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D’autres très beaux « Grands Motets » de Charles-Hubert Gervais (1671 – 1744), par György Vashegyi cette fois : la tendresse splendide du compositeur à nouveau parfaitement rendue…

07fév

Est enfin parvenu à demeure le CD des « Grands Motets » de Charles-Hubert Gervais (1671 – 1744), le CD Glossa GCD 924013,

un long moment indisponible chez le distributeur…

Lui aussi,

après le superbe CD « Grands Motets pour Louis XV _ Charles-Hubert Gervais » des Ombres de Margaux Blanchard & Sylvain Sartre, le CD Château de Versailles Spectacles CVS 073 _ cf mon article dernier « « , du 15 octobre dernier 2022 _,

et cette fois sous la direction du chef hongrois György Vashegyi, est une bien belle réussite et reconnaissance méritée de ce si beau répertoire baroque religieux français,

par une splendide brochette de chanteurs, dont les bien connus Cyrille Dubois, Mathias Vidal et David Witczak …

Et la tendresse splendide de Charles Hubert Gervais (Paris, 19 février 1671 – Paris, 15 janvier 1744) est à nouveau, cette fois aussi, magnifiquement incarnée par le Purcell Choir, l’Orfeo Orchestra et tout particulièrement les chanteurs _ Olivia Doray, dessus, Natalin Szutrély, dessus, Cyrille Dubois, haute-contre, Mathias Vidal, taille, et David Witczak, basse-taille : tous remarquables ! et avec une excellente prononciation à la française du latin de ces 5 Grands Motets (Exaudi Deus, O fili et filiæ, Judica me Deus, Usquequo Domine et Te Deum), différents des 3 Grands Motets (Super flumina Babilonis, Jubilate Deo et Miserere) de l’excellent CD récent lui aussi des Ombres et Sylvain Sartre : ces 2 CDs ayant tous deux été enregistrés au même mois de septembre 2021… _, sous la direction parfaitement sensible et fine, intelligente, du chef György Vashegyi, décidément en verve…

Un pan majeur de la musique baroque française baroque devenant ainsi enfin _ et très heureusement ! _ accessible par le disque _ et pas seulement de rares concerts à Versailles… _ aux amoureux de ce merveilleux répertoire pas assez interprété, ni reconnu comme il le devrait par un plus large public vraiment mélomane.

Comme à Sylvain Sartre,

un grand merci, donc, à la splendide réalisation musicale _ et discographique ! _ de György Vashegyi…

Ce mardi 7 février 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

« Les frères Francoeur » et « Grands Motets pour Louis XV » (de Charles-Hubert Gervais) : deux splendides réalisations au disque des très talentueux frères baroqueux Théotime Langlois de Swarte et Sylvain Sartre…

15oct

Cette rentrée d’automne de la musique baroque française est marquée de deux nouvelles références discographiques _ rien moins ! _ concernant, en des genres bien différents, d’une part Charles-Hubert Gervais (1671 – 1744), et d’autre part « les frères Francœur« , François Francœur (1698 – 1787) et Louis Francœur (1692 – 1745),

dont viennent d’être magnifiquement servies, quasiment comme jamais, les musiques par deux absolument splendides CDs que sont

d’une part trois « Grands Motets pour la chapelle de Louis XV » _ »Super flumina Babilonis« , « Jubilate Deo » et « Miserere«  _ de Charles-Hubert Gervais, Maître de Chapelle de la Cour de Louis XV dès 1723 ;

