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Quelques précisions-ajouts concernant la descendance de l’oloronais Mathieu-César (dit Jules) Noblet (1839 – 1910) : poursuite d’exploration des cousinages oloronais des Bioy…

28mar

Ce mardi 28 mars 2023,

je désire apporter de notables précisions-ajouts à mon article du 7 novembre 2022 « « .

Que revoici, ainsi complété ici de ces présents ajouts :

Confirmation d’identité : le nom officiel de naissance de l’oloronais Jules Noblet, domicilié à Oloron 9 Place Saint-Pierre, est bien Mathieu-César Noblet !

— Ecrit le lundi 7 novembre 2022 dans la rubriqueHistoire”.

En poursuivant mes recherches sur les noms de Jules Noblet et Mathieu-César Noblet _ et l’intuition de leur totale identification ! (cf mon article du 3 novembre dernier « « ) _,

voici, ce lundi 22 novembre 2022, qu’un registre d’actes notariés passés à Oloron en 1891 en l’étude de Maître Darré, mentionnant un acte conclu par l’oloronais Mathieu-César Noblet avec un nommé Pierre Dastugue,

vient confirmer noir sur blanc on ne peut plus explicitement mon intuition initiale qu’il s’agit bien ici de celui que ses concitoyens oloronais ont la coutume de nommer « Jules Noblet » :

« Noblet Mathieu César dit Jules » ;

et qui est domicilié à Oloron 9 Place Saint-Pierre…

Cf ainsi la mention faite du « sentencieux Jules Noblet (…) qui avait hérité d’une propension à tous les arts« , en un article de Pierre Dyssord intitulé « La Place Saint-Pierre à Oloron« , dans le numéro du 8 mai 1926 du journal « Pau-Pyrénées«  :

« On rencontrait aussi, le lundi, dans l’aimable peit salon de la Place Saint-Pierre, où un panneau représentait la Samaritaine au puits de Janob, le sentencieux Jules Noblet qui avait hérité de Michel Morin une égale propension à tous les arts. Il maniait également la lancette, les ciseaux et la plume du comptable » _ lui qui, après avoir été coiffeur (ou maître-perruquier), était devenu caissier à la Caisse d’Epargne d’Oloron ; un poste dont, à l’âge de 65 ans passés, il démissionna au mois d’octobre 1904, ainsi que nous l’apprend en 5 lignes, à l’occasion de la nomination de son remplaçant, M. M. Joanicot, L’Indépendant des Pyrénées du 20 octobre 1904

Pour rappel

_ et en me référant aussi à la bien précieuse généalogie familiale réalisée par le cousin Bruno Lucbéreilh _,

le Mathieu-César Noblet (Oloron, 11 mars 1839 – Oloron, après le 20 octobre 1904) que les chroniques oloronaises appellent Jules Noblet, et qui est l’époux de Marie Casenave (Oloron, 12 septembre 1837 – Oloron, 28 septembre 1887),

 

est donc bien fils de François Noblet (Oloron, 28 juillet 1785 – Oloron, 5 janvier 1864) et sa seconde épouse Marie Lasclottes (Eysus, 18 avril 1794 – ?, ?),

neveu de Pierre-Joseph Noblet (Oloron, 25 novembre 1873 – Oloron, 10 février 1837),

 

et petit-fils de Jacques-Guillaume Noblet (Saint-Geniez-d’Olt, 28 janvier 1742 – Oloron, 3 mai 1786) et son épouse Geneviève Bioy (Bidos, 3 janvier 1746 – Oloron, 9 mai 1838) _Geneviève Bioy est la fille de Jean Bioi (Bidos, 22 avril 1699 – ?20 septembre 1771) et son épouse, en 1730, Marie Casenave (?, 1699 –?, 8 février 1766) ;

Jean Bioi et Marie Casenave étant les ancêtres communs des Noblet (et Bourdeu) et des Bioy de notre commun arbre généalogique… _ ;

ainsi que cousin germain de Félix Noblet (Oloron, 29 juillet 1805 – Oloron, 24 juillet 1884), l’époux de Marie-Anne-Damasie Etcheveste (Chéraute, 1826 – ?, ?) ;

et père de :

Victor-Clément Noblet (Oloron, 16 novembre 1865 – ?, 3 septembre 1908),

Ernest-François Noblet (Oloron, 2 septembre 1868 – Oloron18 juillet 1933), époux d’Anne-Marie-Claire « Anna » Bioy (Oloron, 11 août 1877 – Biscarrosse, 11 avril 1962),

Charles-François Noblet (Oloron, 4 novembre 1872 – Buenos-Aires, 10 mars 1932),

et Justine Noblet (Oloron, 6 mars 1876 – Oloron, 20 septembre 1963), épouse _ à Oloron le 1er août 1895 _ d’Étienne-Gabriel Bourdeu (Paris, 21 juin 1868 – Oloron, 17 juillet 1951)…

Et ici je me permets de remarquer la durable proximité de relation suivie des deux belles-sœurs Justine Noblet-Bourdeu (Oloron, 1876 – Oloron, 1963) et Anna Bioy-Noblet (Oloron, 1877 – Biscarrosse, 1962),

qui ont été, chacune, marraine d’un neveu ou une nièce Noblet-Bioy ou Bourdeu-Noblet, liant ansi plus encore leurs deux familles…

Anna Bioy (Anne-Marie-Claire, Oloron, 11 août 1877 – Biscarrosse, 11 avril 1962)

_ fille de Xavier-Pierre-François Bioy (Oloron, 3 décembre 1842 – ?, 1931) et son épouse Marie-Antoinette-Engrâce Mondine (Bedous, 29 avril 1848 – Oloron, 17 janvier 1921) _

étant la sœur des frères Célestin-Antoine Bioy (Oloron, 30 juillet 1875 – Hasparren, 2 novembre 1946) et Jean-Baptiste-Paul Bioy (Oloron, 12 août 183, devant Arras, 16 juin 1915), dont sont issus les Bioy d’Hasparren…

Ce lundi 7 novembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et il me faut ajouter maintenant que

Justine Noblet (1876 – 1963) et son époux Étienne-Gabriel Bourdeu (1868 – 1938)

ont eu deux enfants :

_ Amélie-Louise-Elisabeth Bourdeu (Oloron, 30 mai 1896 – Oloron, 25 novembre 1998), épouse de Louis Malric (?, 1889 – ?, 1971) ;

le couple n’aura pas d’enfant.

