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En poursuivant ma lecture enchantée du « Livre des amis » de Jean Clair, en son écriture splendide de lucidité, justesse et poésie…

23fév

En poursuivant ma lecture enchantée du « Livre des amis » de Jean Clair,

dont j’avais dernièrement rendu compte en mon article du 11 février dernier « « 

_ mes articles précédents dataient du 24 janvier « « , du 26 janvier «  » et du 28 janvier « « ... _,

je viens, ce vendredi 23 février 2024, d’en lire 8 nouveaux articles,

et dans cet ordre-ci de lecture :

_ l’article absolument magnifique (!), de 1993, « Équilibres et envols« , consacré à l’œuvre de la sculptrice Roseline Granet (1936)

_ le très bel article, mâtiné de mélancolie, de 2011, « Philippe Roman en Engadine« , consacré à l’œuvre du peintre Philippe Roman (1927 – 1999)

_ l’article assez intrigant, de 1992, « Speculum mundi« , consacré à l’œuvre du peintre Paolo Vallorz (1931 – 2017)

_ l’article, de 2018, « Les Vies silencieuses », consacré à l’œuvre du peintre Xavier Valls (1923 – 2006) _ et qui m’évoque l’extraordinaire, et catalan, lui aussi, Federico Mompou, un compositeur à nul autre pareil…

_ le passionnant et très éclairant article, de 1981, « Réflexions sur la sculpture à propos et en l’honneur de Joseph Erhardy« , sculpteur (1928 – 2012), 

_ l’article, de 2008, « La Brûlure de l’encre« , consacré à l’œuvre du peintre Pierre Alechinsky (1921)

_ l’article, une analyse magnifique, de 2003, « Kairos. La notion de moment décisif dans l’œuvre de Cartier-Bresson« , consacré à Henri Cartier-Bresson (1908 – 2004), photographe 

_ l’article, de 1982, « Petite métaphysique de la photographie« , consacré lui aussi à l’œuvre de Henri Cartier-Bresson (1908 – 2004)

L’écriture de Jean Clair y est constamment splendide de lucidité , de poésie, et, bien sûr, de justesse…

À suivre…

Ce vendredi 23 février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Précision de deux alternatives d’ordre de lecture des 34 articles du « Livre des amis » de Jean Clair : selon la chronologie de leur rédaction (ou publication) ; et selon la chronologie de disparition des amis aujourd’hui décédés, et de l’âge de ceux qui sont encore bien en vie, actifs, et dont l’oeuvre n’est donc pas achevé…

26jan

En mon article d’avant-hier 14 janvier « « ,

à l’ordre simplement alphabétique _ volontairement neutre : un peu trop neutre ?.. _ des 26 amis auxquels sont consacrés 33 des 34 articles de ce recueil qu’est « Le Livre des amis » de Jean Clair, l’ordre finalement choisi pour cet ouvrage publié par les Éditions Gallimard,

je me proposais l’éventualité alternative d’une lecture _ disons plus historique _ selon l’ordre chronologique des dates de naissance _  allant du 6 juin 1892, pour le vénitien Guido Cadorin, à 1945, pour la milanaise Claudia Gian-Ferrari… _ de ces 26 amis ;

et voici, pour rappel, ce que cela donnait  :

1) Guido Cadorin (Venise, 6 juin 1892 – Venise, 16 août 1976, 84 ans de vie)

2) Brice Parain (Courcelles-sous-Jouarre, 10 mars 1897 – Verdelot, 20 mars 1971, 74 ans de vie)

3) Balthus (né Balthasar Klossowski de Rola, Paris 6e, 29 février 1908 – Château d’Œx, 18 février 2001, 92 ans de vie)

4) Henri-Cartier-Bresson (Chanteloup-en-Brie, 22 août 1908 – Monjustin, 3 août 2004, 95 ans de vie)

5) Zoran Music (Gorizia, 12 février 1909 – Venise, 25 mai 2005, 96 ans de vie)

6) Francis Bacon (Dublin, 28 octobre 1909 – Madrid, 28 avril 1992, 82 ans de vie)

7) Louise Bourgeois (Paris, 25 décembre 1911 – New-York, 31 mai 2010, 98 ans de vie)

8) Raymond Mason (Birmingham, 2 mars 1922 – Paris 6e, 13 février 2010, 87 ans de vie)

9) James Lord (Englewood, 27 novembre 1922 – Paris 16e, 23 août 2009, 86 ans de vie)

10) Lucian Freud (Berlin, 8 décembre 1922 – Londres, 20 juillet 2011, 88 ans de vie)

11) Xavier Valls (Horta, 18 septembre 1923 – Barcelone, 16 septembre 2006, 82 ans de vie)

12) J.-B. Pontalis (né Jean-Bertrand Lefèvre-Pontalis, Paris 6e, 15 janvier 1924 – Paris 14e, 15 janvier 2013, 89 ans de vie)

13) Philippe Roman (Saint-Sauveur, 11 octobre 1927 – Paris 13e, 6 février 1999, 71 ans de vie)

14) Pierre Alechinsky (Saint-Gilles – Bruxelles, 19 octobre 1927, a aujourd’hui 96 ans)

15) Joseph Erhardy (né Josef Herzbrun, Welch, 21 mai 1928 – Paris, 1er mai 2012, 83 ans de vie)

16) Antoine Terrasse (Villemomble, 22 octobre 1928 – Bourron-Marlotte, 20 décembre 2013, 85 ans de vie)

17) Avigdor Arikha (Radauti, 28 avril 1929 – Paris 14e, 29 avril 2010, 81 ans de vie)

18) Claude Bernard (né Claude Bernard Haïm, Paris 6e, 5 octobre 1929 – ?, 16 novembre 2022, 93 ans de vie)

19) Paolo Vallorz (Caldes, 3 août 1931 – Paris, 27 novembre 2017, 86 ans de vie)

20) Sam Szafran (né Samuel Berger, Paris 4e, 19 novembre 1934 – Malakoff, 14 septembre 2019, 84 ans de vie)

21) Léonard Gianadda (Martigny, 23 août 1935 – Martigny, 3 décembre 2023, 88 ans de vie)

22) Roseline Granet (Paris, 28 janvier 1936, a aujourd’hui 87 ans)

