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A la recherche de descendants des Molbert de Chaux : les Mosti et les Schembri…

28mar

Faute d’avoir découvert des descendants de Sophie Wachter et son époux François-Martin Molbert,

je me rabats sur la recherche de descendants des frères de François-Martin Molbert,

Jean-Baptiste-Claude Molbert (Chaux, 10 mars 1830 – Kouba, 24 novembre 1904) et Pierre-Richard Molbert (Chaux, 28 avril 1834 – Mustapha, 29 janvier 1878).

Ainsi que j’ai déjà pu le constater, les installations de colons dans la difficile Algérie coloniale se faisait assez souvent par familles…

Et le pionnier des Molbert en Algérie fut très probablement, dès 1848, Jean-Baptiste-Claude Molbert, qui fonda à Kouba sa manufacture de poterie…

À son décès, à l’âge de 74 ans, le 24 novembre 1904 _ et sa veuve née Hélène Placette lui survivant jusqu’au 10 avril 1819 _,

la prospère entreprise manufacture de poteries de Kouba passa entre les mains de son fils aîné, Jean-Baptiste-Claude Molbert (Mustapha, 10 janvier 1860 – Kouba, 7 mai 1826). « Industriel et propriétaire« , celui-ci demeura célibataire.

Et donc, au décès de celui-ci, le 7 mai 1926,

son entreprise de Kouba passa entre les mains du fils aîné de sa sœur, feue Alexandrine-Françoise Molbert (Mustapha, 4 mai 1866 – ?,?), et de l’époux de celle-ci, feu Laurent-Augustin Mosti (Massa, 17 mars 1858 – ?,?) :

Jean-Baptiste Mosti (Mustapha, 3 octobre 1894 – Lyon, 1974).

La fille de celui-ci et de son épouse _ à Kouba, le 7 décembre 1919 _ Blanche Rasetti _ tous deux décédés à Lyon en 1974 _,

Lucette-Jeanne Mosti (Kouba, 5 novembre 1920 – Saint-Laurent-de-Chamousset, 10 septembre 2009),

épouse de Paul Schembri (Tunis, 6 novembre 1924 – Rillieux-la-Pape, 15 juin 2007) _ Non ! L’époux de Lucette-Jeanne Mosti, n’est pas Paul Schembri, mais Joseph-René-Jean Schembri (Alger, 1er mai 1922 – Sidi Moussa, 19 novembre 1958), m’informe, très aimablement, ce samedi 30 octobre 2021, leur fils Jean Schembri :« Tombé par hasard sur vos commentaires, d’abord bravo, et ensuite une petite rectification : mon père ne s’appelle pas Paul, mais Joseph René Jean SCHEMBRI, né à Alger le 1er mai 1922 et décédé à Sidi Moussa le 19 novembre 1958« . Merci beaucoup ! Les bouteilles lancées à la mer, finissent donc par rencontrer parfois de justes destinataires…  _

a eu un fils, Jean Schembri, né en 1944, et qui vit à Lyon,

et s’intéresse au cimetière de Kouba…

Le 17 juin 2020, Jean Schembri, sur un site de concitoyens de Kouba, a rédigé ceci :

« Je suis le petit fils de Jean-Baptiste Mosti, qui possédait la poterie Molbert, 33 av.Poincaré, à droite en montant du Ruisseau vers Kouba. Pouvez vous m’indiquer un contact fiable qui pourrait me renseigner sur l’état réel du cimetière et son devenir ? J’ai lu qu’il avait été désigné comme cimetière de regroupement ; j’ai contacté plusieurs fois le consulat, mais aucune réponse… Mes grands-parents sont décédés en 1974 à Lyon, mais possédaient (possèdent ??) une concession à perpétuité à Kouba. Ma question pourra peut-être vous surprendre, mais comme leur concession « lyonnaise » arrive à échéance, je suis en train de me demander si je pouvais envisager leur transfert à Kouba, à condition, bien sûr, que le cimetière ne soit pas régulièrement saccagé et vandalisé !!« ...

