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Autres découvertes autour du legs discographique du magnifique Lars Vogt (1970 – 2022) : la passionnante collection des CDs enregistrés live au Festival Spannungen de Heimbach, et publiés par le label Avi Music…

09juil

Dans la continuité de mes recherches signalées en mon article d’hier samedi 8 juillet « « ,

après m’être penché sur la _ somptueuse ! _ série des CDs de Lars Vogt publiés _ depuis octobre 2012 _ par le label Ondine,

je me suis concentré sur la série des CDs de Lars Vogt enregistrés live en son Festival Spannungen, à Heimbach, et publiés _ depuis 2000 _ par le label Avi Music,

et que je me suis efforcé de me procurer à leur parution à partir de 2009, à la suite du choc de l’enchantement éprouvé à l’audition, au mois de novembre 2009, de l’imposant _ et très généreux _ coffret « Spannungen : Musik im Kraftwerk Heimbach – Limited Edition – Kammermusik – Chamber Music«  de 14 CDs Avi Music 8553100, ainsi que je l’ai signalé en mon article du 14 novembre 2009 : « «, dont voici le passage dans lequel je fais part des étapes qui m’ont mis sur la voie de la commande de cet impressionnant coffret :

« L’écoute véritablement « enchantée«  _ cf mon article du 17 octobre dernier « Le Bonheur de Félix Mendelssohn« d’abord du CD AVI 8553163 « Mendelssohn-Enescu Octets for strings » enregistré en « Live » au festival « Spannungen » de Heimbach les 11 et 12 juin 2008 ; puis, quelques jours plus tard, grâce à la compétence de Vincent Dourthe, du double CD AVI 553049 « Brahms Piano Quintet op. 34 – Sextett op. 36 » enregistré « Live » au festival « Spannungen » de Heimbach les 6 et 12 juin 2005 _ cf mon article du 20 octobre suivant : « Aimez-vous Brahms ? à la folie douce« ; et  j’en conseille très vivement la lecture, presque quatorze années plus tard (2009/2023), car s’y détaillent les degrés de ma découverte enchantée du « Spannungen Festival » de Heimbach, ainsi que celle de ce prodigieux magicien de la musique qu’est le magnifique Lars Vogt a amené ma curiosité (boulimique) à rechercher d’autres merveilles enregistrées (pour le disque !) à ce « Chamber Music Festival » intitulé « Spannungen« , à la centrale hydro-électrique (« Kraftwerk« ) de Heimbach, dans les montagnes de l’Eifel. »

C’est donc très précisément au mois d’octobre 2009 que j’ai fait la connaissance, par le _ splendide, magique !!! _ CD « Mendelssohn-Enescu Octets for strings » _ un très impressionnant chef d’œuvre d’interprétation ! _, puis par le _ tout aussi stupéfiant ! _ CD « Brahms Piano Quintet op. 34 – Sextett op. 36 » _ Lars Vogt y tient, et comment !, la partie de piano de ce Quintette avec piano Op. 34 de Johannes Brahms _, du Spannungen Festival de Heimbach, et de son directeur musical et pianiste _ d’exception ! _, le merveilleux et génial Lars Vogt…

Et c’est ainsi que, ce 9 juillet 2023, le site du Festival Spannungen, consulté et scruté, m’a aidé à découvrir l’existence d’un CD _ le CD « Piano Trios Smetana – Ravel – Watkins«  Avi Music 8553260 _ enregistré lors de la session du Festival de juin 2011, et publié par le label Avi Music le 13 juillet 2012, qui avait échappé à ma vigilante attention ;

alors que ma discothèque personnelle comprend jusqu’ici _ en plus du coffret de 14 CDs paru en 2007 _ 15 CDs d’enregistrements live de musique de chambre _ entre amis passionnés… _ au Spannungen Festival de Heimbach :

un CD Brahms (paru en 2005) ;

un CD Dvorak (paru en 2008) ;

un CD Mendelssohn – Enescu (paru en 2008) ;

un CD Schubert – Widmann (paru en 2009) ;

un CD Tchaikovski – Shostakovich (paru en 2010) ;

un CD Spohr – Ibert – Janacek – Widmann paru en  2012) ;

mais pas le CD Smetana- Ravel – Watkins (paru en 2012) ;

un CD Boulanger – Debussy -Hindemith (paru en 2012) ;

un CD Mahler (paru en 2014) ;

un CD Rachmaninoff (paru en 2014) ;

un CD Verdi – Dvorak (paru en 2015) ;

un CD Weber – Saint-Saëns – Klughart – Krein (paru en 2015) ;

un CD Mendelssohn – Penderecki (paru en 2016) ;

un CD Nielsen – Prokofiev (paru en 2016) ;

un CD Tchaikovsky – Borodin (paru en 2018) ;

et un CD Gliere – Shostakovich – Hahn (paru en 2018).

Ce CD manquant en ma collection, intitulé « Piano Trios« ,

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comporte en effet

_ le Piano Trio in G minor, Op. 15, de Bedrich Smetana, interprété par Antje Weithaas, violon, Marie-Elisabeth Hecker, violoncelle, et Huw Watkins, piano ;

_ le Piano Trio in A minor, de Maurice Ravel, interprété par Florian Donderer, violon, Tanja Tetzlaff, alto, et Lars Vogt, piano ;

_ et le Trio for clarinet, viola and piano de Huw Watkins, interprété par Sebastian Manz, clarinette, Tanja Tetzlaff, alto, et Huw Watkins, piano.

