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Un bouleversant très intense et somptueux CD « Brahms – Viotti – Dvorak – In memoriam Lars Vogt », de ses amis de toujours Christian et Tanja Tetzlaff, avec Paavo Järvi dirigeant le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, sur le thème idoine de l’indéfectible amitié : pour Lars Vogt, en hommage…

12oct

Comme en suite vraiment idéale à mon article d’hier 11 octobre « « ,

ce jeudi 12 octobre,

me bouleverse au plus intime le très intense hommage musical à Lars Vogt (Düren, 8 septembre 1970 – Erlangen, 5 septembre 2022) de ses amis de toute une vie, Christian (Hambourg, 29 avril 1966) et Tanja (Hambourg, 1973) Tetzlaff,

le CD Ondine ODE 1423-2, enregistré à Berlin les 21-22-23 décembre 2022, « Brahms – Viotti – Dvorak – In memoriam Lars Vogt » _ écoutez-en ici ces extraits (d’une durée de 5′ 22) _ de Christian et Tanja Tetzlaff et Paavo Järvi dirigeant le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin :

en l’occurrence

le double Concerto pour violon, violoncelle et orchestre en la mineur Op. 102 (de 1887) , de Johannes Brahms (Hambourg, 7 mai 1833 – Vienne, 3 avril 1897) écoutez ici le 1er mouvement Allegro (de 16′ 16), ici le 2d mouvement Andante (de 6′ 35), et ici le 3e mouvementent Vivace non trop (de 8’07) : c’est somptueux !

Or, cette œuvre est très intimement liée à l’amitié de Johannes Brahms et Joseph Joachim  (Kittsee, près de Bratislava, 28 juin 1831 – Berlin, 15 août 1905) : Brahms devait écrire initialement un concerto pour violoncelle pour son ami Robert Hausmann. S’étant accroché avec un autre ami de longue date (depuis leur rencontre en 1853, à Hanovre), le violoniste Joseph Joachim, à la suite de son difficile divorce, en 1884 (Brahms avait pris la défense de son ex-femme, Amalie Schneeweiss (Maribor, 10 mai 1839 – Königsfeld, 3 février 1899) : Joseph et Amalie s’étaient mariés le 10 juin 1863, et avaient 6 enfants), le compositeur en profita pour dédier également à Joseph Joachim son œuvre dans le but d’une réconciliation qui lui tenait très à cœur. La première de ce somptueux double concerto eut lieu à Cologne le 18 octobre 1887 avec l’Orchestre du Gürzenich sous la direction du compositeur, Johannes Brahms, avec comme solistes les deux dédicataires, le violoniste Joseph Joachim et le violoncelliste Robert Hausmann _,

le Concerto pour violon et orcheste N° 22 en la mineur W22/G. 97 (de 1793-95), de Giovanni-Battista Viotti (Fontanetto Po, 18 mai 1755 – Londres, 3 mars 1824) _ il se trouve en effet que le double concerto de Johannes Brahms intègre de très près cette œuvre de Viotti, composée en cette tonalité de la mineur, qui est aussi celle du double concerto de Brahms de 1887 : le livret du CD en précise les détails… _,

et « Silent Woods » Op. 68 n°5 (de 1883-93), d’Antonin Dvorak (Nehalozeves, 8 septembre 1841 – Prague, 1er mai 1904) _ 5éme pièce de l’Op. 68 B.133 pour piano à 4 mains « De la Forêt de Bohème« , un opus commandé par l’éditeur Fritz Simrock, cette pièce (intitulée « Klid« , en tchèque : « Le Silence« …) fut transcrite par Dvorak pour violoncelle et piano (B.173) le 28 décembre 1891, en l’honneur du violoniste Ferdinand Lachner et du violoncelliste Hanuš Wihan qui partaient pour les États-Unis ; l’arrangement devint très vite si populaire que Dvorak en fit une nouvelle transcription, cette fois pour violoncelle et orchestre (B. 182), réalisée le 28 octobre 1893 ; et lors de sa publication en 1894, l’éditeur Fritz Simrock modifia le titre initial donné par Dvorak en 1883, « Le Silence« , pour celui de « Le Silence des bois«  _, ici en la version pour violoncelle _ en l’occurrence celui de Tanja Tetzlaff _ et orchestre, 

en un programme consacré au thème _ absolument idoine _ de l’indéfectible amitié _ celle qui a uni Johannes Brahms et Joseph Joachim autour, aussi, de ce Concerto pour violon -ci de Viotti, comme en témoigne le double concerto en la mineur de 1887 ; comme celle qui continue d’unir pour jamais à Lars Vogt Christian et Tanja Tetzlaff _

ainsi que l’explicitent les 7 pages de l’entretien de Tanja et Christian Tetzlaff avec Frederike Westerhaus, intitulé « Un grand trésor continue d’habiter toujours le cœur« , dans le livret de ce somptueux très intense et émouvant CD Ondine…

Il me faut ajouter encore que l‘idée même de ce superbe CD d’Hommage à Lars Vogt vient du chef d’orchestre Robin Ticciati, ami proche lui aussi de Lars Vogt et de Christian et Tanja Tetzlaff, selon ce que confie d’entrée du livret du CD, page 3, Christian Tetzlaff.

