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Et à nouveau retrouvés en cherchant mieux dans les recoins de ma discothèque, comme hier, deux autres merveilleux CDs, d’oeuvres sublimissimes d’Adriaen Willaert (le CD « Vespro della Beata Vergine » de la Capilla Flamenca de Dirk Snellings) et Cipriano de Rore (le CD « Doulce Mémoire » du Laudantes Consort de Guy Janssens)…

27août

Toujours à la recherche de CDs, jusqu’ici un peu trop bien cachés en ma discothèque personnelle, tant d’Adriaen Willaert (1490 – 1562) que de son disciple et successeur _ les années 1562 à 1564  _ à Saint-Marc de Venise, Cipriano de Rore (1515 – 1565),

et tout comme hier samedi (cf mon article « « …),

ce dimanche 27 août je viens de mettre aussi la main,

sur un CD de chacun de ces deux merveilleux compositeurs que sont Willaert et de Rore :

d’une part, sur le sublime CD « Doulce Mémoire » de Cipriano de Rore, par le Laudantes Consort avec à sa tête Guy Janssens, enregistré à Beaufays en décembre 2014, et publié par le label Sonamusica en 2015 _ soit le CD SONA 1504 _ ;

un CD que je savais posséder puisque je lui avais consacré l’article «  » sur mon blog « En cherchant bien » en date du 14 juillet 2018 ;

et, d’autre part, sur le très réussi, lui aussi, CD « Vespro della Beata Vergine » d’Adriaen Willaert, par la Capilla Flamenca sous la direction de son chef Dirk Snellings (1959 – 2014) ; soit le CD Ricercar RIC 325, enregistré à Gijzegem, au mois de février 2012, et à San Petronio de Bologne, au mois de mars suivant ; et paru en 2012

De cette sublimissime Missa « Doulce Mémoire » de Cipriano par le Laudantes Consort de Guy Janssens enregistrée en 2014, écoutez ici les podcasts merveilleux du Kyrie (3′ 57), du Sanctus (5′ 27), de l’Agnus dei (5′ 30) ;

et de ces très marquantes « Vespro della Beata Vergine » d’Adriaen Willaert par la Capilla Flamenca de Dirk Snellings, enregistrés en 2012, écoutez-ici les podcasts eux aussi impressionnants du « Deus in adioturium » (1′ 02),  du « Benedicta es » (7′ 05), du « Dixit Dominus » (6′ 31), du « Laudate Pueri » (3′ 54), du « Laetatus sum » (6′ 50), du « Nisi Dominus » (5′ 22), du « Lauda Jerusalem » (4′ 45), de l' »Ave maris stella » (7′ 42), du « Magnificat » (8′ 27) _ c’est-à-dire des œuvres qui ont très directement inspiré certains des chefs d’œuvre parmi les plus transcendants de Monteverdi (Crémone, 1567 – Venise, 1643, tels ses propres (et admirables) « Vespro della Beata Vergine« , publiées à Venise en 1610,qui ont probablement été composées par Monteverdi, alors encore en poste à Mantoue, afin d’obtenir le prestigieux poste de maître de chapelle de la basilique saint Marc… ; regardez et écoutez cette magistrale vidéo (de 90′ 44) de ces sublimes « Vespro«  de Claudio Monteverdi, enregistrées en concert à la cathédrale Saint-Marc de Venise en 1990 par le Monteverdi Choir et les English Baroque Soloists, sous la direction de leur chef John Eliot Gardiner), au XVIIe s!écle, et, au XVIIIe siècle,

de Vivaldi (Venise, 1678 – Vienne, 1741 ; regardez et écoutez, cette vidéo (de 28′ 42), de son « Dixit Dominus » en un concert à Vienne, au Palais Lichtenstein,, le 23 septembre 2021, de l’excellent Ensemble Collegium 1704 dirigé par son chef, Václav Luks),

ainsi que Haendel (Halle, 1685 – Londres, 1759 ; celui-ci ayant durablement séjourné à Venise au cours de ses années italiennes (1706 – 1710) ; ainsi est-il présent au Teatro San Giovanni Grisostomo le 26 décembre 1709 à la création de son opéra « Agrippina » ; écoutez les podcasts (en suivant) du double CD (d’une durée totale de 120′ 39) de ses « Carmelite Vespers » des Taverner Players sous la direction de leur chef Andrew Parrot, un double CD EMI 7 49749 2, enregistré au Festival de Bath le 22 mai 1987 ; en un double CD qui m’a beaucoup impressionné !) ;

