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Un admirable CD « Bridge Britten Debussy Cello Sonatas » (et aussi Janacek…) par Truls Mork et le pianiste Havard Gimse : profond et enchanteur…

10sept

C’est au goût très sûr et l’oreille exercée de Vincent Dourthe _ qui m’a vivement conseillé ce CD _, et à nos passionnants échanges sur les sorties de disques,

que je dois l’acquisition de ce merveilleux CD de « Cello Sonatas« , le CD Alpha 560,

par le parfait Truls Mork (né à Bergen le 25 avril 1961), et le non moins parfait _ jusqu’ici je ne le connaissais pas, n’avais pas repéré son merveilleux talent à lui aussi… _ Havard Gimse (Kongsvinger, 15 septembre 1966) _ tous deux sont norvégiens… _,

dans un programme _ « aussi original que splendide« , commente Patrick Szersnovicz dans un superbe article du numéro de septembre du magazine Diapason, à la page 96 _ de Sonates pour violoncelle et piano,

des compositeurs Frank Bridge (Brighton, 26 février 1879 – Eastbourne, 10 janvier 1941), Claude Debussy (Saint-Germain-en-Laye, 22 août 1862 – Paris, 25 mars 1918), Leos Janacek (Hukvaldy, 3 juillet 1854 – Ostrava, 12 août 1928) et Benjamin Britten (Lowestoft, 22 novembre 1913 – Aldeburg, 4 décembre 1976),

soient

la Sonate pour violoncelle H.125 (1913-1917) de Frank Bridge,

la Sonate pour violoncelle  L.135 (1915) de Claude Debussy,

le conte « Pohadka » (1910), de Leos Janacek,

et la Sonate pour violoncelle Op.65 (1961) de Benjamin Britten.

Une interprétation par Truls Mork et Havard Gimse qui touche profondément, et enchante durablement

pour ces musiques qui nous retiennent si intensément…

En général, peu de choses me portent vers des CDs au programme musical apparemment aussi composite _ ma préférence allant plutôt à des CDs plus unis d’un seul compositeur _,

ou bien portés par un (ou des) interprète(s) dont j’ai à cœur de suivre le parcours : ici, il y a pas mal de temps que j’avais été confronté à cet excellent violoncelliste _ mais il en est aujourd’hui’hui pas mal d’excellents ! et je l’ai déjà bien remarqué : Johannes Moser, Julian Steckel, Nicolas Altstaedt (cf par exemple mon bref article du 11 septembre 2019 qui les cite : « « ) ; Daniel Müller-Schott (cf mon article du 23 décembre 2019 : « « ) ; mais aussi l’excellent lui aussi Christian Poltéra, dont je suis très attentivement les successifs CDs (ainsi, à venir très bientôt, le CD BIS 2507 « Haydn-Hindemith«  ; et encore, bien sûr, notre très bon Jean-Guihen Queyras… _ qu’est Truls Mork ; et quant à son complice ici, le pianiste Havard Gimse, carrément son nom ne me disait absolument rien…

Et le violoncelle dont il est souvent répété qu’il est, avec l’alto, très proche de la voix _ je veux dire la voix humaine, avec la variété chantante et si fine de ses moindres inflexions… Et dont le jeu de l’alliance si contrastée avec le crépitant, voire pétaradant, en sa discontinuité, piano, est si souvent exaltant…

Quant aux compositeurs de ce CD Alpha 560, et à leurs œuvres propres, si je fréquente, et avec passion, ces génies très singuliers que sont et Claude Debussy et Leos Janacek,

de Benjamin Britten, certaines œuvres, telles les mélodies, par exemple ses sublimes « Illuminations » (par Peter Pears, mais aussi le cher Ian Bostridge _ duquel je possède la totalité des merveilleux CDs Britten _), me vont droit au cœur…

Mais Frank Bridge, lui, dois-je dire,

m’est _ à part deux ou trois CDs que je possède, mais qui n’ont guère marqué ma mémoire ; cependant, en cherchant un peu en ma discothèque personnelle, je viens de retrouver un passionnant CD Hyperion Helios CDH 55063 (de 2001 ; l’enregistrement date des 10 et 11 juillet 1987) de ses Trios avec piano de 1907 et 1929, et de son Quatuor-Fantaisie avec piano de 1911, par le Dartington Piano Trio : une musique superbe que je suis en train d’écouter !.. De bien belles musiques à découvrir et explorer… _ demeuré un quasi inconnu jusqu’ici…

À peine me souviens-je de l’intérêt que lui porte, ainsi qu’à toute la musique anglaise du XXe siècle, mon ami mélomane Denis Kambouchner…

Quelle émouvante découverte, donc, que cette sublime Sonate de Frank Bridge, de 1913-1917, surtout ainsi interprétée par les merveilleux Truls Mork et Havard Gimse ici…

Alors, et avec un tel magnifique programme,

ce CD de Truls Mork et Havard Gimse me bouleverse.