_ Jules-Etienne Bourdeu (Oloron, 31 octobre 1898 – Oloron, 17 juillet 1951), époux de Marie Bergerot (Asasp, 1er Juillet 1909 – Oloron, 29 novembre 2003) ;

ils auront 5 enfants :

_ Marie-Françoise Bourdeu (née à Oloron le 19 mai 1942)

_ Maurice-Jean Bourdeu (Oloron, 16 juin 1944 – Breuillet, 7 novembre 1983)

_ Geneviève-Louise-Etiennette Bourdeu (née à Oloron le 26 décembre 1946)

_ Pierre-Louis Bourdeu (Oloron, 25 août 1949 – Oloron, 12 décembre 1969)

_ Michel-Xavier Bourdeu (né à Oloron le 9 janvier 1951)

Voilà pour le moment…

Ce mardi 28 mars 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et les quelques taches aveugles qui demeurent dans mon effort pour comprendre qui sont exactement les frères et soeurs de Valentine Bitôt-Lourreyt, la mère de Marie-Amélie Lourreyt-Droin, la commanditaire-propriétaire de la sublime Villa Téthys du Pyla, en 1928 : 1) la question…

28sept

Les éléments de généalogie que m’ont fournis,

d’une part, et sur son site accessible à tous, le pilatais _ d’ascendance paternelle (les Vialard) lozérienne : du village d’Ussels (commune de Brion), situé sur le très beau plateau d’Aubrac, à la jointure des départements actuels de la Lozère et du Cantal, et à proximité de l’Aveyron…Raphaël Vialard (né en 1942),

et, d’autre part, cette fois sur ma demande explicite et précise, au tout début du mois de mars 2017, le cantalien _ et plus précisément maursois d’ascendance paternelle (les Bersagol) : Maurs est cependant limitrophe du Lot, et proche de Figeac… _ qu’est Jean-Luc Bersagol (né en 1959),

ne me permettent pas encore d’établir un tableau tout à fait complet de la famille Bitot-Oré,

je veux plus précisément parler ici de la fratrie complète des enfants nés du mariage _ mariage dont, déjà, j’ignore le lieu, assez probablement Bordeaux, et la date, en 1848 au plus tard, au vu de la date de naissance de leur tout premier né : Marie-Thérèse Bitot, née le 8 octobre 1849… _ du podensacais Pierre-Anselme Bitôt (Podensac, 23 mars 1822 – Bordeaux, 2 février 1888) et son épouse la bordelaise Catherine-Pauline Oré (Bordeaux, 2 novembre 1825 – Bordeaux, 15 octobre 1898) ;

ce mariage Bitot-Oré

dont proviennent notamment leur fille Valentine-Marie Bitôt (Bordeaux, 4 juin 1852 – Bordeaux, 1931), épouse, à Bordeaux, le 26 octobre 1880, de Charles-Louis-Alfred Lourreyt (La Guerche-sur-L’Aubois, 31 août 1855 – Bordeaux, 5 janvier 1914),

puis, notamment aussi, leur petite-fille Marie-Amélie Lourreyt (dont j’ignore encore non seulement le lieu et la date de naissance, mais aussi le lieu et la date de décès ; je connais seulement le lieu, Dax, et la date, le 1er août 1910, du mariage de celle-ci avec l’avocat parisien Georges Droin (Paris, 4 février 1885 – 22 avril 1943) _ comment se sont-ils donc connus, et dans quelles circonstances ? lui, le parisien, et elle, la dacquoise… _,

la commanditaire et propriétaire, avec son mari Georges-A.-Laurent Droin, de la sublime Villa Téthys, de l’Avenue de la Plage, au Pyla (en 1928)…

Je vais tâcher d’avancer un peu dans ces élucidations généalogiques et familiales qui m’intriguent,

et provoquent ma présente curiosité…

À suivre :

demain, les investigations…

Ce mercredi 28 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et puis la relecture-révision développée de l’article du 2 janvier 2021 : « Hypothèses sur les identités et filiations de Marie-Louise Rey, l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron, et Aimée-Laurence Rey, l’épouse (puis veuve) de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel ; ou la question des chaînons manquants dans la constellation des Ducos du Hauron, Gadel, Gentet et Rey… »…

01déc

Toujours en continuant mes relectures-révisions, avec corrections et ajouts,

de ma série de début de recherches (entre le 2 décembre 2020 et le 3 janvier 2021) à propos de l’environnement familial de Louis Ducos du Hauron,

j’en viens maintenant à mon article du 2 janvier 2021 : 

Ce qui donnne ceci :

Quelles leçons tirer de ma découverte d’hier (1er janvier 2021) du contenu du faire-part de décès de « Madame Veuve Laurent Gentet« , paru dans Le Progrès d’Orléansville le 8 décembre 1904 ?

Cf mon article d’hier : « « …

Moi qui m’intéresse aux liens qui ont pu se nouer, en Algérie, entre les familles Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, etc.