23) Françoise Cachin (Paris 15e, 8 mai 1936 – Paris 13e, 4 février 2011, 74 ans de vie)

24) David Hockney (Bradford, 9 juillet 1937, a aujourd’hui 86 ans)

25) Ivan Theimer (Olomouc, 18 septembre 1944, a aujourd’hui 79 ans)

26) Claudia Gian-Ferrari (Darfo Boario Terme, 1945 – Milan, 23 janvier 2010, 65 ans de vie)

Mais j’envisageais déjà cette autre alternative d’ordre de lecture des 34 articles ici rassemblés qui est tout simplement l’ordre de publication de ces articles de Jean Clair,

depuis celui celui consacré à Joseph Erhardy, « Réflexions sur la sculpture à propos et en honneur du sculpteur Joseph Erhardy« , publié en 1981, jusqu’à celui consacré à Claude Bernard, son éloge funèbre, publié en 2022 ;

et bien sûr aussi aux 3 articles jusqu’ici inédits, consacrés à Claudia Gian-Ferrari : « Un Héritage visuel » ; Léonard Gianadda : « Le Sourire de Léonard » ; et James Lord : « Un Américain à Paris« , et qui paraissent donc ici pour la première fois…

Mais j’envisageais aussi un second ordre de lecture alternatif des 34 articles de ce recueil,

et ici encore je me cite :

un autre ordre de classement, encore, serait (ou aurait pu être) celui de l’ordre chronologique, sinon des dates de rédaction, du moins des dates de publication des articles (au nombre de 30 + l’article final « Retour à Rome » lui aussi déjà publié) ;

cf la liste des « Sources« , aux pages 397 à 399),

et à l’exception, forcément, des 3 restés jusqu’alors inédits, concernant Claudia Gian-Ferrari, Léonard Gianadda et James Lord… 

Soit :

1) en 1981, l’article « Réflexions sur la sculpture à propos et en honneur du sculpteur Joseph Erhardy » ;

consacré à Joseph Erhardy,

et  paru dans le catalogue « Joseph Erhardy« , Galerie Beaubourg, 1981.

2) En 1982, l’article « Petite métaphysique de la photographie : Cartier Bresson« , Centre national de la photographie ;

consacré à Henri Cartier-Bresson,

et paru dans Photo Poche, en 1982.

3) En 1985, l’article « Un Orage de passions  » ;

consacré à Raymond Mason,

et paru dans le catalogue de l’exposition « Raymond Mason« , Centre Pompidou, 1985 

4) En 1992, l’article « Les Derniers portraits«  ;

consacré à Zoran Music,

et paru dans le catalogue de l’exposition « Zoran Music » à la Villa Médici, Electa 1992.

5) En 1992, l’article « Speculum mundi«  ;

consacré à Paolo Vallorz,

et paru dans le catalogue de l’exposition « Paolo Vallorz » à la Galerie de la Présidence, sptembre 1992

6) En 1993, l’article « Equilibres et envols » ;

consacré à Roseline Granet,

et paru dans le catalogue de l’exposition « Roseline Granet« , Galerie Darthea Speyer, 1993. 

7) En 1995, l’article « L’Ange à Dachau«  ;

cnsacré à Zoran Music,

et paru dans le catalogue de l’exposition « Zoran Music« , au Grand Palais, Réunion des musées nationaux, 1995.

8) En 1996, l’article « Les Métamorphoses d’Eros » ;

consacré à Balthus,

paru à la Réunion des musées nationaux, 1996.

9) En 1996, l’article « Notes pour un parcours » ;

consacré à Ivan Theimer,

et paru dans le catalogue « Ivan Theimer, schy a obrazy 1960-1995« , Prague 1996.

10) En 1998, l’article « Cinq notes sur l’oeuvre de Louise Bourgeois«  ;`

consacré à Louise Bourgeois,

et paru d’abord en une édition en anglais à l’occasion de l’exposition « Francis Bacon, Louise Bourgeois, Franz-Xaver Messerschmidt » à la Galerie Cheim & Road, de New-York, en novembre 1998.

11) En 1999, l’article « Perspectives dépravées«  ;

consacré à David Hockney,

et paru dans le catalogue de l’exposition « David Hockney, dialogue avec Picasso », Musée Picasso, Réunion des musées nationaux, 1999.

12) En 1999, l’article « Quatre thèmes dans l’oeuvre de Szafran » ;

consacré à Sam Szafran,

et paru dans le catalogue de l’exposition « Sam Szafran » à la Fondation Gianadda en 1999.

13) En 2001, l’article « L’Enterrement de Balthus«  ;

consacré à Balthus,

et publié d’abord par L’Échoppe dans une édition hors commerce réservée aux amis

14) En 2003, l’article « Kairos. La notion du moment opportun dans l’œuvre de Cartier-Bresson » : De quoi s’agit-il ? ;

consacré à Henri Cartier-Bresson,

pour la rétrospective de l’œuvre complète de celui-ci, Bibliothèque nationale de France, 2003. 

15) En 2005, l’article « Parain entre expressionnisme et communisme » ;

consacré à Brice Parain,

et paru dans « Brice Parain, un homme de parole« , Gallimard, 2005.  

16) En 2007, l’article « Les Somnambules » :

consacré à Guido Cadorin,

et paru dans le catalogue de l’exposition « Guido Cadorin 1892-1976« , Marsilio (Venise), 2007. 

17) En 2008, l’article « La Brûlure de l’encre » ;

consacré à Pierre Alechinsky,

et paru dans « Autoportait au visage absent . Ecrits sur l’art (1981 – 2007)« , Gallimard 2008.

18) En 2008, l’article « Balthus et Rilke : une enfance » ;

consacré à Balthus,

et paru dans « Autoportait au visage absent. Écrits sur l’art (1981-2007)« , Gallimard 2008.

19) En 2010, l’article « Les Asperges d’Arikha » ;

consacré à Avigdor Arikha,

et paru dans « Le Monde de l’Art » n°1, 2010.

20)  En 2010, l’article « La Canne d’Avigdor«  ;

consacré à Avigdor Arikha, en 2010,

et dont une version abrégée a été publiée dans la Revue « Passages« , le 24 juin 2018.

