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La belle réussite du florilège « Bernardo Pasquini – Harpsichord Music » du claveciniste Andrea Chezzi pour le label Urania

18mar

C’est une bien belle réussite du claveciniste Andrea Chezzi que nous propose le label Urania avec le florilège (de 51′ 23) du CD « Bernardo Pasquini – Harpsichord Music » _ Urania LAV 14116, enregistré à la forteresse Rocca di Fontanellato, près de Parme, le 6 juin 2023 _,

pour un compositeur, Bernardo Pasquini (Massa di Valdinievole, 7 décembre 1637 – Rome, 21 novembre 1710), successeur à la très raffinée Accademia dell’Arcadia, à Rome, de Luzzasco Luzzaschi (Ferrare, ca. 1545 – Ferrare, 10 septembre 1607) et Girolamo Frescobaldi (Ferrare, 13 septembre 1583 – Rome, 1er mars 1643), et maître, toujours à Rome, notamment de Georg Muffat (Megève, 1er juin 1653 – Passau, 23 février 1704) et Johann-Phlipp Krieger (Nuremberg, 25 février 1649 – Weissenfels, 25 février 1725), qui constitue un chaînon majeur de l’école du clavier en Italie et en toute l’Europe,

dont le succès de son vivant _ notamment auprès des cours à Rome, et des Borghese, et de la reine Christine de Suède (Stockholm, 18 décembre 1626 – Rome, 6 juin 1654) _ fut tel qu’il n’eut pas le souci de laisser des impressions sur papier de ses compositions, trop peu abondantes pour nous aujourd’hui.

Un florilège discographique très réussi _ écoutez-ici ces « Variazioni per Francia«  (4′ 36).

 

Ce lundi 18 mars 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

Et écouter aussi la rayonnante musique religieuse de Georg Muffat (1653 – 1704) : le CD « Missa In Labore Requies a 24″, du Banquet Céleste & La guilde des Mercenaires, dirigés par Damien Guillon…

16jan

L’œuvre instrumental magnifique (!!!) de Georg Muffat (Megève, 1er juin 1653 – Passau, 23 février 1704) est splendide  _ par exemple l’« Armonico Tributo« , de 1682 ; cf mon article « «  du 9 avril 2022… _,

et relativement bien servi jusqu’ici par la discographie…

Le volet religieux de son œuvre est, lui, un peu moins bien connu, et un peu moins couru par les interprètes,

même si l’on compte tout de même 3 précédentes interprétations discographiques de cette splendide messe salzbourgeoise « In Labore Requies » (composée pour le prince-évêque Maximilian Gandolph von Kuenburg entre 1678 et  1687) de Georg Muffat :

_ celle, jubilatoire et solaire _ écouter ici les 51′ 34 du podcast de ce lumineux CD… _, parue en 1999, du CD « H.I. Biber Litaniae Sancto Joseph – G. Muffat Missa In Labore Requies » Harmonia Mundi HMC 901667, par Konrad Junghänel dirigeant le Concentus Cölln et le Concerto Palatino _ enregistré en l’abbaye de Melk (Autriche) au mois de mai 1998…

_ celle, plus solennelle, parue en 2014, du CD « Georg Muffat – Missa in labore requies » Pan Classics PC 10301, par Gunar Letzbor dirigeant les St Florianer Sängerknaben et Ars Antiqua Austria _ enregistré en la cathédrale de Gurk (Autriche) du 19 au 22 août 2013…

_ celle, assez solennelle aussi, parue en 2016, du CD « Georg Muffat Missa In Labore Requies » Audite 97.539, par Johann Strobl dirigeant la Cappella Murensis et Les Cornets Noirs _ enregistré en l’église abbatiale de Muri (Suisse) du 2 au 5 août 2015…

