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Et relecture, avec de menues modifications, de l’article du 1er janvier 2021 : « L’éloquent faire-part de décès de « Madame Veuve Laurent Gentet », paru dans Le Progrès d’Orléansville le 8 décembre 1904 ; ainsi que les remerciements des familles Gentet, Rey, Ducos du Hauron et Yungmann… »…

01déc

Et toujours dans l’élan de mes relectures-reprises, avec corrections et ajouts, des articles du début de ma recherche (du 2 décembre 2020 au 3 janvier 2021) à propos de l’environnement familial de l’inventeur Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920),

je continue ce travail de révision,

maintenant pour l’article du 1er janvier 2021,  :

Eu égard à mes deux précédents articles des 30 et du 31 décembre derniers (  et ), dans lesquels je centrais ma focale sur le mariage à Orléansville, le 9 mars 1905, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et Aimée-Laurence Rey ;

mariage, probablement sous les auspices d’un des membres, orléansvillais, de la famille Gentet _ famille orléansvillaise depuis 1848, n’allais-je pas tarder à apprendre… _ ;

en l’occurrence Louis Gentet (Orléansville, 1853 – Orléansville, 9 août 1906), beau-frère du défunt oncle maternel du fiancé Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, dont la mère, Marie-Eugénie-Hortense Rey était la sœur _ je venais de le découvrir _,

je veux dire Jean-Anatole-Firmin Rey,

qui au moment de son décès, à Oran, le 28 janvier 1890 était 2ème adjoint au maire d’Oran, « spécialement chargé de la direction des services de l’assistance publique et de la police municipale« d’Oran ;

Jean-Anatole-Firmin Rey dont l’épouse _ je venais de le découvrir aussi ! _ était l’orléansvillaise Adélaïde Gentet (décédée à Oran le 5 juillet 1886), elle-même fille des orléansvillais Laurent Gentet (Satolas, 2 avril 1821 – Orléansville, après le 30 juillet 1881) et Anne-Marie Schwartz (Saint-Jean Rohrbach, 1822 – Orléansville, 4 décembre 1904) ;

voici donc qu’en tâchant de bien étayer les données encore parcellaires et éparses que je possède, à ce jour, sur les divers membres de ces familles Rey et Gentet,

je tombe sur le très remarquable avis de « Remerciements » à la suite du décès _ survenu à Orléansville le 3 décembre 1904 : soit trois mois à peine avant le mariage de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et Aimée-Laurence Rey, à Orléansville, le 9 mars 1905 _ de « Madame Veuve Laurent Gentet, née Anne-Marie Schwartz« , et de ses obsèques, le 4 décembre, paru dans Le Progrès d’Orléansville le 8 décembre 1904.

Un avis de « Remerciements » qui comporte les noms réunis _ dès cette date de décembre 1904 ; et donc avant le mariage de Victor Gadel et Aimée-Laurence Rey à Orléansville le 9 mars 1905 _ des quatre familles des plus proches parents de la défunte : les Gentet, les Rey, les Ducos du Hauron et les Yungmann ;

et je dois bien constater que, à cette date du 8 décembre 1904, la réunion des noms des Ducos du Hauron, des Rey, ainsi que des Gentet, vient nous confirmer la réalité du mariage d’Amédée Ducos du Hauron et de Marie-Louise Rey ;

après l’avis de naissance de leur petite Edmée, née à Lamartine _ un village relativement proche d’Orléansville : 34 kilomètres ; créé en 1888 ; et aujourd’hui nommé El Karimia…  _  le 8 juillet 1904 (cf Le Progrès d’Orléansville du 8 septembre 1904).

« Remerciements.

Les familles GENTET, REY, DUCOS DU HAURON, YUNGMANN, adressent leurs plus sincères remerciements aux personnes qui ont bien voulu leur donner des témoignages de sympathie à l’occasion du deuil cruel qui vient de les frapper en la personne de Madame Veuve Laurent GENTET Née Marie Anne SCHWARTZ« .

Voici aussi ce très intéressant avis d’obsèques de « Mme Vve Laurent Gentet« , paru sur la même page du Progrès d’Orléansville du 8 décembre 1904 :

« Chronique locale. Nécrologies.

Dimanche dernier ont eu lieu, au milieu d’une assistance nombreuse, les obsèques de Madame Veuve Laurent Gentet.