Et c’est donc Robin Ticciati, chef du Deutsches Symphony-Orchester Berlin depuis 2017 _ avec lequel Christian Tetzlaff a réalisés pour le label Ondine les deux superbes enregistrements des CDs 1334-2 « Beethoven – Sibelius » et 1410-2 « Brahms – Berg » _, qui devait tenir la baguette du DSO Berlin, au mois de décembre 2022, pour ce CD d’hommage au cher ami Lars Vogt. Mais la maladie de Robin Ticciati l’en empêchant, c’est à un autre ami, très proche, lui aussi, de Lars Vogt, Paavo Järvi, qu’il a été fait très amicalement appel pour diriger le DSO de Berlin…

Mais j’ai j’ai déjà eu l’occasion de dire combien Lars Vogt était apprécié, comme pianiste et comme chef, et aimé, comme personne éminemment humaine, de ses confrères chefs d’orchestre et musiciens _ cf mon article du 6 septembre 2022 : « « , dans lequel je faisais part de l’hommage très ému de François-Xavier Roth par lequel celui-ci avait ouvert son concert Berlioz à l’église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Luz, le soir même du décès, le 5 septembre 2022, de Lars Vogt…

Un CD d’hommage à Lars Vogt, et à la force de l’amitié, réellement merveilleux…

Ce jeudi 12 octobre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

En continuant l’exploration du legs discographique du merveilleux Lars Vogt (1970 – 2022) : le stupéfiant CD « Schumann Violin Sonatas » de Lars Vogt et Christian Tetzlaff, paru au mois de septembre 2013…

06juil

En poursuivan l’élan d’enthousiasme _ et de curiosité _ de mon article du 28 juin dernier « « ,

je me suis très vite aperçu que dans ma collection personnelle des CDs Ondine de Lars Vogt _ qui sont au nombre de 15 à avoir été enregistrés, entre la séance première du 27 juin 2011, à Brême (pour les deux premiers parus pour le label Ondine, les CDs Ondine ODE 1204-2 (Mozart) et ODE 1205-2 (Schumann), et la dernière séance du 5 novembre 2021, à Paris (pour le tout dernier paru pour le label Ondine, le CD Ondine ODE (Mendelssohn)… _manquaient encore _ sur les 17 CDs Ondine de Lars Vogt parus _ les deux premiers enregistrés par Lars Vogt _ avec Christian Tetzlaff, les deux _ pour le label Ondine.

Soient le CD des « Sonatas for Piano and Violin » de Mozart (ODE 124-2), ainsi que le CD des « Violin Sonatas » de Schumann (ODE 125-2),

qui ont été _ et je m’en suis tout de suite avisé _ enregistrés ensemble, mais toutefois _ et pour des raisons que j’ignore _ en deux temps, à Brême :

une première session avec la sonate K. 454 de Mozart et la sonate n°2 , Op. 121, de Schumann) s’est en effet déroulée du 27 au 30 juin 2011 ;

puis une seconde session avec les sonates K. 379 et K. 526 de Mozart et les sonates n°1, Op. 105 et n°3, WoO 2, de Schumann s’est déroulée du 23 au 25 avril 2012 _ ces enregistements de 2011 et 2012 étant parus en 2 CDs séparés, l’un, le CD Mozart ODE 1204-2, au mois d’octobre 2012, et l’autre, le CD Schumann ODE 1205-2, au mois de septembre 2013.

Aujourd’hui,

je désire simplement me faire d’abord l’écho de l’enchantement très vif éprouvé immédiatement à l’écoute de ce CD Schumann ODE 1205-2 _ paru, donc, au mois de septembre 2013, mais qui avait jusqu’ici échappé à mon  attention…

Lars Vogt et Christian Tetzlaff y sont tout simplement _ et pour l’éternité _ merveilleux !

 

Avec, pour le plaisir d’en partager ici l’écoute,

ce podcast (d’une durée de 13′ 35) du « I. Ziemlich lang sam – lebhaft« , de la Sonate pour violon n°2, Op. 121, de Robert Schumann, mis en ligne par Ondine le 24 septembre 2013 ;

suivi de ce podcast (de 5’18) du « III. Leise, einfach » de cette même Sonate n°2, Op. 121 ;

ainsi que ce podcast (d’une durée de 7′ 12) du « I. Ziemlich langsam – lebhaft » de la Sonate n°3 WoO 2 ;

suivi de ce podcast (de 2′ 23) du « II. Intermezzo: Bewegt, doch nicht zu schnell » de cette même Sonate n°3 Wo02 ;

et ce podcast (de 6′ 47) du « IV. Finale: Markirtes, ziemlich lebhaftes Tempo » de cette même Sonate n°3 WoO2.