D’où la sortie bienvenue du beau CD « Missa In Labore Requies«  _ le CD Château de Versailles Spectacles CVS 106 _, de Damien Guillon dirigeant son Ensemble Le Banquet Céleste, ainsi que celui d’Adrien Mabire, La Guilde des Mercenaires _ l’enregistrement a eu lieu en la chapelle royale du château de Versailles du 26 au 29 novembre 2022…

Sur cette nouvelle réalisation discographique de la « Missa » de Muffat,

voir par exemple l’article « De Salzbourg à Versailles, les fastes de la Messe de Muffat« , de Cécile Glaenzer, paru le 3 décembre dernier, 2023, sur le site de ResMusica :

De Salzbourg à Versailles, les fastes de la Messe de Muffat

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Sous la direction de Damien Guillon, Le Banquet Céleste et La Guilde des Mercenairess’associent pour faire résonner les cinq chœurs de la Missa in labores requies de Georg Muffat sous les ors de la chapelle royale de Versailles.

Écrite en 1690 _ ou plutôt très probablement pour le prince-évêque Maximilian Gandolph von Kuenburg, décédé le 3 mars 1687… _ pour la cathédrale de Salzbourg, haut lieu de la Contre-Réforme catholique du Saint-Empire, cette messe monumentale _ oui _ devait subjuguer les sens des auditeurs. Le faste déployé est inédit en Autriche : vingt-quatre voix réparties en deux chœurs vocaux et trois chœurs instrumentaux, dans une spatialisation que permettaient les quatre tribunes de la croisée du transept, selon la polychoralité développée à Venise à la fin de la Renaissance. Il s’agit là d’un véritable monument musical élevé à la gloire de l’Église catholique. Et qui mieux que Muffat _ voir cependant aussi la « Missa Salisburgensis«  de Heinrich Ignaz Franz Biber (1644 –  1704), composée peut-être, celle-là, vers 1680... _ pouvait mener cette entreprise, lui qui, après ses années de formation auprès de Lully à Paris, avait complété son apprentissage à Rome auprès de Corelli ? Musicien européen par excellence _ en effet _, Muffat réalise la synthèse des styles français et italiens, et son éclectisme fait de lui le meilleur avocat des goûts réunis _ ou du moins un de ses plus brillants et émouvants représentants…

Pour restituer cette grande fresque musicale, Le Banquet Céleste de Damien Guillon et La Guilde des Mercenaires du cornettiste Adrien Mabire ont réuni leurs effectifs, faisant dialoguer petit et grand chœurs vocaux, ensemble de cordes et deux chœurs de vents, reliés entre eux par un continuo fourni. Les contrastes d’écriture sont permanents, et l’alternance entre les différents chœurs en un très virtuose jeu d’échanges donne une grande légèreté à cet ensemble pourtant monumental. Les épisodes chantés par les solistes alternent avec les sections en tutti pour coller au plus près du texte, avec une inventivité remarquable. Dans un _ excellent _ texte de présentation très riche, Peter Wollny décrit très justement « une étourdissante mosaïque d’images sonores variées ». Muffat se révèle être en effet un subtil coloriste. Le Crucifixus du Credo _ regarder ici la vidéo du « Ressurexit«  _ est un moment particulièrement poignant : d’abord un dialogue de trois solistes à l’expressivité parfaite, puis les trompettes en sourdine pour accompagner le Passus, où il nous semble ressentir physiquement la mise au tombeau.

