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Naissance, ce mois de mai 2024, du Festival Lucien Durosoir « Mai musical 2024″, autour de Bélus, en pays d’Orthe, pour des oeuvres magnifiques données ici en miroirs ; ou le constat renouvelé de la sidérante singularité Durosoir…

16mar

Une magnifique initiative

pour honorer un compositeur à la très forte personnalité musicale.


De: « Georgie Durosoir »

Objet: Naissance d’un festival

Date: 14 mars 2024 à 09:50:43

Chers mélomanes, chers amis,

Nous avons le plaisir de vous annoncer la création d’un festival de musique de chambre consacré à la mémoire de Lucien Durosoir (1878 – 1955). Nous l’inaugurons par le Mai Musical 2024 dont vous trouverez le détail ci-dessous.

Lucien Durosoir a maintenant conquis la place qui lui  revient dans le concert des grands de l’histoire de la musique. Il est légitime de lui dédier un festival. Celui-ci se tiendra en Pays d’Orthe, dans le pourtour du village de Bélus auquel il lia son destin à son retour de la Grande Guerre, et où il fonda sa famille. Nous avons choisi l’idée du « Miroir », une manière de mettre Lucien Durosoir face à ses contemporains _ voilà ! Sa musique démontre ainsi d’elle-même que cette place n’est pas usurpée. Nous espérons vous retrouver nombreux à ces événements qui enrichiront la vie culturelle de notre région.

Georgie et Luc Durosoir.

Musique de chambre en Pays d’Orthe

             Festival Lucien Durosoir »

         « Mai Musical » 2024

Dimanche 5 mai 2024 : « Sonates en miroir »

Sonates pour violoncelle et piano de Claude  Debussy et de Lucien Durosoir

Duo Stanislas Kim, violoncelle et Marie Günter, piano

Château de Monbet (Saint Lon les Mines, 40300)

Dimanche 12 mai 2024 : « Scherzando ! »

 

Le scherzo, avec sa fantaisie, inspirera « Les Gabriëles », quatuor à cordes

Scherzos de Fritz Kreisler, Lucien Durosoir, Henryk Wieniawski, Quatuor de Claude Debussy

Château de Monbet (Saint Lon les Mines, 40300)

Dimanche 19 mai 2024 : « Durosoir invite Ligeti »

Durosoir Quatuor n° 3 et Ligeti Quatuor n° 1 par le Quatuor Tana

Château de Monbet (Saint Lon les Mines, 40300)

Samedi 25 mai 2024 : « Trio/miroir »

Trios de Debussy, Durosoir, Lili Boulanger par le Trio Ernest,

Église de Bélus (40300)

Tous les concerts ont lieu à 16 heures

Réservations ouvertes à partir du 15 avril

maimusicalLD@gmail.com

Ou : 06 80 89  63 34

Voilà une passionnante initiative, avec de jeunes ensembles de musiciens prometteurs ou déjà confirmés.

Ainsi, du Quatuor Tana, je possède pour ma part 4 magnifiques CDs :

_ le double CD « Seven » des sept premiers Quatuors de Philip Glass,

_ le CD « King Lear » des Quatuors n° 8 et 9 de Philip Glass,

_ et le CD « WTC 9/11 » de Steve Reich…

Du Quatuor n°1 (composé en 1953-1954) de György Ligeti (1923 – 2006),

je possède deux interprétations au disque par le Quatuor Arditti, enregistrées toutes deux à Londres, en 1978, pour le label Wergo _ j’en possède la « special edition«  de 2006 : le CD WER 6926 2 _, et 1994, pour le label Sony Classics_ en formation en partie modifiée : si Irvine Arditti, premier violon, et Rohan de Saram, violoncelle, sont des deux enregistrements de 1978 et 1994, dans celui de 1994, Lennox Mackenzie, second violon, et Levine Andrade, alto, de l’enregistrement de 1978, ont cette fois été remplacés par David Alberman et Garth Knox ; cette interprétation de 1994 (disponible dans le coffret « György Ligeti – Works » de 9 CDs dans la ré-édition-anniversaire de 2010 que je possède : Sony 88697616412) est sidérante d’incisivité et beauté ! C’est magistral !!! _écoutez-ici cette seconde interprétation de 1994 (d’une durée de 20′ 41), elle est spendidissime…

Ainsi que deux autres interprétations, l’une par l’Artemis Quartet enregistré à Cologne, en 1999 _ dans le CD « Ligeti – String Quartets 1 & 2« , Erato 0946 3369 34 2 5 _, et l’autre par le Quatuor Béla enregistré à Grange des Villarons en 2012 _ dans le CD « György Ligeti – Métamorphoses intimes« , Æon AECD 1332…

Et il me faut ajouter ici que ce sont mes échanges avec Karol Beffa _ cf son important « György Ligeti » paru chez Fayard en mai 2016 : un magnifique travail  que j’ai dévoré à sa sortie…  _ qui ont aiguillé ma curiosité vers l’œuvre, magistral en effet, de György Ligeti…

À partager,

et bien sûr à suivre…

Francis Lippa

Des confrontations « en miroirs » passionnantes.