Jean Schembri doit probablement s’intéresser à l’histoire de sa famille :  les Schembri, les Mosti, les Rasetti, les Molbert ; et peut-être aussi les Wachter…

Ce dimanche 28 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Récapitulatif de quelques petits progrès à propos de la descendance de Jean Bonopéra et son épouse Marie-Louise Hulné, sur deux générations

16mar

Ce soir,

j’éprouve le besoin de m’attarder sur quelques petits progrès accomplis récemment sur l’identification de quelques membres de deux générations de descendants de Jean Bonopéra et son épouse Marie-Louise Hulné :

d’abord, la génération de leurs au moins six enfants _ dont, de l’un d’entre eux, j’ignore le prénom : il s’agit de celle qui a épousé, à Oued Fodda, le sergent-chef Aimé Jouvence, dont elle a eu, au domicile de ses parents Bonopéra, à Oued Fodda, le 23 novembre 1032, un petit garçon, Claude Jouvence ;

et dont d’un autre, Claude Bonopéra, j’ignore encore à ce jour presque tout, sinon le prénom, et le genre : masculin ;

et surtout, faute de connaître les dates de naissance de chacun de ces 6 enfants de Jean Bonopéra, j’ignore leur ordre de naissance au sein de la fratrie ;

car je connais les dates de naissance de seulement 3 de ces enfants : le 25 juin 1902, à Rabelais, pour Georges-Paul ; le 13 novembre 1905, à Rabelais, toujours, pour Aimée ; et le 10 mars 1913, à Orléansville, pour Jeanne ;

pour les trois autres,

de Joséphine, je connais seulement la date et le lieu du mariage (célébré « dans l’intimité« …), le 30 janvier 1923, à Duperré, avec Kléber Défillon, né le 30 avril 1900 à Duperré) ;

de Claude, je ne sais quasiment rien pourrait-il être ce Claude-Jean Bonopéra né à Alger le 18 mai 1922 (et qui décèdera à Marseille le 16 avril 1992) ? je l’ignore… ;

et de la sœur Bonopéra, qui a épousé, à Oued Fodda, le sergent-chef Aimé Jouvence (qui était sergent-chef au 3e régiment de Tirailleurs, à Fez), et dont j’ignore encore le prénom, je connais seulement la date et le lieu de naissance, à Oued Fodda, le 23 novembre 1923, de leur fils, le petit Claude-Lucien Jouvence, d’après deux avis, d’une part, du Progrès d’Orléansville du 1er décembre 1932 (pour lequel le sergent-chef Jouvence, aux tirailleurs algériens, est stationné à Taza) ; et d’autre part, de L’Écho d’Alger du 3 décembre 1932, qui ne manque pas d’adresser ses compliments aux « heureux parents, M. Jouvence, sergent-chef au 3e régiment de tirailleurs à Fez, et Mme, née Bonopéra« , ainsi qu’au « grand-père, M. Bonopéra Jean, notre sympathique agent de police locale« … 

Cf aussi, en mon article du 15 février dernier :  , l’anecdote bien intéressante (parue dans L’Écho de Tlemcen du 12 novembre 1929) de l’accident survenu à la gare de Tlemcen, le 6 novembre 1929, à deux des gendres de Jean Bonopéra : Aimé Jouvence et Kléber Défillon ; Aimé Jouvence était alors en garnison à Tlemcen, et Kléber Défillon, qui était venu ce jour-là à Tlemcen rendre visite à son beau-frère, était employé aux chemins de fer du P.L.M., à Affreville… _ :

Joséphine Bonopéra ;

Georges-Paul Bonopéra ;

Claude Bonopéra ;

Aimée Bonopéra ;

x Bonopéra _ l’épouse, à Oued Fodda (j’ignore la date de ce mariage), d’Aimé Jouvence ; et mère, à Oued Fodda, au domicile des grands-parents maternels Bonopéra, le 23 novembre 1932, du petit Claude-Lucien Jouvence… _ ;

et Jeanne Bonopéra ;

et ensuite la génération de leurs _ au moins _ 13 petits-enfants :

d’abord, les 2 enfants Défillon _ dont j’ignore les dates de naissance _ de Joséphine Bonopéra et son époux Kléber Défillon _ mariés à Duperré, le 30 janvier 1923 _ :