et d’autre part, en un tout autre genre musical, non religieux cette fois, un florilège varié et extrêmement plaisant (et particulièrement virtuose _ jamais les œuvres interprétées n’ont si brillamment et si justement sonné, avec autant de vie ! mais Théotime est si doué… _) d’œuvres des frères François Francœur, dit le Cadet, et Louis Francœur, dit l’Aîné, ainsi que de Louis-Joseph Francœur (1738 – 1804), fils de Louis Francœur (et neveu de François _ qui devient son mentor au décès de Louis, en 1745 : Louis-Joseph n’ayant alors que 7 ans… _) ; ainsi que de musiciens qui à divers titres leur sont liés, tels que, surtout, bien sûr, François Rebel (1701 – 1775) _ co-auteur avec François Francœur (leurs écritures étant quasi indémêlables !.. Cf le podcast (de 25′) de l’émission de France-Musique du 14 septembre 2021 : « Rebel et Francœur, composer à deux« …) de retentissantes œuvres composées à deux et ayant connu un immense succès (et qui méritent des enregistrements enfin intégraux ! telle, tout spécialement, la grande tragédie en musique « Scanderberg« , créée en 1725, et redonnée avec tout autant de succès en 1763..) : un incompréhensible manque criant de la discographie, qui, jusqu’ici, n’en a donné que de parcimonieux et trop frustants extraits… _, et aussi Jean-Jacques-Baptiste Anet (1676 – 1755), et même un nommé Jean Durocher… ;

de la part de ces splendides musiciens-interprètes que sont les frères Sylvain Sartre et Théotime Langlois de Swarte, fils de la musicienne Bertille de Swarte ;

qui honorent, chacun en sa partie _ la direction d’orchestre de l’Ensemble Les Ombres, pour Sylvain ; le violon, et ô combien virtuose, pour Théotime _, le si beau répertoire baroque français _ qui me tient particulièrement à cœur ! ; cf là-dessus, par exemple, mon article du 16 février 2022 à propos du répertoire baroque religieux français : « « …  _, aujourd’hui par ces deux nouvelles réalisations discographiques absolument splendides que sont

_ le CD « Grands Motets pour Louis XV » de Charles-Hubert Gervais, par Les Ombres, le Chœur du Concert Spirituel, sous la direction de Margaux Blanchard & Sylvain Sartre _ soit le CD Château de Versailles Spectacles CVS073 ; n°6 de la décidément excellente collection « Grands Motets » de ce prestigieux label ; sur les réalisations précédentes de cette très bienvenue collection, cf par exemple mes articles des 10 novembre 2021 : « «  ; 19 février 2022 : «  » ; ou 15 juin 2022 : « « … _ ; et j’y relève aussi, bien sûr, que le premier violon des Ombres, n’est autre, ici, que le brillantissime, à nouveau et comme toujours, Théotime Langlois de Swarte ;

_ et le CD « Les Frères Francœur« , par Théotime Langlois de Swarte, violon, et Justin Taylor, clavecin _ soit le CD Alpha 895.

J’y reviens bien plus en détails dès demain ;

et en particulier sur les parcours musicaux de chacun des deux frères, dont je suis attentivement les chemins, opus discographique après opus discographique…

Ce samedi 15 octobre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le répertoire sublime des « Grands Motets » français : une superbe réalisation au disque de trois motets de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711 – 1772) par Gaétan Jarry pour le beau label Château de Versailles Spectacles

15juin

Le label Château de Versailles Spectacles poursuit son très beau travail de réalisation-réactualisation discographique des « Grands Motets » français de Henry Du Mont à Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville

_ pour le volume n°5 de sa collection « Grands Motets » : les volumes précédents ont été consacrés à des « Grands Motets » de Jean-Baptiste Lully (volumes n°1 et n° 4), Pierre Robert (volume n°2) et Jean-Philippe Rameau (volume n°4)… _

par un très réussi premier CD de « Grands Motets » français de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (Narbonne, 25 décembre 1711 – Paris-Belleville, 8 octobre 1772),

soit le CD « Grands Motets » CVS 063 _ comportant les Motets « In exitu Israel » (1753), Dominus regnavit » (1734) et « Cœli enarrant gloriam Dei » (1749)…  _ par Gaétan Jarry à la tête du Chœur et de l’Orchestre Marguerite-Louise

_ sur le travail de celui-ci, cf  mon article du 19 février dernier « « , à propos de son CD des « Grands Motets«  de Jean-Philippe Rameau (CD Château de Versailles Spectacles  CVS 052)… _

qui vient de paraître ce mois de mai 1022.

