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L’admirable leçon d’anatomie d’humanité de Nuri Bilge Ceylan : le sublime « Il était une fois en Anatolie »

18mar

C’est avec une considérable admiration _ et une constante jubilation pour son approche et son rendu si délicats et fouillés dans la précision à l’image de l’énigme des âmes et corps humains ! dans les variations infinitésimales de leur silence et visage : les lumières, et pas seulement nocturnes, y sont stupéfiantes de vérité en ce qu’elles dégagent délicatement de l’ombre, magiques… _ que je viens de regarder-suivre-contempler à trois reprises successives le DVD qui vient de paraître ce mois de mars 2012 de Il était une fois en Anatolie, un film sublime parfaitement calmement déployé en deux heures et demi magiquement souplement autant qu’intensément rythmées, sans jamais la moindre pointe d’hystérie _ un très fin humour discret y jouant en permanence aussi (à la Voltaire, à la Sciacca) très finement son rôle _ : un _ nouveau _ chef d’œuvre d’humanité (chaleureusement brûlante !) du cinéaste turc, auteur déjà de l’époustouflant Uzak, Nuri Bilge Ceylan…

Au-delà d’une enquête criminelle _ la recherche un peu difficultueuse la nuit, sublimement percée seulement des phares de trois voitures, d’un cadavre (qui aurait été enterré, loin de tout…) parmi les steppes un peu répétitives d’Anatolie : autour de fontaines avec un arbre « en boule«  ! alors que le principal suspect se souvient mal, tant il était « alcoolisé » alors… _ menée par un commissaire de police _ finissant par s’énerver quelque peu _ et son équipe, sous la (haute) direction d’un procureur mesuré, lui _ mais sur lequel se découvrira que pèse un secret enfoui sous un (terrible) déni à soi-même : celui de la prise de conscience et assomption, enfin, de la vraie cause de la mort de son épouse juste après avoir accouché de leur bébé, une fille, et en avoir, bien au préalable, annoncé, enceinte, cinq mois plus tôt, la date… _,

c’est le point de vue du médecin chargé de procéder (bientôt, dès que le corps enterré que l’on recherche aura été retrouvé !) à l’examen de l’autopsie du cadavre de la victime qui, peu à peu, se dégage et vient surplomber magistralement (et relativiser) tous les autres points de vue, même si demeureront encore pas mal de pans d’énigme _ en particulier sur le crime initial lui-même : ses modalités, sinon ses raisons, autour de la paternité d’un enfant et de la relation entre celui et celle qui l’ont engendré ! tout cela restant tu (en paroles), et se limitant, pour eux (comme pour nous, face à l’écran, qui y assistons), à l’échange de regards terribles sans fond… _, au final de ce que nous donne à assister et contempler _ deux heures et demi de regards concentrés sur l’écran _ cet immense film !..

Le comédien interprétant le Docteur Cemal, cet assez jeune médecin _ trentenaire _, Muhammet Usuner, est particulièrement remarquable _ et c’est un euphémisme _ dans l’intensité parfaitement sobre _ jusque de face et en gros-plan et au ralenti de la pensée qui réfléchit et s’interroge, d’une inquiétude calme… _ de son jeu : celui de qui sait le mieux regarder et déduire _ mieux qu’en « sceptique« , comme le qualifie un peu improprement le procureur, dont le métier est, pour lui aussi, d’« enquêter«  à la recherche (sereine) de la vérité et la justice… cf ici mon précédent article sur le livre de Florent Brayard Auschwitz, enquête sur un complot naziLe travail au scalpel de Florent Brayard sur les modalités du mensonge nazi à propos du meurtre systématique des Juifs de l’Ouest : le passionnant « Auschwitz, enquête sur un complot nazi » _ ; mais aussi celui de qui sait le mieux faire preuve de vraie humanité à l’égard de toutes les victimes _ à commencer par celles qui vont vivre…

