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Interpréter Vivaldi ; et en son plus intime et essentiel ! : une splendide réussite, sublime, de Jean-Guihen Queyras, dans six sonates pour violoncelle et basse continue

17jan

La chronique de ce jour de Jean-Charles Hoffelé

en son blog Discophilia du site d’Artalinna :

Le violoncelle et la lagune,

revient très opportunément sur un CD Harmonia Mundi

_ le CD HMM 902278 _

comportant six sonates pour violoncelle d’Antonio Vivaldi (1678 – 1741),

soient les sonates RV 40, 41, 43, 45, 46 et 47,

en une merveilleuse interprétation

de Jean-Guihen Queyras au violoncelle,

et,

à la basse continue,

Michael Beringer aux claviers,

Lee Santana, au théorbe

et Christop Dangel, au violoncelle.

Je renvoie donc à ce que j’ai moi-même pu en écrire,

le 8 septembre 2018 :



Ce qui donne ceci, sur mon blog En cherchant bien, en date du 8 septembre dernier :


Un immense CD Vivaldi, tout de tendresse et intimité, par Jean-Guihen Queyras au violoncelle

— Ecrit le samedi 8 septembre 2018 dans la rubrique “Musiques”.

Après son incompréhensible ratage CPE Bach

(le CD Cello Concertos HMM 902331,

avec l’Ensemble Resonanz dirigé par Riccardo Minasi)

_ cf mon article du 29 août dernier   _,

Jean-Guihen Queyras se reprend en toute beauté

avec un splendide et très émouvant CD Vivaldi,

de Six Sonatas for Cello and Basso Continuo

(le CD Harmonia Mundi HMM 902278) ;

dans lequel nous retrouvons l’immense tendresse

du prêtre roux de Venise

idéalement rendue.

Avec

Michaël Behringer, au clavecin et à l’orgue ;

Lee Santana, au théorbe ;

et Christoph Dangel, au violoncelle aussi…

Une merveille de sublime intimité !!!

Ce samedi 8 septembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et puis cela,

ce jour,

par Christophe Hoffelé sur son blog

_ avec mes menues farcissures (en vert), et en total accord avec sa lucidissime vision ! _ :

LE VIOLONCELLE ET LA LAGUNE

Paul Tortelier avec Robert Veyron-Lacroix et son clavecin sonore furent les premiers à les faire un peu _ oui _ danser, disque Erato immanquable qui aura fait de l’usage aux vivaldiens jusqu’à ce qu’Anthony Pleeth y ose un archet autrement subtil _ oui _, instillant dans ces sonates secrètes et splendides _ parfaitement !!! _ une nostalgie lagunaire tout de même _ en effet… _ un peu vue de Londres.

Mais entre-temps, Anner Bylsma les avait remises dans leur siècle _ absolument ! _, d’un archet virtuose et autoritaire qui aura entraîné à sa suite (dans le désordre chronologique) Raphael Walffisch, Christophe Coin, Roel Dietens, Bruno Cocset, Ophélie Gaillard, et même Heinrich Schiff avec Ton Koopman pour à vrai dire un de ses plus beaux (et plus rares) disques.

Pourtant « ma » version n’existait pas encore, depuis quelques mois, je lorgnais _ pourquoi avoir donc tardé ? _ sur le tout récent disque de Jean-Guihen Queyras, dont j’avais tant aimé l’album des Concertos du Prêtre Roux. Le voici enfin.

Les promesses d’un continuo varié sont tenues, qui font des décors entre théâtre et paysage _ mais oui _, la danse qui s’immisce un peu partout au long des six opus, se forme en pleins et en déliés _ oui _ et non dans les affirmations qui alourdissaient trop d’archets _ c’est très juste.

Miracle, pour ces fantaisies lagunaires _ sublimement contrastées _, Jean-Guihen Queyras retrouve le violoncelle avec lequel il enchanta jadis ses Suites de Benjamin Britten, un Anonyme milanais de 1690, que caresse un archet de Charles Riché.

Les cordes de boyaux chantent comme celles d’une voix humaine _ ô que oui ! _, dansent légères _ en sublime gravité _ et rêvent _ mais oui, comme une infiniment fine gaze vénitienne _ les clairs-obscurs : voici captée toute la poésie de crépuscule _ voilà ! _ de ces musiques intimes _ parfaitement ! _ où l’on peut surprendre le visage le plus secret _ oui, en sa plus pure idiosyncrasie de compositeur unique ! _ de Vivaldi. Disque magnifique et probablement inusable _ tout est dit ! Et à la perfection saisi.


LE DISQUE DU JOUR

Antonio Vivaldi (1678-1741)
6 Sonates pour violoncelle et basse continue

Sonate en mi mineur (No. 5), RV 40
Sonate en si bémol majeur
(No. 1), RV 47

Sonate en la mineur (No. 3), RV 43
Sonate en si bémol majeur
(No. 4), RV 45

Sonate en fa majeur (No. 2), RV 41
Sonate en si bémol majeur (No. 6), RV 46

Jean-Guihen Queyras, violoncelle
Michael Behringer, claviers
Lee Santana, théorbe
Christoph Dangel, violoncelle (basse continue)


Un album du label harmonia mundi HMM902278

Photo à la une : le claveciniste Michael Behringer et le violoncelliste Jean-Guihen Queyras – Photo : © DR

Ce jeudi 17 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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