Et bravo pour un choix si judicieux de programmes de concerts afin de mettre si bien en valeur l’idiosyncrasie puissante de l’œuvre de Lucien Durosoir

_ cf ma contribution « «  au Colloque « Lucien Durosoir, un compositeur moderne né romantique » qui s’est tenu les 19 et 20 février 2011 au Palazzetto Bru-Zane à Venise ; ainsi que mon article du 23 juin 2020 à propos des trois stupéfiants Quatuors de Lucien Durosoir ; « «  _,

mises ainsi en regard de quelques uns de ses plus excellents contemporains, tant compositeurs que violonistes :

Henrik Wienawski (1835 – 1880)Claude Debussy (1868 – 1918), Lili Boulanger (1893 – 1918), Fritz Kreisler (1875 – 1962), György Ligeti (1923 – 2006)…

Et c’est bien cette très marquante singularité (ou idiosyncrasie), en son siècle, de Lucien Durosoir, à laquelle j’avais consacré la première de mes deux contributions de recherche et analyse au colloque du Palazzetto Bru-Zane à Venise, en février 2011 : «  » _ la seconde de ces deux contributions miennes au colloque de Venise étant : « La poésie inspiratrice de l’œuvre musical de Lucien Durosoir : Romantiques, Symbolistes, Parnassiens, Modernes« 

Ce samedi 16 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Question : lesquels des « Tirages Fresson » de Bernard Plossu, sont ceux que je préfère ?.. L’aventure, aussi, d’un oeil de regardeur…

18nov

Le 8 mai 2019, à l’occasion d’une cérémonie d’hommage, à Belus (chez lui, dans les Landes), au compositeur merveilleux qu’est Lucien Durosoir (1878 -1955) _ avec l’inauguration d’une statue d’Aitor de Mendizabal honorant l’œuvre de cet extraordinaire compositeur (cf l’article, avec image,  du 9 mai, le lendemain : …) _,

je publiai sur mon blog En cherchant bien un article intitulé , dans lequel je redonnais le texte de mon parcours d’admiration pour l’œuvre de ce compositeur si singulier _ et si discret, si peu mondain _, que je découvrais musicalement peu à peu, au fur et à mesure de la parution des CDs qui ont été consacrés à sa musique _ en commençant par les CDs Alpha 105, 125, 164 et 175 ; aujourd’hui, son œuvre entier est accessible en CDs…

Ce texte, intitulé « L’aventure d’une oreille : la découverte du « continent Durosoir »« , et daté du 6 janvier 2019, se trouve en effet aux pages 64 à 69 du bel album « La Chaîne de création Lucien Durosoir – Aitor de Mendizabal 1919 – 2019« , publié par les Éditions FRAction…

C’est donc aujourd’hui de « l’aventure d’un œil« , un œil de regardeur enthousiaste et passionné _ et pas un œil de photographe _, que je dois maintenant parler pour caractériser mon _ modeste _ parcours de simple regardeur enthousiaste passionné _ et non professionnel _ de l’œuvre photographique de mon ami Bernard Plossu,

comme j’avais parlé de « l’aventure d’une oreille« , l’oreille d’un écouteur enthousiaste et passionné _ et pas une oreille de musicien _, pour caractériser mon _ modeste _ parcours de simple écouteur enthousiaste passionné _ et non professionnel _ de l’œuvre musical de Lucien Durosoir…

En les récits de ces « aventures » de « regardeur » et « écouteur » enthousiaste et passionné -là, j’accomplissais de fait, tout simplement, le programme que je m’étais fixé, en un courriel _ programmatique, donc _ daté du 20 mai 2008, à mon amie Corinne Crabos _ qui m’avait proposé d’ouvrir un tel blog sur le site de la librairie Mollat… _, un mois et demi avant l’ouverture effective de ce blog En cherchant bien, qui eut lieu le 3 juillet 2008, et dont témoigne l’article inaugural de ce blog, intitulé « « …

Un article qui comportait _ déjà ! _ une photo signée Bernard Plossu !