Deux _ superbes ! _ intermèdes instrumentaux ponctuent la messe : une Sonate à 13 pour cuivres de Stadlmayer, avec de beaux effets d’écho, et une Canzone de Valentini jouée à l’orgue par Jean-Luc Ho. Surprise : le livret nous annonce une sonate de Schmelzer qui _ hélas ! _ n’apparait pas au programme _ en effet ! Quitte à avoir une pièce d’orgue à la place, on aurait aimé entendre une des superbes toccatas de l’Apparatus musico-organisticus de Muffat _ publié en 1690 ; un chef d’œuvre, oui !.. Écouter ici le podcast du magistral double CD « Georg Muffat – Apparatus Musico-Organisticus 1690«  de Michael Radulescu (Bucarest, 19 juin 1943 – Vienne, 23 décembre 2023), le CD Ars Musici AM 1108-2, enregistré à la Michaelskirsche de Vienne du 25 au 28 mai 1989 et paru en 1994 : un enregistrement superbe, et qui m’avait marqué, d’une musique magistrale ! En guise d’offertoire, Damien Guillon nous propose un Dixit Dominus de Biber (1644 – 1704), qui fut le rival de Muffat (1653 – 1704) à Salzbourg _ en 1690, ayant quitté Salzbourg, Georg Muffat devient le maître de chapelle de Johann-Philipp von Lamberg, à Passau, en Bavière, où Muffat décèdera le 23 février 1704… Tout au long de ce programme, les interprètes font preuve d’une belle sensibilité et d’une grande virtuosité. Répondant aux cornets et aux trombones, les trompettes naturelles aux attaques précises nous offrent leurs couleurs cuivrées qui donnent beaucoup de relief aux chœurs vocaux magnifiquement timbrés. Le résultat est d’une superbe plénitude sonore _ oui _, dont Damien Guillon et Adrien Mabire nous disent très justement qu’elle rappelle « le grand plenum d’un orgue ». Reste la question de la spatialisation : comment rendre au disque ces effets propres à la polychoralité ? Il faut à l’auditeur un peu d’imagination, porté par la magnificence de la musique. Et pour cela, le choix de la monumentalité de la chapelle royale était le bon.

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Georg Muffat (1653-1704) : Missa in labore requies.

Giovanni Valentini (ca. 1582-1649) : Canzon.

Johann Stadlmayr (ca. 1575-1648) : Sonata a 13.

Heinrich Ignaz Franz Biber (1644-1704) : Dixit Dominus.

Le Banquet Céleste, direction : Damien Guillon ; La Guilde des Mercenaires, direction : Adrien Mabire.

1 CD Château de Versailles Spectacles. Enregistré en novembre 2022 à la chapelle royale de Versailles.

Notice de présentation en français, anglais et allemand.

Durée : 58:53

Muffat est un merveilleux compositeur !

Ce mardi 16 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Comparer les divers enregistrements discographiques de l' »Armonico Tributo » (de 1682) de Georg Muffat (Megève, 1653 – Passau, 1704)

09avr

C’est la toute récente _ superbe ! _ sortie discographique de l’enregistrement, pour le label Berlin Classics, de l' »Armonico Tributo » (de 1682), de Georg Muffat (Megève, 1er juin 1653 – Passau, 23 février 1704),

une œuvre que j’aime beaucoup,

qui m’a incité à comparer cette nouvelle réalisation, pour le label Berlin Classics (enregistrée en août 2020 à Copenhague), de Lars-Ulrik Mortensen dirigeant son Concerto Copenhagen,

avec les versions antérieures (en 1981, 1992, 1995, 2000 et 2005) dont est riche ma discothèque personnelle :

celle, pour le label Hyperion, de Roy Goodman et Peter Holman, à la tête de The Parley of Instruments (enregistrée à Londres, en 1981) ;

celle, pour le label MDG, de Andrew Manze, dirigeant La Stravaganza Köln (enregistrée à Neuss-Hoisten, en 1992) ;

celle, pour le label Harmonia Mundi, de Chiara Bianchini et Jesper Christensen, à la tête de l’Ensemble 415 (enregistrée en 1995) ;

celle, pour le label Symphonia, de Gunar Letzbor, dirigeant son Ars Antiqua Austria (enregistrée à Calci, en 2000) ;

et celle, pour le label Ramée, de Peter Van Heyghen, à la tête de son Ensemble Les Muffatti (enregistrée à Tourinnes-la-Grosse, en   2005).