_ ainsi que Rey : un nom, toutefois, bien moins présent dans les faire-part de décès accessibles sur le web… _ (cf mon article du 30 décembre 2020 : « « ),

je ne pouvais bien sûr pas demeurer indifférent et insensible à l’antériorité _ de 3 mois : décembre 1904 – mars 1905 _ de la manifestation du lien des Ducos du Hauron (d’Algérie) aux Gentet et aux Rey, sur la manifestation du lien apparu de ces mêmes Ducos du Hauron (d’Algérie) aux Gadel,

telle que la révèle à l’attention, cette antériorité, le détail du faire-part de décès _ un décès survenu à Orléansville le 4 décembre 1904 _ d’Anne-Marie Schwartz, la veuve de Laurent Gentet _ un faire-part d’où est absente (pour l’heure) la mention de la famille Gadel : il s’en faut donc à peine de trois mois… _,

sur ce que donnait à percevoir du lien d’apparentement des Ducos du Hauron (d’Algérie) avec les Gadel, l’annonce _ sans faire-part des familles, cette fois ; du moins un faire-part qui nous soit aisément accessible sur le web : seulement une brève annonce (minimale !) de la publication de ce mariage Gadel-Rey dans le journal local d’Orléansville, Le Progrès… _ du mariage, et toujours à Orléansville _ décidément la ville décisive de cette constellation familiale des Rey-Gentet-Ducos du Hauron-Gadel _, et le 9 mars 1905 _ soit à peine trois mois après le décès le 4 décembre 1904 d’Anne-Marie Schwartz, la veuve de Laurent Gentet le fondateur de la lignée (né à Satolas, en 1821), et qui selon une note de Tocqueville, que Laurent Gentet a croisé, à Bône, le 18 décembre 1846, serait présent en Algérie depuis 1837, soit dès l’âge de 16 ans… ; Tocqueville le qualifiant de « colon«  _, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, avec Aimée-Laurence Rey…

Ce sont les Rey _ du Grand-Serre (tout au nord du département de la Drôme) _ qui en se liant _ par le mariage (et probablement, eux aussi, à Orléansville, et autour de 1875…) d’Anatole Rey et Adélaïde Gentet _ aux Gentet d’Algérie _ ces Gentet qui venaient, dès 1837, de Satolas (dans l’extrême nord-ouest du département de l’Isère) ; Le Grand Serre et Satolas étant des villages proches géographiquement, et tous deux situés en Dauphiné : les Gentet et les Rey étaient abonnés au Bulletin de l’Union des Dauphinois et des Savoisiens du département d’Oran, en 1895… _,

ont ainsi constitué le maillon qui a pu commencer de réunir aussi,

via le double mariage de Marie-Louise Rey avec Amédée Ducos du Hauron _ mariage qui a très probablement eu lieu à Orléansville, et assez antérieurement à ce décès de « Madame Veuve Laurent Gentet«  en décembre 1904 : c’est en effet le 4 juillet 1904, à Lamartine, qu’est née la petite Edmée, fille du couple Amédée Ducos du Hauron – Marie-Louise Rey ; Edmée qui n’est probablement pas le premier enfant de ce couple ; ce doit être plutôt la petite Eveline, dont j’ignore pour le moment la date et le lieu de naissance… _et d’Aimée-Laurence Rey avec Victor-Nicolas-Benjamin Gadel _ à Orléansville, le 9 mars 1905 _,

les Ducos du Hauron (d’Algérie) _ soit la famille d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse Marie-Louise Rey _ et les Gadel (d’Algérie) _ soit la famille de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et son épouse Aimée-Laurence Rey…

Une alliance désormais manifeste dans nombre de faire-part (de décès, de mariage, et même parfois de naissance) _ ou de simples avis dans les presses locales d’Alger (L’Écho d’Alger) ou d’Orléansville (Le Progrès) _, des Ducos du Hauron et des Gadel, ainsi que de quelques familles alliées,

telle la nombreuse famille des Bure _ ainsi le jeune Robert-Victor-Eugène Gadel (né en 1906 ; et fils de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et son épouse Aimée-Laurence Rey) a-t-il épousé la jeune Irène Bure le 22 décembre 1927 à Alger…

J’ai remarqué aussi la quasi permanente association des noms de Gentet et Gadel dans les faire-part de décès, mariage et naissance de cette constellation familiale des Ducos du Hauron – Gentet – Gadel, par rapport à la quasi absence du nom de Rey :

probablement parce que _ à la possible exception de la famille de Denis Rey, installée à Malakoff _, les divers Rey présents à Orléansville et sa région, n’ont pas de lien de parenté avec cette famille Rey originaire du Grand-Serre, du nord du département de la Drôme…

Et je me demande même, et surtout !, si Marie-Louise _ âgée de 54 ans lors de son décès le 20 septembre 1933, elle est donc née en 1879 _ et Aimée-Laurence _ quel âge pouvait-elle bien avoir lors de son mariage le 11 mars 1905 ? Peut-être juste 18 ans, si il s’avérait que celle que je suppose être sa mère, était décédée en lui donnant le jour : le 5 juillet 1886, à Oran… Victor-Nicolas-Benjamin, le mari

(né le 8 juillet 1872, au Grand-Serre, le berceau de cette famille Rey : c’est au Grand-Serre qu’était venue accoucher de lui sa mère Marie-Eugénie-Hortense Rey, la sœur cadette de Jean-Anatole-Firmin Rey…)

d’Aimée-Laurence ; et lui, a 32 ans ce 11 mars 1905… _,

toutes deux Rey,

ne sont pas tout simplement _ voilà ! _ sœurs ;

et les filles, tôt orphelines de leurs parents _ ainsi auraient-elles pu être recueillies par leur oncle orléansvillais Louis Gentet, un des deux frères aînés (l’autre est Frédéric) d’Adélaïde Gentet _, lesquels parents pourraient être Adélaïde Gentet _ que je suppose donc être leur mère (Adélaïde Gentet est décédée à Oran le 5 juillet 1886) _ et son époux Jean-Anatole-Firmin Rey _ que je suppose être leur père (Anatole Rey est décédé à Oran le 28 janvier 1890)…

Marie-Louise serait ainsi devenue orpheline de son père à l’âge de 10 ans ;

et Aimée-Laurence, à l’âge de 3 ans et demi…

Leur oncle maternel et éventuel tuteur, Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906) était marié

et a eu des enfants.

