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A propos du compositeur auscitain Pierre Cadéac (Cadéac, ca. 1505-1510 – Auch, ca. 1564-1565) et de la présence-absence à Auch de son archevêque (de 1551 à 1563) le cardinal (de Ferrare) Hippolyte II d’Este (Ferrare, 1509 – Rome, 1572) : une passionnante contribution, à Auch, du musicologue norvégien Rolf Norsen, spécialiste de Clément Janequin ; suite de la recherche…

16août

À nouveau, ce mercredi 16 août, dans la continuité de mes articles précédents,

celui d’hier mardi 15 août : «  » 

et celui d’avant-hier lundi 14 août : « « ),

je viens ici témoigner, ce mercredi, de la réception du très intéressant article « Les compositeurs de musique Clément Janequin et Pierre Cadéac à Auch au début du XVIe siècle« , de Rolf Norsen, concernant précisément l’auscitain Pierre Cadéac (Cadéac, ca. 1505 – Auch, ca. 1564-1565) _ ainsi que Clément Janequin, probablement passé par Auch… _, sur lequel je recherche bien des précisions ;

un article que m’a très aimablement adressé _ avant de prendre le temps de paisiblement me lire attentivement, et de répondre aux questions que je me pose, tant sur Pierre Cadéac, que sur l’empreinte, à Auch, du très mélomane remarquable cardinal Hippolyte II d’Este ; mais celui-ci est-il seulement même une fois venu fouler le sol de son archevêché d’Auch?.. _, le président de l’Association archéologique du Gers,

soit un article présent aux pages 7 à 17 du numéro 447 de la revue de cette Association,  paru tout récemment, au mois d’avril dernier…

Au passage,

l’amusant est que cet aimable et obligeant correspondant auscitain, se trouve domicilié Impasse Pierre Cadéac !!!

Pareille coïncidence ne saurait s’inventer…

Même si cet article très bien documenté de Rolf Norsen ne dit pas un mot de cet archevêque d’Auch, qu’a été, du 22 avril 1551 au 8 octobre 1563 douze années durant _, le cardinal (dit de Ferrare) _ le très mélomane _ Hippolyte II d’Este (Ferrare, 25 août 1509 – Rome, 2 décembre 1572)

_ auquel a, d’ailleurs, succédé, du 8 octobre 1863 à son décès, le 15 décembre 1586, son neveu, le cardinal (dit d’Este) Luigi d’Este (Ferrare, 1538 – Rome, 15 décembre 1586)…

Mais c’est peut-être là que s’ouvriront _ ou pas _ des recherches fertiles

à propos de liens _ qui restent encore à identifier ! _ avec la cour si mélomane et raffinée de Ferrare, de l’auscitain Pierre Cadéac…

Les partitions musicales circulaient beaucoup déjà _ invention strasbourgeoise de l’imprimerie, par Gutenberg, aidant _ à la Renaissance…

Voici quelques extraits significatifs de ce bien intéressant article « Les compositeurs de musique Clément Janequin et Pierre Cadéac à Auch au début du XVIe siècle« , du musicologue norvégien _ né en 1944, directeur de théâtre et musicologue, Rolf Norsen vit en Norvège, à Tynset, et a donné lecture de cet article, à Auch, le 2 mars 2022, lors de la séance de ce jour de la Société Archéologique, Historique, Littéraire et Scientifique du Gers… _ qu’est Rolf Norsen, spécialiste mondialement reconnu de l’œuvre de Clément Janequin (Châtellerault, ca. 1485 – Paris, 1558) :

« Un document bordelais du début mars 1531 identifie Janequin comme « monsr maître Clemens Jehannequyn, curé de Brossay et de Messaulx, et maître des enfants de l’église cathédrale d’Auch ». (…) Le compositeur est décrit comme « maître des enfants de l’église cathédrale d’Auch », c’est-à-dire directeur du chœur de la cathédrale d’Auch. Rien n’a été découvert dans les archives de la cathédrale d’Auch pour corroborer cette nomination… (…) Ravagées par le temps et les révolutions, les informations de toute nature pour cette période dans la région d’Auch sont rares. (…) La nature laconique de l’acte signifie que nous n’avons aucune indication sur le moment où Janequin a peut-être commencé ses fonctions à Auch, combien de temps il est finalement resté, ni quand il en est parti.