Et avec aussi,

mais cette fois seulement pour l’anecdote,

cette vidéo _ d’une durée de 6′ 11 _, de l’incident d’un mémorable « page-turning disaster » lors d’un concert de Lars Vogt et Christian Tetzlaff, à la Sendesaal de Brême avec l’intervention de la merveilleuse Anna Reszniak en tourneuse de pages de luxe ; Anna Reszniack étant aussi l’épouse de Lars Vogt… _, lors de l’interprétation du Scherzo composé par Johannes Brahms pour la fameuse « F.A.E. Sonate«  WoO 2 dédiée à Joseph Joachim (dont les 4 mouvements sont l’œuvre d’Albert Dietrich, pour le premier, Robert Schumann, pour le second et le quatrième, et Johannes Brahms, pour le troisième

_ cette « F.A.E. Sonate«  fut interprétée pour la première fois au domicile de Robert et Clara Schumann le 28 octobre 1853, par Clara Schumann au piano et Joseph Joachim, au violon ; et à ces deux mouvements pour cette « F.A.E. Sonate«  offerte à Joseph Joachim, Robert Schumann en a très vite adjoint deux autres, formant cette désormais cataloguée « Sonate n°3 WoO 2«  de Robert Schumann, qui fut achevée de composer dès le 1er novembre 1853 ; mais qui, un peu étrangement, n’a pas été retenue dans le catalogue des œuvres de Robert Schumann réalisé conjointement par Clara Schumann et Johannes Brahms ;

de fait, cette Sonate pour violon et piano n°3 de Robert Schumann, cataloguée désormais sous l’appellation de « Sonate n°3 WoO 2« , n’a été que très tardivement publiée : en 1956…

Quant au Scherzo de Brahms formant le troisième mouvement de l’initiale « F.A.E. Sonate » composée pour Joseph Joachim en 1853, il figure bien, en conclusion, à la toute dernière plage, la plage n° 11, du merveilleux CD Ondine ODE 1284-2 « Brahms The Violin Sonatas«  de Christian Tetzlaff et Lars Vogt, enregistré à la Sendesaal de Brême du 24 au 26 août 2015 ; mais ce podcast-ci de ce CD Ondine ODE 1284-2 ne comporte hélas pas ce Scherzo du 3ème mouvement de la « F.A.E. Sonate« , qui conclut pourtant le CD Ondine ODE 1284-2 pour accéder ici à ce Scherzo de Brahms interprété par Christian Tetzlaff et Lars Vogt, il faut donc se reporter à la vidéo de la conclusion du concert donné par les mêmes Christian Tetzlaff et Lars Vogt au mois d’octobre 2015, également à la Sendesaal de Brême, avec la violoniste et chef d’orchestre Anna Reszniak en tourneuse de page de luxe : un bien précieux document-vidéo…

 

Ce jeudi 6 juillet 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : le romantisme radieux du Concerto pour violon de Johannes Brahms par David Oistrakh et Franz Konwitschny dirigeant la Staatskapelle de Dresde en 1954

11juin

En hommage à notre amie Simone Rey, née Spéraber

(Poudenx, 1919 – Guéthary, 2 décembre 2014).

C’est notre chère amie luzienne, Simone Rey,

excellente pianiste et très fine mélomane,

qui m’a fait découvrir, sur disque noir,

l’interprétation radieuse du magique Concerto pour violon en ré Majeur, opus 77, de Johannes Brahms

(Hambourg, 7 mai 1833 – Vienne, 3 avril 1897),

par l’impérial David Oistrakh

(Odessa, 30 septembre 1908 – Amsterdam, 24 octobre 1974)

et la Staatskapelle de Dresde

dirigée par le très grand Franz Konwitschny

(Fulnek, en Moravie, 14 août 1901 – Belgrade, 28 juillet 1962) ;

soit le CD DG 423 399-2,

enregistré à Berlin en février 1954.

Une merveille d’interprétation

de ce chef d’œuvre de la musique romantique ;

composé par Brahms pour son ami le violoniste virtuose Joseph Joachim,

achevé l’été 1878,

et créé à Leipzig le 1er janvier 1879 par Joseph Joachim, au violon,

et Johannes Brahms lui-même à la tête de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig.

En voici le podcast.

Une impériale splendeur !

Ce mercredi 10 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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