21) En 2010, l’article « Freud, biologiste«  ;

consacré à Lucian Freud,

et paru dans le catalogue de l’exposition « Lucian Freud. L’Atelier« , Éditions  du Centre Pompidou, 2010.

22) En 2011, l’article « Retour à Milan » ;

paru d’abord traduit en italien  par Laura Bossi dans « Il Giornale dell’Arte » en janvier 2011.

23) En 2011, l’article « Françoise Cachin, l’intransigeante«  ;

consacré à Françoise Cachinprononcé à ses obsèques,

et publié dans « Causeur » en mars 2011.

24) En 2011, l’article « Philippe Roman en Engadine » ;

consacré à Philippe Roman,

paru dans le catalogue de l’exposition « Philippe Roman » à Saint-Pétersbourg, en 2011.

25) En 2011, l’article « Dieulefit«  ;

consacré à Ivan Theimer,

paru dans le catalogue de l’exposition « Ivan Theimer. Le Pays des deux lumières« , Le Poët-Laval, 2011.

26) En 2014, l’article « Pierre Bonnard et les voitures«  ;

consacré à Antoine Terrasse,

l’éloge funèbre de celui-ci, publié dans Le Figaro du 5 janvier 2014.

27) En 2014, l’article « Art et psychanalyse«  ;

consacré à J.-B. Pontalis,

paru dans « Pontalis, l’inflexible« , Causeur, 22 mars 2014.

28) En 2016, l’article « La Famille Cadorin » ; 

consacré à la famille Cadorin,

et dont une version augmentée a été publiée en italien dans le catalogue « La Bottega Cadorin. una dinastia di artisti veneziani« , Museo Fortuny, Venise, Antiga Edizioni, 2016.

29) En 2018, l’article « Les Vies silencieuses » ;

consacré à Xavier Valls,

paru dans le catalogue de l’exposition « Xavier Valls » à l’Instituto Cervantes de Paris, en décembre 2018. 

30) En 2019, l’article « Deux rencontres avec Francis Bacon, 1971-1991«  ;

consacré à Francis Bacon,

et paru à l’Échoppe, en 2019.

31) En 2022, l’article « Claude Bernard » ; 

consacré à Claude Bernardprononcé aux obsèques de celui-ci,

et publié en italien dans « Il Giornale dell’Arte » en décembre 2022.

32) En 2023, l’article jusqu’ici inédit « Un héritage visuel«  ;

consacré à Claudia Gian-Ferrari.

33) En 2023, l’article jusqu’ici inédit « Le Sourire de Léonard«  ;

consacré à Léonard Gianadda.

34) En 2023, l’article jusqu’ici inédit « Un américain à Paris » ;

consacré à James Lord

Il n’en demeure pas moins qu’un troisième ordre de lecture de ces 34 articles ici rassemblés demeure lui aussi possible,

je veux dire celui des dates de décès _ entre le 20 mars 1971, la date du décès de Brice Parain, et le 3 décembre 2023, la date du décès de Léonard Gianadda _ des amis de Jean Clair à ce jour disparus, et dont l’œuvre _ d’artiste, ou ayant, d’une façon ou d’une autre, trait à l’art… _ est donc achevé ;

ainsi que les âges respectifs de ses amis vivants _ Pierre Alechinsky (né le 19 octobre 1927), 96 ans ; Roseline Granet (née le 28 janvier 1936) , 87 ans ; David Hockney (né le 9 juillet 1937), 86 ans ; et Ivan Theimer (né le 18 septembre 1944), 79 ans… _, et à l’œuvre pas encore achevé..

Ce qui donne ce troisième ordre de lecture possible-ci du recueil des 34 articles de ce « Livre des amis » de Jean Clair :

1) Brice Parain (Courcelles-sous-Jouarre, 10 mars 1897 – Verdelot, 20 mars 1971, 74 ans de vie)

2) Guido Cadorin (Venise, 6 juin 1892 – Venise, 16 août 1976, 84 ans de vie)

3) Francis Bacon (Dublin, 28 octobre 1909 – Madrid, 28 avril 1992, 82 ans de vie)

4) Philippe Roman (Saint-Sauveur, 11 octobre 1927 – Paris 13e, 6 février 1999, 71 ans de vie)

5) Balthus (né Balthasar Klossowski de Rola, Paris 6e, 29 février 1908 – Château d’Œx, 18 février 2001, 92 ans de vie)

6) Henri-Cartier-Bresson (Chanteloup-en-Brie, 22 août 1908 – Monjustin, 3 août 2004, 95 ans de vie)

7) Zoran Music (Gorizia, 12 février 1909 – Venise, 25 mai 2005, 96 ans de vie)

8) Xavier Valls (Horta, 18 septembre 1923 – Barcelone, 16 septembre 2006, 82 ans de vie)

9) James Lord (Englewood, 27 novembre 1922 – Paris 16e, 23 août 2009, 86 ans de vie)

10) Claudia Gian-Ferrari (Darfo Boario Terme, 1945 – Milan, 23 janvier 2010, 65 ans de vie)

11) Raymond Mason (Birmingham, 2 mars 1922 – Paris 6e, 13 février 2010, 87 ans de vie)

12)  Avigdor Arikha (Radauti, 28 avril 1929 – Paris 14e, 29 avril 2010, 81 ans de vie)

13) Louise Bourgeois (Paris, 25 décembre 1911 – New-York, 31 mai 2010, 98 ans de vie)

14)  Françoise Cachin (Paris 15e, 8 mai 1936 – Paris 13e, 4 février 2011, 74 ans de vie)

15) Lucian Freud (Berlin, 8 décembre 1922 – Londres, 20 juillet 2011, 88 ans de vie)

16) Joseph Erhardy (né Josef Herzbrun, Welch, 21 mai 1928 – Paris, 1er mai 2012, 83 ans de vie)

17) J.-B. Pontalis (né Jean-Bertrand Lefèvre-Pontalis, Paris 6e, 15 janvier 1924 – Paris 14e, 15 janvier 2013, 89 ans de vie)

18) Antoine Terrasse (Villemomble, 22 octobre 1928 – Bourron-Marlotte, 20 décembre 2013, 85 ans de vie)

19) Paolo Vallorz (Caldes, 3 août 1931 – Paris, 27 novembre 2017, 86 ans de vie)