La défunte était une des dernières survivantes des premiers Français venus en Algérie immédiatement après la conquête _ c’est tout à fait intéressant. Venus à Orléansville en 1848 _ après la naissance à Blida le 22 avril 1846 de leur fils aîné Frédéric Gentet, c’est à Orléansville que le 21 janvier 1852 se sont mariés Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz… _, les époux Gentet, par leur vaillance, leur labeur acharné, leurs habitudes d’ordre, étaient arrivés à se créer ici une situation enviable et honorablement acquise.

La foule nombreuse et attristée qui se pressait derrière son funèbre convoi, témoigne éloquemment des justes sympathies dont jouissait dans notre ville cette femme de bien.

A sa famille nous présentons l’expression de nos condoléances« .

Des documents tout à fait éloquents…

Ce vendredi 1er janvier 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Cette fois,

mes modifications par rapport à l’article original du 1er janvier 2021, sont minimes…

Ce mercredi 1er décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Relecture-révision de l’article du 31 décembre 2020 : « L’alliance, à Orléansville, le 11 mars 1905, des Gadel et des Rey, sous les auspices des Gentet : le mariage de Victor Gadel et d’Aimée Laurence Rey, et l’ombre protectrice de Louis Gentet… »

01déc

Toujours sur ma lancée de ma relecture-reprise, avec corrections et ajouts, des articles du début de ma recherche (du 2 décembre 2020 au 3 janvier 2021) à propos de l’environnement familial de l’inventeur Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920),

je continue ce travail de révision pour l’article du 31 décembre 2020,  :

En faisant un retour un peu synthétique sur mon article d’hier :

,

j’en arrive à cette prometteuse hypothèse-conclusion-ci _ provisoire : il me faudra bien sûr trouver de quoi en confirmer les thèses proposées… _ :

à la date du 9 mars 1905, et à Orléansville, Louis Gentet, qui vivait à Orléansville où il exerçait la profession de liquoriste et était aussi conseiller municipal _ c’est seulement un an et cinq mois plus tard, le 9 août 1906, que, Louis Gentet décèdera en cette même ville, à l’âge de 53 ans seulement _,  et qui était frère d’Adélaïde Gentet _ née à Orléansville en 1855 et décédée à Oran le 5 juillet 1886 _ et beau-frère de son époux Anatole Rey _ né au Grand-Serre le 10 juin 1845 et décédé à Oran le 28 janvier 1890 _, et se trouvait être aussi _ et encore _ oncle par alliance de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel,

puisque la mère de celui-ci, Marie-Eugénie-Hortense Rey _ née au Grand-Serre le 21 mars 1848, et décédée au Grand-Serre le 9 septembre 1880 _, était la sœur du beau-frère de Louis, l’oncle Anatole Rey,

en même temps que l’épouse du père de leur fils Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, Victor-Alexandre-Philémon Gadel _ Tarascon, 12 octobre 1835 – Marseille, 27 septembre 1927 _ ;

Louis Gentet, donc

_ son frère aîné Frédéric (né à Blida le 22 avril 1846) est répertorié, dans le numéro du 7-14 mars 1895 du Bulletin de l’Union des Dauphinois et des Savoisiens du département d’Oran (dans lequel bulletin les deux frères Gentet sont indiqués originaires de Satolas, en Isère) comme étant « propriétaire à Oran » ; quand Louis, lui, est répertorié comme « liquoriste à Orléansville«  : c’est la raison pour laquelle j’ai supposé l’orléansvillaise Aimée-Laurence Rey plus proche de l’orléansvillais Louis que de l’oranais Frédéric… _,

a plus que vraisemblablement dû être présent au mariage _ qui eut effectivement lieu à Orléansville où était domiciliée la mariée _, de son neveu par alliance _ via l’époux de sa sœur Adélaïde, Jean-Anatole Rey _ Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, avec la très probable _ ou plutôt très effective ! _ cousine de celui-ci _ et probablement, sinon nièce _ mais oui !!! _, du moins proche parente, du côté Rey, de l’oncle (des deux côtés) Louis Gentet… _, Aimée-Laurence Rey _ Louis Gentet étant devenu, en 1890, le tuteur légal de sa nièce orpheline de ses deux parents, Aimée-Laurence ; ainsi que de la sœur de celle-ci, Marie-Louise, bientôt épouse d’Amédée Ducos du Hauron, peut-être le 21 janvier 1897 ; cf la mention dans le livret militaire de Gaston Ducos du Hauron, de la présence ce jour-là, de celui-ci,  à Orléansville : peut-être pour assister à la célébration du mariage de son frère Amédée avec Marie-Louise Rey…