Ce samedi 10 septembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ecouter et regarder jouer le bouleversant « Quatuor pour la fin du temps » d’Olivier Messiaen, par Pierre-Laurent Aimard, Jean-Guihen Queyras, Isabelle Faust et Jörg Widmann, au stalag de Görlitz, où l’oeuvre fut composée et créée en 1941

04juil

Vif et profond plaisir de découvrir, ce jour, sur Arte, la vidéo de l’interprétation, à Görlitz _ voilà ! au stalag même où l’oeuvre a été composée, en 1941, par Olivier Messiaen… _, du bouleversant Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen,

par Pierre-Laurent Aimard _ piano _, Jean-Guihen Queyras _ violoncelle _, Isabelle Faust _ violon _ et Jörg Widmann _ clarinette…

Cf aussi, de ce monument,

le CD _ Sony 88985363102 _  de l’interprétation de Lucas Debargue _ piano _, Thorleif Thedéen _ violoncelle _, Janine Jansen _ violon _, et Martin Fröst _ clarinette…

Ce dimanche 4 juillet 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Interpréter Vivaldi ; et en son plus intime et essentiel ! : une splendide réussite, sublime, de Jean-Guihen Queyras, dans six sonates pour violoncelle et basse continue

17jan

La chronique de ce jour de Jean-Charles Hoffelé

en son blog Discophilia du site d’Artalinna :

Le violoncelle et la lagune,

revient très opportunément sur un CD Harmonia Mundi

_ le CD HMM 902278 _

comportant six sonates pour violoncelle d’Antonio Vivaldi (1678 – 1741),

soient les sonates RV 40, 41, 43, 45, 46 et 47,

en une merveilleuse interprétation

de Jean-Guihen Queyras au violoncelle,

et,

à la basse continue,

Michael Beringer aux claviers,

Lee Santana, au théorbe

et Christop Dangel, au violoncelle.

Je renvoie donc à ce que j’ai moi-même pu en écrire,

le 8 septembre 2018 :



Ce qui donne ceci, sur mon blog En cherchant bien, en date du 8 septembre dernier :


Un immense CD Vivaldi, tout de tendresse et intimité, par Jean-Guihen Queyras au violoncelle

— Ecrit le samedi 8 septembre 2018 dans la rubrique “Musiques”.

Après son incompréhensible ratage CPE Bach

(le CD Cello Concertos HMM 902331,

avec l’Ensemble Resonanz dirigé par Riccardo Minasi)

_ cf mon article du 29 août dernier   _,

Jean-Guihen Queyras se reprend en toute beauté

avec un splendide et très émouvant CD Vivaldi,

de Six Sonatas for Cello and Basso Continuo

(le CD Harmonia Mundi HMM 902278) ;

dans lequel nous retrouvons l’immense tendresse

du prêtre roux de Venise

idéalement rendue.

Avec

Michaël Behringer, au clavecin et à l’orgue ;

Lee Santana, au théorbe ;

et Christoph Dangel, au violoncelle aussi…

Une merveille de sublime intimité !!!

Ce samedi 8 septembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et puis cela,

ce jour,

par Christophe Hoffelé sur son blog

_ avec mes menues farcissures (en vert), et en total accord avec sa lucidissime vision ! _ :

LE VIOLONCELLE ET LA LAGUNE

Paul Tortelier avec Robert Veyron-Lacroix et son clavecin sonore furent les premiers à les faire un peu _ oui _ danser, disque Erato immanquable qui aura fait de l’usage aux vivaldiens jusqu’à ce qu’Anthony Pleeth y ose un archet autrement subtil _ oui _, instillant dans ces sonates secrètes et splendides _ parfaitement !!! _ une nostalgie lagunaire tout de même _ en effet… _ un peu vue de Londres.

Mais entre-temps, Anner Bylsma les avait remises dans leur siècle _ absolument ! _, d’un archet virtuose et autoritaire qui aura entraîné à sa suite (dans le désordre chronologique) Raphael Walffisch, Christophe Coin, Roel Dietens, Bruno Cocset, Ophélie Gaillard, et même Heinrich Schiff avec Ton Koopman pour à vrai dire un de ses plus beaux (et plus rares) disques.