Le final, avec vue sur une cour de récréation d’école et des enfants jouant, en contrepoint de l’autopsie en train de réglementairement s’accomplir _ en contrepoint supplémentaire, on pourra lire l’expressionniste, lui, sublime (oui !) poème de Gottfried Benn, Morgue _, est admirable…

Et lui aussi, le médecin, a son passif d’amour malheureux : en demeurent quelques photos de l’épouse dont il a divorcé _ sans avoir eu (ni voulu) d’enfant, dira-t-il au procureur : sa vision est la plus prospective… _ qu’il compulse _ un bref moment _ de retour dans le silence de son bureau à l’hôpital…

Il est vrai que le principal scénariste _ avec Nuri Bilge Ceylan lui-même ainsi que son épouse Ebru Ceylan _, Ercan Kesal, est lui-même _ peut-on apprendre en fouillant dans le riche dossier disponible des articles à propos de ce film sobre si intense et magistralement riche _ médecin de formation ; et qu’une des sources de cette intrigue, à moins que ce ne soit un de ses motifs centraux (!), se trouve être, ainsi qu’on peut le lire parmi le générique de fin qui défile, l’œuvre de Tchékhov, celui-ci-même médecin de formation, lui aussi.

D’où la double admirable  « leçon« , tchékhovienne si l’on veut, et d’anatomie _ et pas seulement les vingt minutes de la magistrale (et sobre) séquence d’autopsie du corps, à la fin, à l’hôpital de la ville _ et d’humanité !

D’autant que, au cœur de tout cela, est la difficulté, au plus intime du plus intime, pour un homme _ et tout homme _, d’aimer comme il le faudrait une femme _ toute femme.

C’est admirable : je n’en sors pas…

Et sur ce dernier aspect, la caméra de Nuri Bilge Ceylan suit,

à la turque

_ en un nouvel aller-retour, comme dans le déjà si puissant Uzak, en 2002, entre le destin européen d’Istanbul et les origines ottomanes (un peu plus sauvages ? au moins pour la doxa…) de l’Anatolie : d’où la parole anticipatrice d’un des policiers au médecin venu d’Istanbul, lors des péripéties de la traque, de fontaine en fontaine, avec arbre « en boule« , du cadavre enterré : plus tard, de retour chez vous, vous vous direz : « Il était une fois en Anatolie«  _,

la caméra de Nuri Bilge Ceylan suit, à la turque, donc,

et en cette région d’Anatolie,

la voie admirablement tracée _ tout aussi sobrement et tout aussi loin de la moindre propension au moindre bavardage intempestif et une quelconque hystérie _ de Michelangelo Antonioni _ l’aristocratique Ferrare des Este portant aussi une empreinte calviniste ! celle de la duchesse Renée de France (1510-1575), présente à Ferrare de 1528 à 1560 ; celle-ci y reçut Calvin en 1536… _,

de L’Avventura, L’Eclisse et La Notte

à Idenficazione di una donna et Al di là delle nuvole : toutes œuvres sublimissimes, elles aussi…

Merci l’artiste !

vrai et profond

qu’est Nuri Bilge Ceylan…

En conséquence de quoi : ne pas laisser passer, mais se laisser aller à se délecter de

cette sublime

intense et si délicate à la fois

leçon _ vierge du moindre didactisme (et lourdeur) : tout y est d’une infinie délicatesse de touche, légère, vraie, profonde (et sans la moindre ombre de quelque componction que ce soit…) : à la Antonioni, donc, si l’on veut : ici sont préférés (et ne sont retenus que) les visages et les regards, sans nul discours de paroles plombant… _ d’humanité et d’anatomie

qui nous vient de la partie asiatique (anatolienne et steppique) de la Turquie

qui pourrait un peu trop se lasser, elle, la Turquie, de continuer à frapper sans signe d’accueil un peu plus  bienveillant à la porte de notre bien malheureuse _ et combien moins délicate ! ces derniers temps-ci… _ Europe

via ce magistral

et sublime d’humanité

film qu’est Il était une fois en Anatolie

en sa fondamentale noblesse…

Titus Curiosus, ce 18 mars 2012

Quant au survivre : un bel article à propos des (difficiles) errances amoureuses (et blessures) de Paul Celan

