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Pénétrer dans l’univers flamboyant, jubilatoire et plein d’humour, d’Hélène Cixous : quelques articles, et un entretien…

11juin

Pour pénétrer avec confiance et jubilation dans l’univers riche _ et un peu déstabilisant à la toute première approche : en l’élan forcément bousculant de sa forte singularité… _ d’Hélène Cixous,

mon article «  » du 7 avril 2023

me paraît pouvoir constituer une première entrée un peu commode,

en ce qu’il comporte aussi des liens aux 5 articles que j’ai consacrés à ma lecture, en octobre 2022, du « MDEILMM parole de taupe » d’Hélène Cixous, paru chez Gallimard au mois d’octobre 2022…

 

Cet article _ ainsi que les autres auxquels celui-ci s’emploie à donner accès par des liens _ peut donc être utilement communiqué aux élèves et étudiants qui s’intéresseraient à pénétrer un peu mieux et un peu plus avant dans l’œuvre si riche (et un peu complexe pour qui n’en est pas déjà un peu familier) d’Hélène Cixous…
Voir aussi mon article du 12 avril 2023, avec de précieux liens au podcast et à la vidéo de mon entretien avec Hélène Cixous, à la Station Ausone, le 23 mai 2019, à propos de son important « 1938, nuits » , de 2019, aux Éditions Galilée :
Cet entretien du 23 mai 2019 se révélant probablement un des meilleurs pour pénétrer l’univers magnifique et flamboyant (et plein d’humour), en la puissance de sa toute libre imageance, d’Hélène Cixous…
Ce dimanche 11 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Encore et toujours : l’inépuisable bienfaisante joie Vivaldi…

16sept

Antonio Vivaldi (1678 – 1741) fait partie de ces compositeurs _ italiens pour la plupart… _ dont le souffle vital suscite une vivante _ et vitale _ joie formidablement communicative _ avec Domenico Scarlatti (1685 – 1757) et Gioacchino Rossini (1792 – 1868), par exemple : un natif de Venise, un natif de Naples, et un natif de Pesaro… _,

même si, forcément, l’allegro n’est pas permanent, en leurs œuvres

_ de natures, par ailleurs, bien diverses…

Inépuisable Vivaldi,

à l’inspiration porteuse toujours incroyablement renouvelée ;

et infiniment propice à une très intense allégresse d’interprétation

_ y compris en ses si sublimes adagios…

Ce jour,

la chronique de Jean-Charles Hoffelé _ très justement intitulée « Flamboyance«  _ sur son site Discophilia,

est consacrée à un nouveau numéro _ le numéro 67 de l’Édition Vivaldi ! _ de la gigantesque _ et indispensable ! _ publication de l’œuvre entier du prêtre roux :

le CD Naïve OP 7258,

par le violoniste Boris Begelman et l’ensemble Concerto Italiano, dirigé par Rinaldo Alessandrini.

Voici donc cet article :

FLAMBOYANCE

Le violon du Prêtre Roux se serait-il trouvé un nouveau héros ? Boris Begelman emporte dans une virtuosité insensée _ vivaldienne ? _ les pyrotechnies d’archet dont ces six grands concertos d’apparat sont littéralement cousus.

Les danses ivres, les ariosos d’opéra, les rêveries suspendues à un fil au-dessus des paysages lagunaires, l’incroyable palette de couleurs de son Minozzi d’après Giuseppe Guarneri, del Gesù, le pur plaisir athlétique des longues phrases débordées d’ornements, de trilles, de spiccatos, où l’archet semble voler et distribuer des soufflets au passage, voilà bien la grammaire si novatrice de Vivaldi transfigurée par un virtuose qui n’oublie jamais le théâtre lyrique _ voilà ! _ auquel se nourrissait ces concertos éblouissants qu’on pourrait croire pensés pour des castrats.

Magnifique disque _ voilà ! _, où, si l’on se régale du violon, on s’enivre aussi _ oui _ des gestes chorégraphiques irrésistibles du Concerto Italiano mené avec ivresse par un Rinaldo Alessandrini audiblement conquis par l’art flamboyant _ voilà ! _ de Boris Begelman.

LE DISQUE DU JOUR

Antonio Vivaldi (1678-1741)
Concerti per violino IX, « Le nuove vie »

Concerto en fa majeur, RV 283
Concerto en si bémol majeur, RV 365
Concerto en ut majeur,
RV 194

Concerto en ré majeur, RV 211
Concerto en la majeur, RV 346
Concerto en mi mineur, RV 281

Boris Begelman, violon
Concerto Italiano
Rinaldo Alessandrini, direction

Un album du label naïve classique OP7258 (Vivaldi Edition, Vol. 67 )

Photo à la une : le violoniste Boris Begelman – Photo : © DR

On ne se lasse certes pas de Vivaldi interprété ainsi, comme il se doit…

Ce jeudi 16 septembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Enchanteurs Damien Guillon et Maude Gratton dans un éblouissant CD de Cantates (et Préludes-Chorals pour orgue) de Bach : le CD Alpha 448

04mar

J’ai découvert Damien Guillon

lors d’un très beau concert à l’église Saint Roch à Paris _ c’était le mardi 28 novembre 2000 _,

dans lequel,

alors _ il est né en 1981 _ chantre de la Chapelle _ (de Versailles) que dirigeait Olivier Schneebelli _,

il enchantait une version « à la française«  _ pour le Concert spirituel, à Paris _

du Stabat mater de Pergolese

_ cf le CD Alpha 009 du Poème harmonique, dirigé par Vincent Dumestre.

C’était à une époque où commençait à aussi émerger

le talent d’un Philippe Jaroussky.

Et je me demandais

dés lors

à partir de quand flamboierait aussi

la carrière musicale de Damien Guillon ;

même si le répertoire de ces deux contre-ténors

n’est pas tout à fait le même

_ celui de Philippe Jaroussky est davantage opératique (Haendel, Vivaldi…). 

Plus tard,

en 2009,

Damien Guillon fonda son propre ensemble : Le Banquet céleste…

Aujourd’hui,

le CD Alpha 448 Bach Cantatas BWV 169 & 82

du Banquet céleste, Damien Guillon et Maude Gratton

est un merveilleux _ époustouflant dès la première écoute : quel choc musical ! _ éblouissement !!!

Absolument saisissant !

de beauté.

Qui marque _ et très durablement _ la discographie

de ces magnifiques cantates de Bach.

Et cela,

tout particulièrement

grâce à la partie d’orgue

que tient la somptueuse Maude Gratton

sur l’orgue _ quel chef d’œuvre ! _ Thomas

de l’église réformée du Bouclier, à Strasbourg.

Et pas seulement dans ces deux superbes cantates

bien connues

169 Gott soll allein mein Herze haben

et 82 Ich habe genug

mais aussi

dans les trois _ proprement enthousiasmants ! _ arrangements pour orgue BWV 662, 663 et 664

du cantique Allein Gott in der Höh sei Ehr ;

et dans le Prélude et fugue en la mineur BWV 543.


Tout ici flamboie !!!

Ad majorem Dei gloriam.

Ce lundi 4 mars 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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