Entre 1734 et 1753, Mondonville a composé 9 « Grands Motets« ,

ainsi que 12 « Petits Motets« .

Avant cet enthousiasmant CD Château de Versailles Spectacles CVS 063 dirigé par Gaétan Jarry, qui vient tout juste de paraître,

figuraient dans ma discothèque trois CDs, respectivement parus en 1988 pour le label Hyperion, 1997 pour le label Erato, et 1997 encore pour le label Auvidis Astrée, sous les directions

d’Edward Higginsbottom (CD « De Profundis. Venite exultemus » Hyperion CDA66269) _ comportant « Venite Exultemus » et « De Profundis » _,

de William Christie (CD « Grands Motets » Erato 0630-1779-1-2) _ comportant « Dominus Regnavit« , « In exitu Israel » et « De Profundis«  : écouter ce CD ici _

et de Christophe Coin (CD « Grands Motets » Astrée E 8614) _ comportant « Cœli enarrant« , « Venite Exultemus » et « Jubilate Deo« 

Mais je m’aperçois aussi que manque à l’appel, paru, lui, en 2016, le CD Glossa « Grands Motets » de Mondonville, le CD GCD 923508,

par le Purcell Choir et l’Orfeo Orchestra sous la direction de Gÿorgy Vashegyi, qui comporte, lui, « Cantate Domino« , « Magnus Dominus« , « De Profundis » et « Nisi Dominis ædificavit« …

Le 13 juin dernier, sur son site Discophilia,

Jean-Charles Hoffelé a consacré une excellente chronique, joliment _ et très justement _ intitulée « Stupeur et tremblement« , à ce tout nouveau excellent CD Mondonville par Gaétan Jarry,

article que voici :

STUPEUR ET TREMBLEMENT

Avec ses Motets à grand chœur, Mondonville refermait brillamment _ oui ! en 1753 _ le grand livre du genre _ importantissime, musicalement, ouvert splendidement par Henry Du Mont (1619 – 1684), qui en a composé rien moins que 69, la musique de 26 d’entre eux nous étant accessible…

In exitu Israel _ de 1753 _, par lequel Gaétan Jarry et sa vaillante troupe ouvrent ce que j’espère _ et moi aussi… _ être le premier volume d’une série qui devrait se compléter des six autres motets (et qui sait, des Petits motets _ au nombre de 12 _ où les merveilles _ oui ! _ abondent), est l’un des plus saisissantes _ mais oui ! _ musiques du XVIIIe siècle français, son Intrada impérieuse, ses chœurs d’écho ouvrant les flots, son immense air de ténor (Montes exultaverunt) où Mathias Vidal transfigure _ parfaitement ! _ son chant, quel saisissement, qui trouve dans le geste épique de tous mieux qu’une interprétation, une élévation _ tout à fait : en une admirable douceur… Car Gaétan Jarry, derrière le théâtre pétri d’italianismes, n’oublie jamais la spiritualité du verbe comme celle de la musique _ oui _, donnant leur impact aux deux autres motets.

Le Dominus regnavit _ de 1734  _ imposa Mondonville au public du Concert spirituel et restera l’un de ses plus joués _ en effet… _ dans ses fastes où passe le souvenir du grand style de Delalande, sa roide ardeur est magnifiée par l’élan _ oui _ imprimé ici, alors que le ton plus élégiaque, la ferveur aérienne du Cœli enarrant gloriam Dei _ de 1749 _ fusent dans un arc-en-ciel de couleurs.