Telle est, du moins, en attendant une effective confirmation, l’hypothèse à laquelle je suis parvenu hier en mon effort d’un peu mieux situer la place d’Aimée-Laurence Rey au sein de la constellation familiale des Rey-Gentet-Gadel, et bientôt Ducos du Hauron ;

je veux dire la place de départ _ discrète, on peut le constater… _ de celle qui deviendra, à partir du 30 mars 1930, à Alger, la « Mme Vve Gadel » _ la grande majorité du temps sans mention hélas de ses prénoms et nom de jeune fille, Rey, comme si ceux-ci avaient carrément voulu être effacés… _ des faire-part de décès, mariage ou naissance, de sa plus ou moins étendue famille _ si bien que j’ai passé bien du temps, voilà, avant de parvenir à l’identifier en sa singularité d’Aimée-Laurence Rey…

Et je m’interroge tout à fait semblablement sur la place particulière qu’occupe Marie-Louise Rey _ de quels parents est-elle donc, d’abord, la fille ? _ dans cette même constellation familiale des Rey-Gentet-Gadel et Ducos du Hauron…

C’est passionnant d’avancer ainsi peu à peu, pas à pas,

dans le tâtonnement exploratoire toujours un peu hasardeux du jeu _ avec sa dose de sérendipité _ de la recherche…

À suivre, donc…

Ce jeudi 31 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Il est plaisant d’avancer ainsi dans sa patiente recherche…

Ce mercredi 1er décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Puis mise à jour, avec corrections et ajouts, de l’article du 30 décembre 2020 « A la recherche des liens de parenté des Rey d’Algérie : les apparentements avec les Gadel, les Gentet, etc. ; et les Ducos du Hauron… »…

01déc

Et dans la foulée, ce matin, de la révision ()

de mon article du 29 décembre 2020, ,

je poursuis  maintenant mes reprises de mes premiers articles de décembre 2020 – tout début janvier 2021, concernant l’environnement familial de Louis Ducos du Hauron

avec la relecture-révision de mon article du 30 décembre 2020

Toujours à la recherche des liens de parenté entre divers Rey d’Algérie, ainsi qu’avec des membres de diverses familles _ les Bure, les Rencurel, les Ferrand, etc. _ auxquelles ces Rey se sont _ au cours de ces années d’entre 1850 et 1940, en Algérie _ alliées,

j’ai découvert que Jean-Anatole-Firmin Rey (Le Grand Serre, 11 juin 1845 – Oran, 28 janvier 1890),

qui fut aussi maire d’Orléansville de 1880 à 1882 _ c’est à la date du 29 novembre 1883 que s’effectua le départ d’Orléansville d’Anatole Rey, son épouse Adélaïde Gentet, et au moins leur fille aînée Marie-Louise (j’ignore toujours en effet le lieu et la date de naissance de leur seconde fille, Aimée-Laurence Rey), pour Oran, m’apprend la lecture du livret militaire d’Anatole Rey, le 30 mars 2021… ; et, du fait de l’absence d’un acte d’état-civil spécifiant la naissance, à Oran, entre le 9 décembre 1883 (installation à Oran de Jean-Anatole-Firmin Rey et son épouse Adélaïde Gentet) et le 5 juillet 1886 (décès d’Adélaïde Gentet), d’un enfant Rey de ce couple, j’en déduis qu’Aimée-Laurence Rey n’est pas née à Oran ; mais probablement à Orléansville où étaient jusqu’alors domiciliés ses parents ; et cela entre la naissance de sa sœur aînée, Marie-Louise, en 1879, et le départ de cette famille Rey, d’Orléansville pour Oran, à la date du 9 décembre 1883… _, et qui a eu un rôle décisif, en tant que pharmacien et adjoint au maire d’Oran, en 1888, face à la terrible épidémie de variole qui ravagea alors Oran _ cf mon article du 2 janvier 2021 , mentionnant le décret du 16 juillet 1889 attribuant à Anatole Rey (alors 2e adjoint au maire d’Oran, Floréal Mathieu), et « spécialement chargé de la direction des services de l’assistance publique et de la police municipale« d’Oran, une médaille d’or de 2e classe pour avoir « montré le plus grand dévouement pendant l’épidémie variolique qui a sévi en 1888 à Oran« _,

était rien moins que le frère aîné de Marie-Eugénie-Hortense Rey (née le 21 mars 1848, au Grand Serre, au nord du département de la Drôme) ; et par conséquent le beau-frère de Victor-Alexandre-Philémon Gadel (Tarascon, 12 octobre 1835 – Marseille, 27 septembre 1927).