09jan

Un bel article _ par Carlos Ortega, directeur de l’Institut Cervantes de Vienne : « Paul Celan, un moribond amoureux » _ dans l’édition de ce jour, 9 janvier 2009, de l’excellent quotidien de langue espagnole El País,

quant au si difficile « survivre » de Paul Celan :

TRIBUNA : CARLOS ORTEGA

Paul Celan, el moribundo enamorado

El gran poeta judío que escribió en la lengua de sus verdugos consiguió escapar de la persecución nazi, pero su vida estuvo dañada por la experiencia del genocidio y por el sentimiento de culpa del que ha sobrevivid

CARLOS ORTEGA 09/01/2009

Del Holocausto hubo víctimas mortales y víctimas moribundas. La cifra de víctimas del exterminio de los judíos por parte del nazismo en Europa es conocida, pero la verdadera magnitud del Holocausto sólo es completamente visible si se tiene en cuenta también a los supervivientes del crimen. La tradición judía acuñó un término para referirse a ellos : sheerit, el remanente, lo que quedó _ celui qui demeure ? le « survivant » ?.. Esa carga residual tiene, en el término hebreo, un matiz de orfandad : lo que quedó, pero lo que quedó sin nada ni nadie. El núcleo de este remanente lo constituyeron los cerca de 50.000 judíos liberados de los campos de concentración dispersos por Austria y Alemania en abril y mayo de 1945.

A ellos habría que sumar algunos cientos de miles que antes se habían escabullido por poco de las tenazas asesinas de Hitler, pero que se vieron igualmente huérfanos, vagando por las frías estepas del Este europeo o por los sórdidos ambientes de las capitales donde se ocultaron hasta alcanzar un lugar más seguro en el mundo.

El poeta Paul Celan fue uno de éstos. Había escapado a las redadas que los soldados alemanes llevaron a cabo sistemáticamente durante los fines de semana de 1942 en su ciudad natal de Czernowitz, entonces en Rumania y hoy en Ucrania. Su novia, Ruth Lackner, le había conducido hasta un refugio a las afueras un día de junio en el que sus padres, que no habían querido seguirle a su escondite, hartos de la indignidad a que les forzaba la ocupación alemana, serían detenidos. Su padre moriría de tifus meses después en el campo de concentración de Transnistria, adonde habían sido deportados, y su madre lo haría un poco más tarde, asesinada de un tiro en la nuca en el mismo campo. Celan viviría ya siempre como el que quedó.

El destrozo de la soledad y de la pérdida, el clavo de la culpa, el desvarío por la violencia terminal y la humillación sufridas quebraron la capacidad de los supervivientes del Holocausto para vivir

_ un point crucial ! que nous aident un peu (!) à comprendre, par exemple, « Les naufragés et les rescapés« , le livre-maître (!) de Primo Levi ; « Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas« , « Liquidation » & « Le chercheur de traces » (publié aussi dans le recueil _ magnifique ! _ du « Drapeau anglais« ) d’Imre Kertész ; et aussi « Histoire d’une vie » d’Aharon Appelfeld : tous auteurs et livres essentiels !!! _,

igual que se quiebra un árbol, con el particular chasquido que le desgaja de su raíz principal. Muchos sucumbieron a tan extrema desgracia, y se suicidaron en los primeros años después del fin de la guerra _ ou plus tard. Celan, sin embargo, pudo durante un tiempo luchar en su interior por no ser leña seca, y se resistió a su destrucción. Él constituye un ejemplo más, añadido a los Horowitz, Shmueli, Appelfeld _ le voici… _ y tantos otros de Czernowitz

_ sur « Czernowitz », on lira le très beau « Bruits du temps _ poèmes de Czernovitz«  (de douze auteurs juifs de langue allemande, nés entre 1898 et 1924, traduits de l’allemand et présentés par François Mathieu), aux Éditions Laurence Teper, paru en mars 2008 _

y de otros muchísimos lugares que también sobrevivieron. Pero, aunque no es un modelo, se puede rastrear su resistencia, porque habita en sus poemas escritos en la lengua de sus verdugos, una lengua que él cuidó con delicadeza extrema como si fuera un cristal único, frágil y radiante, capaz de transparentar con fidelidad el complejo espectro de su experiencia y de su espíritu.