Album saisissant _ tout à fait ! _, qui rappelle le génie si singulier que le genre du motet aura imprimé aux audaces de bien des compositeurs, de Pierre Robert, de Madin, de Montigny, de Blanchard, moins connus que ceux de Du Mont, Lully ou Delalande, qui tous auront illustré les psaumes avec art, mais aucun n’y aura osé faire entrer à ce point le théâtre ! Splendeur ! _ oui !

LE DISQUE DU JOUR

Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711-1772)
In exitu Israel (Psaume 113)
Dominus regnavit
Cœli enarrant gloriam Dei

Maïlys de Villoutreys, dessus
Virginie Thomas, dessus
Mathias Vidal, haute-contre
François Joron, taille
Nicholas Scott, taille
David Witczak, basse-taille

Chœur & Orchestre Marguerite Louise
Gaétan Jarry, direction

Un album du label Château de Versailles Spectacles CVS063

Photo à la une : Maurice Quentin de La Tour, Portrait du compositeur – Photo : © DR

Une superbe réalisation musicale, enthousiasmante donc, que ces interprétations-ci de Gaétan Jarry !

Ce mercredi 15 juin 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Servir vraiment les Grands Motets de Delalande : la splendide douceur sublime réussie par Olivier Schneebeli…

05mar

En forme de suite à mon article du 16 février dernier « « , dans lequel j’exprimais ma déception à l’égard des derniers enregistrements discographiques de quelques uns des si beaux « Grands Motets » de Michel-Richard de Lalande _ en l’occurrence le tout récent CD de Sébastien Daucé et son ensemble Correspondances pour Harmonia Mundi, et celui, un peu plus tôt, de Vincent Dumestre et son Poème Harmonique pour Alpha, en 2018 _,

je veux dire que la direction d’Olivier Schneebeli en son CD « Grands Motets« , enregistré en la Chapelle Royale du Château de Versailles au mois de juillet 2017, et publié en 2018 par le label Glossa (GCD 924301), vient combler toutes mes espérances, comme l’on fait ses enregistrements des « Grands Motets » de Pierre Robert, successivement pour le label K617 en 2008 (K617215), et le label Château de Versailles – Spectacles en 2021 (CVS051).

Pour des raisons qui m’échappent encore (!), j’avais manqué ce CD Delalande/Schneebeli de Glossa lors de sa parution en 2018.

Mais ayant dare-dare commandé de CD, et venant de le recevoir

et de l’écouter,

je veux ici témoigner ici de mon entière satisfaction à l’écoute d’aussi parfaites interprétations d’aussi splendides œuvres de Delalande, que sont ici les Motets « Venite, exultemus Domino » (S. 58), « De profundis«  (S. 23) et « Dominus regnavit » (S. 65) ;

après ces autres Motets de Delalande que sont « Beati quorum remissæ sunt » (S. 5), « Quam dilecta » (S. 12) et « Audite cæli quæ loquor » (S. 7) enregistrés par ce même Olivier Schneebeli à Versailles en 2002.

Ces « Grands Motets » de Michel-Richard Delalande (1657 – 1726), tout comme les « Grands Motets » de Pierre Robert (1622 – 1699),

nous font toucher à la quintessence de la douceur splendidement renversante du sublime art français à son sommet…

Merci !!!

Ce samedi 5 mars 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le Baroque musical français religieux : le flamboyant cas Rameau (1683 – 1764)…

19fév

Dans mon article de mercredi dernier 16 février _ _,

« de Henry Du Mont (1610 – 1684) et Pierre Robert (1622 – 1699) jusqu’à André Campra (1660 – 1744), Michel-Richard Delalande (1657 – 1726) compris ; sans oublier, bien sûr, ni Jean-Baptiste Lully (1632 – 1697), ni Marc-Antoine Charpentier (1643 – 1704)« ,

je choisissais pour bornes de mon évocation de la présente production discographique les réalisations d’oeuvres allant de Henry Du Mont (1610 – 1684) jusqu’à André Campra (1660 – 1744), dans l’intention de m’en tenir aux compositeurs principaux disons du règne de Louis XIV (1643 – 1715).