 

Et je dois noter, encore, que mon article du lendemain 4 juillet 2008, intitulé, lui, «  « , était cette fois consacré au sublime CD Alpha 125 des 3 bouleversants _ quel mémorable choc ! à dimension d’éternité !! _ Quatuors à cordes de Lucien Durosoir, par le Quatuor Diotima _ un article qui (ainsi que ses suites) allait me conduire, alors que je ne suis ni musicien, ni musicologue, à donner, trois années plus tard, le 21 février 2011, au Palazetto Bru-Zane, à Venise, 2 contributions au Colloque international « Un Compositeur moderne né romantique : Lucien Durosoir (1878 – 1955) » « Une poétique musicale au tamis de la guerre : le sas de 1919 – la singularité Durosoir » et  » «  ; « Wow !« , dirait l’ami Plossu…

De même que l’article suivant de ce blog _ daté lui aussi du 4 juillet 2008 _, intitulé « « , était consacré à l’exposition milanaise de ce titre, « Attraverso Milano« , de Bernard Plossu !

Bernard Plossu dont j’avais fait, par hasard, la connaissance le 22 décembre 2006 à la librairie Mollat, à l’occasion de sa signature du merveilleux (!!!) gros album « Bernard Plossu Rétrospective 1963 – 2005« . Je venais d’acheter, peu de temps auparavant, son admirable « L’Europe du Sud contemporaine« , paru en 2000, et dont _ par très grande chance pour moi ! _ un exemplaire demeurait encore sur une étagère du riche rayon Beaux-Arts de la librairie Mollat.

Bernard Plossu, je l’admirais donc déjà…

Or, il se trouve que du mardi 4 avril au lundi 10 avril de cette même année 2006, les membres de notre atelier « Habiter en poète » _ du lycée Nord-Bassin d’Andernos, où j’enseignais aussi la philosophie _, avions séjourné à Rome, arpentée en tous sens, appareil photo à la main, afin d’essayer, mais oui !, chacun _ avec le concours, d’expert, du photographe bordelais le cher Alain Béguerie _ de saisir et rendre par ses propres photos le regard idiosyncrasique sur sa Rome d’Elisabetta Rasy _ j’adore les vraies villes, telle Rome : l’Urbs… _ en son roman autobiographique « Entre nous« , paru en traduction française aux Éditions du Seuil en août 2004 ; et sur lequel nous avions travaillé à nous sensibiliser, le plus près possible, depuis plus d’un an…

Une expérience forcément inoubliable, que ce séjour romain consécutif à un tel an et demi _ à raison d’une séance de trois heures par semaine _ de lecture méthodique hyper-attentive de ce très beau roman romain, associée à une initiation très suivie à la pratique de la photographie, pour chacun de ces jeunes apprentis photographes, par Alain Béguerie, présent lui aussi à Rome…

Et le vendredi 7 avril de ce merveilleux séjour romain, après avoir eu un rendez-vous avec l’auteur de ce passionnant roman autobiographique, devant sa maison d’adolescence, Via delle Alpi, nous avions conversé, sur son roman, avec Elisabetta Rasy durant une bonne heure et demie dans le parc, immédiatement voisin, de la Villa Paganini cf l’analyse que je propose de ce superbe roman romain, en annexe de mon article du 22 février 2010, , dans lequel j’ai inséré mon texte intitulé « Sur les chemins de la présence : Tombeau de Bérénice avec jardin« , consacré au magnifique portrait qu’Elisabetta Rasy dresse de sa mère (et de Rome !) dans ce si beau « Tra noi due« … 

Dans l’échange _ immédiatement _ amical que j’eus, chez Mollat, le 22 décembre 2006, avec Bernard Plossu _ au bout de 5 minutes, Bernard s’est mis à me tutoyer _, je lui ai bien sûr parlé, et de mon atelier photographique « Habiter en poète« , et de Rome, et d’Elisabetta Rasy _ ainsi que de Rosetta Loy, autre romaine, que je lisais aussi (et avais rencontré à plusieurs reprises) avec un très grand plaisir… _, et nous avons engagé tout de suite une correspondance frénétique par courriels _ qui a même failli être publiée ! Il faut dire ici que Bernard Plossu, d’une insatiable curiosité, est un fou de littérature italienne contemporaine ! Mon enthousiasme pour ces écrivains italiens m’ouvrait ainsi grandes les portes de sa propre curiosité…

Ainsi est née notre amitié,

dont un des sommets fut notre magnifique entretien (d’une heure) dans les salons Albert-Mollat, le 31 janvier 2014, à propos de « L’Abstraction invisible » de Bernard Plossu ; et  dont est disponible le passionnant _ ultra-vivant ! _ podcast, dont voici un lien

Ce bien trop long préambule est simplement là pour essayer de justifier l’injustifiable audace _ qui est la mienne _ d’oser opérer des choix de « préférences » entre les 80 merveilleuses images que nous offre ce sublime présent « Tirages Fresson » aux Éditions Textuel !  Et cela tout particulièrement en s’adressant directement à l’auteur même de ces images !!! Quelle impudence !

