Posts Tagged ‘cousinages

Un premier point sur les cousinages Sartre de Dordogne, à Thiviers ou Périgueux, au fil des générations, de 1700 à aujourd’hui…

27mai

Afin de commencer à éclaircir un peu comment les De Swarte _ venus tardivement du Nord, et par alliance… _ et les Sartre ont pu, par un apparentement, devenir _ il fallait aussi établir à quel moment… _ des « cousins » de Jean-Paul Sartre,

dont la famille paternelle, des Sartre, était installée, au moins depuis la fin du XVIIe siècle, à Corgnacq-sur-l’Isle et Thiviers (et ensuite, pour quelques uns, à Périgueux),

il fallait procéder à l’établissement de leurs généalogies respectives.


Et tout d’abord celle des Sartre de Dordogne.

Ainsi suis-je parvenu à reconstituer un tronc commun de membres de la famille Sartre résidant à Corgnacq-sur l’Isle

un village situé à 6 kms au sud-est de Thiviers, au nord du département de la Dordogne.

Avec, d’abord, ce tronc commun de 4 générations masculines successives de Sartre, résidant à Corgnacq-sur-l’Isle, à partir de 1700 :

_ Pierre Sartre (ca. 1664 – avant le 26 septembre 1730)

_ Jean Sartre (10 novembre 1702 – 6 janvier 1742)

_ Pierre Sartre (25 janvier 1733 – 28 janvier 1807)

_ Pierre Eymard Sartre (27 novembre 1765 – 7 février 1849).

De là,

je démarque deux lignées parallèles de générations de Sartre

issues de 2 des fils de ce Pierre Eymard Sartre (Corgnacq-sur-l’Isle, 1765 – Corgnacq-sur-l’Isle, 1849),

dont voici la succession des générations :

_ les frères Pierre Eymard Sartre (Corgnacq, 9 novembre 1805 – Corgnacq, 27 avril 1878) et Pierre Sartre (Corgnacq, 20 mars 1815 – Corgnacq, 5 février 1882)

_ les cousins germains Eymard Sartre (Corgnacq, 17 mars 1836 – Thiviers, 22 octobre 1913) et Germain Sartre (Corgnacq, 5 octobre 1861 – Périgueux, 25 septembre 1935)

_ les cousins issus de germains Jean-Baptiste Sartre (Thiviers, 5 août 1874 – Thiviers, 17 septembre 1906) et Gérard Sartre (Périgueux, 7 janvier 1888 – Périgueux, 24 décembre 1966).

À la génération suivante :

_ Jean-Paul Sartre (Paris 16e, 21 juin 1905 – Paris 14e, 15 avril 1980)

est le fils unique de l’enseigne de vaisseau de Thiviers, Jean-Baptiste Sartre, prématurément décédé de maladie, à l’âge de 32 ans ;

_ tandis que son cousin André Sartre, inspecteur des impôts _ j’ignore à ce moment la date de naissance et la date de décès _,

est, lui, le fils de l’instituteur _ puis directeur de l’école communale de Saint-Pierre de Chignac _ Gérard Sartre et son épouse Irma Olivier _ en 1991, un des anciens élèves de l’école communale de Saint-Pierre de Chignac, Pierre Colombé, en un article intitulé « Gérard Sartre, un poète périgourdin peu connu (1888 – 1968)« , paru en 1994 dans le tome CXXII du Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord à la page 164), portera un témoignage émouvant des qualités à la fois poétiques et humaines de ce Gérard Sartre qui avait été son maître, et avait pris sa retraite en 1947. Et de lui, Gérard Sartre, il rapportera ces paroles : « Moi qui ne suis pas Jean-Paul (Sartre), mais simplement apparenté (grands-pères respectifs cousins germains)« 

Avant André Sartre  _ dont j’ignore, je le répète, les lieux et dates de naissance et de décès ; je sais seulement que le 18 juin 1935, à l’École municipale de Saint-Pierre-de-Chignac (dont son père Gérard était le directeur), André Sartre sera le premier des garçons au Certificat d’Etudes Primaires… _,

le couple de Gérard Sartre et Irma Olivier, mariés à Périgueux le 2 octobre 1911, avait donné naissance à 2 filles, Pierrette et Odile Sartre ;

Odile Sartre, qui épousera Roger Verdier, et survivra à sa sœur Pierrette et à son frère André _ tous deux déjà décédés en 1994 _, décèdera fin février 2014 à Périgueux…