soit un siècle (pour Monteverdi)  et deux siècles (pour Vivaldi et Haendel) plus tard quAdriaen Willaert (Roeselare, 1490 – Venise, 1562), qui a été le maître de chapelle de la basilique Saint-Marc durant 35 ans, de sa nomination à ce très prestigieux poste en 1527 , à son décès, à Venise, le 7 décembre 1562 ; un poste prestigieux auquel lui a succédé deux années durant, jusqu’en 1564, son cher et immensément talentueux lui aussi disciple Cipriano de Rore (Ronse-Renaix, 1515 –  Parme, 1565)…

Tout se tient…

Même si de nos jours Willaert et de Rore n’ont (pas encore) la célébrité de Monteverdi, Vivaldi et Haendel, dont ils sont pourtant, et sans le moindre conteste, les égaux en génie musical…

Deux CDs tout simplement merveilleux

Ce dimanche 27 août 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

La seconde de deux révélations majeures dans le stupéfiant CD de « L’heure espagnole » de Maurice Ravel par François-Xavier Roth et Les Siècles : le discret mais tout à fait crucial talent du chef de choeur (et pianiste) Mathieu Pordoy…

21juin

Dans la continuité de mon article d’hier mardi 20 juin, « « ,

et le prolongement de mes deux articles des vendredi 17 et samedi 18 juin derniers : «  » et « « ,

ainsi, et d’abord et surtout, dans la poursuite des mouvements de l’onde de ravissement éprouvée à la vision de la vidéo _ que je me repasse en boucle avec de plus en plus d’admiration à chaque fois ! _ de l’enregistrement proprement miraculeux de la plage 24 du CD  : « Un financier… Et un poète… Un époux ridicule… Une femme coquette…« ,

avec la conclusion chantée en chœur à 5 : « C’est la morale de Boccace : entre tous les amants, seul amant efficace, il arrive un moment dans les déduits d’amour, ah !, où le muletier a son tour !« 

à comparer, et c’est bien intéressant, avec le podcast (d’une durée, cette fois, de 3′ 06) de l’interprétation, considérée jusqu’ici comme de référence, sous la direction de Lorin Maazel, en 1965, et avec les chanteurs Jane Berbié (Concepcion), Michel Sénéchal (Gonzalve), Jean Giraudeau (Torquemada), Gabriel Bacquier (Ramiro) et José Van Dam (Don Inigo Gomez) : excusez du peu !.. Il leur a seulement probablement manqué, ce jour-là, le petit plus, un rien, mais qui fait toute la différence, de la patte d’un chef de chant aussi génial, oui, que Mathieu Pordoy… Et ce peut bien être à pareille aune-là qu’on peut mesurer par ici (Roth) et par  (Maazel) le degré de qualité, poétique et proprement magique, oui, de  l’exceptionnel talent (de chef de chant) de Mathieu Pordoy… _,

voici, ce mercredi 21 juin _ jour de la fête de la musique _,

la seconde des deux révélations majeures sur laquelle il me tient très à cœur de mettre ici le projecteur et l’accent, et que je tiens beaucoup à partager _ la première des fonctions de ce blog « En cherchant bien«  étant de bien partager mes enthousiasmes ; cf mon article programmatique (et d’ouverture de ce blog), publié le jeudi 3 juillet 2008, mais rédigé le 20 mai précédent : « «   _,

concerne, et cela au cœur le plus intime et secret de ce qui fait obtenir la magie stupéfiante du résultat artistique de ce miraculeux CD de « L’Heure espagnole – Bolero » de François-Xavier Roth et son orchestre Les Siècles _ d’eux, de leur jeu tellement juste et vivant, du choix si rigoureux et adéquat de leur instrumentarium, et de l’extraordinaire prise de son, aussi, qui y concourt, je ne ferai jamais, non plus, assez l’éloge ! _,

je veux dire par là le travail exceptionnel réalisé par les chanteurs, sous la direction _ le coaching extrêmement juste et rigoureux _ du discret _ son nom n’apparaît qu’une unique petite fois dans le texte du livret : en haut de la page 2, juste à la suite du nom des cinq chanteurs de « L’Heure espagnole«  _, chef de chant qu’est Mathieu Pordoy :