Simone Défillon _ j’ignore le lieu et la date de sa naissance _ ;

et son frère ou sa sœur Défillon _ dont j’ignore tout, à part l’existence _ ;

puis, les 6 enfants Bonopéra _ dont je connais les dates de naissance de seulement 3 d’entre eux (pour Paul : le 31 juillet 1926, à La Ferme ; pour Jacqueline : le 15 janvier 1944, à La Ferme ; et pour Vivianne, le 20 octobre 1951, à Saint-Cyprien-des-Attafs) _ de Georges-Paul Bonopéra et son épouse Clémentine Petit _ mariés à Duperré, le 25 mai 1925  _ :

Paul Bonopéra _ né à La Ferme, le 31 juiller 1926 _ ;

Hélène Bonopéra ;

Jacqueline Bonopéra _ née à La Ferme, le 15 janvier 1944 _ ;

Mireille Bonopéra ;

Stéphanie Bonopéra ;

et Vivianne Bonopéra _ née à Saint-Cyprien-les-Attafs, le 20 octobre 1951 _ ;

puis les 4 enfants Louyot de Jeanne Bonopéra et son époux Marcel-Auguste Louyot _ mariés à Oued Fodda, le 22 septembre 1934 _ :

Josianne Louyot _ née à Oued Fodda, le 27 décembre 1935 _ ;

et trois autres enfants Louyot _ dont j’ignore tout, à ce jour, y compris les prénoms…

et enfin _ au moins _ 1 enfant Jouvence de la sœur Bonopéra dont j’ignore encore le prénom, et son époux Aimé Jouvence :

Claude-Lucien Jouvence _ né à Oued Fodda le 23 novembre 1932.

À suivre…

Ce mardi 16 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un point provisoire sur mon essai de classement des dates et lieux de naissance de l’ensemble des petit-enfants de Paul Bonopéra et sa première épouse, Joséphine Girot

14mar

Forcément, les « taches aveugles » qui continuent de résister dans mon effort d’établir un panorama le plus complet possibles des deux prémières générations, au moins, des descendants (c’est-à-dire les enfants et les petits-enfants) de Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) et sa première épouse, Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892),

laissent un légèrement dérangeant petit goût d’insatisfaction…

Mais je demeure optimiste ;

ne serait-ce que par les récents précieux apports informatifs ponctuels de quelques descendants de ces deux générations de descendants-là, qui sont venus mettre fin à quelques points restés jusqu’alors aveugles :

des descendants de Paul Bonopéra-fils, le boulanger de la rue d’Isly à Orléansville (Pontéba, 19 septembre 1878 – Orléansville, 3 novembre 1930)

ainsi que des descendants de son frère Auguste Bonopéra, le cafetier de la rue d’Isly, à Orléansville (Orléansville, 3 avril 1883 – ?).

Et si j’ai bien identifié deux arrière-petits-fils de Jean Bonopéra (Pontéba, 18 juin 1877 – ?),

l’un né à Alger en 1949,

et l’autre né à Orléansville en 1956 _ et qui cherchait l’année dernière à entrer en contact avec une de ses cousines d’Orléansville _,

je ne dispose pour l’instant d’aucune coordonnée téléphonique ou d’adresse électronique me permettant de chercher, au moins, à les joindre,

eux qui résident dans deux départements _ le Gard et le Var _ du Midi…

J’ai aussi noué de très précieux (et fructueux) contacts avec plusieurs descendants de Marguerite Bonopéra (Miliana, 22 janvier 1849 – ?), la sœur aînée de Paul..

Mes recherches se poursuivent…

Ce dimanche 14 mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Suite du point provisoire sur les taches aveugles de l’enquête sur la constellation familiale des neveux (et leurs descendants) de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920)

25fév

Hier mercredi 24 février, j’ai éprouvé le besoin de faire une pause sur ma présente enquête _ et ses « taches aveugles«  qui résistent… _ concernant la branche « algérienne-algéroise » des Ducos du Hauron, je veux dire cette partie de la famille Ducos du Hauron née du mariage _ aux alentours de 1896 _ de l’agenais Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1937) avec l’orléansvilloise Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933).