Et André Sartre et son épouse née Lacroix, auront 2 enfants : Pierre Sartre et Françoise Sartre _ dont j’ignore les lieux et dates de naissance…

Et c’est par ce Pierre Sartre que s’est _ vraisemblablement _ fait l’apparentement, en un lieu et à une date que j’ignore, avec une De Swarte, de Dordogne _ mais pas seulement, nous n’allons pas tarder à le découvrir…

À suivre,

Ce jeudi 27 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

De nouveaux aperçus sur la venue en Algérie de la famille Wachter de Rougemont : le mariage à Birmandreis le 4 avril 1857 de Sophie Wachter (de Rougemont) et François-Martin Molter (de Chaux)…

24mar

En continuant mes recherches sur les diverses origines _ et origines diverses _ des colons d’Orléansville au XIXe siècle,

je me suis à nouveau penché sur la famille des Wachter, venus de Rougemont (Haut-Rhin) ;

reprenant en quelque sorte le fil que j’avais provisoirement laissé le 8 mars dernier, en mon article  dans lequel j’avais démarré ma recherche sur la présence des membres de cette famille Wachter _ au nombre desquels le cousin Jean-Pierre Wachter (Rougemont, 24 mars 1801 – El Biar, 20 janvier 1871) _ au mariage, à Mustapha, le 26 mai 1857, de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – ?, ?) et Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex (Marseille, 28 décembre 1836 – Alger, 30 mars 1925)…

J’avais déjà pu constater qu’à ce mariage non seulement était présent et témoin du marié son « cousin » _ en fait cousin germain de son père _ Jean-Pierre Wachter, garde principal d’artillerie, mais qu’y assistaient aussi, « présents et consentant« , les quatre-parents des mariés _ soient François-Antoine-Humbert Wachter (Rougemont, 29 août 1794 – ?, ?) et son épouse, à Rougemont le 27 octobre 1814, Marie Françoise Chevillot (Le Val, 12 février 1792 – Mustapha, 8 septembre 1870), ainsi que Jean-Baptiste-Pierre Confex (Marseille, 28 décembre 1811 -Mustapha, 28 mai 1887) et son épouse, à Alger le 22 août 1837, Marie-Claire-Joseph Vidal (Marseille, 22 septembre 1815 – Mustapha, 6 juillet 1869) _qui donc avaient tous fait le voyage vers l’Algérie, pour s’installer là  _ et y mourir, aussi… _, non loin de leurs enfants…

Cette fois, c’est le mariage, moins de deux mois plus tôt, le 4 avril 1857, à Birmandreis, de Sophie Wachter (Rougemont, 29 janvier 1824 – Courbet, 9 mai 1897) _ Sophie Wachter était en effet alors domiciliée, avec ses deux parents, Humbert Wachter et son épouse, née Marie-Françoise Chevillot, à Birmandreis… _ avec François-Martin Molbert (Chaux, Haut-Rhin, 9 décembre 1825 – Mustapha, 22 juin 1884) _ auparavant, et à Rougemont, le 18 août 1853, ce couple, pas encore marié, de Sophie Wachter et François-Martin Molbert (elle avait 29 ans ; et lui, 27 ans…) avait donné naissance à une petite Sophie Wachter, que son père, François-Martin Molbert, a reconnue officiellement comme sa fille ce jour de leur mariage, le 4 avril 1857, à Birmandreis _,

qui sollicite mon attention ;

et m’amène au constat de la présence prolongée de ces familles Wachter et Molbert à Mustapha, tout particulièrement,

mais aussi à Kouba, où fut fondée, probablement en 1848 _ ou peut-être dès 1844, même si cela me paraît plus improbable, vu l’âge du probable fondateur : le potier Jean-Baptiste Molbet est, en effet, né à Chaux (Haut-Rhin) le 10 mars 1830 : en 1844, il avait seulement 14 ans ; alors qu’il en avait 18, en 1848… _, la manufacture de Poterie Molbert, qui a laissé trace dans l’histoire