Et je peux ajouter un fait tout à fait important qui vient magnifiquement à l’appui de ces diverses hypothèses « orléansvillaises » autour des années 1896 – 1905 ;

un fait tel qu’il est sobrement _ c’est-à-dire administrativement _ rapporté par le journal La Politique coloniale dans son numéro du 31 janvier 1901 :

« M. Ducos du Hauron, rédacteur à la sous-préfecture d’Orléansville _ voilà ! Amédée a, lui aussi, et durablement, séjourné, ces années-là, à Orléansville ! Par exemple, et selon son livret militaire, à la date du 18 avril 1895 ! Une autre date possible pour son éventuel mariage, à Orléansville, avec Marie-Louise Rey ; en concurrence avec la date du 21 janvier 1897 attestant de la présence en ce même Orléansville de son frère Gaston Ducos du Hauron, mentionnée sur le livret militaire de ce dernier… À creuser… La date exacte de ce mariage, à Orléansville, d’Amédée Ducos du Hauron et Marie-Louise Rey, est le mercredi 10 juin 1896, ainsi que la donne Le Progrès d’Orléansville daté du 13 juin 1896 (ajout du 22 février 2024) _, est nommé adjoint à l’Ouarsenis, en remplacement de M. Dupuis« …

Information à comparer avec le libellé du faire-part de décès d’Amédée Ducos du Hauron, tel qu’il est paru dans le numéro du 13 août 1935 de L’Écho d’Alger, dans lequel est indiqué ceci :

« Les familles Ducos du Hauron, Ducros, Gadel et leurs parents vous font part du décès de leur regretté M. Amédée Ducos du Hauron, rédacteur principal de préfecture _ tel est donc son titre final officiel _ en retraite. Les obsèques ont eu lieu le 15 juillet 1935″…

Et à ces divers minces éléments attestant la présence en ces années 1895 – 1901 d’Amédée Ducos du Hauron à Orléansville,

vient s’ajouter aussi la mention, en un numéro en date du 15 mai 1898 de la Revue du Touring-Club de France, d’un envoi, d’Algérie, de « 3 vues de la mosquée d’Orléansville : Don de M. Ducos du Hauron« .

1895 – 1901 : voilà de quoi fixer un premier cadre spatio-temporel à la rencontre d’Amédée Ducos du Hauron (né à Agen en 1867) et de Marie-Louise Rey (née en 1879, et probablement à Orléansville _ Orléansville, ville dont son père présumé, Jean-Anatole-Firmin Rey, a été nommé maire _ voilà ! _ en 1880, avant de quitter Orléansville, ville sous-préfecture, fin 1882 ou début 1883, pour Oran, ville préfecture, où Anatole Rey devient alors le 20ème maire d’Oran _ voilà ! _ ; cf l’information qu’en donne le 13 décembre 1882 le journal Le Midi : « le conseil municipal d’Oran a élu maire M. Rey, propriétaire« . Et Anatole deviendra, en 1886, le 2éme adjoint du maire suivant, Floréal Mathieu, par lequel nouveau maire Anatole, devenu alors 2e adjoint, a été « spécialement chargé de la direction des services de l’assistance publique et de la police municipale« . Et le 16 juillet 1889, un bulletin de la République française fera mention de l’attribution à Anatole Rey d’une Médaille d’Or de 2e classe : pour avoir « montré le plus grand dévouement pendant l’épidémie variolique qui a sévi en 1888 à Oran« . Cette épidémie oranaise dont on a pu dire qu’elle avait servi de référence à La Peste d’Albert Camus, dont le cadre est Oran…

Il se pourrait ainsi que la raison, autre que professionnelle _ matrimoniale ? _, du choix d’Amédée Ducos du Hauron de demeurer en Algérie, quand tous les autres membres de sa famille, son oncle Louis, ses parents Alcide et Césarine-Marie, et son frère Gaston Ducos du Hauron, regagnaient la France _ en 1896  pour Louis, qui s’installe au 27 de la rue des Batignolles, à Paris, dans le 17e arrondissement, au mois d’octobre 1896 ; probablement un peu plus tard pour Alcide, son épouse Cézarine-Marie de Fourcauld, leur autre fils Gaston (qui se marie à Saint-Mandé le 8 janvier 1898 ; mais que le livret militaire mentionne résidant à Alger, rue de l’Echelle, le 7 mars 1898) ; ainsi que leurs deux filles Marguerite et Alice ; tout cela méritant d’être exploré de bien plus près… _, concerne cette relation matrimoniale à Marie-Louise Rey… _ aussi, suis-je impatient de découvrir la date et le lieu du mariage d’Amédée et Marie-Louise ;

de même que les lieux et dates des naissances de chacun de leurs enfants, au cours de leur périple administratif dans diverses communes de l’Algérie de cette époque de la colonisation ;

et je dois dire aussi, au passage, que me manque une carte géographique un peu précise pour mieux me repérer (un besoin qui m’est fondamental !) sur les emplacements de ces villes et villages, qui, (outre la sous-préfecture d’Orléansville, en 1901, au départ de ce périple, et la préfecture d’Alger, en 1919, à l’arrivée) avaient alors les noms, et pour les occurrences auxquelles j’ai réussi à accéder sur le web, de L’Ouarsenis (1901), Le Cheliff (1901), Lamartine (1904), Berrouaghia (1909), Sidi-Aïssa (1912), Mizrana (1913), Rébeval (1913), Tablat (1914), L’Arba (1914), Cassaigne (1919), avant l’affectation, en 1919 (selon ce qu’en rapporte le numéro du 22 février 1919 de L’Écho d’Alger), à la préfecture d’Alger : « par permutation«  « dans l’intérêt du service«  avec « M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1e classe à la Préfecture d’Alger » ;

je rapporte in extenso ici ce précieux document : « en date du 20 février 1919, M. Ducos du Hauron, administrateur-adjoint de 1e classe en disponibilité, est réintégré dans le service des communes mixtes, et désigné pour la commune mixte de Cassaigne, en remplacement de M. Croizier, précédemment nommé à Trezel. M. Renaud Paul, rédacteur principal de 1e classe à la Préfecture d’Alger, est nommé, dans l’intérêt du service, administrateur-adjoint de 1e classe à Cassaigne, par permutation avec M. Ducos du Hauron« 

Me repérer dans l’espace (et secondairement dans le temps : tant celui des trajectoires individuelles et familiales des personnes, que celui de l’Histoire générale et universelle) constitue une base primordiale et même indispensable _ voilà _ à ma représentation du réel : tout petit, c’est avec passion que j’adorais déchiffrer, en compagnie de mon cher grand-père, les cartes des atlas de géographie… Un goût-passion (de l’orientation) qui ne m’a plus quitté.