 

Ce samedi 9 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un parfait CD Schmelzer (des « Sonatae unarum fidium », de 1664) par Gunar Letzbor et son Ars Antiqua Austria

17mar

Johannes Heinrich Schmelzer (Scheibbs, 1623 – Prague, 20 mars 1680), Heinrich Ignaz Franz Biber (Wartenberg, 12 août 1644 – Salzbourg, 3 mai 1704) et Georg Muffat (Megève, 1er juin 1653 – Passau, 23 février 1704), sont les trois grands flamboyants compositeurs du Baroque musical autrichien de la seconde moitié du XVIIe siècle.

Chacune de leurs œuvres, à tous trois, est un enchantement étourdissant des sens.

 Or Gunar Letzbor (Hallstatt, 1961), éminent violoniste à la tête de son ensemble Musica Antiqua Austria _ qu’il fonde en 1995 _, à la discographie déjà abondante _ plus de soixante CDs… _,

vient de réussir un éblouissant coup de maître discographique avec un plus que parfait CD Schmelzer  »Violin Sonatas _ Sonatae unarum fiducium (1664) » un CD Pan Classics PC 10436.

Chapeau bien bas, maestro !

Ce jeudi 17 mars 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

A nouveau à propos de la formidable expansion du style lulliste en Allemagne : un nouvel article de présentation du CD « Lully’s followers in Germany _ Works by Fischer, Muffat, Telemann » de l’ensemble El Gran Teatro del Mundo…

21oct

Tout à fait dans la continuité, décidément, de mes articles de ces derniers jours-ci à propos de CDs de musique française de l’époque baroque, de Lully à Rameau :

 ;

et plus encore, et plus spécialement, cette fois, de mon article du 13 octobre dernier :

 ;

voici que je découvre ce jour, sur le site de ResMusica, et sous la signature de Cécile Glaenzer, 

ce nouvel article

venant chroniquer le très remarquable CD de l’ensemble El Gran Teatro del Mundo, intitulé, un peu sèchement, « Lully’s followers in Germany _ Works by Fischer, Muffat, Telemann » ;

soit le CD Ambronay AMY314,

dont j’avais signalé l’existence le 13 octobre dernier…

Voici donc ce nouvel article :

Quand les musiciens allemands s’emparaient du style lulliste

Pour son premier enregistrement, le jeune ensemble El Gran Teatro del Mundo a choisi d’illustrer l’influence de la musique française _ voilà _ dans les cours allemandes autour de 1700.

L’influence artistique du règne de Louis XIV à travers toute l’Europe est considérable _ en effet… Au-delà de la puissance politique et militaire de la France de l’époque, le style versaillais a infusé _ vraiment _ tous les arts, tant était important le rayonnement culturel du royaume à la fin du XVIIᵉ siècle _ musique comprise, c’est tout à fait cela. Il n’est que de considérer tous les châteaux qui ont été érigés comme autant de « petits Versailles » dans de nombreux États germaniques à l’époque _ en effet. Il en est de même pour la musique, _ voilà _ où le style dont Lully fut le promoteur _ au service de la glorification du roi _ se retrouve partout : ouverture à la française, suites de danses, écriture à cinq parties… _ oui. Le meilleur exemple d’assimilation du style français nous est donné par le compositeur Georg Muffat. D’origine savoyarde _ ou plutôt d’ascendance écossaise ; même si c’est dans l’Etat de Savoie, et précisément à Megève que Georg Muffat est né, le 1er juin 1653 _, formé en Alsace et en Italie auprès de Pasquini, il étudia à Paris avec Lully avant de faire carrière à Vienne, Prague, Salzbourg et Passau _ où il décède le 23 février 1704. Il est donc au carrefour _ voilà _ des traditions musicales française, italienne et germanique. « Lorsque je mêle des airs français à ceux des Allemands et des Italiens, ce n’est pas pour émouvoir une guerre, mais plutôt préluder peut-être à l’harmonie de tant de nations, à l’aymable paix« , écrit-il dans la préface de son _ admirableFlorilegium Primum en 1695. Les sonates _ merveilleuses ! _ de l’Armonico tributo, véritables concerti grossi, se réclament conjointement de l’influence de Corelli et de celle de Lully _ oui, dont Muffat avait l’élève, à Rome et à Paris. Il est ainsi le précurseur des _ couperiniens _ Goûts Réunis qui culmineront au début du XVIIIᵉ siècle _ à partir de l’œuvre de François Couperin. Johann Caspar Ferdinand Fischer (Schönfeld, 6 septembre 1656 – Rastatt, 27 août 1746) n’est pas en reste au regard de sa parfaite connaissance de la tradition lulliste, sans que l’on ait la preuve _ formelle _ qu’il soit venu se former en France. Ses suites pour clavecin en attestent, mais également les suites orchestrales de son « Journal du Printemps » (publié sous ce titre en français). Celle qui est jouée ici _ la suite n°1 en ut majeur du Journal du printemps, de 1695 _ cite presque littéralement certaines danses d’opéras de Lully _ oui. Enfin, George Philipp Telemann, d’une génération plus jeune _  Magdebourg, 14 mars 1681 – Hambourg, 25 juin 1767 _, se réclame lui aussi du style français, bien que l’influence italienne soit aussi palpable.