car c’est bien son travail _ de qualité vraiment exceptionnelle ! _ de parfaite mise en bouche du texte chanté qui a permis de réaliser ce prodige d’intelligence et de vie qu’est l’idéale incarnation obtenue _ et donnée à l’enregistrement : c’était les 24 et 25 mars 2021… _ par les cinq chanteurs de ce CD _ cf la magique vidéo (d’une durée de 3′ 21) de cette magistrale réalisation tant vocale que dramatique, en ce CD-ci des Siècles, des chanteurs-comédiens Julien Behr, Jean Teitgen, Loïc Félix, Thomas Dolié et Isabelle Druet.. _ des cinq personnages-protagonistes _ Gonzalve (le bachelier poète), Don Inigo Gomez (le banquier financier), Torquemada (l’horloger époux ridicule), Ramiro (le muletier amant efficace) et Concepcion (l’épouse coquette infidèle) … _ de cette pochade délicatissime d’esprit _ si français… _, qu’est cette « Heure espagnole » de Maurice Ravel et Franc-Nohain,

d’esprit si fin et subtilissime, par-dessus l’apparente gaudriole du genre plutôt populaire choisi, autant que terriblement difficile à « attraper » et obtenir-réaliser-donner dans le jeu et le chant par les interprètes- chanteurs auxquels pareil défi d’incarnation de ces rôles est proposé.

Et dont le quintette virtuose en apothéose finale de la pochade est extraordinairement difficile à obtenir, sur la scène ou dans l’enregistrement du CD, dans le détail de ses moindres inflexions de parole et de chant, par les chanteurs…

C’est donc sur le travail et la personnalité du discret et invisible _ sous-terrain _ chef de chant de ce si réussi travail qu’il me tient à cœur de diriger, pour une fois le projecteur :

Mathieu Pordoy…

Mathieu Pordoy,

enfant d’une famille landaise _ d’origine béarnaise : de Larrau, en vallée d’Ossau _, de Saint-Paul-lès-Dax _ né le 12 avril 1981, Mathieu Pordoy a maintenant 42 ans _,

présente son travail en une éclairante petite vidéo (de 3′ 37), filmée en sous-sol, intitulée « Billet de service #7 KATIA KABANOVA« , réalisée en 2016 à Avignon, à l’occasion de sa participation à la mise en place _ ou making of… _ de l’opéra de Janáček « Katia Kabanova » _ créé à Avignon le 27 novembre 2016 ; cf donc cette vidéo-ci _,

mais que lui, sur son site « Mathieu Pordoy pianiste – chef de chant« , préfère, très justement, nommer « Qu’est-ce qu’un chef de Chant ?« …

Interrogé, et avec un malicieux sourire complice, il y qualifie (à 2′ 37  de cette vidéo) son métier de chef de chant de « métier-clé », de  » métier de l’ombre« , et (à 2′ 52) son travail de fond avec les chanteurs, de « travail de l’intime« …

Nous y sommes…

Sur ce métier de chef de chant et de travail « intime » avec les chanteurs,

afin de contribuer au mieux à leur permettre de donner, par leur jeu et par leur voix, le meilleur d’eux-mêmes en chantant ainsi,

on peut se référer aux repères majeurs que sont les témoignages qu’en ont donné, par exemple, Irène Aïtoff (Saint-Cast, 30 juillet 1904 – Paris, 5 juin 2006) _ cf le DVD du film « Irène Aïtoff : la grande Mademoiselle« , de Dominique Delouche, en 2008 _ ; et Janine Reiss (Paris, 23 novembre 1921 – Saint-Arnoult, 1er juin 2020) _ cf le livre « La Passion prédominante de Janine Reiss : la voix humaine » de Dominique Fournier, paru aux Editions Actes-Sud en 2013…

Sur l’inscription landaise de Mathieu Pordoy,

consulter cet article de Sud-Ouest en date du 12 mai 2011 _ il y a 12 ans déjà… _ intitulé « Le Retour de l’enfant-prodige« .

Le retour en musique de l’enfant prodige

Formé à Saint-Paul, Dax, Bayonne et Paris, le pianiste professionnel Mathieu Pordoy jouera demain à domicile.