(…) En 1531, la population d’Auch pouvait s’élever à trois ou quatre mille personnes. Auch est cependant entouré de riches terres agricoles et, à l’époque, le diocèse d’Auch était le quatrième de France (après Strasbourg, Paris et Cambrai) avec 366 paroisses et 244 annexes. La richesse générée par ces possessions principalement sous forme de dîmes, était considérable. Une indication claire de cette prospérité fut la pose de la première pierre d’une nouvelle cathédrale le 4 juillet 1489. L’archevêque et cardinal François de Clermont-Lodève (1480 – 1540) est l’instigateur majeur du développement du nouvel édifice, dédié à Sainte-Marie. Neveu d’un autre cardinal, archevêque de Rouen, Clermont-Lodève était à la fois immensément riche et éminemment instruit. (…) Clermont-Lodève avait des ambitions esthétiques et artistiques claires pour la cathédrale d’Auch, et avait à la fois les moyens et l’énergie pour les mener à bien. (…) Son mandat dura de 1507 à 1538. (…) Il n’est pas difficile d’imaginer que les ambitions du prélat s’étendaient aussi à la musique qui devait remplir cet édifice privilégié. Outre d’un orgue et d’un organiste, Clermont-Lodève avait besoin d’un chef de chœur, de préférence talentueux et prestigieux. (…) Les motivations de Janequin pour accepter le poste ne sont pas difficiles à imaginer. (…) Entre le 24 juillet 1429, quand Janequin était encore répertorié comme occupant le poste de « procureur des âmes » à Bordeaux, et le 22 mars 1533 quand il fut nommé curé d’Avrillé, aux portes d’Angers, les sources ne sont pas claires, c’est le moins qu’on puisse dire. (…) Pour l’année 1532, aucun document quel qu’il soit concernant Janequin n’a survécu.

(…) Où était donc notre compositeur entre 1529 et 1533 ? (…) L’alternative la plus satisfaisante, malgré l’absence de document, est que Janequin s’est rendu à Auch sur ordre de Clermont-Lodève, et y est resté pour une durée inconnue. (…) Deux années à Auch pourraient être envisagées. (…) Ce qui est clair, c’est qu’à un moment donné, Janequin a décidé que son avenir était au nord, pas au sud, et a prévenu Clermont-Lodève. (…) Auch était tout simplement très loin de l’imprimerie parisiennne de Pierre Attaingnant. Pour Janequin qui avait vu pleinement les potentialités du medium d’impression musicale, cela aurait été une préoccupation importante et croissante à mesure que le contact avec Attaingnant devenait plus essentiel.

(…) Avant de quitter le sujet d’Auch, un bref regard s’impose sur un autre compositeur ayant servi à la cathédrale Sainte-Marie d’Auch, Pierre Cadéac.

(…) Lorsque Janequin a brièvement dirigé le chœur de la cathédrale vers 1531, Cadéac aurait pu avoir une vingtaine d’années. C’était un jeune chanteur talentueux, un compositeur en herbe qui était en contact avec un personnage expérimenté et réputé au service de l’archevêque local.

Quelque chose de plus sur Cadéac peut être déduit de la manière dont ses œuvres ont atteint la publication, qui semblent se diviser en quatre périodes :

1) une période entre 1534 et 1535, au cours de laquelle ses premières chansons sont publiées par Attaingnant, avec des attrivbutions erronées (« Je suys déshéritée » a été attribuée à Lupus dans RISM 1534, et « C’est trop aymer » à Le Heurteur en 1535) ;

2) une période de 1538 à 1541, durant laquelle apparaissent plusieurs autres (sept ou huit) chansons profanes, et durant laquelle l’attribution des deux premières chansons est corrigée ;

3) une période de 1553 à 1556 au cours de laquelle Cadéac se concentre particulièrement sur la composition de messes ;

et 4) une période qui s’est intensifiée en 1555, et a continué le reste de sa vie, dans laquelle le motet était son objectif principal.«  

Or je peux souligner ici, à propos de ces deux dernières périodes (1553-1556 et 1556 et années suivantes) de la production musicale de Pierre Cadéac, que distingue Rolf Norsen, le fait assez intéressant que le titulaire de l’archevêché d’Auch est devenu, à partir du 22 avril 1551, le très mélomane cardinal de Ferrare, Hippolyte II d’Este, en succession du cardinal François de Tournon (Tournon, 1489 – Sait-Germain-en-Laye, 1562), lequel avait succédé au siège archi-épiscopal d’Auch, au cardinal François-Guillaume de Castelnau de Clermont-Lodève (Lodève, 1480 – Avignon, 1540).