20) Sam Szafran (né Samuel Berger, Paris 4e, 19 novembre 1934 – Malakoff, 14 septembre 2019, 84 ans de vie)

21) Claude Bernard (né Claude Bernard Haïm, Paris 6e, 5 octobre 1929 – ?, 16 novembre 2022, 93 ans de vie)

22) Léonard Gianadda (Martigny, 23 août 1935 – Martigny, 3 décembre 2023, 88 ans de vie)

Et les 4 amis de Jean Clair qui sont toujours en vie à cette date du 26 janvier 2024, et dont l’œuvre demeure donc ouverte… :

23) Pierre Alechinsky (Saint-Gilles – Bruxelles, 19 octobre 1927, a aujourd’hui 96 ans)

24) Roseline Granet (Paris, 28 janvier 1936, a aujourdhui 87 ans)

25) David Hockney (Bradford, 9 juillet 1937, a aujourd’hui 86 ans)

26) Ivan Theimer (Olomouc, 18 septembre 1944, a aujourd’hui 79 ans)

Et maintenant,

je puis passer à la joie de lire le détail ultra-fin des merveilleux récits ultra-lucides de Jean Clair, au style si lumineux…

Ce vendredi 26 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Préparation de (ou avant-propos à) ma lecture du recueil (d’admirations infiniment émues et sensibles) « Le Livre des amis » de Jean Clair, ou des oeuvres et des rencontres reçues avec reconnaissance comme d’inestimables cadeaux et grâces de la vie…

24jan

C’est avec un peu de retard par rapport à sa parution aux Éditions Gallimard le 2 novembre 2023 de ce « Livre des amis » de Jean Clair, que j’ai honteusement pris conscience de l’avoir négligemment laissé passer :

quand, parlant avec François Noudelmann _ cf la vidéo de notre entretien du 9 janvier dernier à la Station Ausone _ des précédents entretiens d’auteurs qui m’avaient très fortement impressionné _ dont tout spécialement celui avec Jean Clair le 20 mai 2011 à propos de deux de ses livres, « Dialogue avec les morts » et « L’Hiver de la culture » ; écouter ici l’extraordinaire podcast (d’une durée de 57′)… _,

je me suis avisé de devoir urgemment rechercher si Jean Clair n’avait pas récemment publié quelque nouvel opus ;

alors que, personnellement, j’en étais resté à  la lecture de son « Terre natale _ exercices de piété« , paru le 27 juin 2019

_ cf ici le détail passionnant de la série de mes articles : «  » du 27 juillet 2019:

 «  » du 28 juillet 2019:

« «  du 2 août 2019;

et « «  du 4 août 2019….

Mais avant de lire les 395 pages de cet infiniment précieux « Livre des amis » de Jean Clair _ dénué de préface comme de postface, il faut le remarquer ; seulement en très discret exergue, sur la page de gauche, page 8, cette symptomatique phrase de Baladine Klossowska (Merline), en une lettre du 16 février 1921 à Rainer Maria Rilke  : « Jamais l’art n’a été si violé que dans notre temps et à force de cette immense nostagie du « nouveau » on commence à peindre « da da » comme les enfants et à griffonner comme eux« … _,

dont les 34 articles _ dont 3 restés juqu’ici inédits : ceux à propos de Claudia Gian Ferrari, Léonard Gianadda et James Lord _ concernent 26 amis créateurs plasticiens (ou liés de près à la création),

et sont présentés ici dans l’ordre alphabétique _ un ordre volontairement élu pour sa parfaite neutralité… _ de leurs noms, de Pierre Alechinsky à Xavier Valls _ avec un ultime article intitulé « Retour à Milan«  ; le cher Milan de son épouse Laura Bossi, « l’angelo caduto del cielo«  _,

j’ai tenu à établir, pour moi-même, un classement chronologique _ selon la date de naissance (de 1892 à 1945) _ de ces personnes amies,

de Guido Cadorin (né à Venise le 6 juin 1892 et décédé à Venise le 16 août 1976, à l’âge de 84 ans)

à Claudia Gian Ferrari (née à Darfo Boario Terme en 1945, et décédée à Milan le 23 janvier 2010).

De ces 26 amis de Jean Clair22 sont aujourd’hui décédés,

mais 4 d’entre eux sont toujours en vie, à cette date du 24 janvier 2024 :

_ Pierre Alechinsky, qui a 96 ans ;

_ Roseline Granet, qui a 87 ans ;

_ David Hockney, qui a 86 ans ;

_ et Ivan Theimer, qui a 79 ans.

Jean Clair, né Gérard Régnier à Paris le 20 octobre 1940, a lui-même aujourd’hui 83 ans…

Ce qui me permet de noter au passage la remarquable longévité des amis artistes plasticiens admirés de Jean Clair…

Résumé

Compilation de textes et de souvenirs dans lesquels l’historien de l’art et essayiste se confie sur l’amitié qui le lie à de nombreux artistes, essentiellement des figuratifs _ et éminemment soucieux de la figure humaine _, et dresse un panorama de l’art depuis 1970 _ soit quelque chose comme « L’Autre XXe siècle plastique« , pour paraphraser l’excellente formulation du maître ouvrage de l’ami Karol Beffa, « L’Autre XXe siècle musical«  ; regarder et écouter ici la vidéo de notre entretien du 25 mars 2022 à la Station Ausone de la librairie Mollat à propos de ce merveilleux travail d’écoute de la musique de ce formidable écouteur de l’art de la musique qu’est Karol Beffa, compositeur ; fin de mon incise. Il _ Jean Clair _ évoque Pierre Alechinsky, Francis Bacon, Henri Cartier-Bresson, Sam Szafran, entre autres. ©Electre 2024

Dans cet ouvrage, Jean Clair a réuni textes et souvenirs sur les nombreux artistes qui furent _ en effet _ ses amis et qu’il a soutenus tout au long de sa carrière d’historien de l’art, de directeur de musée, d’écrivain, d’essayiste, de polémiste _ oui, sans relâche, passionnément, et avec une infinie justesse objective. Sont évoqués aussi d’autres amis, liés à l’art d’une façon ou d’une autre.