Demain soir, c’est un ancien élève de l’école de musique de Saint-Paul-lès-Dax qui donnera un concert en « guest star » en l’église de Saint-Paul-lès-Dax. À 30 ans _ à la date du 12 mai 2011 de cet article de Sud-Ouest… _, Mathieu Pordoy est aujourd’hui un pianiste reconnu qui parcourt la France et l’Europe, entre Paris et Aix-en-Provence, Vienne et Monte-Carlo. « Je crois que je n’ai jamais joué à Saint-Paul ou à Dax depuis que je suis parti, commente le jeune musicien. C’est l’association culturelle des Quatre Chemins qui m’a proposé ce concert. Mes parents ont aussi joué un rôle ! J’en suis ravi car c’est l’occasion de jouer devant des gens qui savent que je voyage beaucoup mais ne m’ont jamais entendu. »

Mathieu Pordoy a donc commencé par faire ses gammes et à jouer du violon et du piano à l’école saint-pauloise _ la date nen est pas donnée. Trois ans plus tard, il intègre l’école de musique de Dax avant de poursuivre son parcours au Conservatoire de Bayonne. Lycéen à Borda, il décroche un bac S : « Je n’avais pas du tout l’intention d’être musicien. Je voulais être médecin. Et puis j’ai pris une année sabbatique après le bac. »

Un an non à l’étranger comme souvent, mais dans le coin, à jouer « beaucoup de musique » avec le Conservatoire de Bayonne. Sa spécialité : les accompagnements. « Je n’aime pas faire du piano seul, mais avec les autres _ c’est très intéressant…. C’est un instrument d’autiste devant lequel on peut passer 15 heures. J’adore, mais la vie selon moi n’est pas devant le clavier et dans le seul studio de répétition. »

Accompagné

Au bout de cette année _ non spécifiée non plus… _, comme plusieurs de ses amis bayonnais, le Landais passe le concours du Conservatoire de Rueil-Malmaison. Il fait partie des 30 candidats sélectionnés. Deux ans plus tard _ même remarque _, le Saint-Paulois intègre le Conservatoire national supérieur de musique de Paris (CNSMDP). Adieu la faculté de médecine et bonjour la musique à titre professionnel. Il ressort de la prestigieuse école parisienne en 2006 _ enfin une date : Mathieu Pordoy a alors 25 ans _ avec son diplôme de formation supérieure « mention très bien avec les félicitations du jury ». « J’ai très vite commencé à travailler et été autonome financièrement. » Mathieu Pordoy devient chef de chant : « C’est la personne qui a la responsabilité dans une production d’opéra de faire répéter les chanteurs avant l’arrivée de l’orchestre. De s’assurer du bon rythme, et de la justesse du style et de la langue » _ voilà ! Soit le français, l’italien, l’anglais et l’allemand. À son actif déjà _ en 2011, donc ; Mathieu a alors 30 ans _, une vingtaine d’opéras. « Zaïde », « Zampa », « Carmen », « Pelléas et Mélisande », « Marius et Fanny », « Djamileh », « Il Tabarro »… Mais aussi de nombreux récitals _ en soliste ? en accompagneur de chanteurs ? _ dont un récemment avec le chœur de Radio France.

Demain soir, dans la commune de son enfance, Mathieu Pordoy sera accompagné de la mezzo-soprano Marie Lenormand et du ténor Yann Beuron _ un chanteur que personnellement j’apprécie beaucoup... Deux pointures d’envergure internationale qui ont également accepté l’invitation saint-pauloise pour ce concert au bercail, entre Mozart, Gounod, Liszt, Massenet ou Donizetti.

Concert de Mathieu Pordoy, Marie Lenormand, Yann Beuron demain soir à 20 h 30 à l’église de Saint-Paul-lès-Dax. Entrée, 13 euros, 8 euros pour les moins de 14 ans. Locations à l’Office de tourisme. Tél. 05 58 91 60 01.


On porra lire aussi cette brève présentation de son cursus par lui-même,

pour les Saisons de musique de Gordes :

Mathieu Pordoy

Études Musicales / Piano
Brief info

Pianiste et chef de chant, Mathieu Pordoy est régulièrement et notamment invité dans les plus grands théâtres, au Wiener Staatsoper (Don Carlos), à l’Opéra national de Paris (Les Huguenots, L’Enfant et les Sortilèges) et au Staatsoper de Zurich (Les Contes d’Hoffmann).


Très intéressé par l’enseignement, il est invité pour encadrer _ voilà _ de jeunes chanteurs à l’International Vocal Art Institute à Tel-Aviv et Montréal, ainsi que par les Académies du Théâtre Mariinsky à Saint-Pétersbourg, de l’Opéra national de Paris et du Festival d’Aix-en-Provence.


