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Deux filles de Raymond de Bercegol, l’une née à Bélaye en 1899 et l’autre à Joinville-le-Pont en 1910 ; et toutes deux décédées en 1912 : l’aînée au domicile de son père, à Joinville-le-Pont ; et la cadette à l’Hôpital Marie de Lannelongue, dans le 13e arrondissement de Paris…

10déc

Poursuivant mes recherches à propos de Raymond Camille Marie de Bercegol,

le très actif neveu _ fils de Berthe Ducos, la sœur d’Alcide et de Louis _ de Louis Ducos du Hauron,

dans les archives d’État-Civil accessibles de la commune de Joinville-le-Pont,

je viens de découvrir, l’année 1912, les décès successifs de deux filles de Raymond de Bercegol _ il avait donc eu des enfants : au moins ces deux filles… _ :

d’une part, Marie Henriette de Bercegol,

décédée le 15 novembre 1912 à Joinville-le Pont, au domicile de son père Raymond de Bercegol, 26 route de Brie _ déclaré alors de profession « chimiste«  _ ;

l’enfant était née le 16 janvier 1899 à Bélaye, du premier mariage de Raymond, avec sa cousine Émérancie David _ elle-même décédée au château de Floyras, à Bélaye, le 31 octobre 1905 _ ;

et Simone Camille Jeanne Marie de Bercegol,

décédée le 7 septembre 1912, à Joinville-le Pont, 108 Avenue d’Ivry _ et le décès ayant été déclaré le 28 novembre seulement : voilà qui pose des questions… : il s’avère, en effet, que ce n’est pas à Joinvillle-Pont qu’est décédée l’enfant, mais au 108 avenue d’Ivry, dans le 13e arrondissement de Paris, c’est-dire, en recherchant un peu, à l’Hôpital Marie de Lannelongue, un hôpital inauguré en 1910… Et, d’autre part, j’ignore toujours les raisons (administratives ?) qui ont conduit à cette transcription de l’acte du décès survenu à Paris, sur les registres de décès de la commune de Joinville-le-Pont… _ ;

l’enfant était née le 13 mars 1910 à Joinville-le Pont, du second mariage de Raymond de Bercegol _ désormais déclaré de profession « chimiste«  _, avec Marguerite Yvonne Marinier.

En revanche,

_ et alors que ne sont pas accessibles en ligne pour le moment, les registres de décès à Joinville-le-Pont des années 1913 à 1916 _,

je n’ai encore rien découvert _ mais il faut continuer à chercher, et avec méthode… _ concernant de possibles décès en cette commune de Joinville-le-Pont

de Raymond de Bercegol lui-même _ quand et où est décédé cet homme né le 4 février 1869 à Lamothe-Landerron (Gironde) ? En novembre 1912, Raymond de Bercegol est âgé seulement de 43 ans… Et d’autre part, le chimiste qui s’est défait, en 1901-1902, des droits de l’aapareil photographique « Sinnox«  a forcément été affecté par le devenir, en 1912, des usines Jougla de Joinville-le-Pont ; le 1er avril 1911, déjà, les entreprises Lumière (de Lyon) et Jougla (de Joinville-le-Pont) avaient fusionné, et les frères Lumière avaient « lancé«  les appareils-photo de la marque Lumière, entraînant l’abandon de la fabrication des plaques « Omnicolore«  dont Raymond Bercegol, avec son oncle Louis Ducos du Hauron, avait conçu l’ingénieux procédé… _,

pas davantage que de sa mère Berthe Ducos _ en novembre 1912, et si elle vivait encore, Berthe, née le 23 janvier 1842 à Libourne, était âgée, elle, de 70 ans… _

pourtant déclarée résidant chez son fils, 17 Avenue Pauline à Joinville-le-Pont, dans l’acte du mariage de Raymond de Bercegol avec sa seconde épouse Marguerite Yvonne Marinier, dressé à Joinville-le-Pont le 4 juin 1907,

dans les registres des décès des années 1907 à 1922 _ à l’exception de ceux, qui n’ont pas encore été mis en ligne, des années 1913, 1914, 1915 et 1916…

La recherche continue ;

elle doit, forcément, être patiente, et la plus exhaustive possible…

À suivre, donc…

Ce jeudi 10 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’alliance des Ducos du Hauron et des de Bercegol, la famille propriétaire du château de Floyras, à Bélaye, dans le Lot

09déc

Creusant un peu autour du premier mariage de Raymond de Bercegol neveu assistant de très près les recherches de son oncle Louis Ducos du Hauron _,

avec Émérancie David  _ Émérencie est le nom de la grand-mère de la Vierge Marie : la mère de sa mère Anne _,

qui a eu lieu à Bélaye (Lot) le 28 octobre 1896

_ le 4 juin 1907, et cette fois à Bordeaux, Raymond de Bercegol (devenu veuf le 31 octobre 1905) se remariera avec Yvonne Marinier… _,

j’apprends à découvrir peu à peu _ step by step _ la généalogie de cette féconde famille des Bercegol

à laquelle s’est alliée,

par le mariage, le 11 février 1866 à Agen, de Berthe Ducos du Hauron avec Fabien Marie Alexandre Onézime de Bercegol,

la famille des Ducos du Hauron ;

ainsi que l’importance de leur château de Floyras _ propriété de la famille de Bercegol à partir de 1726 _, à Bélaye, dans le département du Lot, non loin de Luzech.