Et très vite je me suis aperçu qu’il me fallait aussi revenir-reprendre ce que j’avais déjà qualifié de « taches aveugles » concernant les branches françaises de la famille Ducos du Hauron, celles issues des deux autres neveux de Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920) : Raymond de Bercegol (Lamothe-Landerron, 4 février 1869 – Paris, vers 1947…) et Gaston Ducos du Hauron (Agen, 16 juin 1870 – Savigny-sur-Orge, 3 avril 1912).

Taches aveugles tout aussi importantes. 

Un utile témoin en est mon article du 15 décembre dernier :

 

Ce jeudi 25 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Les trois Marie Delouart : nouvelles précisions sur les parentés cibouriennes de Maurice Ravel au XIXème siècle

12avr

Voici une nouvelle suite au feuilleton de mes recherches sur les parentés cibouriennes de Maurice Ravel :
En fonction de la poursuite de mes recherches, et surtout de ce que je ne cesse d’y découvrir (!!),
 
j’ai remanié mon quatrième article
sur la parenté cibourienne de Marie Delouart (1840-1917), la mère de Maurice Ravel ;
et ses cousinages cibouriens (les Delouart, Billac, Goyenague, Larrea, Cerciat, Etchepare, etc.) _ sur lesquels ma recherche est en cours…
Cette fois, je me suis penché plus précisément sur la grand-mère de Marie Delouart-Ravel, Marie-Baptiste Delouart (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 28 août 1855),
d’abord mère célibataire de Sabine Delouart, née le 11 mars 1809 à Ciboure ; puis épouse de Jacques Billac, marin (le mariage a lieu à Ciboure le 14 septembre 1814) ;
ainsi que sur sa _ seconde _ sœur cadette _ et grand-tante de Marie Ravel-Delouart _, Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, après 1756 _ et peut-être en 1872 : à vérifier _), épouse de Michel Goyenague, marin (leur mariage a eu lieu à Ciboure, le 28 février 1821) _ soit la troisième de la fratrie des quatre enfants de Gratien Delouart et Sabine Laxague ; peut-être faut-il en adjoindre un cinquième, si l’on suit Jean-Noël Darrobers : Baptiste-Jean Delouart…    