Ce choix permet de donner un _ très pénétrant _ panorama de l’art des cinquante dernières années _ voilà _, en particulier les nombreux artistes figuratifs _ oui _ que l’auteur a ardemment _ voilà _ défendus et avec lesquels il a toujours dialogué _ c’est bien cela. Parmi eux, Avigdor Arikha, Francis Bacon, Balthus, Henri Cartier-Bresson, Lucian Freud, David Hockney, Zoran Music, ou encore Sam Szafran.

C’est un livre de souvenirs qui insiste sur la complicité _ oui _ qui a réuni toutes ces figures essentielles _ voilà ! _ de l’art et de la culture autour de Jean Clair. Il y en a vingt-six, qui se suivent par ordre alphabétique, de Pierre Alechinsky à Xavier Valls. Dans ce recueil à l’érudition généreuse, chaque texte semble écrit dans l’instant _ oui ! comme il se doit !!! _ et fait revivre une amitié rare.

Voici donc ce à quoi je suis parvenu dans mon propre classement selon les dates de naissance de ces personnes amies (au nombre de 26)

_ un autre ordre de classement, encore, serait (ou aurait pu être) celui de l’ordre chronologique, sinon des dates de rédaction, du moins des dates de publication des articles (au nombre de 30 + l’article final « Retour à Rome » lui aussi déjà publié) ; cf la liste des « Sources« , aux pages 397 à 399), à l’exception, forcément, des 3 restés jusqu’alors inédits, concernant les amis Claudia Gian-Ferrari, Léonard Gianadda et James Lord …

1) Guido Cadorin (Venise, 6 juin 1892 – Venise, 16 août 1976, 84 ans de vie

2) Brice Parain (Courcelles-sous-Jouarre, 10 mars 1897 – Verdelot, 20 mars 1971, 74 ans de vie

3) Balthus (né Balthasar Klossowski de Rola, Paris 6e, 29 février 1908 – Château d’Œx, 18 février 2001, 92 ans de vie

4) Henri-Cartier-Bresson (Chanteloup-en-Brie, 22 août 1908 – Monjustin, 3 août 2004, 95 ans de vie

5) Zoran Music (Gorizia, 12 février 1909 – Venise, 25 mai 2005, 96 ans de vie

6) Francis Bacon (Dublin, 28 octobre 1909 – Madrid, 28 avril 1992, 82 ans de vie)

7) Louise Bourgeois (Paris, 25 décembre 1911 – New-York, 31 mai 2010, 98 ans de vie

8) Raymond Mason (Birmingham, 2 mars 1922 – Paris 6e, 13 février 2010, 87 ans de vie

9) James Lord (Englewood, 27 novembre 1922 – Paris 16e, 23 août 2009, 86 ans de vie

10) Lucian Freud (Berlin, 8 décembre 1922 – Londres, 20 juillet 2011, 88 ans de vie

11) Xavier Valls (Horta, 18 septembre 1923 – Barcelone, 16 septembre 2006, 82 ans de vie

12) J.-B. Pontalis (né Jean-Bertrand Lefèvre-Pontalis, Paris 6e, 15 janvier 1924 – Paris 14e, 15 janvier 2013, 89 ans de vie

13) Philippe Roman (Saint-Sauveur, 11 octobre 1927 – Paris 13e, 6 février 1999, 71 ans de vie)

14) Pierre Alechinsky (Saint-Gilles – Bruxelles, 19 octobre 1927, a aujourd’hui 96 ans)

15) Joseph Erhardy (né Josef Herzbrun, Welch, 21 mai 1928 – Paris, 1er mai 2012, 83 ans de vie

16) Antoine Terrasse (Villemomble, 22 octobre 1928 – Bourron-Marlotte, 20 décembre 2013, 85 ans de vie)

17) Avigdor Arikha (Radauti, 28 avril 1929 – Paris 14e, 29 avril 2010, 81 ans de vie)

18) Claude Bernard (né Claude Bernard Haïm, Paris 6e, 5 octobre 1929 – ?, 16 novembre 2022, 93 ans de vie

19) Paolo Vallorz (Caldes, 3 août 1931 – Paris, 27 novembre 2017, 86 ans de vie)

20) Sam Szafran (né Samuel Berger, Paris 4e, 19 novembre 1934 – Malakoff, 14 septembre 2019, 84 ans de vie

21) Léonard Gianadda (Martigny, 23 août 1935 – Martigny, 3 décembre 2023, 88 ans de vie

22) Roseline Granet (Paris, 28 janvier 1936, a aujourd’hui 87 ans

23) Françoise Cachin (Paris 15e, 8 mai 1936 – Paris 13e, 4 février 2011, 74 ans de vie 

24) David Hockney (Bradford, 9 juillet 1937, a aujourd’hui 86 ans

25) Ivan Theimer (Olomouc, 18 septembre 1944, a aujourd’hui 79 ans)  

26) Claudia Gian-Ferrari (Darfo Boario Terme, 1945 – Milan, 23 janvier 2010, 65 ans de vie)

La vie est un cadeau, 

et les œuvres ainsi que les heureuses rencontres, aussi, sont des grâces infinies de la vie ;

qu’on peut _ et qu’on doit, Kairos aidant… _ apprendre à aimer recevoir, accueillir _ avec humilité, bienveillance et amour, et, par-dessus tout, joie ! _,

et aussi se risquer à entamer _ puis apprendre au fil du temps à entretenir _ un passionnant dialogue ultra-vivant, avec…

ainsi qu’en témoigne, en ce beau livre rétrospectif, les récits que rassemble en ce précieux recueil d’une vie d’amateur d’art hyper-attentif et éclairé, Jean Clair…

Accueillir, cueillir, recueillir ; voilà

_ cf à ce propos le bel « Accueillir » de mon amie Marie-José Mondzain…

Bien sûr, à suivre…

Ce mercredi 24 janvier 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

Sur l’exposition de photos « Mondo perduto » de Paolo di Paolo, à Rome, au Musée du XXIème siècle

06mai

Un article dans El Pais de ce lundi 6 mai 2019,

La Dolce Vita que nunca existió,

m’avise de l’existence en ce moment à Rome _ du 13 avril au 30 juin _, au Musée du XXIème siècle,

d’une exposition de photos, intitulée Mondo Preduto,

du photographe italien Paolo di Paolo (né en 1925).