En 2019, il fait ses débuts au Carnegie Hall de New York dans Lélio de Berlioz sous la direction de Sir John Eliot Gardiner, et en récital avec Sabine Devieilhe, lors duquel il est remarqué par le New York Times comme « un partenaire superbe, dont le talent artistique a contribué à faire de ce récital un moment privilégié de musique de chambre ».
En qualité de spécialiste du répertoire français _ voilà _, l’Opéra-Comique, la Monnaie de Bruxelles, l’Opéra de Monte-Carlo, le Théâtre des Champs-Elysées, les Chorégies d’Orange, le London Symphony Orchestra, l’Opéra de Cologne le sollicitent régulièrement pour prendre part à leurs productions.


Son activité comprend aussi de nombreux récitals et concerts _ en tant que pianiste soliste ou pianiste accompagnateur de chanteurs… _, notamment avec Sabine Devieilhe aux Musicales de Normandie, ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève et au Festival d’Aix-en-Provence dans un programme Mozart-Strauss, capté pour Arte Concert, avec Marina Rebeka au Capitole de Toulouse et à la Salle Gaveau dans un programme italien-russe, repris dans la prestigieuse grande salle du Conservatoire Tchaikovsky. Marina et Mathieu ont enregistré pour le label Prima classic en association avec le Palazzetto Bru-Zane un album de mélodies intitulé « Voyage(s) » _ cf cet article « Beau voyage aux frontières de la mélodie française avec Marina Rebeka » de Matthieu Roc sur le site de ResMusica en date du 11 octobre 2022. Cette saison, ils se produiront au Teatro Real de Madrid ainsi qu’au Palau de les Arts de Valencia.


Partenaire privilégié _ et ami _ du ténor Michael Spyres, il donne avec ce dernier une série de récitals aux Opéras de Bordeaux et Francfort _ accéder ici à la vidéo de ce superbe récital d’une durée de 94′ 47, donné à l’Opéra de Frncfort le 18 juin 2019 _, ainsi qu’au Festival de Lanaudière au Québec et à La Corogne, Las Palmas de Gran Canaria en Espagne. Leur programme 100% Rossini : « Mr Crescendo » a été un succès au Théâtre de L’Athénée, au Capitole de Toulouse et à l’Atelier lyrique de Tourcoing. En septembre 2022, ils sont invités pour deux récitals à Armory Park Avenue à New-York ainsi qu’au Kennedy Center à Washington.


L’été 2021, Mathieu a débuté au Festival de Salzbourg pour un récital remarqué avec Benjamin Bernheim _ autre merveilleux interprète _, capté pour Medici TV. Ce récital a été repris au Théâtre des Champs Elysées ainsi qu’au Konzerthaus de Vienne. Il se sont produits au festival d’Aix en Provence dans le cadre de l’édition 2022 dans les Dichterliebe de Schumann. Il a parmi ses projets : Werther à Monte-Carlo, Giulio Cesare, Les Mamelles de Tirésias/ Le Rossignol, La Flûte enchantée et Werther au Théâtre des Champs-Elysées et Henry VIII au Théâtre de la Monnaie.
Originaire du Sud-Ouest _ Saint-Paul-lès-Dax _, il obtient son premier prix de direction de chant à l’unanimité et avec les félicitations du jury au Conservatoire national supérieur de musique de Paris _ en 2006 _, établissement où il enseigne _ immédiatement en suivant l’obtention de son diplôme _ de 2006 à 2011 _ des dates intéressantes.

Et sur son cursus, on pourra lire aussi ceci,

paru sur le site du Festival de Salzbourg en 2021 :

Mathieu Pordoy

Current as of August 2021

French collaborative pianist Mathieu Pordoy is one of the most promising coaches of his generation.

He has worked at various leading opera houses in a broad range of repertoire, including Don Carlos at the Vienna State Opera, Les Huguenots and L’Enfant et les sortilèges at the Paris Opéra and Les Contes d’Hoffmann at the Zurich Opera. Mathieu Pordoy also has given masterclasses at the Mariinsky Academy of Young Opera Singers, and been a member of the staff at the Canadian Vocal Arts Institute in Montreal, and the International Vocal Arts Institute in Israel.