Il est difficile de dire lequel de ces Molbert, de Chaux (Haut-Rhin) _ une famille de potiers, déjà en Alsace… _, a été le pionnier de la venue en Algérie :

des cinq fils Molbert _ François-Martin (Chaux, 9 décembre 1825 – Mustapha, 22 juin 1884), Jean-Pierre (Chaux, 1er janvier 1828 – Mustapha, 23 juin 1865), Jean-Baptiste-Claude (Chaux, 10 mars 1830 – Kouba, 24 novembre 1904), Claude-Jacques (Chaux, 12 avril 1832 – Mustapha, 4 août 1886) et Pierre-Richard Molbert (Chaux, 28 avril 1834 – Mustapha 29 janvier 1878) _ de Pierre-Richard Molbert (Montenois-sur-Doubs, 13 juillet 1802 – Mustapha, 8 décembre 1861) et son épouse Marie-Sophie Prévot (Chaux, 1797 – Mustapha, 16 juin 1883),

il est possible que ce soit le troisième né, Jean-Baptiste-Claude, qui soit venu le premier en Algérie, pour fonder à Kouba, probablement en 1848, à l’âge de 18 ans, une importante manufacture de poterie, qu’a fait prospérer son fils Jean-Baptiste-Claude Molbert (Mustapha, 10 janvier 1860 – Kouba, 7 mai 1926) ;

et que les autres membres de sa famille,

ses parents, présents à son mariage avec Hélène Placette (Tarnos, 10 avril 1837 – Kouba, 10 avril 1919), à Mustapha, le 27 février 1854,

ainsi que ses quatre frères,

l’aient rejoint, et se soient installés pour de longues années à Mustapha…

Les liens de famille étaient assurément précieux en cette terre de mission qu’était l’Algérie…

Et j’ai noté aussi, au passage, l’installation à Orléansville du docteur Jean (ou Jean-François) Molbert (Hussein Dey, 3 décembre 1885 – ?,?),

fils de l’instituteur Charles Molbert (Mustapha, 5 janvier 1863 – Alger, 28 octobre 1919) et de son épouse Antoinette Nin (Hussein Dey, 20 septembre 1864 – Orléansville, 29 janvier 1941).

Et dont la grand-mère paternelle était Sophie Wachter (Rougemont, 29 janvier 1824 – Courbet, 9 mai 1897) l’épouse de François-Martin Molbert (Chaux, 9 décembre 1825 – Mustapha 1884).

Sophie Wachter, épouse Molbert, et sœur de Jean-Baptiste-Antoine Wachter, le mari d’Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex,

était donc la tante des 6 enfants Wachter (dont l’orléansvillois Emile Wachter et l’orléansvilloise « Veuve Louis Gentet« , née Wachter _ j’ignore toujours son prénom _) de ce couple…

Et le docteur Jean Molbert était ainsi le cousin germain d’Emile Wachter et de sa sœur, veuve Gentet…

Et de fait dans l’avis de décès de M. Charles Molbert (Mustapha, 5 janvier 1863 – Alger, 28 octobre 1919) publié par L’Écho d’Alger du 20 octobre 1919,

 dans la liste des faisant part,

à la suite de la veuve, née Antoinette Nin (Hussein Dey, 20 septembre 1864 – Orléansville, 29 janvier 1941), du fils, le docteur Jean Molbert (Hussein Dey, 3 décembre 1885 – ?,?), et son épouse, née Nathalie Croze (Tizi Ouzou, 1er décembre 1887 – ?,?), et des sœurs Sophie Molbert (Rougemont, 18 août 1853 – Courbet, 1er février 1838) et Louise Vve Iscariot, née Molbert (Birmandreis, 12 juillet 1858 – ?,?) du défunt,

apparaît aussi _ avec il est vrai une faute d’orthographe ! _ la mention de la famille Wachter… 

À suivre…

Ce mercredi 24 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques aperçus sur Jean-Pierre Wachter, le cousin de Jean-Baptiste-Antoine Wachter, témoin au mariage de celui-ci Avec Elisabeth Confex, à Mustapha, le 26 mai 1857…

08mar

Je continue de m’intéresser à ces liens familiaux qui persistent fortement au moment de la colonisation française de l’Algérie

et assurent un quasi indispensable appui de solidarité en un environnement assez difficile pour les individus solitaires ou isolés…

Et en l’occurrence, ce lundi,

je focalise mon attention sur Jean-Pierre Wachter (Rougemont, 24 mars 1801 – El Biar, 20 janvier 1871),