C’est donc bien là, à Orléansville, et alors, plus ou moins autour de 1896 _ et même avant, puisqu’à la date du 18 avril 1895, est mentionnée, déjà, la présence d’Amédée à Orléansville, inscrite sur son livret militaire... _ – 1901 _ au moment de sa première nomination comme administrateur-adjoint : à l’Ouarsenis ; cf aussi mon important article du 5 janvier 2021 :  … _, qu’Amédée Ducos du Hauron a pu faire la connaissance de Marie-Louise Rey, qu’il allait bientôt épouser _ j’en ignore à ce jour la date _et qui sera la mère d’au moins les 5 enfants que son épouse et lui avaient à charge, en 1927, à Rébeval, au moment de la retraite de la fonction publique d’Amédée _ cf l’article d’un journal parisien reproduit dans L’Écho d’Alger du 4 mars 1927, que j’ai donné dans mon article du 15 décembre dernier : _deux garçons :  Gérard _ né à Berrouaghia le 30 août 1909 ; et qui décèdera à Avignon le 27 janvier 2000 _ et Roger _ j’ignore son lieu et sa date de naissance _et trois filles : Eveline _ j’ignore son lieu et sa date de naissance _, Edmée _ née à Lamartine le 9 juillet 1904 ; soit cinq mois avant le décès, le 4 décembre 1904, d’Anne-Marie Schwartz à Orléansville et une troisième _ dont j’ignore encore même le prénom…

Et on comprend bien ainsi la présence, juste après la mention des « familles Gentet et Rey« , et juste avant la mention de la « famille Yungmann » soit le nom de famille de la mère d’Anne-Marie Schwartz : Anne-Marie Jungmann, épouse de Pierre Schwartz : les deux parents d’Anne-Marie  Schwartz (veuve de Laurent Gentet) ; « Yungmann«  étant le nom le nom légèrement francisé des frères et neveux et nièces de la défunte de ce 4 décembre 1909 à Orléansville, Anne-Marie Schwartz _de la mention, et justement à cette place, de la « famille Ducos du Hauron« 

(soit, très précisément, la famille formée par Amédée Ducos du Hauron, son épouse Marie-Louise, née Rey, ainsi que leur(s) premier(s) enfant(s) : probablement Eveline, et, en tout cas et au moins, Edmée_ née donc, à Lamartine, le 9 juillet 1904 _ ; mais pas encore Gérard, qui naîtra à Berrouaghia le 30 août 1909 ; ni Roger, dont j’ignore la date et le lieu de naissance…),

sur le faire-part de décès de « Madame Veuve Laurent Gentet, née Anne-Marie Schwartz » :

les Ducos du Hauron faisant désormais bien partie (et probablement depuis plusieurs années déjà…) de la famille _ orléansvillaise _ des Rey et des Gentet…

Quant à la « Mme Vve Gadel« , suivie de ses enfants,

présente (et présents) sur le faire-part de décès de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron » que publie le numéro de l’Écho d’Alger du 2 janvier 1939,

juste après « M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants, MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger, Mme Jacquet« 

et juste avant « les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure » 

qui tous « font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron » _ dont les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939, et probablement à Alger… _,

sa place en ce faire-part du 2 janvier 1939 se justifie pleinement parce que, elle qui est née _ possiblement à Oran, et avant le 5 juillet 1886, quand décède sa mère… _ Aimée-Laurence Rey, se trouve être la tante maternelle de la défunte Eveline Ducos du Hauron, c’est-à-dire la sœur de la mère de celle-ci, la déjà défunte _ à Agen, le 20 septembre 1933 _ Marie-Louise Rey, elle-même épouse du défunt _ à Alger, le 15 juillet 1935 _ Amédée Ducos du Hauron, le père d’Eveline…

Eveline était donc la nièce directe d’Aimée-Laurence Rey ;

et la cousine germaine des enfants _ et petits-enfants _ Gadel de celle-ci….

Telle est ainsi mon hypothèse à propos de Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey

à ce jour…

Bien entendu, cette enquête est à suivre…

Et les pièces du puzzle viennent peu à peu s’abouter les unes aux autres.

Ce samedi 2 janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Soit une mise au point et à jour nécessaire et assez importante…

Ce mercredi 1er décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et relecture-révision de l’important article du 29 décembre 2020 « Comment j’ai fini par repérer la place (et bientôt la connexion) des trois discrètes dames Rey au sein de la branche « algérienne » des Ducos du Hauron… »…

01déc

Et voici ce matin, 1er décembre 2021, ma relecture-révision, avec corrections et ajouts d’après ce que j’ai pu apprendre depuis,

de mon important article du 29 décembre 2020  :

C’est presque avec surprise que j’ai fini par prendre conscience de la place (et de la connexion entre au moins deux d’entre elles _ mais bien, au final, les trois ! _  des trois très discrètes dames Rey (Marie-Eugénie-Hortense, puis Aimée-Laurence et Marie-Louise) dans la constellation familiale de ce que j’ai nommé la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, d’abord à partir du fait, premier, de la difficulté à réussir à donner une identité précise, à chacune de celles qui se présentaient, dans les différents faire-part d’État-civil accessibles le plus aisément sur le web, chaque fois, seulement comme la mère de tels et tels enfants _ pour le cas de la première épouse de Victor-Alexandre-Philémon Gadel (1835 – 1927) : Marie-Eugénie-Hortense (Le Grand-Serrre, 21 mars 1848 – Le Grand-Serre, 9 septembre 1880) _, ou la veuve d’un autre _ pour le cas de l’épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (1872 – 1930) : Aimée-Laurence Rey (probablement Orléansville, entre fin 1879 et le 9 novembre 1883 – probablement Alger entre 1939 et 1942…). Et je passe ici sur la rareté des références (accessibles sur le web) à l’identité de celle _ Marie-Louise Rey (Orléansville, 1879 – Agen, 20 septembre 1933) _ qui a été l’épouse de Marie-Louis-Amédée Ducos du Hauron (Agen, 24 mars 1867 – Alger, 14 juillet 1935) _ et non pas son frère Henri-Amédée-Lionel Ducos, décédé à l’âge de deux mois et cinq jours : Agen, 9 février 1866 – Agen, 11 juillet 1866 _, et la mère de leurs _ au moins _ cinq enfants…