...
Mais voici maintenant que je viens de découvrir qu’existe aussi _ ou plutôt encore _ une troisième sœur Delouart nommée elle aussi Marie-Baptiste Delouart,
fille des mêmes parents Gratien Delouart et Sabine Laxague, à Ciboure _ et la seconde dans l’ordre de naissance de ces trois sœurs _ ;
et que cette Marie-Baptiste Delouart-ci (la  seconde des trois, en fait) fut une épouse Etcheverry !!! :
le mariage avec Jean Etcheverry, marin _ fils naturel, le 6 août 1786, de la cibourienne Gana Curutchet _, lui aussi, et cibourien, eut lieu à Saint-Jean-de-Luz, et non pas à Ciboure _ alors que tous deux étaient cibouriens ! _ le 17 août 1814 _ pour quelles raisons Jean Etcheverry et son épouse Marie-Baptiste Delouart furent-ils dès lors domiciliés à Saint-Jean-de-Luz, et non plus Ciboure, je l’ignore. Mais ce fait constitue peut-être la raison pour laquelle cette Marie-Baptiste Delouart-là (la seconde des trois) est restée à l’écart de l’attention des chercheurs qui se sont penchés sur les ancêtres Delouart de Maurice Ravel ; ainsi, aussi, que des flottements et confusions concernant les dates de naissance des diverses filles de Gratien Delouart et Sabine Laxague, comme je l’ai constaté, sans en comprendre immédiatement les raisons, au début de mes propres recherches… 
Et quant au frère _ du moins le premier de deux _ de ces sœurs nommées toutes les trois Marie _ ou Marie-Baptiste _ Delouart, Jean Delouart (né à Ciboure le 27 août 1788, et décédé à Ciboure en 1872 _ sans plus de précision jusqu’ici : à rechercher ! _), marin, fils et petit-fils de marins,
il a épousé, lui, Marguerite Larrea
_ née à Ciboure le 18 décembre 1798, fille de Jean Larrea, marin, né à Ciboure le 6 octobre 1772 (lui-même fils de Jean Larrea, marin, et Marguerite Lafitte), et de Marie Mignagoren, née à Ciboure le 30 octobre 1767 (elle-même fille de Jean Mignagoren, marin, et de Marie Daguerre) ;
j’ignore à ce jour quel est le lien de parenté de ce Jean Mignagoren (et de sa fille Marie Mignagoren), avec Bernard Mignagoren, décédé en 1796, l’époux de Marie-Baptiste Delouart (née à Ciboure en 1746 et décédée à Ciboure en 1825), la sœur aînée de Gratien Delouart _ mais oui ! _, et qui fut mère de quatre enfants Mignagoren, dont parle Jean-Noël Darrobers en son article de 1987… ; les quatre enfants Mignagoren (Jean-Noël Darrobers n’indiquait hélas pas leurs prénoms dans l’article !) issus de cette Marie-Baptiste Delouart (1746-1825) et Bernard Mignagoren, étaient cousins germains des (quatre _ au moins _) enfants issus de Gratien Delouart (1748-1798) et Sabine Laxague… : la généalogie des Mignagoren au XVIIIème siècle demande elle aussi à être mieux établie ! _,
à Ciboure, le 30 avril 1823.
Mais, alors que pour Saint-Jean-de-Luz, sont accessibles à distance par le web, les actes civils de naissance, de mariage et de décès,
pour Ciboure, sont pour le moment accessibles seulement les actes civils de mariage _ l’accès aux actes de naissance et décès à Ciboure est exclusivement par la consultation des archives d’état-civil conservées à la mairie de Ciboure.
Dans les actes civils de mariage de deux des sœurs nommées Marie Delouart _ la seconde et la troisième _,
celui du 17 août 1814 (à la mairie de Saint-Jean-de-Luz), avec Jean Etcheverry, marin,
comme celui du 28 février 1821 (à la mairie de Ciboure), avec Michel Goyenague, marin,
la mariée, nommée les deux fois Marie Delouart,
est aussi indiquée les deux fois comme étant la fille de Gratien _ ou Gracien _ Delouart et Sabine Laxague…
Mais c’est aussi le cas pour le mariage le 14 septembre 1814 (à la mairie de Ciboure) de la première Marie-Baptiste Delouart avec Jacques Billac.
Telle est ma source décisive pour démontrer l’effective complète sororité de ces deux Marie Delouart-là _ ainsi qu’avec leur sœur aînée, l’ancêtre de Maurice Ravel.