La lengua alemana era, en efecto, el instrumento que hacía posible el espesor de los estratos sentimentales y la polisemia que Celan buscaba llevar a su poesía, porque era una lengua agitada en la emoción de lo familiar y de lo extraño, un sortilegio para tener presente el mundo invariable de su madre y de sus tías, su amor incondicional, el círculo de amigas que lo admiraban, y el mundo aprendido de la poesía alemana. Celan se sentía un traidor por seguir viviendo allí donde se había extinguido lo humano, un muerto viviente _ sans doute : et l’expression donne bien à penser !.. Lire là-dessus et Primo Levi, et Imre Kertész, et Aharon Appelfeld ! _ que carecía ya de aquel amor infinito de su infancia en una espera sin límites _ l’expression de Carlos Ortega est réellement magnifique… Si el judío, como Albert Cohen _ le marseillais, auteur de « Belle du seigneur«  et du « Livre de ma mère«  _ explicó, ha buscado en el siglo XX el amor fraterno del gentil como condición _ tellement difficile, précaire, problématique… _ para no sentirse expulsado _ un mot qui fait frémir !!! _ de la humanidad _ et de la communauté des humains non-inhumains ! à l’heure de tant d’autres expulsions de tant de pauvres gens… : je suis en train de lire « L’Amour des autres _ Care, compassion et humanitarisme« , le très riche n° 32 de la revue du MAUSS, qu’ont dirigé Alain Caillé et Philippe Chanial _, la carencia de Celan agravó su sufrimiento de la existencia. Entonces él, el enamoradizo, buscó allá por donde iba ese amor infinito que le faltaba.

Tal vez por ello, escribir para Paul Celan fuera, como para el mismo Cohen, escribir a una mujer, seducir a una mujer. Sus poemas están llenos de un normalmente femenino al que se toma como interlocutor. Hay 1.400 du en la obra del poeta, y es la palabra más repetida en ella. Cada uno de esos no es una evocación imprecisa de una entidad eterna. En muchos casos es su propia madre, pero en otros muchos responde a mujeres con las que Celan mantuvo relaciones. En medio del odio que le había negado la existencia, Celan levantó poemas que, como ha visto Bertrand Badiou _ éditeur de la « Correspondance » entre Paul Celan et Ileana Shmueli ; et de bien des œuvres traduites en français de Paul Celan _, tienen una lectura claramente amorosa o aun erótica.

Detrás, pues, de ese se esconde la presencia de Ruth Lackner, una judía austriaca, actriz, a quien Celan dejó mecanografiada su primera colección de poemas antes de huir desde Bucarest hacia París, a través de Viena. Está ella, pero también Rosa Leibovici, a quien conoció en los últimos años en Czernowitz y que le siguió a Bucarest (1944-1947), o Ilana Shmueli, apenas una adolescente entonces, y con quien el poeta volvió a encontrarse en diversas ocasiones a partir de 1965 en París y en Jerusalén. El de Celan se extiende por otras latitudes y por todos sus libros. A su paso por Viena, en 1948, conoce y se enamora de la poeta Ingeborg Bachmann, hija de un maestro de Carintia miembro del partido nazi. Con Bachmann, Celan se encontrará varias veces más, sobre todo entre el otoño de 1957 y julio de 1958, recomponiendo un vínculo que unía a dos extraños a pesar de su amor

_ sur Ingeborg Bachmann, outre son œuvre, bien sûr (!), dont son roman « Malina« , on peut lire une biographie, par Hans Höller, parue, traduite en français, aux Éditions Actes-Sud : « Ingeborg Bachmann« .