Et là se trouve la raison de la naissance au Grand Serre, le 8 juillet 1872, de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, le fils aîné de Victor-Alexandre-Philémon Gadel et son épouse Marie-Eugénie-Hortense Rey, au domicile des grands-parents maternels de l’enfant, Jean-François-Régis (dit Benjamin) Rey et Eugénie- Catherine-Louise Sibert.

Mais, ce faisant, j’ai pu découvrir que l’épouse de Jean-Anatole-Firmin Rey, était une certaine Adélaïde Gentet (née à Orléansville en 1855, et décédée à Oran le 5 juillet 1886 _ je ne sais si ce couple a eu, ou pas, des enfants ; mais ce serait assurément bien intéressant de l’apprendre, et nous pourrions même avoir, mais oui !, de formidables surprises, tant demeurent, pour le moment, nos ignorances sur les filiations précises de ces assez nombreux Rey d’Algérie (à Orléansville, Oran, Alger…) ; à commencer, surtout, par les filiations, tant d’ascendance que de descendance, de Marie-Louise Rey (l’épouse d’Amédée Ducos du Hauron) et d’Aimée-Laurence Rey (l’épouse de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, la discrète « Mme Vve Gadel » du faire-part de décès de « Mme Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron« , paru dans l’édition du 2 janvier 1939 de L’Écho d’Alger)…

Et j’ai pu découvrir aussi que, pour la déclaration à l’hôtel de ville d’Oran, du décès de Jean-Anatole Rey (à l’âge de 45 ans), ce furent ses deux beaux-frères Gentet _ frères de l’épouse décédée du défunt : Adélaïde _, Frédéric Gentet (alors âgé de 44 ans _ d’après son livret militaireil est né à Blida le 22 avril 1846 ; et ses parents Laurent Gentet et Anne-Marie Schwartz ne se marièrent que le 21 janvier 1852 à Orléansville…_) et Louis Gentet (âgé de 35 ans _ il est né le 12 octobre 1853, à Orléansville, m’apprendra son livret militaire le 30 mars 2021... _), tous deux négociants liquoristes à Oran, qui se chargèrent de la démarche : les frères et sœurs Frédéric, Adélaïde et Louis Gentet étaient enfants de Laurent Gentet (né à Satolas, en Isère, en 1821) et son épouse Anna-Marie Schwartz (née à Saint-Jean-Rohrbach, en Moselle, en 1822) _ le couple s’était marié à Orléansville le 22 janvier 1852. Je signale au passage, et par ailleurs, qu’Alexis de Tocqueville a raconté avoir rencontré, à Bône, le 18 décembre, lors de son voyage en Algérie en 1846, un colon nommé Gentet (Laurent, né à Satolas en 1821) lui avoir déclaré être arrivé en Algérie en 1837 (à l’âge de 16 ans, si l’on compte bien)

Et si jamais Adélaïde Gentet et Jean-Anatole Rey, tous deux prématurément décédés, à Oran, aux âges respectifs de 31 et 45 ans, ont laissés des orphelins, on peut se demander lesquels de leurs parents Rey ou Gentet, à Oran ou à Orléansville, prirent en charge ces orphelins Rey, en 1890 : telle est la question qui me travaille _ et je découvrirai bientôt que ce fut l’oncle maternel Louis Gentet (Orléansville, 12 octobre 1853 – Orléansville, 9 août 1906), domicilié à Orléansville…

Ce qui me permet de bien comprendre désormais _ et c’est là un acquis important de cette recherche _ la présence conjointe de membres des familles Gentet et Gadel sur la plupart des faire-part de mariage, naissance et décès, des membres de la branche « algéroise – algérienne » de la famille Ducos du Hauron, comme, par exemple, lors du décès (à Alger, lors de vacances de Noël), à la toute fin de l’année 1938, d’Eveline Ducos du Hauron, l’épouse de Henri Ducros, l’administrateur adjoint de Dupleix : Eveline étant précisément une des filles de Marie-Louise Rey et Amédée Ducos du Hauron…