Presque trois fantômes d’épouses, ces trois-là, pour le moment de cette recherche _ mais bien d’inconnues demeurent toujours, après un an de recherches… _ tant font défaut, jusqu’ici, les environnements familiaux de naissance de chacune d’entre elles : de quels parents sont-elles, chacune d’elles, les filles ?.. Cela me demeure _ assez étrangement : pour quelles secrètes raisons ?_, pour le moment, inconnu _ mais, cela, j’ai fini par l’apprendre : Marie-Eugénie-Hortense Rey est fille de Jean-François-Régis (dit Benjamin) Rey (Le Grand-Serre, 8 décembre 1816 – Le Grand-Serre, 11 juillet 1880 ; lui-même fils de Jean Rey et son épouse Marianne Manin) et son épouse, le 5 août 1844, au Grand-Serre, Eugénie-Catherine-Louise Sibert (Le Grand-Serre, 1824 ; fille de Nicolas Sibert et son épouse Marguerite Sancy) ;

quant aux sœurs Marie-Louise et Aimée-Laurence Rey, elles sont les filles de Jean-Anatole-Firmin Rey (Le Grand-Serre, 10 juin 1845 – Oran, 28 janvier 1890 ; lui-même fils de Jean Rey et son épouse Marianne Manin) et son épouse Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886 ; elle-même fille de Laurent Gentet (Satolas, 7 avril 1821 – Orléansville, ?) et son épouse, à Orléansville le 21 janvier 1852, Anne-Marie Schwartz (Saint-Jean-Rohrbach, 1822 – Orléansville, 27 décembre 1904).

Car c’est à peine si, quand je suis parvenu à accéder à la réalité de leur nom de jeunes filles, le même, « Rey« , pour toutes les trois, j’ai pensé à effectuer une connexion tant soit peu concrète entre elles trois ; probablement faute de pouvoir disposer, pour chacune de ces trois-là, du moindre contexte familial de naissance et d’enfance : ni père, ni mère, ni frères et sœurs, ni parenté plus ou moins proche, n’apparaissant, en effet, assez étrangement _ il me faudrait tacher d’un peu comprendre aussi cela… _, pour aucune d’entre elles, dans les faire-part d’État-civil (décès, mariages, naissances) les plus aisément accessibles _ sans se déplacer _ pour elles trois _ probablement du fait des tremblements de terre d’Orléansville du 9 septembre 1954 et 10 octobre 1980 : les archives d’état-civil d’Orléansville et sa région ont alors été détruites…

Et c’est seulement face au faire-part de décès paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1930 de « M. Victor Gadel, Payeur adjoint au Trésor« , dans lequel l’identité de sa veuve demeurait en quelque sorte _ comme fantômatiquement… _ en blanc (« Mme Vve Victor Gadel« , sans nul prénom sien _ sinon celui de ce mari, Victor, la laissant veuve… _, pas davantage que de nom de jeune fille), que j’ai fini par me demander les raisons, forcément familiales (!), de la présence au sein de la liste des proches parents du défunt, de « Mme _ toujours sans prénom, ni nom de jeune fille _ et M. _ mais là, c’est une très malencontreuse déchirure de la feuille du journal ainsi reproduite, qui me privait (vilainement) du prénom de son mari ainsi caviardé ! Et il ne manquait plus que cette malencontreuse déchirure !!! _ Ducos du Hauron, et de leurs enfants«  _ pas de prénoms pour eux non plus : desquels des Ducos du Hauron « algériens » pouvait-il bien s’agir là ???  _, renforcé de la présence, aussitôt, de la mention de « Mme _ toujours, bien sûr, sans prénom, ni nom de jeune fille _ et M. Henri _ Ouf ! enfin un prénom pour mieux se rapprocher, enfin !, de ce couple… _ Ducros«  _ sans enfants, eux, ces Ducros-là, à cette date du 30 mars 1930… : c’était, en effet, à relever…

Car, dans ce second faire-part de décès, tout à fait important, et même crucial _ oui ! _, pour les petits progrès de ma recherche d’identification de ces personnes citées de trop nombreuses fois sans leurs prénoms, ni leurs noms de jeune fille,

après la référence au mari veuf de la défunte, « M. Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix« , et « ses enfants«  _ cités ici sans leurs prénoms _ ;

après la référence à « MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger«  _ ici les prénoms des deux frères de la défunte sont parfaitement clairement donnés _ ;

et après une « Mme Jacquet«  _ que je réussirai à identifier : la compagne de Gérard _,

venait enfin, et juste avant la liste de sept noms (« Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure« ) de parents et alliés,

 

venait, ou plutôt revenait, ce 2 janvier 1939, pour le décès d’Eveline Ducos du Hauron, cette mention encore sibylline _ et quasi fantômatique _ de « Mme Vve Gadel et ses enfants«  _ à nouveau (décidément !) sans indication de prénoms et de noms, pour ces enfants Gadel.