« cousin » de Jean-Baptiste-Antoine Wachter (Rougemont, 5 février 1827 – ?j’ignore le lieu et la date de son décès, en Algérie… _),

et qui _ ils ont 26 ans d’écart _ sera témoin _ ils ont donc maintenu leur contact ! _ au mariage de celui-ci, à Mustapha, le 26 mai 1857 _ l’année qui suit celle des naissances, à Miliana et Ténès, de Paul Bonopera et sa future épouse Joséphine Girot _, avec Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex :

ce couple aura au moins _ probablement… _ six enfants Wachter _ j’y reviendrai…

En effet, au mariage, à la mairie de Mustapha, le 26 mai 1857, de Jean-Baptiste-Antoine Wachter _ fils de François-Antoine-Humbert Wachter et Marie-Françoise Chevillot, son épouse _, né à Rougemont, canton de Massevaux (Haut-Rhin), le 5 février 1827,

et d’Elisabeth-Joséphine-Baptistine Confex _ fille de Jean-Baptiste-Pierre Confex et Marie-Claire-Joseph Vidal, son épouse _ ;

et en présence de leur quatre parents _ le fait est à relever : tous sont venus s’installer, eux aussi, en Algérie _,

est aussi présent, ainsi que témoin du marié, son « cousin » Jean-Pierre Wachter, né à Rougemont le 24 mars 1801, « garde principal d’artillerie » de son état _ pas encore en retraite _,

fils de François Wachter (Rougemont, 11 mars 1754 – Rougemont, 5 mai 1807 ; et teinturier de profession) et de Marguerite Girot, son épouse (Le Val, 20 août 1767 – Rougemont, 19 décembre 1840) _ une Girot, donc ; elle aussi…

Le premier ancêtre Wachter commun au marié, Jean-Baptiste-Antoine Wachter (né à Rougemont le 5 février 1827), et à son « cousin » Jean-Pierre Wachter (né à Rougemont le 24 mars 1801),

est Marc Wachter, né à Altkirch le 5 août 1694 et décédé à Rougemont le 7 février 1729 ; et époux, à Balschwiller, le 23 juin 1716, d’Elisabeth Gasser (Angeot, 1688 – Rougemont, 5 février 1756) ;

qui se trouve être devenu, du fait de sa descendance, et à une génération d’écart,

le bisaïeul du plus jeune _ né en 1827 _,

et l’arrière-grand-père de son « cousin » _ né en 1801 _ :

En effet, Jean-Baptiste-Antoine Wachter

est le fils de François-Antoine-Humbert Wachter (Rougemont, 29 août 1794 – décédé postérieurement à ce mariage de 1857…) et son épouse Marie-Françoise Chevillot (Rougemont, 12 février 1792 – Mustapha, 8 septembre 1870), qui se sont mariés à Rougemont le  27 octobre 1814 ;

le petit-fils de Pierre-Antoine Wachter (Rougemont, 20 août 1762 – Rougemont, 1er septembre 1853) et son épouse Jeanne-Eve Plumey (Rougemont, 24 décembre 1773 – Rougemont, 19 août 1834), qui se sont mariés à Rougemont le 5 février 1793 ;

et l’arrière-petit fils de François-Antoine Wachter (Rougemont, 7 mai 1721 – Rougemont, 18 novembre 1775) et son épouse Jeanne-Marie Bouillon (née vers 1727 et décédée vers 1774), qui se sont mariés à Rougemont le 3 septembre 1743 ;

alors que Jean-Pierre Wachter

est le fils de François Wachter (Rougemont, 11 mars 1754 – Rougemont, 5 mai 1807) et son épouse Marguerite Girot (Rougemont, 20 août 1767 – Rougemont, 19 décembre 1840),

et le petit-fils de Marc Wachter (Rougemont, 10 août 1719 – Rougemont, 16 juillet 1789) et son épouse Marie-Anne Blaisy (Balschwiller, 23 octobre 1726 – Balschwiller, 24 septembre 1767), qui se sont mariés à Feldkirch le 26 février 1748 .

Marc Wachter (né à Rougemont le 10 août 1719 ; et grand-père de Jean-Pierre Wachter, le témoin à ce mariage à Mustapha le 26 mai 1857)

et François-Antoine Wachter (né à Rougemont le 7 mai 1721 ; et bisaïeul de Jean-Baptiste-Antoine Wachter, le marié de ce jour-là)

étant frères…

La génération de Jean-Pierre Wachter (né à Rougemont le 24 mars 1801) est donc celle de François-Antoine-Humbert Wachter (né à Rougemont le 29 août 1794), le père du marié ; qui sont toux deux présents à Mustapha pour ce mariage, qui réunit des membres de cette famille Wachter originaires de Rougemont, en Alsace :

peut-être venus s’installer en Algérie du fait de la présence à Alger de leur cousin Jean-Pierre Wachter, « garde principal comptable d’artillerie« , qui avait été nommé à la Direction d’Alger le 7 avril 1849… 