De même que de mieux me représenter, aussi, le tropisme qui a pu conduire Victor-Nicolas-Benjamin Gadel _ ce marseillais natif du Grand Serre, dans la Drôme, le 8 juillet 1872 _, à venir en Algérie, et à Orléansville, épouser, le 9 mars 1905, l’orléansvillaise _ une sienne cousine Rey ? Oui ! _ Aimée-Laurence Rey _ fille du frère Jean-Anatole-Firmin Rey (né au Grand-Serre, le 10 juin 1845) de sa mère, Marie-Eugénie-Hortense Rey (née au Grand-Serre le 21 mars 1848). Même si j’ignore pour le moment _ mais cela va bientôt venir… _ l’exacte place de celle-ci au sein de la constellation familiale des Rey. De même que j’ignore la place qu’occupe en cette même constellation des Rey, Marie-Louise Rey _ remarque similaire : les découvertes se produisent peu à peu, par connexions en réseau…

Une prochaine étape _ voilà _ de cette recherche sera donc de préciser les places de Marie-Louise Rey et d’Aimée Laurence Rey dans la constellation familiale des Rey, Gentet, Gadel et Ducos du Hauron _ et autres familles alliées, telles les Bure, les Rencurel, les Ferrand, etc. _, en cette Algérie du siècle qui court entre 1840 et 1940…

C’est peu à peu, step by step, que nous progressons en cette passionnante recherche généalogique. Et certaines boucles commencent de se boucler pour le chercheur un peu curieux de ces généalogies familiales assez effacées des mémoires aujourd’hui…

Ce mercredi 30 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Voilà.

Les découvertes se succèdent et s’articulent entre elles progressivement, avec un peu de patience dans le questionnement et les réponses successives de la recherche.

Ce mercredi 1er décembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Suite de l’exposé de mes avancées de la recherche des liens puissants des Ducos du Hauron avec les Gentet et les Gadel, via les Rey : suite de la lecture du faire-part de décès de Victor Gadel, paru le 31 mars 1930 …

19jan

Le 15 décembre dernier, je relevais aussi, en mon dossier de recherche,

le _ très décisif, on va le voir, pour ma recherche des filiations au sein de la famille Ducos du Hauron et leurs apparentements à d’autres familles en Algérie _ faire-part du décès de « M. Victor Gadel, Payeur adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur« ,

« survenu à Alger le 30 mars 1930, à l’âge de 57 ans« …

Le voici donc in extenso, ce faire-part _ y compris, en rouge, les éléments disparus suite à une bien malencontreuse déchirure, et au pire endroit, qui a affecté ce faire-part de décès, publié par L’Écho d’Alger du 31 mars 1930 : je rétablis en rouge les éléments devenus illisibles... _ ; et on sait bien que c’est dans les moindres détails que se cache le diable ! :

« Mme Vve Victor Gadel ; M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie, Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude ; M. Georges Gadel ; Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ; Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ; Mme et M. Henri Ducros ; Mme et M. Eugène Gentet ; Mme Vve Gentet ; les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ; Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL
Payeur-adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32, rue Eugène Robbe.

P. F. GUYE, 38, rue Rovigo, Alger. T. 51-71« 

« Mme Vve Victor Gadel » est bien sûr la veuve de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel,

qui était né au Grand Serre (département de la Drôme) le 8 juillet 1872, fils du provençal Victor-Alexandre-Philémon Gadel (Tarascon, 12 octobre 1835 – Marseille, 26 octobre 1927) et de la dauphinoise Marie-Eugénie-Hortense Rey (Le Grand Serre, 21 mars 1848 – j’ignore la date (après 1877 et avant 1892) et le lieu de son décès) ;

le mariage de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel et Aimée-Laurence Rey a eu lieu à Orléansville le 11 mars 1905 (cf Le Progrès d’Orléansville du 9 mars 1905) ;

et dans le Journal officiel du 9 octobre 1931 on peut lire la déclaration de pension civile d’Aimée-Laurence Rey, veuve Gadel ; « le mari payeur-adjoint de trésorerie : Services militaires : 19 ans, 4 mois, 5 jours ; services civils : 19 ans, 7 mois, 25 jours. Campagnes : 12 ans. Pension avec jouissance du 31 mars 1930 : 8 534 francs. Avec une pension temporaire« .