Cependant l’expérience même _ d’analyses et réflexions renouvelées, jour après jour de cet examen… _ de ces déjà 15 articles  

_ en voici  les liens :

que je viens de consacrer aux images, déjà si merveilleusement variées, de ce splendide « Tirages Fresson » de l’ami Bernard Plossu, se révèle déjà riche, en son cheminement, de pas mal d’enseignements, au moins pour moi _ qui suis probablement un des rares, sinon le seul ! à ne pas perdre patience à l’excessive longueur de ces phrases, et plus encore de ces articles si peu synthétiques ! Mais sur ce point, je demeure hélas un incorrigible montanien : « Indiligent lecteur, quitte ce livre«  : ainsi prévient, à très juste titre, et avec humour, l’avertissement inaugural des (labyrinthiques) « Essais«  _ ;

car, si, en ces articles miens, se dégagent, et même se renforcent et s’approfondissent _ heureusement pour l’état présent de ma lucidité de septuagénaire ! _ certaines constantes d’approbation de mes « préférences » d’images initiales,

 

y apparaissent aussi quelques révisions d’appréciations, mais presque toujours positives :

j’apprécie davantage et mieux, en effet, certaines des images, que pour une raison ou une autre _ parfois : trop de beauté ! par exemple pour l’image presque trop belle (!) de la page 80, légendée « Giverny, France, 2010«  _, j’avais placées non pas sur ma liste des 13 premières préférées, mais seulement _ et bien à tort ! pour cette image de la page 80… _ sur ma liste complémentaire de 22 (cf mon article du jeudi 5 novembre : ) ;

alors que cette image-là de Giverny, de Plossu, est bien, in fine pour moi, en son équilibre ouvert, un absolu miracle de sublime splendeur… 

Par contre, je n’ai toujours pas « retenues« ,

ni l’image page 51 légendée « Giverny, France, 2011 » ; ni l’image page 52 légendée « Île d’Houat, France, 2003 » ;  soient deux images avec fleurs rouges _ qui, pardon !, manquent d’un peu, à mes yeux, de singularité _ ;

pas davantage, même si cela fut avec un peu plus d’hésitation, l’image page 50, avec parterres et arbre verts, en partie derrière des persiennes, légendée « Giverny, France, 2010«  _ cette image possède un charme certain, mais probablement pas tout à fait assez singulier, lui non plus, ni assez puissant, pour me retenir, du moins personnellement, vraiment… _,


L’image, page 62, légendée « San Francisco, Californie, États-Unis, 1968« , fait, pour moi, partie d’une autre catégorie, encore :

celle des images singulières possédant une incontestable puissance, avec le très fort _ mais presque aveuglant ici ! et à mes yeux excessif… _ contraste de ses couleurs (blanc / noir / rouge), qui lui confère un je ne sais quoi de répulsif, trop violent…

Et je dois dire que je ne ressens, en général _ existent aussi des exceptions ! _, aucun tropisme positif envers la plupart des images américainessouvent trop brutales, ou trash, pour mon goût d’européen ; ou encore un peu trop datées à mes yeux _ et sans assez de cette toute simple dimension d’éternité qui me bouleverse…

Je leur préfère, et de beaucoup, la douceur et délicatesse, sereines, des plus récentes images européennes, qui possèdent, elle, ce doux et très léger coefficient d’éternité que j’admire ; surtout celles de la plus pure quotidienneté du réel, qu’elles ont su _ comme magiquement, avec une folle aisance… _ si admirablement saisir…

Est-ce là une affaire d’ancrage civilisationnel personnel _ subjectif _ de ma part ? _ c’est possible…

Ou cela tient-il aussi à une certaine évolution, dans le temps, du preneur-auteur même de ces images ? _ lui-même, Plossu, désormais plus apaisé, plus serein, et qui en aurait transfusé quelque chose à son regard ; à ses cadrages ; et ainsi à ses images… Peut-être…

À suivre…

Ce mercredi 18 novembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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