He made his double debut at Carnegie Hall in 2019 in Berlioz’s Lélio with John Eliot Gardiner, as well as in recital with Sabine Devieilhe, with whom he has also appeared at the Grand Théâtre de Genève, the Festival d’Aix-en-Provence and Festival Pulsations in Bordeaux _ voilà ! _ in a programme of Strauss and Mozart that was recently broadcast on Arte Television and France Musique. Other musical partners include US tenor Michael Spyres _ oui ! _, with whom he has given recitals throughout Europe and Canada, and Latvian soprano Marina Rebeka, appearing together in France and Russia, as well as on a live broadcast for Rossiya K and a 2021 album _ « Voyage«  _ for Prima Records in association with the Palazzetto Bru Zane in Venice.

A specialist in French opera _ oui _, Mathieu Pordoy is regularly invited to work at opera houses such as the Opéra Comique in Paris, the Opéra de Monte-Carlo, the Grand-Théâtre de Luxembourg and La Monnaie in Brussels. Since 2008, he has collaborated on productions every summer in Aix _ c’est important _ and has served as coach _ voilà ! _ for the Académie at the Festival. He has also worked as a vocal coach _ oui _ and accompanist and served on the music staff at opera houses such as the Théâtre des Champs-Élysées, the Auditorio de Tenerife, Les Chorégies d’Orange, the Cologne Opera and the Teatro Municipal de Santiago, as well as working with conductors including Fabio Luisi, Gianluigi Gelmetti, Gianandrea Noseda, Daniele Gatti, François-Xavier Roth, Mikko Franck and Raphaël Pichon.

..

Mathieu Pordoy graduated with honours from the Paris Conservatoire, where he taught _ voilà ! _ from 2006 to 2011.

Mathieu Pordoy mérite très amplementent pareil éclairage…

Mais surtout qu’on réécoute encore et encore, grâce à cette vidéo de 3′ 21, ce chef d’œuvre inouï jusqu’ici _ du moins _ d’interprétation du final _ en général inaudible (ce n’est alors qu’un insipide caquetage !), ou bien c’est très plat et très vide : de purs contresens… _ de « L’Heure espagnole« …

Ce mercredi 21 juin 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Ce que l’Air du Froid du « King Arthur » (en 1691) de Henry Purcell (et John Dryden) doit à l’Air des Trembleurs de l' »Isis » (en 1677) de Jean-Baptiste Lully (et Philippe Quinault)…

10mai

Un échange de courriel avec une amie m’a permis, ce mercredi 10 mai, de faire un point sur ce que le célèbre Air du Froid du « King Arthur » (en 1691) _ air popularisé il y a quelques années par une interprétation-adaptation de Klaus Nomi (1944 – 1983), et disponible dans le magnifique enregistrement de John-Eliot Gardiner, avec Stephen Varcoe, en 1985 _ de Henry Purcell (1659 – 1695), sur un livret de John Dryden (1631 – 1700),

doit à l’Air des Trembleurs de l' »Isis » (en 1677) de Jean-Baptiste Lully (1632 – 1687), sur un livret de Philippe Quinault (1635 – 1688).

En 1995, alors que j’étais « conseiller artisitique de Hugo Reyne et La Simphonie du Marais », 
j’ai été l’auteur à 90% du programme du CD « Un Portrait musical de Jean de La Fontaine » (CD EMI – Virgin, de La Simphonie du Marais) préparé pour les commémorations _ plusieurs concerts et un disque _ du tricentenaire du décès de La Fontaine en 1695.
Et il se trouve que j’avais personnellement tenu à inclure en ce programme autour de la carri§re poétique et musicale de La Fontaine, l’air des Trembleurs de l’ » Isis » de Lully et Quinault, en 1677,
pour illustrer d’une part les péripéties des querelles musico-poétiques entre La Fontaine et Lully,
et surtout afin situer, dans le temps, le « petit opéra », donné à Paris, en 1678 _ et quasi inconnu, non seulement des mélomanes, mais aussi de la plupart des chercheurs _, « Les Amours d’Acis et de Galatée » de Marc-Antoine Charpentier et Jean de La Fontaine,
que j’avais retrouvé et pu reconstituer en partie lors de mes recherches de toute une année pour constituer ce programme de concert et de CD en l’honneur de La Fontaine…
En effet, c’est de cet air des Trembleurs de l’ « Isis » de Lully, en 1677, que le merveilleux Henry Purcell s’est inspiré pour l’air célèbre du Froid de son « King Arthur » en 1691
Purcell, en effet, formé auprès des compositeurs  Pelham Humphrey et John Blow, était très connnaisseur de la musique française de son époque, à la cour des rois Charles II et Jacques II Stuart, qui avaient longtemps longtemps présents à Saint-Germain-en-Laye, au moment du règne de Cromwell…
Et leur sœur étant l’épouse de «  Monsieur », Philippe d’Orléans, le frère du roi, Louis XIV…