Pour découvrir bientôt

_ mais il fallait pour cela recouper entre eux deux arbres généalogiques incomplets chacun d’eux ! _

que Raymond de Bercegol,

à Lamothe-Landerron _ en Gironde : entre La Réole et Marmande)le 4 février 1869,

du mariage, à Agen le 11 février 1866, de Berthe Ducos (née à Libourne le 23 janvier 1842) _ en 1866, Berthe est domiciliée rue Palissy à Agen _ et Fabien Marie Alexandre Onézime Bercegol (né à Bélaye, au château de Floyras, le 23 décembre 1835),

et domicilié alors à Marseille où il occupe un poste de Commissaire spécial adjoint des chemins de fer, 

a épousé, à Bélaye, le 28 octobre 1896, sa cousine Marie Caroline Émérancie David,

née _ elle aussi _ à Bélaye, au château de Floyras, le 21 avril 1875,

issue du mariage, le 16 juillet 1872 à Bélaye, du médecin Pierre Antoine Louis Théophile David (né à Saint-Matré le 19 avril 1851) et Marie Marguerite Bercegol (née à Agen, le 2 février 1853 _ elle est la fille de Jean Charles Alexis Georges Bercegol (Bélaye, château de Floyras, 17 avril 1815 – Bélaye, château de Floyras, 18 décembre 1903), l’aîné de la fratrie des 10 enfants de Jean Alexis Georges Charles Bercegol (Bélaye, château de Floyras, 2 août 1785 – Cahors, 15 février 1883) _, Marie Marguerite décèdera au château de Floyras, à Bélaye, le 25 mai 1910) ;

et qu’il se trouve ainsi que

Raymond de Bercegol, fils de Fabien Onézime Bercegol _ le 9e des enfants de la fratrie des 10 enfants de Jean Alexis Georges Charles Bercegol (1785 – 1883) _, a épousé la petite-fille _ via sa mère Marie Marguerite Bercegol (1853 – 1910) _ du frère aîné _ le 1er des 10 de la fratriede son père : Jean Charles Alexis Georges Bercegol (né _ lui aussi _ au château de Floyras, à Bélaye, le 17 avril 1815)

Raymond (né en 1869) et Émérancie (née en 1875) étaient donc, avec une génération intermédiaire de plus pour Émérancie (celle de sa mère Marie Marguerite Bercegol, née en 1853), cousins !

Et tous deux familiers du château familial de Floyras, à Bélaye !..

Le père de Raymond de Bercegol, Fabien Onézime Bercegol (né le 19 février 1834, au château de Floyras, à Bélaye), décèdera, à Cahors, le 29 septembre 1896 _ soit juste un mois avant le mariage à Bélaye, le 28 octobre de la même année 1896, de son fils Raymond et de sa petite-nièce Emérancie, la fille de sa nièce Marie Marguerite, et petite-fille de son frère aîné…) _ ;

et le grand-père d’Émerancie David _ et frère aîné de Fabien Onézime _, Jean Charles Alexis Georges Bercegol (né le 17 avril 1815, au château de Floyras, à Bélaye), décèdera, lui, le 18 décembre 1903, en son domicile du château de Floyras, à Bélaye

Et c’est suite au décès de sa première épouse et cousine Émérancie David, le 31 octobre 1905, au château de Floyras _ où étaient domiciliés les parents de celle-ci, le Docteur David et son épouse Marie Marguerite Bercegol ; laquelle décèdera également au château de Floyras le 25 mai 1910) _, que Raymond de Bercegol se remariera, à Bordeaux cette fois, le 4 juin 1907, avec la bordelaise Yvonne Marinier…

Qu’ai-je pu repérer jusqu’ici du parcours géographique (ainsi que professionnel) du neveu _ de Louis et Alcide Ducos du Hauron _ Raymond Camille Marie de Bercegol,

_ du mariage de Berthe Ducos du Hauron et Henri Fabien Marie Alexandre Onézime de Bercegol _ à Lamothe-Landerron (Gironde), le 4 février 1869 ? 

Le 1er janvier 1895, Raymond de Bercegol, commissaire spécial des chemins de fer en poste à Saint-Germain-des-Fossés (Allier), obtient sa mutation pour un poste de « commissaire spécial adjoint » à Marseille.

Et de fait, le 28 octobre 1896, lors de son mariage à Bélaye avec sa cousine Émérancie David, il est dit résider à Marseille au titre de « commissaire spécial des chemins de fer« .

C’est lui qui, le 20 octobre 1898, obtient de breveter, pour quinze ans, l’appareil photographique intitulé « Sinnox« , conçu avec son oncle Louis Ducos du Hauron, de retour d’Algérie en 1896 et qui résidait désormais en région parisienne…

Mais le 21 décembre 1901 et le 19 janvier 1902, Raymond Marie Camille de Bercegol, résidant alors à Albi (Tarn), et Alphonse Louis Lesueur, résidant à Saint-Maurice (Seine), Grande-Rue n° 87, cèdaient leurs droits au brevet d’invention de quinze ans pris, le 21 octobre 1898, par le Sieur de Bercegol _ voilà ! _ pour un appareil photographique dénommé le Sinnox, à la Société Plaques, pellicules et papiers photographiques J. Jougla ayant son siège à Paris, Avenue Victoria n° 8.

Le 8 mars 1903, Raymond de Bercegol obtient, sur sa demande, sa mise en disponibilité de sa fonction de « commissaire spécial de 2ème classe« , de la part du Ministère de l’Intérieur.

Et le 4 juin 1907, à Bordeaux, lors de son remariage _ après être devenue veuf de sa première épouse (et cousine) Émérancie David, décédée le 21 octobre 1905, au château de Floyras, à Bélaye _, avec la bordelaise Yvonne Marinier _ née à Saint-Trojan (Gironde), le 29 août 1875 _, Raymond de Bercegol se déclare désormais de profession « chimiste » _ et c’est, bien sûr, à souligner ! _ ;

et domicilié à Joinville-le-Pont (Seine).

Voilà où j’en suis de mes recherches ce jour…

Et à suivre, toujours : pas après pas…

Ce 9 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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