Voici ce que j’ai ainsi pu découvrir :

La Dolce Vita que nunca existió

Paolo di Paolo, leyenda de la fotografía que solo ejerció durante 16 años, expone a sus 93 años un relato desmitificado e íntimo de la Italia del ‘boom’ económico…


Pier Paolo Pasolini, en el monte del Testaccio.

Pier Paolo Pasolini, en el monte del Testaccio. PAOLO DI PAOLO


DANIEL VERDÚ

Roma 6 MAY 2019 – 10:13 CEST

La serie de verano se llamaría La larga carretera de arena, un viaje de norte a sur de Italia a través de sus playas. Un ensayo fotográfico sobre las costumbres vacacionales de un país en plena mutación social para el semanal Il Tempo. Pero aquel año, en el asiento de copiloto del MG del fotógrafo Paolo di Paolo (Larino, 1925) se sentó un tal Pier Paolo Pasolini, un intelectual que apenas había escrito algunos libros de poesía y una novela y que no abrió la boca en siete días de viaje. Miraba, paseaba, se quedaba absorto en segundo plano. No bebía, tampoco hablaba de mujeres, claro. Solo al llegar a Cinquale, la playa frecuentada por Thomas Mann o Malaparte, cuando el fotógrafo recitó un poema de Rilke, comenzó a forjarse una amistad, a la manera que uno podía ser amigo de Pasolini. De aquello salió también un libro y un reportaje maravilloso, cuyas mejores imágenes muestra el propio Di Paolo, a los 93 años, paseando con su bastón y una tranquila elegancia por los rincones de su Mundo perdido, la exposición que el MAXXI le dedica en Roma.

Anna Magnani, tumbada al sol en su casa del Circeo.


Anna Magnani, tumbada al sol en su casa del Circeo. PAOLO DI PAOLO

Di Paolo fue una estrella fugada de un oficio que solo ejerció durante 16 años por pánico a tropezar en el abismo de la decadencia. Un buen día, con solo 46, disparó por última vez. En lugar de explotar su valioso trabajo, enterró sus mejores fotos temiendo perjudicar a unos protagonistas demasiado cercanos. Sucedió con la decena de negativos de Oriana Fallaci bailando en la orilla de una playa de Venecia donde solo pasaba René Clair un mañana de resaca del festival. “¿Alguna vez la había visto sonreír? Ahí la tiene”, muestra orgulloso Di Paolo. Lo mismo ocurrió con el trabajo que Anna Magnani le encargó en su villa del Circeo: la primera vez que alguien fotografiaba a su hijo discapacitado. O con el único reportaje que existe de Pasolini, paseando por el arrabal del Testaccio y permitiendo hacerle la que quizá fue su mejor fotografía. Todas esas imágenes fueron a parar a una caja que su hija Silvia encontró en el viejo desván de casa con 250.000 negativos de entre 1954 y 1968, la mayoría inéditos.


La casualidad marcó también el inicio. Di Paolo, que solo quería ser profesor de filosofía hasta que la víspera de su graduación se topó con una Leica III C en un escaparate, fue siempre un intelectual con una cámara colgada al cuello. Un artista a veces más preocupado por la ética que la estética de su obra. Una anomalía en una época en la que florecían los paparazzi y el oficio se llenaba de cazarrecompensas en la puerta de los restaurantes caros. Él siempre lo odió. Cuando llegaba una actriz a Roma, de hecho, él le hacía llegar un ramo de flores y una tarjetita pidiéndole fotografiarla. Así retrató a Kim Novak saltándose el tumulto que esperaba en la puerta de su hotel. “Lo de los paparazis fue un fenómeno alimentado por Fellini. No había ni uno cuando yo empecé, pero él creó un modelo que luego copiaron. ¿La Dolce Vita? No existió nunca. También es una invención suya y de su publicista. Pero la gente venía de todas partes para vivir ese fenómeno en la Via Veneto y, al final, ellos eran el paisaje”, señala mostrando una foto de tres jeques sentados en la serpenteante avenida romana.


Un buen día, con 46 años y tras 16 de carrera, realizó su último disparo


La “fotografía laica” de la generación de Di Paolo transitó a través del rastro de las huellas de Henri Cartier-Bresson tratando de ir algo más allá. “Teníamos esa presunción no confesada. Para él el elemento humano era compositivo, no había interpretación o profundización de un personaje. Las personas son instrumentos al servicio de la composición. Recuerdo que estuvo en Scanno (Abbruzzo) haciendo un reportaje… son fotos espléndidas, pero ve a esas mujeres vestidas de negro una al lado del otro como si las hubiera puesto él. No es una crítica, él es insuperable. Pero su límite era ese”, explica mientras ilustra su teoría con algunos ejemplos de su exposición.


Una familia de agricultores en día de la inauguración de la Auopista del Sol en 1962.
Una familia de agricultores en día de la inauguración de la Autopista del Sol en 1962. PAOLO DI PAOLO

Italia temblaba ya con las primeras explosiones del boom económico que la transformó. Pero Di Paolo muestra también una sociedad que salía fatigosamente de la pobreza y del analfabetismo. Un inestable equilibrio entre las desigualdades y el impulso renovador de unos años fundamentales para entender un país que enterraba su pasado, literalmente ilustrada en la foto del funeral del secretario general del PCI, Palmiro Togliatti. O en la inauguración de la Autopista del Sol, eje vertebrador de una nueva Italia que ahondaría en las heridas entre norte y sur. Ese día, en lugar de fotografiar al obispo y el alcalde cortando la cinta, Di Paolo se fue a lo alto de una colina y retrató de espaldas a una familia que vivía en una chabola observando cómo el primer automóvil acuchillaba el paisaje de olivos y campos que el país se disponía a dejar atrás.


Su casa guardaba 250.000 negativos de entre 1954 y 1968 nunca publicados


Una Italia alejada del relato pomposo y artificial de la Via Veneto que despreciaba. “Explotaba la creatividad en todos los campos. Y yo me sentí un afortunado artífice de esa generación. Pudimos atravesar ese periodo siendo jóvenes, fue un despertar, un segundo Renacimiento para Italia. Sentíamos dentro algo extraordinario. No teníamos dinero, era difícil trabajar. Pero teníamos una felicidad extraordinaria por poder desarrollar el sentido de libertad y creatividad. Eso nos ayudó a algunos colegas a aventurarnos en la fotografía sin saber nada de fotografía. Esa fue la Dolce Vita para mí”. Pero fue breve.