Voici donc ici un podcast (de 1’ 48) de cet air extrait de notre CD, enregistré pour EMI en 1995, par La Simphonie du Marais dirigée par Hugo Reyne, intitulé « Un Portrait musical de Jean de La Fontaine »
– les chanteurs en sont Isabelle Desrochers et Bernard Deletré. 
J’étais présent (et vigilant !) aux séances d’enregistrement (par l’excellent Hugues Deschaux), supervisées par l’excellent Nicolas Bartholomée, à l’abbaye Saint-Michel-en-Thiérache, au mois d’août 1995,
dont je garde un souvenir enchanté…
Et le CD est paru, brillamment récompensé, en mars 1996 sous le label Virgin : 7243 5 45229 2 5. 
De ce bel air des Trembleurs d’ » Isis », de Quinault et Lully,
voici les podcasts de deux autres interprétations,
l’une tirée de l’ » Isis » de Lully dirigée par Christophe Rousset à la tête de ses Talens lyriques, en 2019 ;
et l’autre du CD « Lully – Les Divertissements de Versailles », par les Arts Florissants dirigée par William Christie, en 2002.
La confrontation de ces trois interprétations est plus qu’intéressante.
dans lequel j’évoque les circonstances des recherches (et découvertes) liées à ce CD de 1995-96…
Voilà.
Ce mercredi 10 mai 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : l’incroyable tendresse, de goût français, de l’Introït du Requiem de Campra…

12juin

La tendresse est décidément un trait marquant

et enchanteur,

de la musique française.

Pour aujourd’hui,

j’ai choisi l’incroyablement envoûtante Berceuse

de l’Introït du Requiem de Campra

(Aix-en-Provence, décembre 1660 – Versailles, 29 juin 1744)

en un CD des Arts Flo

consacré à quelques uns des Grands Motets d’André Campra ;

le CD Virgin Veritas 7243 5 45555 2 7,

paru en 2003. 

Une merveilleuse bienfaisante douceur de paix.

A défaut du style merveilleusement idoine des Arts Flo,

en voici un podcast

dans l’interprétation pas assez versaillaise, du moins à mes oreilles,

de John Eliot Gardiner.

Il y faut bien davantage de douceur, tendresse,

et naturel…

Ce vendredi 12 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Et la joie Monteverdi !

24mar

Bien sûr, je ne saurais passer sous silence la très irradiante éblouissante joie Monteverdi !

Claudio Monteverdi : Crémone, 15 mai 1567 – Venise, 29 novembre 1643.

Mon article du 31 mars 2016 est venu me secourir

dans mon appel aux souvenirs :

J’y avais cité le très beau DVD _ Alpha 705 _ des Vespro della Beata Vergine

_ quel chef d’œuvre ! _

dirigées par John Eliot Gardiner à la Chapelle royale du château de Versailles.

Je me souviens aussi de mon tout premier concert Monteverdi,

c’était au Temple du Hâ, à Bordeaux, le 26 septembre 1986

_ et je possède une cassette de l’enregistrement de cet éblouissant concert qu’avaient donné les Arts Florissants,

grâce à la très efficace et fécondissime Association Le Carré.

Il s’agissait pour l’essentiel de pièces extraites de la Selva Morale et Spirituale

Un émerveillement !

De ce très riche recueil de 1640-1641,

je recommande la radieuse version en un coffret de 3 CDs de La Venexiana :

le coffret Glossa GCD 920943.

Je pense aussi au madrigal,

par exemple, Zefiro torna,

par la Venexiana

_ beaucoup de ses chanteurs font aujourd’hui partie de l’admirable Compagnia del Madrigale _,

dans le merveilleux coffret de 11 CDs The Complete Madrigal Books de Claudio Monteverdi,

le coffret Glossa GCD 920929 :

un absolu indispensable !

Indispensable pour son inépuisable _ infini _ trésor de joies !

La joie Monteverdi n’étant comparable à nulle autre : 

une radieuse paix, pleine, archi-vivante, lumineuse…


Ce mardi 24 mars 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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