De même que je dois faire remarquer aussi que dès le mois d’août 1539, un tout premier motet de Pierre Cadéac, « Salus populi« , avait été publié, à Strasbourg, par l’imprimeur Peter Schöffer le Jeune, au sein du recueil de 28 Motets intitulé « Cantiones quinque uocum selectissimae« , de 15 compositeurs différents (dont faisaient aussi partie trois Motets d’Adriaen Willaert), d’après l’envoi, depuis Milan, du maître de chapelle de la cathédrale de Milan Matthias Werrecore

_ cf mon article-source du vendredi 11 août dernier : « « 

Le cardinal de Ferrare Hippolyte II d’Este (1509 – 1572),

Adriaen Willaert (1490 – 1562),

Matthias Werrecore (1500 – 1574),

Pierre Cadéac (1505 – 1564) :

autant de noms de compositeurs et de mécénes mélomanes contemporains les uns des autres qui lient entre elles les cités de Ferrare, Milan et Auch…

À suivre…

Ce mercredi 16 août 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques pas dans Rome : du côté de l’église Santa Barbara dei Librai…

24mai

En parcourant la presse des quotidiens de ce lundi de Pentecôte,

sur la page du Corriere della Sera,

je tombe sur un très intéressant petit article intitulé « Largo dei Librai e Santa Barbara per ricordare i primi tipografi« .

Le voici :

Largo dei Librai e Santa Barbara per ricordare i primi tipografi

Pochi anni dopo l’invenzione del tedesco Johannes Gutenberg, a Roma si stampavano già migliaia di libri

Largo dei Librai e Santa Barbara per ricordare i primi tipografi
Santa Barbara dei Librai (foto Claudio Guaitoli)

Aprite Google Maps sul vostro computer e digitate via di Grotta Pinta a Roma. Se non avete la possibilità di usare un computer, aprite una vecchia cartina di Roma e cercate la stessa strada.

Seguendo con lo sguardo il semicerchio che si forma da largo del Pallaro a piazza dei Satiri e che si allarga alle sue spalle fino alla linea immaginaria che unisce via dei Giubbonari a via del Biscione, avrete davanti agli occhi lo spazio occupato dalla grande gradinata del Teatro di Pompeo _ oui. Non riusciamo neanche a immaginarcelo passeggiando per gli stretti vicoli con cui la Roma medievale si è progressivamente «mangiata» le tracce imperiali, inglobandole in un disegno che possiamo solo intuire. Proprio passeggiando lungo via dei Giubbonari verso Campo de’ Fiori si apre alla vostra destra un piccolo spazio triangolare che prudentemente non è stato mai chiamato piazza, ma largo dei Librari _ absolument…

Facciamo un passo indietro : se il tedesco Johannes Gutenberg aveva inventato la stampa a caratteri mobili (in Europa, perché in Asia la usavano da secoli) nel 1455, a Roma le prime tipografie vennero avviate subito dopo. Proprio due tedeschi, Giovanni Besichen e Marcello Silber, detto Frank, si installarono in questo angolo del centro di Roma : furono i secondi a impiantare una tipografia. I primi venivano proprio da Magonza, la città di Gutenberg, ed erano suoi allievi : già nel 1464 Ulrico Halin, Arnoldo Pannartz e Corrado Schweinheim erano arrivati a Subiaco, ospiti del monastero di Santa Scolastica. Pochi anni dopo riuscirono a farsi dare un fondo sul retro di Palazzo Massimo alle Colonne e a stampare i primi libri, le Bibbie, il De Oratore e le lettere di Cicerone, Sant’Agostino. Grazie all’infinita curiosità di un bibliotecario del XIX secolo, Costantino Maes, sappiamo che nel solo 1472 le tipografie dei tedeschi a Roma stampano 12.475 libri. Un’enormità.

Questo facevano i primi «librai», tanto da costituirsi nel 1600 in confraternita _ voilà _ e scegliere come sede la chiesetta di Santa Barbara, loro concessa da papa Clemente VIII. Un provvidenziale incendio nel 1634 creò lo slargo che ancora vediamo e su cui si affaccia Santa Barbara dei Librai. Una lapide datata 1638 e oggi scomparsa ricordava che quest’area era di proprietà della Confraternita dei Librai che si sarebbe sciolta nel 1878.