La Marie-Baptiste Delouart, épouse _ le 17 août 1814 à Saint-Jean-de-Luz _ puis  veuve _ le 15 novembre 1841 à Saint-Jean-de-Luz _ de Jean Etcheverry ;
qui résidait à Saint-Jean-de-Luz _ rue Serpente au N° 10, lors des naissances de ses deux premiers enfants, Jean-Baptiste (le 15 juin 1815) et Marie (le 21 juin 1817) ; rue Serpente, mais au N° 7, lors des naissances de ses deux enfants suivants, Charles (le 12 août 1819) et Jean (le 22 février 1822) ; et enfin rue Neuve au N° 19, lors de la naissance de la seconde Marie (le 20 novembre 1824 _,
et qui y décède _ au 30 rue Neuve _ le 3 janvier 1742 à l’âge de 57 ans
_ sa naissance remontait à lannée 1784, le 17 juin native de Ciboure, elle est, elle aussi, fille de Gratien Delouart et Sabine Laxague ;
et devient mère, le 20 novembre 1824 à Saint-Jean-de-Luz, de Marie Etcheverry (laquelle épousera à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851 le luzien Bernard Dargaignaratz, maître au cabotage, né à Saint-Jean-de-Luz le 17 juin 1815, et fils de Martin Dargaignaratz, officier de marine) ; mais auparavant, le 21 juin 1817, lui était née, à Saint-Jean-de-Luz aussi, une première Marie Etcheverry (qui épousera à Saint-Jean-de-Luz le 10 novembre 1846, Jean-Baptiste Hiriart, né à Saint-Jean-de-Luz le 10 avril 1816, qui sera tonnelier ; et, via leur fils, Dominique Hiriart, né à Saint-Jean-de-Luz le 28 janvier 1849, il se trouve que Jean-Baptiste Hiriart et Marie Etcheverry sont les grands-parents paternels de Magdeleine Hiriart (née à Saint-Jean-de-Luz le 11 mars 1875), la future épouse de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, au Congo français, 12 septembre 1910), l’aîné des sept enfants Gaudin-Bibal de la maison située au n° 41 de la Grand’Rue – rue Gambetta, à Saint-Jean-de Luz : cette Magdeleine Hiriart-Gaudin que Maurice Ravel nomme « ma chère cousine«  en sa lettre de condoléances du 8 octobre 1910 pour le décès de son mari… _,
n’est ni la Marie-Baptiste Delouart _ mère de Sabine Delouart, la grand-mère maternelle de Maurice Ravel _ qui épouse à Ciboure le 14 septembre 1814 Jacques Billac, marin ;
ni, non plus, la Marie Delouart qui épouse à Ciboure le 28 février 1821 Michel Goyenague, marin.
Je note que les deux mariages,
Delouart-Billac (à Ciboure, le 14 septembre 1814)
et Delouart-Etcheverry (à Saint-Jean-de-Luz, le 17 août 1814)
eurent lieu à même pas un mois d’intervalle…
Non seulement la vraisemblance implique qu’il s’agissait là bien évidemment de deux sœurs, et pas de la même personne ! 
Mais nécessite aussi de l’admettre, l’indication que ces deux Marie-Baptiste Delouart sont, toutes deux _ nées à Ciboure, la première le 29 juin 1782, et la seconde le 17 juin 1784 _, semblablement filles de Gratien Delouart et Sabine Laxague
_ de même que la troisième sœur nommée elle aussi Marie Delouart, la mariée lors du mariage Delouart-Goyenague du 28 février 1821 à Ciboure ; née, elle, à Ciboure le 17 août 1786 ;
et qu’est fils de Gratien Delouart et Sabine Laxague, leur frère Jean Delouart, le marié lors du mariage Delouart-Larrea à Ciboure, le 30 août 1823 ; né, lui, à Ciboure le 27 août 1788.
Et donc que celle qui épouse _ à Saint-Jean-de-Luz le cibourien _ Jean Etcheverry
ne peut pas être la mère de Sabine Delouart et de Gracieuse Billac.
Marie Etcheverry,
née à Saint-Jean-de-Luz le 20 novembre 1824 _ du mariage des cibouriens (mais désormais domiciliés à Saint-Jean-de-Luz, rue Serpente) Jean Etcheverry et Marie-Baptiste Delouart, la seconde des filles ainsi prénommées au sein de la fratrie des quatre enfants (du moins ceux clairement répertoriés que j’ai pu repérer ; il faut aussi tenir compte de Baptiste-Jean Delouart, le benjamin de la fratrie) de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague _,