À suivre…

Ce dimanche 9 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Pour le concours du CD le plus dépressif de ce début d’année 2019 : « In a Strange Land », par stilo antico…

03fév

Á titre rigoureusement personnel,

je n’apprécie guère les musiques dépressives,

à la John Dowland (1563 – 1626),

dont la devise était, faut-il le rappeler, « Semper Dowland, semper dolens« …

En revanche, j’ai déjà eu l’occasion de faire l’expérience

du talent de l’ensemble de chanteurs anglais stilo antico…

Eh bien, je ne recommanderai certes pas aux dépressifs

le CD In a Strange Land

_ soit le CD Harmonia Mundi HMM 902266 _,

consacré à des œuvres de compositeurs élizabétains en exil _ extérieur, ou intérieur,

pour cause de foi catholique persistante sous le règne d’Elizabeth Ière _ :

John Dowland (1563 – 1626),

William Byrd (c. 1540 – 1623),

Richard Dering (c.1580 – 1630),

Peter Philips (c.1560/61 – 1628),

Philippe de Monte (1521 – 1603),

et Robert White (c.1538 – 1574) ;

le CD comportant aussi une pièce d’un compositeur contemporain,

Huw Watkins (né en 1976),

The Phœnix and the Turtle,

sur un poème bien connu de Shakespeate (1564 – 1616)

_ lui-même soupçonnné parfois de foi catholique.


L’interprétation de Stilo antico est parfaite ;

mais il n’est recommandé d’écouter en continu les 72′ de ce CD

qu’aux mélomanes désireux de cultiver leur propre mélancolie…

Voici aussi ce que dit de ce CD

sur le site de Res Musica

Cécile Glaenzer,

en un article intitulé

POLYPHONISTES ÉLISABÉTHAINS EN EXIL PAR L’ENSEMBLE STILE ANTICO

POLYPHONISTES ÉLISABÉTHAINS EN EXIL PAR L’ENSEMBLE STILE ANTICO


CD, Musique d’ensemble

In a strange land, Elizabethan composers in exile.

John Dowland (1563-1626), Willam Byrd (1540-1623), Richard Dering (1580-1630), Peter Philips (1560-1628); Philippe De Monte (1521-1603), Huw Watkins (1976), Robert White (1538-1574).

Ensemble Stile Antico.

Enregistré en février 2018 à Londres.

1 CD Harmonia Mundi.

Livret français-anglais.

Durée 71:34


Sous le règne d’Elizabeth Ire, la tourmente des persécutions religieuses amenèrent de nombreux musiciens catholiques à fuir l’Angleterre. Mais pour ceux qui ne quittaient pas leur terre natale, l’Angleterre protestante était devenue, symboliquement, une terre étrangère. C’est cette situation d’exil _ extérieur et intérieur _ qu’illustre le programme de cet enregistrement.


En ouverture, le célèbre air de Dowland Flow my tears est ici chanté dans sa version polyphonique. La plupart des airs de l’époque sont ainsi publiés sous forme de monodie accompagnée conjointement à leur version pour quatuor vocal. Ici, on remarquera le motif mélodique descendant illustrant le flot des larmes. La mélancolie est la marque de fabrique _ bien connue ! _ de Dowland (Dowland, semper dolens). Plus loin dans le programme, son air Trembling shadow nous permet d’apprécier la complexité du chromatisme qui donne à entendre une impression de tremblement.

Si Dowland semble avoir été catholique par opportunisme plus que par conviction, William Byrd, lui, témoigne par son art d’avoir été un « récusant » sincère et d’avoir mis sa grande notoriété au service de la cause religieuse. Ses motets sont empreints _ en effet _ d’une grande force expressive, particulièrement remarquable dans le motet à huit voix Quomodo cantatibusd’une écriture contrapuntique très savante.

Les musiciens catholiques qui quittaient l’Angleterre pour échapper aux persécutions s’exilaient principalement aux Pays-Bas ou dans les Flandres. C’est le cas de Peter Philips et de Richard Dering. Du premier, nous entendons dans cet enregistrement deux motets à la Vierge illustrant le passage du style archaïque de la prima pratica aux innovations du premier baroque.


Une parenthèse contemporaine nous est proposée par une oeuvre écrite par Huw Watkins pour l’ensemble, mettant en musique un poème de Shakespeare, « Le Phénix et la Colombe », qui serait une allégorie évoquant les martyrs catholiques dont on décrit ici les funérailles, et qui se termine par une sublime mélopée finale.

Enfin, pour clore ce programme, les « Lamentations de Jérémie » mises en musique par Robert White (dont nous avons déjà pu apprécier l’écriture dans le Magnificat que Stile Antico donnait en concert à Toulouse l’année dernière) nous offrent _ en 22′ 41 _ des versets d’une force émotionnelle remarquable.

Formé de douze voix a capella, l’ensemble Stile Antico porte à l’excellence _ oui ! _ l’interprétation de la musique anglaise de la Renaissance et s’affirme comme une référence dans le paysage vocal européen. La parfaite homogénéité des voix, l’équilibre des pupitres, la perfection de la justesse, tout concourt à une impression de plénitude à l’écoute de ces polyphonies inspirées.

in a strange land hm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


A vous, bien entendu, de juger…

Ce dimanche 3 février 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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