Je retiens aussi de cette recherche des données précises de ce cousinage entre Jean-Baptiste-Antoine et Jean-Pierre Wachter,

d’avoir été attentif, cette fois, à un fait qui m’avait jusqu’ici échappé : 

la venue en Algérie, non seulement de la mère de Jean-Baptiste-Antoine Wachter, née Marie-Françoise Chevillot _ qui décèdera à Mustapha le 8 septembre 1870 _,

mais aussi de son père, François-Humbert-Antoine Wachter, présent et consentant, lui aussi, à ce mariage de son fils, à Mustapha le 26 mai 1857 ;

même si je continue à ignorer le lieu _ probablement Mustapha _ et la date du décès de celui-ci : avant le décès le 8 décembre 1870 à Mustapha, de celle que le certificat de son décès qualifiera alors de « veuve » de son époux…

Mustapha, devenu maintenant _ de même qu’El Biar _ un quartier de la ville d’Alger,

où naîtront au moins deux des enfants du couple formé par Jean-Baptiste-Antoine Wachter et son épouse Elisabeth, née Confex :

Aimée-Marie Wachter, née à Mustapha le 2 septembre 1859 ;

et Emile Wachter, né à Mustapha, le 15 mai 1859, et futur citoyen d’Orléansville _ j’y reviendrai…

Louis-Jules Wachter, lui, est né à Orléansville, le 29 juillet 1866.

J’ignore encore le lieu et la date précise de la naissance de Marie-Emélie Wachter, la future épouse, puis veuve, de son cousin Albert-Philippe-Joseph Ferrand :  fils de Philippe Ferrand (Fleurey-lès-Lavoncourt, 7 août 1828 – Alger, 2 décembre 1889) et de son épouse Aimée-Justine-Marie Confex (Alger, 7 février 1839 – ?), la sœur cadette d’Elisabeth Confex _ il y avait alors pas mal de mariages entre cousins…

Et je remarque que l’avis de décès de cette dernière, Elisabeth « veuve Wachter, née Confex » (née à Marseille en 1836 et décédée à Alger en 1925), tel qu’il est paru dans Le Progrès d’Orléansville, insistera sur le fait que celle-ci, décédée à Alger le 30 mars 1925, avait longtemps résidé à Orléansville,

auprès, notamment, de son fils l’orléansvillois Emile Wachter, et sa famille _ dont je vais prochainement reparler…

À suivre…


Ce lundi 8 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et retour aux cousinages gardois des Ducros et Charavel, dans la lecture du faire-part de décès d’Eveline Ducos du Hauron

29jan

Après la focale placée hier jeudi sur le programme de recherche à réaliser à propos de la famille algérienne des Ferrand en l’article intitulé ,

continuation ce vendredi de la lecture-analyse du faire-part de décès de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron« , publié le 2 janvier 1939 par l’Écho d’Alger,

en essayant d’approfondir les cousinages gardois, à La-Capelle-et-Masmolène, des Ducros et des Charavel,

en amont de leur arrivée en Algérie…

Et cette piste de recherche va se révéler très féconde :

car les Ducros et Charavel étaient déjà, et plusieurs fois, par plusieurs mariages entre eux, apparentés en ce terroir gardois d’origine ;

et même en le petite commune de La-Capelle-et-Masmolène, située à 12 kms d’Uzès et 17 kms de Bagnole-Sur-Cèze.

Après avoir découvert _ dans un article du Midi libre du 8 novembre 2012 _ l’existence, depuis l’année 2011, et à l’initiative d’un Charavel prénommé Francis, d’une « cousinade Charavel«  dans le village gardois de Saint-Nazaire,

j’ai aussi appris qu’avait été fêté le centenaire (28 avril 1920 – 28 avril 2020) d’Aurélie Charavel, née à La-Capelle-et-Masmolène, et épouse de Louis Guiraud,

et mère de Serge Guiraud, qui a donné à ses parents deux petits-fils Guiraud, puis trois arrière-petits enfants…

Je me suis donc intéressé à cette famille Charavel de La-Capelle-et- Masmolène ; pour découvrir la forte implantation des Charavel dans ce village gardois. Ainsi, en 1920, au moment de la naissance d’Aurélie Charavel, un des adjoints au maire de cette commune se nommait-il Ernest Charavel…