et épouse, à Saint-Jean-de-Luz le 27 août 1851, de Bernard Dargaignaratz, maître au cabotage,
ne peut donc pas être la sœur ou la demi-sœur de Sabine Delouart _ née à Ciboure le 11 mars 1809 _ et de Gracieuse Billac _ sa date de naissance à Ciboure est encore incertaine : en 1819 ? _ ;
non plus que la sœur ou la demi-sœur des enfants Simon, Jacques et Marie Goyenague _ nés à Ciboure successivement les 21 novembre 1821, 16 octobre 1823 et 26 juillet 1827.
Elle est seulement leur cousine germaine.
De même qu’est aussi, forcément leur cousine germaine, la propre sœur de cette Marie Etcheverry-Dargaignaratz, nommée elle aussi Marie Etcheverry, qui épouse à Saint-Jean-de Luz, le 10 novembre 1846, Jean-Baptiste Hiriart (10 avril 1816 – 24 septembre 1859), tonnelier _ fils d’Etienne Hiriart (Saint-Jean-de-Luz, 13 mai 1784 – Saint-Jean-de-Luz, 10 août 1823), cordonnier, et de Françoise Berduqueu (Bidart, 5 juillet 1789 – Saint-Jean-de-Luz, 12 mai 1864) ; et petit-fils de Michel Hiriart (1744 – 23 février 1814), également cordonnier, et de Marie Duhamel.
Si les actes civils disponibles à distance par le web sont précis pour la naissance de la troisième des sœurs Delouart prénommée Marie, et épouse Goyenague : elle est née à Ciboure le 17 août 1786,
ils le sont moins pour sa sœur aînée Marie(-Baptiste),
d’abord mère célibataire de Sabine Delouart, à Ciboure le 11 mars 1809 ; puis épouse, à Ciboure, de Jacques Billac, marin, le 14 septembre 1814 ;
et en cet acte de mariage, la mariée est dite âgée alors de 32 ans ; ce qui ferait remonter sa naissance à 1782 _ et de fait elle est née le 29 juin 1782
Or dans mes notes, j’ai retrouvé que j’avais bien indiqué pour sa date de naissance cette date du 29 juin 1782.
Ce qui donne pour les naissances, à Ciboure, des quatre enfants _ ceux clairement répertoriés, du moins _ de Gratien Delouart et Sabine Laxague,
comme indiqué dans divers actes civils, dans chacun de leurs quatre cas ; et ce qui permet de les distinguer opportunément d’autres (cousins) Delouart de Ciboure, issus, eux, de la branche aînée de la famille, comme l’indique Jean-Noël Darrobers en ses articles de 1987 et 1997 :
_ le 29 juin 1782, pour Marie-Baptiste Delouart _ la sœur Marie Delouart n° 1  : la grand-mère, via sa fille Sabine Delouart, de la mère de Maurice Ravel ; et qui est aussi, après son mariage avec Jacques Billac, la mère de Gracieuse Billac, la future marraine de Maurice Ravel (et sa « chère tante Gachoucha ») : et nous trouvons ici le lien basique du compositeur avec les Bibal-Gaudin de Saint-Jean-de-Luz, chez lesquels Gracieuse Billac est gouvernante (ou « domestique« )… _ ;
_ le 17 juin 1784, pour Marie Delouart, épouse Etcheverry _ la sœur Marie Delouart n°2 : la mère des deux luziennes Marie Etcheverry, la future épouse Hiriart et la future épouse Dargaignaratz ; les références à la seconde branche (Dargaignaratz, puis Zozaya) de ces descendantes des Delouart semblent absentes de la Correspondance de Ravel ; ce qui n’est bien sûr pas le cas pour la première (Hiriart), même si Maurice Ravel ne précise pas la nature et l’histoire de ce cousinage avec Magdeleine Hiriart-Gaudin… _ ;
_ le 17 août 1786 pour Marie Delouart, épouse Goyenague _ la sœur Marie Delouart n°3 : la mère de Simon Goyenague, le futur « parrain », lui, de Maurice Ravel _ ;
_ et le 27 août 1788, pour leur frère Jean Delouart _ guère de référence non plus de ce côté-là dans la Correspondance du compositeur, via ses enfants Sabine Delouart (née à Ciboure le 24 juin 1825, et épouse, à Ciboure, de Bernard Cerciat, le 12 août 1852) ; Marie Delouart (née à Ciboure le 30 juin 1827, et épouse de Guilhen Etchepare, à Ciboure, le 21 décembre 1853) ; et Jean Delouart (âgé de 28 ans le jour de son mariage, à Ciboure, le 13 novembre 1861, avec Dominique Etchepare, sœur de Guilhen). 
