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Ecouter le Concerto pour Violoncelle et Orchestre n°1 H.196 de Bohuslav Martinu

13mai

Ce jour,

mon affection pour l’œuvre de Bohuslav Martinu

m’incite à prêter une toute particulière attention à l’article « Flamboyant« 

que  le très attentif Jean-Charles Hoffelé, sur son site Discophilia, consacre à un nouveau CD _ le CD Alpha 731 _ comportant deux superbes Concertos pour violoncelle :

le Concerto pour violoncelle et orchestre n°2, op. 104, d’Antonin Dvorak,

et le Concerto pour violoncelle et orchestre n°1, op. 196, de Bohuslav Martinu ;

dans l’interprétation du violoncelliste Victor Julien-Laferrière avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, sous la direction de Gergely Madaras…

Faute de disposer de ce tout récent CD,

j’écoute le Concerto n°1 de Martinu

dans deux interprétations de CDs que j’extrais de ma discothèque personnelle :

l’une par Raphaël Wallfisch et Jiri Behohlavek _ soit le CD Chandos 10547 x, de 1992 _ ;

l’autre par Christian Poltéra et Thomas Dausgaard _ soit le SACD Bis 2157, de 2015.

Martinu mérite assurément notre écoute attentive…

Ce jeudi 13 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : et de Bach, quoi choisir ? Les Goldberg ! et par le Trio Zimmermann, par exemple…

25mar

Et du grand Bach lui-même

(Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750)

quoi choisir

pour ces Musiques de joie ?

_ même si, et bien sûr il faudra y méditer, la joie-Bach diffère de la joie-Monteverdi, et de la joie-Mozart, et de la joie-Zelenka, etc.

Les joies des plus grands sont idiosyncrasiques ! Et « le style, c’est (alors, et alors seulement…) l’homme même« pour reprendre le mot de Buffon en son petit Traité du style ;

là-dessus, cf mon article du 26 octobre 2016 : 


Et si j’opte _ pour ce qui me concernepour la joie _ tellement radieuse ! _ des _ profanes, et non sacrées _ Variations Goldberg,

quelle interprétation choisir,

qui soit quelque chose comme un summum de la jubilation _ en l’occurrence bachienne _, en CD ?

C’est bien difficile…

Je pense par exemple aux 2 merveilleuses versions qu’en a données jusqu’ici Pierre Hantaï

_ en 1993, chez Opus 111 (CD OPS 30-84), et en 2003, chez Mirare (CD MIR 9945)…

Mais pourquoi pas aussi

la jubilatoire transcription pour 3 instruments _ un violon, un alto et un violoncelledu Trio Zimmermann

_ Frank Peter Zimmermann, Antoine Tamestit et Christian Poltéra _

du CD Bis 2347 SACD, en 2019

_ cf mes articles des 10 mai et 4 juillet 2019 :  et

Dans tous les cas,

l’œuvre même _ ces Goldberg _

est un sommet _ et inépuisable _ de la jubilation !

Ce mercredi 25 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

La splendeur des Goldberg par la polyphonie des cordes du Trio Zimmermann

04juil

On ne se lassera jamais de l’inépuisable splendeur des Goldberg.

Le 10 mai dernier,

je m’étais réjoui de la merveilleuse version qu’en donnait le Trio Zimmermann

(Frank-Peter Zimmermann, violon, Antoine Tamestit, alto, Christian Poltéra, violoncelle) :

 

Et voici que ce jour

s’en réjoui aussi

l’excellent Jean-Charles Hoffelé,

sur son site Discophilia,

en un article intitulé POLYPHONIES DE CORDES


POLYPHONIES DE CORDES


En 1984 , Dimitry Sitkovetsky céda à la tentation : il transcrivit les Variations Goldberg pour trio à cordes. Trente cinq ans plus tard, en écho évident à la tentative de Sitkovetsky, Frank Peter Zimmermann songea un temps à graver une nouvelle version de cette même proposition, mais revenant avec ses amis Antoine Tamestit et Christian Poltéra à l’original pour clavier, ils choisirent _ voilà _ leur propre voie.

Ce que Dimitry Sitkovetsky voyait comme une fantaisie poétique répondant aux propres démarcations proposées par Glenn Gould _ que pour ma part je n’apprécie pas du tout ! _ cède le pas ici à une divulgation de l’écriture de Bach : littéralement, les trois instruments exposent en majesté le contrepoint, les quodlibets, les canons, toutes les arcanes de ce qui est la chair même des Goldberg : un apothéose de la polyphonie.

Comme cela chante et rayonne, danse et songe, dans un mouvement _ d’envol _ constant qui est la nature même du baroque ! On a le sentiment d’entendre tournoyer l’œuvre, d’en saisir toutes les facettes _ oui _ à la fois, au point qu’un vertige _ de jouissance _ pourra vous saisir à un moment : cela ne cesse jamais.

La beauté des trois Stradivarius n’est pas pour peu _ oui _ dans les splendeurs de cet objet sonore non identifié, rayonnant par le disque dans une apesanteur magique que magnifie encore un jeu historiquement informé. Et si demain les trois amis, quittant les rivages amènes des Goldberg, osaient restituer au même degré de perfection les épures de L’Art de la fugue ?

LE DISQUE DU JOUR


Johann Sebastian Bach(1685-1750)


Variations Goldberg, BWV 988 (arr. Trio Zimmermann)

Trio Zimmermann


Frank Peter Zimmermann, violon
Antoine Tamestit, alto
Christian Poltéra, violoncelle

Un album du label BIS Records 2347

Photo à la une : les membres du Trio Zimmermann – Photo : © Mats Bäcker/BIS

Ce jeudi 4 juillet 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Une plus qu’admirable « version » d’un absolu étourdissant chef d’oeuvre : les bachiennes « Variations Goldberg » par les cordes du Trio Zimmermann

10mai

Quel musicien ne rêve

d’interpréter sur « son » instrument de prédilection

un chef d’œuvre écrit pour un autre instrument que le sien ?

Mais Frank-Peter Zimmermann, Antoine Tamestit et Christian Poltéra

refusent de parler ici de « transcription » de l’œuvre qu’ils jouent ;

et préfèrent à ce mot celui, simple, de « version« ,

pour ce qu’ils nous donnent

sur les cordes de leurs violon, alto et violoncelle,

en ce sublime CD SACD Bis – 2347,

des merveilleuses Variations dites Goldberg,

ou Aria mit Verschiedenen Variationen (Clavierübung IV)

de Johann-Sebastian Bach (BWV 988)…

Alors : foncez chez votre disquaire !

Ce CD SACD est prodigieux

de vie et beauté !!!

en ce qu’il nous fait percevoir de ce chef d’œuvre déjà sublime

que sont les Goldberg

Vous ne pourrez plus le quitter !

ni le sortir, lui et sa lumière,

pour quelque autre, de votre platine !


Ce vendredi 10 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

La langoureuse clarinette sans pathos du justissime classicisme brahmsien, par Pascal Moraguès

20déc

Après avoir merveilleusement servi

la clarinette de Mozart,

l’excellent Pascal Moraguès

vient nous enchanter

avec une magnifique CD Brahms

Clarinet Sonatas & Trio,

le CD Indé Sens !INDE 111,

avec le piano de Franck Braley

pour les Sonates opus 102 n°1 et n°2

de l’été 1894,

et encore le violoncelle de Christian Poltéra

pour le trio opus 114

de 1891.

La performance,

parfaite,

est enchanteresse.

C’est un ravissement sans pathos ;

simplement justissime….

Brahmsien.

Ce jeudi 20 décembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa 

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