord dans la seconde moitié du XVIIe siècle » et « De Schütz à Bach _la musique du baroque en Allemagne« , aux Éditions Fayard… De Buxtehude, Céline Frisch a choisi la « Suite » en do Majeur BuxWV 226, dont Gilles Cantagrel souligne bien le souci « de toujours créer l’unité dans la diversité« , une « leçon que Bach ne manquera pas de mettre à profit« , page 14… _ ;

Johann Jakob Froberger _ le maître de la tendresse ; qu’il a prodiguée par toute l’Europe, de Vienne à Rome, de Bruxelles et Amsterdam, et Londres à Paris, entre le Stuttgart de sa naissance, en 1616, et l’Héricourt, proche de Montbéliard, de son décès, en 1667, à cinquante et un ans : la clé probablement, quoique très discrète !, de tout le répertoire de clavier de tout le Baroque !!! rien moins ! : « référence formelle et expressive de la musique pour clavecin de toute la seconde moitié du XVIIème siècle« , le formule le livrettiste, page 14. De Froberger, Céline Frisch nous donne la deuxième « Toccata«  en ré mineur du Livre de 1649 et, de ce même Livre, la deuxième « Suite«  en ré mineur : « la succession des pièces de la « Suite«  parcourt les chapitres d’une narration fascinante, comme une confession : « allemande » navrée, « courante » à la sombre ardeur, « sarabande » meurtrie, avant que ne jaillisse enfin une très bréve et volontaire « gigue«  », est-il présenté, page 15… _ ;

et Johann Kaspar Kerll _ autre maître prodigieux ; et proprement merveilleux ! de tendresse, encore : sauf un séjour de dix ans à la cour de Vienne, il fut surtout maître de Chapelle de la Cour de l’Électeur de Bavière à Munich ; il a vécu de 1627 à 1693. « Ses quatre « Suites« , dit Gilles Cantagrel page 15, héritent directement de l’art de Froberger, et à travers lui de la manière de Frescobaldi«  ; Kerll s’y distinguant peut-être, ici, « par son sens de la concision et de la densité polyphonique« , avant que n’éclate et ne se déploie une splendide « Passacaglia« , « avec ses chromatismes droits et renversés, ses foucades et son ornementation foisonnante : un prodige d’imagination« , pages 15 & 16…


En plus du merveilleux choix de cet éventail « Toccatas » versus « Suites » qui constitue l’axe de ce si beau récital de Céline Frisch, pour éclairer la formation du génie du jeune Bach

_ soit comme un versant italien et un versant français de « génie de musique« … Qu’à lui seul Froberger représente excellemment : il en est peut-être bien la principale « source » d’inspiration, en effet, via ses voyages à Rome (où il découvre Frescobaldi : c’est le versant « Toccatas« ) et à Paris (où il rencontre Louis Couperin : c’est le versant « Suites« …) ! _,

le toucher de clavecin  _ un clavecin allemand d’Anthony Sidey, indique le livret, page 5 _ et le jeu même de Céline Frisch sont confondants de tendresse ! en une virtuosité merveilleusement « retenue » : un très, très grand disque,

qui entame l’année 2010 d’Alpha dans le sublime !!! de la gravité si heureusement jouée _ les « Toccatas » _ & dansée _ les « Suites«  Ou « l’unité dans la diversité » de Bach…


Titus Curiosus, ce 19 janvier 2010

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