El 8 de marzo de 1966, el día que cerró Il Tempo, Di Paolo mandó un telegrama a su histórico director, Mario Pannunzio. “Para mí y para otros amigos muere hoy la ambición de ser fotógrafo”. No era una manera de hablar, en aquel instante, justo cuando más brillaba, liquidó su carrera. “¿Quién me iba a publicar? La televisión había quemado la posibilidad de hacer reportajes largos y elaborados. Un día me vino a ver un director de periódico y me dijo: ‘Cualquier cosa que tenga algo de picante, tráemela: tienes las puertas abiertas’. Salí de su despacho y esas puertas se me cerraron a la espalda. El mundo del scoop y los escándalos no eran el mío. Habría empezado el declive y hoy seguramente no existiría esta muestra”. Y algunos podrían seguir soñando con la Dolce Vita.


martedì 4 Dicembre 2018, 18:30 – 20:00

Presentazione del volume.


Paolo Di Paolo. Mondo Perduto. Fotografie 1954-1968


Auditorium del MAXXI – ingresso libero fino a esaurimento posti
per i possessori della card myMAXXI possibilità di prenotazione del posto per i primi 10, scrivendo a mymaxxi@fondazionemaxxi.it


Uno straordinario fotografo e cantore dell’Italia tra gli anni Cinquanta e Sessanta

Aspettando la grande mostra monografica a marzo 2019, MAXXI e Gucci presentano in anteprima il libro dedicato al lavoro di Paolo Di Paolo, uno dei principali fotografi della rivista intellettuale Il Mondo, il cui archivio è rimasto sconosciuto per oltre quarant’anni.
Il volume, immaginato come una ricognizione sul lavoro del fotografo, si articola in sezioni che presentano la vastità di interessi dell’autore. Ogni tema è introdotto dal contributo di una figura si spicco del mondo della cultura e di quello intellettuale restituendo, con l’esperienza del testimone del tempo o con la visione dell’attualità, uno dei temi cruciali affrontati da Paolo Di Paolo nel suo lavoro ventennale: da Pier Paolo Pasolini alle feste nei palazzi romani, da Tennesse Williams in spiaggia con il cane a Anna Magnani con il figlio, da Salvatore Quasimodo a Sofia Loren che scherza con Marcello Mastroianni negli studi di Cinecittà e ancora Brigitte Bardot, Alberto Moravia, Federico Fellini fino ai volti affranti del popolo ai funerali di Palmiro Togliatti.

Introduce
Giovanna Melandri Presidente Fondazione MAXXI
Intervengono
Marco Belpoliti scrittore e critico letterario italiano
Mario Calabresi giornalista e scrittore italiano, direttore del quotidiano la Repubblica
Giovanna Calvenzi curatrice della mostra e del volume Paolo Di Paolo. Mondo Perduto
Emanuele Trevi critico letterario e scrittore italiano
Paolo Di Paolo fotografo
Modera
Bartolomeo Pietromarchi Direttore MAXXI arte

Voilà.

Ce lundi 6 mai 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

La très touchante magie poétique des expos « A boire et à manger » et « A table ! » à la galerie Arrêt sur l’Image de Nathalie Lamire-Fabre à Bordeaux

09fév

Le jeudi 11 janvier 2018 dernier,

eut lieu à la passionnante galerie Arrêt sur l’Image, que dirige, 45 Cours du Médoc, à Bordeaux, Nathalie Lamire-Fabre,

le vernissage de la double _ très poétique _ exposition suivante, qui se tiendra du 11 janvier au 24 février 2018 :

A BOIRE ET A MANGER

&

A TABLE !


Photographies de Bernard Plossu

&

Photographies trouvées _ mais oui ; et rassemblées par cette phénoménale collectionneuse qu’est, à Liège, Véronique Marit _ de la collection Véronique Marit


Depuis plus de quarante ans,

Bernard Plossu parcourt le monde, son 50mm _ quasi en permanence _ en bandoulière,

et partage ses images _ infiniment _ poétiques dans des dizaines _ le chiffre est encore faible _ de livres _ plus _fascinants _ les uns que les autres ; et de formats et épaisseurs très divers ; et quelques uns en couleur (Couleur Fresson)…

Cette fois-ci,

avec cette exposition A boire et à manger,

il dévoile un aspect plus inattendu de sa personnalité, mais qui est aussi un des grands plaisirs du voyage, celui de la découverte d’une autre culture _ c’est en effet surtout cela qui l’intéresse, et à l’infini ; davantage que la gourmandise culinaire proprement dite : Bernard est en effet un sobre, plutôt frugal _ à travers sa cuisine.

Son amie de toujours Claude Deloffre, auteur de  livres de cuisine et de voyages, l’accompagne dans ce livre de partages _ voilà ! _ qu’elle  parsème de recettes inattendues.

A table ! dévoile une nouvelle sélection de photographies de l’impressionnante _ en effet ! _ collection privée _ à Liège _ de Véronique Marit.

« C’est tout le _ XXéme _ siècle qui défile _ en effet _ d’image en image _ magnifiquement repérées et choisies par ce regard affuté et superbement exigeant (et lui-même ultra-gourmand !!! ) de la collectionneuse _, de mutation en mutation, la vie change de fond en comble, mais ce qui reste immuable _ voilà qui demanderait probablement un peu plus de circonspection, aujourd’hui ; et c’est bien là-dessus que, justement, Nicolas Magie s’interroge… _, c’est l’appétit » _ des Français, quand ils sont vraiment à table _,

 écrit Paul Fournel, en un extrait de l’Avant-propos au livre.

Les photographies tirées de deux ouvrages – A BOIRE ET A MANGERA TABLE ! – s’inscrivant dans la _ passionnante ! _ collection LES CARNETS,

une collection – mise au point _ c’est à noter ! _ avec Bernard Plossu lui-même – qui se propose de revisiter _ avec la plus grande attention _ les archives d’un photographe ou d’un collectionneur

et d’en extraire des séries thématiques : voilà ! _ aux EDITIONS YELLOW NOW _ dirigées, à Liège, par l’excellent Guy Jungblut.