Mieux :

j’ai surtout appris l’existence en cette commune de La-Capelle-et-Masmolène, de deux mariages entre des Charavel et des Ducros : 

d’abord, le mariage _ dont est née le 4 avril 1920 cette future centenaire qu’est Aurélie Charavel _ de Léon Charavel (1889 – 1976) et Antoinette-Alphonsine Ducros (La-Capelle-et-Masmolène, 20 mars 1897 – La-Capelle-et-Masmolène, 28 mai 1993) ;

puis le mariage d’Hippolyte Ducros (né en 1870) avec Marie Charavel (née en 1872),

qui ont eu six enfants Ducros :

Marie-Ernestine (La-Capelle, 13 décembre 1902 – Uzès 24 janvier 1990),

Marcel-Marius-Hippolyte (La-Capelle, 1er octobre 1904 – Uzès, 14 juin 2001),

Augustine-Virginie (La-Capelle, 13 octobre 1906 – Figarières, 19 avril 1998),

Marguerite-Nancy (La-Capelle, 25 octobre 1908 – Uzès, 30 juin 2005)

et les jumelles Germaine-Paulette-Céline (La-Capelle, 23 décembre 1910 – Uzès,  30 juillet 2002)

et Noëlie-Marie-Antoinette (La-Capelle, 23 décembre 1910- Uzès, 30 décembre 2003)…

Bref, la présence du nom de la famille Charavel sur le faire-part du décès de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron » dans l’édition de l’Echo d’Alger du 2 janvier 1939, s’éclaire :

 

Clovis-Auguste Charavel (La-Capelle-et-Masmolène, 9 mars 1884 – Blois, 7 juin 1986), son épouse Marie-Marguerite Schwartz (Mustapha, 18 avril 1880 – Blois, 24 janvier 1965) _ leur mariage a eu lieu à Alger le 12 novembre 1907 _,

et leurs deux fils Ernest Charavel (Hussein-Dey, 13 octobre 1908 – Rambouillet, 13 avril 2018) et Félix-Clément Charavel (Hussein-Dey, 23 novembre 1920 – Rambouillet, 30 décembre 2011) _ cf mon article du mardi 26 janvier : _

sont donc des cousins algérois de l’époux Ducros de la défunte « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron » de ce faire-part :

M. Henri Ducros, lui aussi d’origine gardoise ;

et dont la famille avait très probablement des attaches, en 1939, avec certains des Ducros de La-Capelle-et-Masmolène… 

Ce vendredi 29 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

A la recherche d’autres parentés avec les Hiriart de Saint-Jean-de-Luz : les Campet (de Bayonne), les Ribis (de Biarritz)…

15août

En continuant de rechercher les parentés avec les Hiriart et Gaudin de Saint-Jean-de-Luz, à partir des noms présents _ tel celui de Campet, ou celui de Ribis, ou celui de Laborde _ sur les faire-parts de décès des familles Hiriart, Bibal, Gaudin, de Saint-Jean-de-Luz,

en 1910, 1920, 1932 et 1936,

je viens de découvrir un mariage bayonnais, le 9 décembre 1895,

entre Eugène Campet, 29 ans, né à Bayonne le 7 juillet 1870, colleur de papiers, fils de feu Pierre Campet, décédé à Bayonne le 4 mars 1887, et de Marie Lafargue ;

et Elisabeth Hiriart, 22 ans, née à Bayonne le 20 novembre 1873, fille de feu Jean Hiriart, décédé à Bayonne le 30 avril 1882, et de Marianne Celhaya, marchande.

Une fille leur était née un peu auparavant, le 12 novembre 1895, prénommée Marianne Marcelle.

Étaient parmi les témoins de ce mariage bayonnais,

Jean Campet, 37 ans, frère de l’époux,

et Emmanuel Hiriart, 24 ans, charpentier de marine, frère de l’épouse.

J’ignore à ce jour quels liens existent entre ces Hiriart bayonnais et les Hiriart luziens…

Sans lien direct, cette fois aux Hiriart,

est décédée en son domicile à Biarritz, le 18 avril 1941, Madame Louis Ribis, née Marguerite Aguerregaray.

Je suppose que cette Marguerite Aguerregaray biarrote

a des liens de parenté avec les Aguerregaray bayonnais

parents aux Bordes, Dupouy, Manes… et Dougier ;

mais j’ignore encore lesquels précisément…


Je poursuis mes recherches ;

qui demandent un peu de temps, de patience ;

et un minimum de chance…


Ce jeudi 15 août 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Chercher sur mollat

parmi plus de 300 000 titres.

Actualité
Podcasts
Rendez-vous
Coup de cœur