Le cosmopolitisme des compositeurs de ce programme fait écho à la mosaïque de nationalités des musiciens qui constituent El Gran Teatro del Mundo. On sent chez les musiciens une belle complicité artistique et une parfaite connaissance de la danse _ un élément fondamental, toujours, du style français _ , ce qui donne beaucoup d’élan _ oui _ à cette interprétation _ tout à fait _ enjouée _ cf les appréciations similaires de mon article du 13 octobre dernier : . Le livret _ très intéressant _ nous signale_ en effet _ qu’ils utilisent des partitions réduites en basse et dessus _ à partir d’originaux pour orchestre _, comme éditées à l’époque, ce qui permet une très grande liberté _ oui _ dans les parties intermédiaires comme dans la réalisation de la basse continue _ absolument… On remarquera particulièrement ce que fait Julio Caballero Pérez au clavecin dans les conduits et parties improvisées, ainsi que la vélocité exceptionnelle du basson de Claudius Kamp. Dans la suite (TWV 55:Es4) de Telemann, un très beau solo de basse de viole, joué avec beaucoup de sensibilité par Bruno Hurtado Gosalvez et accompagné au théorbe, nous offre une magnifique respiration au milieu du tourbillon des danses. La Chaconne qui conclut la suite n°1 de Fischer est un modèle du genre, _ tout à fait _ comme on en trouve à la fin des tragédies lyriques de Lully. Au château de Rastatt, où Fischer était attaché à la cour du Margrave de Bade, l’illusion d’être à Versailles devait être parfaite, depuis l’architecture jusqu’à la musique.

Encore une réussite du projet Eeemerging+, qui repère et promeut les meilleurs ensembles européens de musique ancienne, et leur permet d’enregistrer leur premier disque dans la Collection Jeunes Ensembles du label Ambronay.

Georg Muffat (1653-1704) : Sonata n° 2 en sol mineur (de l’Armonico Tributo) ; Suite Nobilis Juventus, du Florilegium secundum I.

Johann Caspar Ferdinand Fischer (1656-1746) : Suite n° 1 en do majeur (du Journal du Printemps).

Georg Philipp Telemann (1681-1767) : Suite TWV 55.

El Gran Teatro del Mundo ; Julio Caballero Pérez, clavecin et direction artistique.

1 CD Ambronay.

Enregistré à Jujurieux en février 2021.

Livret anglais/français.

Durée : 68:24

Un CD absolument emballant !

qui sert magnifiquement le délicieux et dansant style français des « suiveurs » de Lully…

Ce jeudi 21 octobre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

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