Une première hypothèse qui m’est venue à l’esprit était que cette « Mme Vve Gadel » pouvait avoir eu pour nom de jeune fille le nom de « Ducos du Hauron« …

Mais c’est alors que m’est venue à l’esprit l’étincelle éclairante que le lien de parenté de cette « Mme Vve Victor Gadel » avec les « Ducos du Hauron » d’Algérie, ne provenait pas du côté du défunt lui-même, de ce Victor Gadel _ le mari de ce couple _, ni d’autres Gadel de sa parenté,

mais bien du côté de cette « Mme Vve Gadel » elle-même _ cette épouse-veuve mentionnée ici sans son nom de jeune fille _ ;

surtout si cette « Mme Vve Gadel« , née « Aimée Laurence Rey« , et étant bien ainsi une « Rey« , avait, elle, un tout à fait effectif _ mais resté jusqu’ici fort discret : comme volontairement gommé, effacé.. ; mais ici j’ironise... _, lien de parenté avec les Ducos du Hauron :

un très précis lien de parenté avec, en cette occurence, Marie-Louise Rey, l’épouse de Henri-Amédée-Lionel Ducos du Hauron, le père de Gérard et Roger, ainsi que d’Eveline, la défunte « Mme Henri Ducros » du faire-part de décès du 2 janvier 1939…

Et même si ce lien de parenté n’avait jusqu’ici pas encore été élucidé…

Dernier point _ et énigme peut-être _ à affronter : la similitude _ en effet ! _ des deux mariages « algériens » des deux Victor Gadel, le père et le fils :

_ d’une part, le remariage, à Birkaden, le 9 décembre 1886, de Victor-le-père, veuf _ et à une date que j’ignore encore : ce fut le 9 septembre 1880 que Marie Eugénie-Hortense Rey décèdera, au Grand-Serre _ de sa première épouse Marie-Eugénie-Hortense Rey, avec sa seconde épouse (et belle-mère des deux enfants de son premier mariage), Marie Morlier _ qui décèdera, elle, à Marseille, le 8 janvier 1921 _que venait donc faire en Algérie Victor-Alexandre-Philémon Gadel ? Y venait-il tout exprès pour s’y marier ?..

_ et, d’autre part, presque vingt ans plus tard, le mariage, à Orléansville, le 11 mars 1905, de Victor-le-fils, avec son unique épouse _ et future veuve, le 30 mars 1930 _, Aimée-Laurence Rey.


Existe donc, et _ pleinement _ révélé par la confrontation de ces deux faire-part de 1930 et 1939,

un lien fort, une puissante connexion familiale

entre certains des Ducos du Hauron _ dont Eveline, mais aussi Gérard et Roger _ et cette « Mme Vve Gadel » _ voilà !

Même si la précision de cette parenté effective entre Marie-Louise, l’épouse d’Amédée, et Aimée-Laurence, l’épouse de Victor, ne m’est pas encore _ tout à fait _ apparue jusqu’ici en pleine lumière _ faute de disposer, sur ces divers faire-part de décès, des prénoms et noms de jeune fille des veuves…

Et cela, alors même que j’épluchais patiemment les diverses relations familiales de la nombreuse famille des Rey autour d’Orléansville, Malakoff, Hanoteau, etc. ;

autour d’un Denis Rey, par exemple _ qui décède à Malakoff, au mois de novembre 1935.

Mais je viens de découvrir _ surtout ! _ qu’un Jean-Anatole Rey avait été, en 1880-1882, maire d’Orléansville :

voilà qui ouvre tout d’un coup une bien prometteuse piste de travail…

Puis, je revenais à ce précédent faire-part de décès, décisif celui-ci _ oui, vraiment, pour le progrès de ma recherche (et prise de connaissance) du devenir en Algérie d’Amédée Ducos du Hauron et sa famille ! _, que je pouvais désormais relire en meilleure connaissance de cause, je veux dire celui, publié par L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, annonçant le décès de « Mme Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron«  _ et cette fois sont bien présents le prénom et le nom de jeune fille de la défunte _, annoncé par « M. Henri Ducros, administrateur adjoint à Dupleix, et ses enfants«  _ à nouveau, hélas sans les prénoms de ces derniers ! : les enfants Ducros…

Faire-part que revenait hanter l’ombre fantômatique _ et décisive ! _ de « Mme Vve Gadel » :

telle la confirmation bienvenue de la bien effective parenté de ces deux dames toutes deux d’ascendance Rey…

À suivre…

Ce mardi 29 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Oui, un article décidément important dans la progression de ma recherche du devenir en Algérie d’Amédée Ducos du Hauron,

et les divers membres de sa famille :

les Ducos du Hauron, les Rey, les Gentet, les Gadel, les Ducros…

Ce mercredi 1er décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

En appendice à ma recherche des domiciliations à Ciboure des enfants de Michel Goyenague (1790 – 1849) et Marie Delouart (1786 – 1872) : le cas du couple formé par Marie Goyenague (1827 – après 1898) et son époux Martin Passicot (1824 – 1888)…

19nov

En continuant ma recherche des domiciles cibouriens des divers membres de familles apparentées à Marie Delouart (Ciboure, quartier de Pocalettte, maison Bourbouillonbaita, n° 118, 24 mars 1840,  – Paris, 5 janvier 1917) et son fils Maurice Ravel (Ciboure, rue du Quai, n° 12, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937)

_ cf mes articles des 15, 16, 17 et 18 novembre derniers :

 ;

 ;

 ;

et  … _,

j’en viens ce jour

au cas du couple formé par la troisième des enfants de Michel Goyenague (Ciboure, 11 janvier 1790 – Ciboure, 20 novembre 1849) et son épouse Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872),

Marie D’Oyenhart _  = Goyenague _ (Ciboure, quartier de Pocalette, maison n° 117, 28 juillet 1827 – Buenos-Aires, après 1898), épouse, à Ciboure le 17 juillet 1850, de Martin Passicot (Urrugne, 24 octobre 1824 – Buenos-Aires, 22 octobre 1888) _ Martin Passicot, né à Urrugne le 24 octobre 1824 (cf l’acte d’état-civil de son mariage à Ciboure), est fils de Jean Passicot, laboureur à Urrugne (qui a 48 ans lors de ce mariage de son fils Martin le 17 juillet 1850), et de son épouse Agnès Passicot (âgée de 44 ans), mariés à Urrugne le 21 janvier 1824 ; Jean Passicot est né à Ciboure le 8 septembre 1801, maison Semperbaita ; et son épouse Agnès Passicot, qui habitait Urrugne, maison Ancillaren, lors de son mariage à Urrugne en 1824, était née à Ascain le 13 avril 1805. L’époux, Martin Passicot, de profession forgeron, est alors domicilié à Ciboure, quartier du Sud, maison Gasteluzarrea ; et l’épouse, Marie Goyenague, de profession couturière, est domiciliée à Ciboure, quartier de Pocalette, maison Miquelenia n° 183.