Anche la chiesetta, edificata nell’XI secolo per volere di Giovanni de Crescenzo de Roizo (Lorenzo), prefetto di Roma ai primi dell’XI secolo, di cui sappiamo poco, ha avuto una storia tormentata. Da Leone X Medici a Sisto V Peretti fu sede di titolo cardinalizio, ma subì un degrado che portò nel XX secolo a sconsacrarla e ridurla a magazzino. Solo un recente restauro ha consentito di restituirla alla destinazione religiosa. E a ricordarci l’omaggio che dobbiamo ai primi stampatori.

En ce délicieux minuscule coin de Rome qu’est le Largo dei Librai, niché au sein du déjà très sympathique quartier du Campo dei Fiori,

se trouve aussi une sorte d’institution culinaire, sinon gastronomique, populaire romaine _ très courrue _,

le tout petit restaurant Dar Filettaro a Santa Barbara ;

sur lequel voici, par exemple, un petit article ramassé sur le Net _ il est daté du 22 mai 2018, mais me semble demeurer d’actualité… _, intitulé « Manger un filetti di baccalà à Rome dans le resto culte «Dar Filettaro»« .

Manger un filetti di baccalà à Rome dans le resto culte «Dar Filettaro»

Dar Filetarro Filetti di Baccala Rome

Quels sont les restaurants renommés à Rome ? Lequel d’entre eux est typiquement romain ? Loin d’être chic, même plutôt délabré, et pourtant déjà ouvert depuis plus de 100 ans, le restaurant « Dar Filettaro a Santa Barbara » est une institution _ oui _ à Rome. Il est connu pour servir le meilleur poisson frit à cent lieues à la ronde. Pour manger un bon filetti di baccalà, il n’est pas rare de devoir faire la queue parmi les touristes et les locaux qui se massent au Largo del Librari, 88. Cet article vous dit tout sur les saveurs du célèbre poisson frit et sur ce qui vous attend au Dar Fillettaro.

Qu’est-ce que le filetti di baccalà ?

C’est l’une des spécialités romaines : du poisson enveloppé dans une pâte tendre et frit dans de la graisse végétale. La recette est issue de la cuisine traditionnelle juive _ le quartier du Ghetto est tout proche. Lui aussi comporte quelques merveilleux restaurants populaires, dont l’extraordinaire Sora Margherita, et une extraordinaire pâtisserie : la Pasticceria Boccione : deux incontournables des délices romains ! Le poisson utilisé est la morue, importée de Norvège et conservée dans du sel. Avant la préparation, la morue est plongée dans un grand bain d’eau pour être dessalée. De cette façon, la viande s’adoucit, blanchit et devient merveilleusement juteuse. La cuisson se fait en trois étapes dans des poêles en fer bombées. C’est cette « tripla frittura » qui est à la base de la délicieuse croûte croustillante qui enrobe le poisson.

Le restau typiquement romain Dar Filettaro a Santa Barbara

Le « Dar Filettaro » n’a rien d’un temple de la gastronomie, c’est au contraire un petit restaurant rustique sans fioritures _ comme le meilleur des institutions culinaires romaines, tout du moins à mon goût… Le mobilier y est plutôt simple et couvert de traces d’usure. Même l’espace dans le restaurant est restreint, et les visiteurs sont nombreux à s’asseoir sur la piazza pendant les mois estivaux. A l’intérieur comme à l’extérieur, les tables sont couvertes d’une nappe en papier. Et si le vin de la maison n’est pas à votre goût, vous pouvez toujours aller boire votre vino ailleurs. Le patron Marcello Cortesi, aux commandes depuis 1978, n’en fera pas une maladie.

Dar Filetarro Filetti di Baccala Rome

Dar Filetarro Filetti di Baccala Rome

Le chef n’est pas spécialement serviable non plus. Il reste debout au bar et jette simplement quelques regards sur sa droite. Si on lui fait signe pour commander quelque chose, il ne se déplace pas personnellement à la table, mais envoie un serveur. Il passe son temps à vérifier les factures et à compter la recette. Je lui ai demandé si je pouvais prendre une photo du bar que je trouvais fascinant. Il m’a répondu uniquement d’un petit hochement de tête, avant de détourner le regard à nouveau. Ensuite, je lui ai demandé un reçu. D’un air furibond, il m’a donné la note qui avait déjà « disparu » dans une poche de sa veste.