En écartant le cas, plus tardif, de Jean-Philippe Rameau (1683 – 1764) ;

dont j’avais un peu oublié, pour des raisons que j’ignore et qui m’étonnent, sa production de Motets…

Or, voici que vient se rappeler à mon attention la parution d’un superbe CD intitulé « Grands Motets«  _ le CD CVS 052 du label Château de Versailles – Spectacles _, consacré aux 4 Motets dont nous disposons aujourd’hui de Jean-Philippe Rameau :

« Quam dilecta tabernacula« , « In convertendo Dominus« , « Laboravi clamans » et « Deus noster refugium« ,

interprétés par le Chœur et l’Orchestre Marguerite-Louise, sous la direction de Gaétan Jarry…

Ainsi voici l’article, intitulé « Motets d’opéras« , que Jean-Charles Hoffelé, sur son site Discophilia, a consacré, avant-hier 17 février, à ce superbe CD de ces 4 Motets de Rameau

_ au lendemain de l’article intitulé, lui, « Pour le Roi-Soleil« , consacré par Jean-Charles Hoffelé au CD « Grands Motets » de Michel-Richard Delalande (1657 – 1726), de l’Ensemble Correspondances, sous la direction de Sébastien Daucé, le CD Harmonia Mundi HMM 902625 : une réalisation discographique plus décevante, à mon goût du moins ; et pour une fois, pour ce qui concerne Sébastien Daucé… _ :

MOTETS D’OPÉRAS

Rameau n’a pas pu se réfréner : l’air de soprano qui ouvre le sublime Quam dilecta tabernacula pourrait être chanté par Clarine, les longues phrases ornementées de l’Et enim passer où le ténor volute avec la flûte sont absolument opératiques _ presque trop ! _ ; tout cela est déjà un théâtre des sentiments et des émotions avant même le coup de tonnerre _ en 1733 _ d’Hippolyte et Aricie proclamant soudain le génie dramatique qui conduira la tragédie lyrique à son second apogée.

L’ensemble des motets écrits entre 1712 et 1721 _ soit à la toute fin du règne de Louis XIX et sous la Régence de Phikippe d’Orléans _, est fascinant, Rameau y opère une synthèse entre le modèle lullyste, les tentations italianisantes qui pénètrent par instants ceux de Lalande (l’influence maudite _ cela dépend de quel point de vue… _ de Charpentier) et le génie, illustratif jusqu’à la sensualité _ oui ! _, de ceux de Pierre Robert, qui pourrait être le modèle par quoi Rameau s’émancipe, préférant faire raisonner les mots des Ecritures par leur sensible plutôt que par leur fulgurance dont le chœur s’emparera.

Le geste si puissant que Gérard Jarry déploie au long de ce disque éclairant me semble renouveler le sujet, par l’émotion qu’il imprime dans les couleurs mêmes des notes, par l’éloquence du chœur, par le ton singulier qu’il donne à chacun des quatre grands motets, et par la présence si prégnante de ses solistes. Mathias Vidal, somptueux, ne devra pas vous faire négliger les dessus et les tailles, magnifiques d’incarnation elles aussi.

Album rayonnant, indispensable _ sans nul doute ! _ à toute discothèque Rameau.

LE DISQUE DU JOUR

Jean-Philippe Rameau(1683-1764)


Quam dilecta tabernacula, RCT 15
In convertendo Dominus,
RCT 14

Laboravi clamans, RCT 16
Deus noster refugium, RCT 13

Maïlys de Villoutreys, soprano
Virginie Thomas, soprano
Mathias Vidal, ténor
David Witczak, baryton
François Joron, baryton

Chœur & Orchestre Marguerite Louise
Gaétan Jarry, direction

Un album du label Château de Versailles Spectacles CVS5052

Photo à la une : © DR

Ce samedi 19 février 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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