Ce n’est pas immédiatement que j’ai pris conscience de la parenté qui existait entre Aimée-Laurence Rey et son époux, Victor Gadel ; puisque Victor-Nicolas-Benjamin Gadel est le fils de Victor-Alexandre-Philémon Gadel (1835 – 1927) et de Marie-Eugénie-Hortense Rey (1848 – ?), et Aimée-Laurence Rey est la fille de Jean-Anatole-Firmin Rey (1845 – 1890), le frère aîné de Marie-Eugénie-Hortense Rey, et d’Adélaïde Gentet (1855 – 1886) : ils sont cousins germains.

« M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie« , lui, est le fils aîné du défunt Victor Gadel ; né en 1906,  Robert-Victor-Eugène Gadel obtiendra son diplôme de pharmacien à la Faculté d’Alger au mois de juillet 1930 (cf L’Écho d’Alger du 11 juillet 1930) ;  

« Mme, née Irène Bure« , son épouse, est la troisième enfant _ après Léontine, née en 1891, et Marcel, né en 1897 ; et avant Gilberte, née en 1902, et Albert, né en 1903 _ de Mme Agathe Bure, née Seprey, et M. Jean-Baptiste Bure, propriétaire à Vauban ; et c’est depuis le 22 décembre 1927, à Alger, que Irène Bure est l’épouse de Robert Gadel (cf Le Progrès d’Orléansville du 29 décembre 1927) ; 

quant à « leur fils Jean-Claude« , celui-ci est, au mois d’avril 1929 (cf L’Écho d’Alger du 29 avril 1929)  le premier né de ce couple ; mais ce premier enfant du couple décèdera en bas âge, le 9 janvier 1932 (cf L’Écho d’Alger du 10 janvier 1932 et Le Progrès d’Orléansville du 14 janvier suivant) ;

cependant d’autres enfants leur naîtront : Jacques Gadel, au mois d’août 1931 (cf Le Progrès d’Orléansville du 13 août 1931) ; Jean Gadel, déjà né au mois de décembre 1932 (cf le faire-départ du décès d’Albert Bure, dans le numéro de L’Écho d’Alger du 11 décembre 1932) ; Robert Gadel, en décembre 1938 (cf L’Echo d’Alger du 25 décembre 1938)…

On peut suivre aussi la carrière professionnelle de Robert Gadel, une fois réussis « ses examens définitifs de pharmacie » « devant la Faculté d’Alger » (cf Le Progrès d’Orléansville du 7 octobre 1930) :

en 1931 _ au moment de la naissance, au mois d’août, de son fils Jacques _ et 1932 _ au moment du décès, le 9 janvier, de son fils Jean-Claude _, Robert Gadel est pharmacien à Alger ;

mais, suite au décès le 10 décembre 1932 de son beau-frère _ également pharmacien _ Albert Bure (cf L’Écho d’Alger du 11 décembre 1932), et alors qu’Albert Bure s’était rendu acquéreur en novembre 1930 de la pharmacie Rigal, à Orléanville ( cf Le Progrès d’Orléansville du 20 novembre 1930), début janvier 1933, Robert Gadel devient pharmacien à Orléansville (cf Le Progrès d’Orléansville du 5 janvier 1933).

Puis, Robert Gadel, désormais pharmacien à Orléansville, prendra aussi la suite, à Vauban, de son beau-père Jean-Baptiste Bure, décédé à Alger le 31 octobre 1934 (cf le faire-part de décès de celui-ci dans le numéro de L’Écho d’Alger du 1er novembre 1934) :

aux élections municipales du 16 mai 1935, Robert Gadel devient en effet l’adjoint spécial de Vauban, en la municipalité d’Oued Fodda ;

et L’Écho d’Alger du 25 mai 1935 nous apprend aussi que ce même 16 mai 1935, « vers 15 heures, M. Gadel le nouvel adjoint spécial de Vauban, qui avait convié la nouvelle municipalité et de nombreux invités à Orléansville, pour vider une coupe de champagne, recevait en son domicile de nombreux invités « …

Et en 1937, L’Écho d’Alger du 25 janvier 1937 nous apprend que « Monsieur Robert Gadel, le sympathique pharmacien de notre ville _ Orléansville _ vient d’être nommé pharmacien-chef de l’hôpital mixte, à la suite d’un concours sur titre« …

Soit une assez belle réussite professionnelle pour ce cousin germain d’Eveline Ducos du Hauron et ses frères Gérard et Roger…

M. Georges Gadel ;

Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ;

Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ;

Mme et M. Henri Ducros ;

Mme et M. Eugène Gentet ;

 

Mme Vve Gentet. 