Et hier, jeudi 8 février,

le chef _ du fameux Saint-James, à BouliacNicolas Magie,

et moi-même, philosophe (et ami de Bernard Plossu), Francis Lippa,

avons été conviés par l’hôtesse magnifique de ce lieu d’art si vivant _ et très ouvert _ à Bordeaux, Nathalie Lamire-Fabre,

à venir présenter ces deux très belles expositions de photographies

à la caméra de FR3 Aquitaine,

en répondant aux très pertinentes questions de Candice Olivari.


En voici donc, ici, le résultat filmé

tel qu’il a été monté et présenté ce vendredi à 13 heures par FR3 Aquitaine

en cette un peu évocatrice séquence de presque deux minutes

_ qui demeure, après montage, du très long moment passé à nous filmer en train de regarder vraiment les photos, et dire quelques mots de nos impressions, sur le champ.


Notre visite attentive _ avec la loupe quand besoin était _ de ces deux expositions _ de photos parfois de très petit format : en particulier pour les photos anciennes réunies par Véronique Marit ! _ a  été _ vraiment _ passionnante,

le regard expert, infiniment sensible et extrêmement précis _ et merveilleusement sympathique, je dois y insister… _ de Nicolas Magie étant particulièrement bienvenu,

en soulignant la dimension conviviale (et souriante, ravie, heuresse) de tout repas _ y compris ceux pris au restaurant ! face aux plaisirs attendus, par les convives rassemblés autour de la nappe, de la gourmandise à venir…

La nappe blanche : une zone ultra-sensible et envoutante de convivialité festive…

Cela s’avérant aussi _ et même alors sans nappe blanche réunissante ! _

dans les photos prises bien loin de la France, ou de son cher bassin méditerranéen, par Bernard Plossu,

jusque dans le sauvage grand Ouest américain

_ la thématique n’étant plus alors celle d’« A table !« ,

mais, un peu plus largement, et en une dynamique tout aussi électrisante d’appétits, « A boire et à manger« .

La curiosité amène le spectateur de l’exposition,

mis en situation de dialogue serein avec l’image,

à s’interroger un peu plus avant _ que ce qu’offre la seule surface immédiatement apparente de cette image _,

d’abord sur le moment et sur le lieu où fut prise la photo ;

mais aussi, et par un rappel improvisé _ là immédiatement, à la seconde et sur le champ _ de sa propre expérience, à creuser, pour comparaison, un peu plus loin, sa propre imageance…

_ j’emprunte ce concept d’imageance à mon amie (LA philosophe de l’image !) Marie-José Mondzain ;

cf la vidéo de mon entretien avec elle le 7 novembre ternier au Théâtre du Port-de-la Lune.

Bernard Plossu, quant à lui, répugne,

et cela, tant sur la page du livre que sur la cimaise du lieu d’exposition,

à légender ses photos

_ il faudra donc, tant au lecteur qu’au spectateur de l’expo, se reporter aux notes de fin du livre et au catalogue de l’exposition, quand ce dernier existe, pour satisfaire sa curiosité spatio-temporelle quant à l’origine circonstancielle (anecdotique ?) de la prise de la photo _,

de façon à amener le regard ici et maintenant du spectateur

à se concentrer exclusivement sur ce que vient lui offrir, hic et nunc,

par ce seul face à face _ exclusif de tout ce qui pourrait en détourner matériellement _ avec l’image présentée :

la photo,

en sa singularité spatiale mais aussi temporelle, poétique, tout spécialement

_ en la quotidienneté même, voire surtout ! de la situation ainsi saisie par le regard et le geste du photographe, en sa plénitude et richesse profuse de significations,

et non en quelque événement tant soit peu exceptionnel, extraordinaire, ou seulement pittoresque… :

là réside la différence que j’ai soulignée en mon commentaire bricolé audible au film, entre l’idiosyncrasie de Bernard Plossu, et le classique et presque trop connu « instant décisif«  d’Henri Cartier Bresson… _,

et à trouver en lui-même (c’est-à-dire en sa propre imageance _ suscitée et mise en mouvement par l’émotion _ de regardeur)

avec quoi faire dialoguer celle-ci,

de manière on ne peut plus ouverte _ amusée, ludique, joyeuse : en un minimum d’empathie et sympathie… _,

au lieu de se disperser et engluer _ et se perdre _ dans la lecture _ pré-mâchée, et stéréotypée _ des cartouches,

et se raccrocher trop facilement et paresseusement à quelque cliché concernant le lieu ou le moment

ainsi trop vite _ par pur réflexe courant les rues _ identifiés…

L’imageance sollicitée et gentiment provoquée, par l’éblouissement attendri ou amusé de l’image

devant elle-même, et à son tour, poétiquement vagabonder et danser, flotter, se déplacer par ses propres ressources :

au singulier de sa singularité ….

Bref, il s’agit pour le photographe

donnant à regarder ainsi ses photos

d’engager

qui croise ses images

à un dialogue ludique et poétique d’émotions et d’imageances,

entre sa propre imageance de photographe à l’instant de la saisie de cette vue-ci,

et l’imageance ouverte _ elle-même, à son tour, ludique et poétique _, du regardeur, ici et maintenant.

Soit un échange généreux d’instants d’éternité

empruntés à ce que vient offrir la trame même du temps

de nos vies respectives.


Ce vendredi 9 février 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour prolonger l’aperçu sur l’œuvre _ immense _ du grand Bernard Plossu,

se reporter encore à mes précédents articles de fond _ et avec images _ sur ce blog,

celui du 27 janvier 2010 : L’énigme de la renversante douceur Plossu : les expos (au FRAC de Marseille et à la NonMaison d’Aix-en-Provence) & le livre « Plossu Cinéma » » 

et celui du 16 février 2014 : « la justesse ludique d’un photographe « à l’air libre » : Bernard Plossu en deux entretiens, « L’Abstraction invisible », avec Christophe Berthoud ; et la conversation avec Francis Lippa, dans les salons Albert-Mollat, le 31 janvier 2014

ainsi qu’au podcast de mon très riche et détaillé entretien du 31 janvier 2014 avec Bernard Plossu dans les salons Albert-Mollat,

à l’occasion de la présentation de son très éclairant _ sur tout son parcours de photographe depuis sa jeunesse _ livre d’entretiens avec Christophe Berthoud, L’Abstraction invisible.

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