Connaître leurs descendances respectives serait assurément fort intéressant !
Et un arbre généalogique précis de la descendance _ issue de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague _ des Delouart de Ciboure du XIXème siècle
serait précieux pour éclairer ces parentés cibouriennes _ peu visibles et méconnues _ de Maurice Ravel…
...
Marie-Baptiste Delouart, veuve Billac, est décédée le 28 août 1855, à Ciboure ;
Marie-Baptiste Delouart, veuve Etcheverry, est décédée le 3 janvier 1742, à Saint-Jean-de-Luz ;
Marie Delouart, veuve Goyenague, est décédée à Ciboure après le 23 avril 1856 (où elle assiste, à Ciboure, au mariage de son fils Jacques Goyenague, marin, avec Catherine Larrea _ fille du marin cibourien Martin Larrea, mort noyé en rade de Socoa, le 4 avril 1841, et de son épouse Silvestre Chourito _) ; et ;
Jean Delouart, époux de Marguerite Larrea _ née à Ciboure le 18 décembre 1798 et décédée à Ciboure le 30 septembre 1844 ; elle était la fille de Jean Larrea, marin (né à Ciboure le 6 octobre 1772, et décédé le 2 septembre 1807) et de Marie Mignagoren (née à Ciboure le 30 octobre 1767)… _, est décédé, lui, à Ciboure en 1872 _ sans plus de précision non plus jusqu’ici : à établir précisément ! _, au domicile d’une des ses filles (laquelle ? Sabine, épouse Cerciat ? ou bien Marie, épouse Etchepare ? ou une autre ?), veuve et mère de quatre enfants
_ Bernard Cerciat, l’époux (à Ciboure, le 12 août 1852) de Sabine Delouart (elle est née à Ciboure le 24 juin 1825 ; mais j’ignore la date et le lieu de son décès), est décédé le 9 mars 1868 : son épouse Sabine Delouart est donc alors veuve ;
mais de leurs quatre éventuels enfants Cerciat, je n’en ai jusqu’ici identifiés que deux :
Jean-Baptiste Cerciat, né à Ciboure le 20 septembre 1854 (et décédé à Ciboure le 26 novembre 1914 ; avec plusieurs descendants, dont Marianne, Jean-Vincent et Marie-Louise Cerciat) ;
et Jean Cerciat (né à Ciboure le 19 avril 1859 ; avec lui aussi plusieurs descendants, dont Elina, Raymond et Andrée Cerciat, nés à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie…) ; j’ignore pour le moment qui sont les deux autres enfants de Sabine Delouart et Bernard Cerciat… _ ;
quant à Guilhen Etchepare, marin, l’époux (à Ciboure, le 21 décembre 1853) de Marie Delouart (elle est née à Ciboure le 30 juin 1827), il a péri en mer, et sa veuve a touché une pension de reversion : mais tout cela demeure à préciser… _ ;
et dans la misère, selon ce qu’en a écrit Jean-Noël Darrobers.
Les Delouart, les Billac, les Goyenague, les Etcheverry, les Larrea, les Cerciat, les Etchepare, les Anchochury : soit le tout premier cercle des familles cibouriennes alliées aux Delouart et Mignagoren _ de la branche cadette des Delouart à Ciboure :
Marie-Baptiste Delouart (1746-1825), la sœur aînée de Jean Delouart (1748 – 1798), avait  épousé un Bernard Mignagoren (décédé en 1796), dont elle eut 4 enfants, nous a aussi appris Jean-Noël Darrobers, en son bel article Marins et corsaires, les ancêtres de Maurice Ravel, dans le numéro 22 de la revue Ekaina, en 1987…
Mais quid
de Sabadin Quinior
ou d’Eslonta Maicourné
que Maurice Ravel évoque _ ces noms proviennent de ce que lui dit alors sa mère : phonétiquement…parmi ses cousinages cibouriens
avec les Anchochury et les Goyenague,
en sa lettre _ importante pour nous par là ! _ à Marie Gaudin du 22 juin 1911,
à la page 266 de la Correspondance réunie par Manuel Cornejo ?
Je poursuis ma recherche.
Ce vendredi 12 avril 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa
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