Je m’interromps là pour aujourd’hui. Je poursuivrai demain la lecture de ce faire-part important.

Ce mardi 19 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

L’alliance, à Orléansville, le 11 mars 1905, des Gadel et des Rey, sous les auspices des Gentet : le mariage de Victor Gadel et d’Aimée Laurence Rey, et l’ombre protectrice de Louis Gentet…

31déc

En faisant un retour un peu synthétique sur mon article d’hier :

,

j’en arrive à cette prometteuse hypothèse-conclusion-ci _ provisoire : il me faudra bien sûr trouver de quoi en confirmer les thèses proposées… _ :

à la date du 9 mars 1905, et à Orléansville, Louis Gentet, qui vivait à Orléansville où il exerçait la profession de liquoriste et était aussi conseiller municipal _ c’est seulement un an et cinq mois plus tard, le 9 août 1906, que, Louis Gentet décèdera en cette même ville, à l’âge de 53 ans seulement _,  et qui était frère d’Adélaïde Gentet et beau-frère de son époux Anatole Rey, et se trouvait être aussi _ et encore _ oncle par alliance de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, puisque la mère de celui-ci, Marie-Eugénie-Hortense Rey, était la sœur du beau-frère de Louis, l’oncle Anatole Rey, en même temps que l’épouse du père de Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, Victor-Alexandre-Philémon Gadel… ;

Louis Gentet, donc

_ son frère aîné Frédéric (né à Blida le 22 avril 1846) est répertorié, dans le numéro du 7-14 mars 1895 du Bulletin de l’Union des Dauphinois et des Savoisiens du département d’Oran (dans lequel bulletin les deux frères Gentet sont indiqués originaires de Satolas, en Isère) comme étant « propriétaire à Oran » ; quand Louis, lui, est répertorié comme « liquoriste à Orléanville«  : c’est la raison pour laquelle j’ai supposé l’orléansvillaise Aimée-Laurence Rey plus proche de son oncle maternel l’orléansvillais Louis Gentet que du frère de celui-ci, et lui aussi son oncle maternel, l’oranais Frédéric Gentet… _,

a plus que vraisemblablement dû être présent au mariage _ qui eut effectivement lieu à Orléansville où était domiciliée la mariée _, de son neveu par alliance Victor-Nicolas-Benjamin Gadel, avec la très probable cousine de celui-ci _ et probablement, sinon nièce, du moins proche parente, du côté Rey, de l’oncle (des deux côtés) Louis Gentet : ces hypothèses se sont révélées exactes… _, Aimée-Laurence Rey…

Telle est, du moins, en attendant une effective confirmation, l’hypothèse à laquelle je suis parvenu hier en mon effort d’un peu mieux situer la place d’Aimée-Laurence Rey au sein de la constellation familiale des Rey-Gentet-Gadel, et bientôt Ducos du Hauron ; je veux dire la place de départ _ discrète, on peut le constater… _ de celle qui deviendra, à partir du 30 mars 1930, à Alger, la « Mme Vve Gadel » _ la grande majorité du temps sans mention de ses prénoms et nom de jeune fille, Rey, comme si ceux-ci avaient carrément voulu être effacés… _ des faire-part de décès, mariage ou naissance, de sa plus ou moins étendue famille _ si bien que j’ai passé bien du temps avant de parvenir à l’identifier en sa singularité d’Aimée-Laurence Rey…

…`

Et je m’interroge tout à fait semblablement sur la place particulière qu’occupe Marie-Louise Rey _ de quels parents est-elle donc, d’abord, la fille ? _ dans cette même constellation familiale des Rey-Gentet-Gadel et Ducos du Hauron…

C’est passionnant d’avancer ainsi peu à peu, pas à pas,

dans le tâtonnement exploratoire toujours un peu hasardeux du jeu _ avec sa dose de sérendipité ! _ de la recherche…

À suivre, donc…

Ce jeudi 31 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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