Cuando en 1948 llega a París, Celan frecuenta el círculo de su amigo rumano Isac Chiva, del que también participa Ariane Deluz, primera mujer de Chiva y amante de Celan entonces y en sus últimos años. Es precisamente Chiva quien presenta al poeta a la que será su futura mujer, la artista gráfica Gisèle Lestrange, e inmediatamente surge entre ambos una pasión intensa.

En 1952 se casan y en 1955 tienen a su hijo Éric. Celan aspiraba a crear una familia como se aspira a tener una vida plena. Amaba a su mujer y a su hijo, pero no pudo alcanzar esa aspiración. Al final de la década de 1960, hubo de separarse de ellos y vivir solo.

Antes, entre 1953 y 1962, Britta Eisenreich había sido su « mujer alemana« . Eisenreich está ultimando la escritura de lo que seguramente serán unos interesantes recuerdos de su relación con Celan.

Sin embargo, donde realmente se puede rastrear el alcance de los lazos con todas estas mujeres _ du moins pour nous autres, lecteurs, aujourd’hui _ es en la correspondencia que Celan mantuvo con ellas. Algunos de estos cruces de cartas han conocido en los últimos tiempos una publicación acompañada generalmente con notas esclarecedoras de sus editores. Magnífica por mil razones, la correspondencia con su mujer, Gisèle _ oui ! _, pone al descubierto el doloroso forcejeo entre el amor del poeta a su familia _ oui… _ y su locura, que fabricó la gasa negra en la que se asfixiaron los últimos diez años de su vida _ en effet. Lo que él mismo llamó « su enfermedad » era grave, producto de una personalidad sumamente dolorida, dañada sin remedio _ hélas _ por la experiencia del genocidio y por el sentimiento de culpa del que queda _ le « rescapé » d’entre les « naufragés » dont a parlé, en son ultime témoignage : essentiel ! Primo Levi : « Les naufragés et les rescapés« . En una anotación de 1966 del diario del filósofo Emil Cioran, se puede leer : « Anoche, en una cena, me enteré de que habían internado a Paul Celan en una casa de salud, después de que intentara degollar a su mujer. (…) Ese hombre encantador e insoportable, feroz y con accesos de dulzura, al que yo estimaba y rehuía, por miedo a herirlo, pues todo le hería » _ « herer » = « blesser »…

Celan había oído por fin aquel chasquido que le separaba de la existencia. Mientras pudo, se había alimentado con el amor de esas mujeres, un amor que necesitaba y buscaba, sin saciarse, también como motor para su poesía. Pero esa vitalidad de moribundo se acabó con el brutal tratamiento psiquiátrico a que fue sometido durante una década de duros internamientos clínicos con administración de psicotropos y electroshock : « Había muchas fuerzas reunidas en mí _ no sólo las de la poesía _, que eran una sola fuerza, una sola. Han querido quitármelas _ tal vez porque eran demasiado grandes _ ; mi fuerza era tan grande que no han podido dejármela. Me defendí durante mucho tiempo, pero cuanto más decidido y concentrado llevaba ese combate, más dura se hacía la caída« , le escribió en una carta de 1969 a Ilana Shmueli. Cuatro meses más tarde, el moribundo enamorado se arrojó al río Sena.

Carlos Ortega, escritor, traductor y editor, es director del Instituto Cervantes de Viena. Su último libro publicado es « La perfecta alegría« (Pre-Textos).

Un bel article, qui nous invite à (re-)lire d’abord Paul Celan :

ce qui demeure de sa poésie :

« La Rose de personne« , « Renverse du souffle« , « Grille de parole« , etc… ;

et sa correspondance aussi…


Titus Curiosus, le 9 janvier 2009

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