Dar Filetarro Filetti di Baccala Rome

Dar Filetarro Filetti di Baccala Rome

Les visiteurs rappliquent en toute saison. Sur place, les affamés peuvent aussi rester debout _ ce que beaucoup, sinon la plupart, font… _ pour ingurgiter leur délicieux poisson épicé, et donc manger sur le pouce_ c’est ça. Le filetti di baccalà est aussi apprécié en guise de collation à emporter. Il est alors emballé dans un emballage papier pratique, et son délicieux parfum donne envie de se jeter dessus à peine sorti. Il peut arriver que le service prenne un peu de temps après la commande, les filetti sortant tout juste de la poêle étant un mets très demandé.

Mais il ne s’agit pas que de poisson. Le reste de la carte est certes limité, mais irrésistible sur le plan culinaire. Les courgettes frites sont également à essayer, tout comme la salade de chicorée, les anchois servis avec du pain ou encore les haricots mijotés dans l’huile d’olive. La simplicité est le maître-mot, dans toute sa splendeur _ c’est cela. Aucunement besoin d’une ambiance sophistiquée. Ailleurs, la gastronomie romaine est chic (et chère) _ oui.

Dar Filetarro Filetti di Baccala Rome

Dar Filetarro Filetti di Baccala Rome

Si vous allez manger dans ce restaurant, prenez le temps d’aller voir la salle du fond (c’est aussi où se trouvent les toilettes). Souvent, des dîners d’affaire s’organisent autour des grandes tables, et on s’exprime en parlant fort avec les mains, et même les pieds. Le « comptoir » est lui aussi curieux et intéressant, en plus d’être typiquement italien. Ses tireuses contiennent des boissons variées, du vin et de la bière. Le modèle date vraisemblablement des années 50 ou 60.

Le poisson frit : un plat typique à commander à Dar Filettaro

Possion frit Filetti di Baccala Rome Dar Filetarro

Si vous voulez vraiment manger un plat typiquement romain, prenez le poisson frit avec une salade de puntarelle, cette dernière est du reste recommandée par le serveur. J’ai pris une salade verte « toute simple » (je ne suis pas un grand fan des anchois _ moi, si ! _), ce qui n’est d’ailleurs pas le plat typique de la maison. A peine la commande passée que l’assiette était déjà là. Attention : le poisson est brûlant, attendez un peu avant de mordre dedans ! Le poisson frit étant la spécialité de la maison, la devanture du restaurant n’indique pas « Dar Filettaro a Santa Barbara », mais simplement « Filletti di Baccalà ».

Les tarifs de la carte au restaurant romain Dar Fillettaro

Dar Filetarro Filetti di Baccala Rome Menu Carte Prix

Vous ne vous ruinerez pas en allant manger au Dar Filettaro a Santa Barbara. Le poisson frit coûte 5 €, il en va de même pour la salade. Les tarifs des boissons sont compris entre 2 € et 6 €. L’habituel « Pane e coperti » (« pain et couverts »), que l’on trouve dans de nombreux restaurants à Rome coûte ici 1 €.

Les horaires d’ouverture chez Dar Filettaro

Devenu culte au fil du temps, le restaurant est ouvert tous les jours en dehors du dimanche, de 17h30 / 18 h à 23 h. Le week-end _ il me semble que Dar Filettaro est fermé le dimanche… _, il ne faut pas venir trop tard pour espérer avoir une table libre, surtout en haute saison. Sinon, il est toujours possible de manger son poisson frit sur le pouce _ oui : c’est la pratique majoritaire… Si toutes les tables sont prises, patientez un peu. Dar Filletaro n’est pas un restaurant dans lequel on s’attarde des heures durant. On commande, on reçoit vite son assiette, on paie et on s’en va. Les tables se libèrent donc rapidement.

Accès au Filetti di Baccalà

Le restaurant se situe tout proche de la place Campo de Fiori, dans le centre de Rome. Attention : comme énoncé précédemment, il n’est pas écrit « Dar Filletaro a Santa Barbara » sur la devanture du restaurant (le nom officiel du restaurant), mais le nom de la spécialité locale proposée : « Filetti di Baccalà ».

Vous serez sûrement souvent en vadrouille dans le centre historique. Si c’est le cas, vous pouvez vous rendre au restaurant à pied sans problème. Si vous venez en bus, arrêtez-vous à la station « Largo de Torre Argentina », desservie par de nombreuses lignes (40, 46, 62, 64, 70, 81, 87, 492, 628, 918).

 

Ou le plaisir tenace du sensuel souvenir romain…

Ce lundi 24 mai 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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