Mon très détaillé article du 4 octobre 2019, ,

mentionne les dates et lieux de naissance des 11 enfants Passicot (successivement Jean-Martin, Juan-Tomas-Gabriel, Marcelina, Pascuala, Pedro, Catalina, Pedro, Bernard-Mariana, Maria-Luisa, Juan-Maria et enfin Francisco) du couple formé par Marie Goyenague et son époux urrugnard Martin Passicot, mariés donc à Ciboure le 17 juillet 1850 _ l’époux, de profession forgeron, est à cette date domicilié à Ciboure, quartier du Sud, maison Gasteluzarrea ; et l’épouse, de profession couturière, est domiciliée à Ciboure, quartier de Pocalette, maison Miquelenia n° 183 _ ;

Martin Passicot, quitte la France et embarque pour l’Argentine, à bord du bateau Glenmere, au port de Pasajes (Pasaia) dès l’été 1851 ;

il sera rejoint à Buenos-Aires, en 1853, par son épouse Marie Goyenague et leur premier   Jean-Martin Passicot, né à Ciboure le 17 mai 1851, au quartier de Pocalette, maison Miquelenia n° 183, qui ont embarqué à leur tour pour l’Argentine, au port de Pasajes (Pasaia), en 1853.

Le second enfant  du couple, Juan Tomas Gabriel Passicot, naîtra, lui, à Buenos-Aires, le 30 mars 1855.

De même que naîtront à Buenos-Aires aussi les 6 enfants suivants du couple :

Marcelina, le 5 juin 1856 ; Pascuala, le 26 juillet 1858 ; Pedro, le 21 avril 1860 ; Catalina, le 9 juillet 1861 ; Pedro, le 19 novembre 1863 ; et Bernarda-Mariana, le 20 novembre 1865.

Et les trois derniers enfants du couple (les 9e, 10° et 11°), naîtront, eux, à Las Lomas de Zamora _ cité faisant aujourd’hui partie de l’agglomération du grand Buenos-Aires, et compte plus de 100 000 habitants _ :

Maria-Luisa, le 26 juin 1867 ; Juan-Maria, le 26 novembre 1869 ; et enfin Francisco Passicot, le 15 juin 1873. 

L’aîné de ces enfants Passicot, Jean-Martin (Ciboure, quartier de Pocalette, maison Miquelenia, n° 183, 17 mai 1851 – Buenos-Aires, après 1895), de profession forgeron, puis commerçant, épousera à Buenos-Aires le 5 mai 1875 Zenona Yriciti (Buenos-Aires, 1849 – Buenos-Aires, après 1895) ;

et le couple aura 2 filles :

Maria-Emilia Passicot, née à Buenos-Aires en 1876 ; et Carmen Zelmira Passicot, née à Buenos-Aires en 1878.

Le second, Juan-Tomas-Gabriel Passicot, né à Buenos-Aires le 30 mars 1855, épouse à Buenos-Aires en 1904 Gregoria-Ramira Fernandez.

La troisième, Marcelina Passicot, née à Buenos-Aires le 5 juin 1856, épouse à Buenos-Aires le 15 septembre 1880 Primitivo Calvete (né en 1849) ;

dont elle aura 3 enfants Calvete :

Martin-Alfredo, né en 1883 ; Ricardo Casiano, né en 1886 ; et Maria-Estela, née en 1895.

La quatrième, Pascuala Passicot, née à Buenos-Aires le 26 juillet 1858, décèdera avant 1867. 

Du cinquième, Pedro Passicot, on sait seulement qu’il est né à Buenos-Aires le 21 avril 1860.

La sixième, Catalina Passicot, née à Buenos-Aires le 9 juillet 1861, épouse à Buenos-Aires en 1883 Jean Berrade ;

dont elle aura 4 enfants Berrade :

Maria, née en 1884 ; Eduardo, né en 1887 ; Raul, né en 1891 ; et Julio, né en 1894.

Le septième, Pedro Passicot, né à Buenos-Aires le 19 novembre 1863, épouse à Buenos-Aires le 29 février 1896 Julia Lavagne (née en 1868).

La huitième, Bernarda-Mariana Passicot, est née à Buenos-Aires le 20 novembre 1865, et est décédée avant 1867.

De la neuvième, Maria-Luisa Passicot, je sais seulement qu’elle est née à Las Lomas de Zamora le 26 juin 1867.

Le dixième, Juan-Maria Passicot, né à Las Lomas de Zamora le 26 novembre 1869, épouse à Buenos-Aires le 20 avril 1898 Julia Rubio ;

le couple aura un fils, Juan-Daniel Passicot, né en 1900.

Et du onzième des enfants de Martin Passicot et son épouse Marie Goyenague, Francisco Passicot, je sais seulement qu’il est né à Las Lomas de Zamora le 15 juin 1873.

Voilà pour ces descendants Passicot-Goyenague d’Argentine,

dont la grand-mère maternelle _ et mère de Marie Goyenague (née à Ciboure, quartier de Pocalette maison n° 117, le 28 juillet 1827) _ n’est autre que Marie Delouart (Ciboure, 17 août 1786 – Ciboure, 15 décembre 1872),

la seconde des sœurs de Marie-Baptiste Delouart _ cf ici son acte de baptême _ (Ciboure, 29 juin 1782 – Ciboure, 23 août 1855) _ et il est bien dommage que sur ces deux documents de baptême de 1782 et 1786 ne soient pas mentionnées la maison de naissance, à Ciboure, de ces deux filles de Gratien Delouart et son épouse Sabine Laxague… _,

la grand-mère de Marie Delouart _ née à Ciboure, quartier de Pocalette, maison Bourbouillonbaita n° 118, le 24 mars 1840… _ et arrière-grand-mère de Maurice Ravel _ à Ciboure, maison San Estebania, rue du Quai n° 12, le 7  mars 1875…

À suivre…

Ce vendredi 19 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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