Pourtant « ma » version n’existait pas encore, depuis quelques mois, je lorgnais _ pourquoi avoir donc tardé ? _ sur le tout récent disque de Jean-Guihen Queyras, dont j’avais tant aimé l’album des Concertos du Prêtre Roux. Le voici enfin.

Les promesses d’un continuo varié sont tenues, qui font des décors entre théâtre et paysage _ mais oui _, la danse qui s’immisce un peu partout au long des six opus, se forme en pleins et en déliés _ oui _ et non dans les affirmations qui alourdissaient trop d’archets _ c’est très juste.

Miracle, pour ces fantaisies lagunaires _ sublimement contrastées _, Jean-Guihen Queyras retrouve le violoncelle avec lequel il enchanta jadis ses Suites de Benjamin Britten, un Anonyme milanais de 1690, que caresse un archet de Charles Riché.

Les cordes de boyaux chantent comme celles d’une voix humaine _ ô que oui ! _, dansent légères _ en sublime gravité _ et rêvent _ mais oui, comme une infiniment fine gaze vénitienne _ les clairs-obscurs : voici captée toute la poésie de crépuscule _ voilà ! _ de ces musiques intimes _ parfaitement ! _ où l’on peut surprendre le visage le plus secret _ oui, en sa plus pure idiosyncrasie de compositeur unique ! _ de Vivaldi. Disque magnifique et probablement inusable _ tout est dit ! Et à la perfection saisi.


LE DISQUE DU JOUR

Antonio Vivaldi (1678-1741)
6 Sonates pour violoncelle et basse continue

Sonate en mi mineur (No. 5), RV 40
Sonate en si bémol majeur
(No. 1), RV 47

Sonate en la mineur (No. 3), RV 43
Sonate en si bémol majeur
(No. 4), RV 45

Sonate en fa majeur (No. 2), RV 41
Sonate en si bémol majeur (No. 6), RV 46

Jean-Guihen Queyras, violoncelle
Michael Behringer, claviers
Lee Santana, théorbe
Christoph Dangel, violoncelle (basse continue)


Un album du label harmonia mundi HMM902278

Photo à la une : le claveciniste Michael Behringer et le violoncelliste Jean-Guihen Queyras – Photo : © DR

Ce jeudi 17 janvier 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

Antonio Vivaldi : avec ou sans tendresse, un critère de pertinence de l’interprétation

27déc

Ce qui fait _ et considérablement ! _ la différence

parmi les interprétations _ et enregistrementts discographiques _ de l’œuvre de Vivaldi,

c’est la présence ou l’absence du rendu de la tendresse,

que ce soit _ bien sûr _ dans les passages lents,

mais aussi dans les moments de grande virtuosité.

Bruno Cocset,

ou Jean-Guilhen Queyras,

nous ont, sur ce chapitre, cette année,

comblés ;

mais pas, une nouvelle fois, hélas,

Fabio Biondi.

Que l’on s’amuse

à passer en revue chez soi sur sa platine

la collection de ses CDs Vivaldi,

et en faire le test sur ce critère

de la tendresse proprement vivaldienne,

et l’on fortifiera assurément son appréciation…

Qu’on ré-écoute aussi

Giuliano Carmignola,

ou Victoria Mullova,

et on se verra confirmé

quant à cette pertinence de la tendresse

dans l’interprétation de l’œuvre

du Prêtre roux

vénitien… 

Ce jeudi 27 décembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un immense CD Vivaldi, tout de tendresse et intimité, par Jean-Guihen Queyras au violoncelle

08sept

Après son incompréhensible ratage CPE Bach

(le CD Cello Concertos HMM 902331,

avec l’Ensemble Resonanz dirigé par Riccardo Minasi)

_ cf mon article du 29 août dernier   _,

Jean-Guihen Queyras se reprend en toute beauté

avec un splendide et très émouvant CD Vivaldi,

de Six Sonatas for Cello and Basso Continuo

(le CD Harmonia Mundi HMM 902278) ;

dans lequel nous retrouvons l’immense tendresse

du prêtre roux de Venise

idéalement rendue.

Avec

Michaël Behringer, au clavecin et à l’orgue ;

Lee Santana, au théorbe ;

et Christoph Dangel, au violoncelle aussi…

Une merveille de sublime intimité !!!

Ce samedi 8 septembre 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

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