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L’achèvement de l’intégrale des Messes de Josquin des Prez par les Tallis Scholars de Peter Phillips, avec les Messes « Hercules Dux Ferrarie », « D’ung aultre amer et « Faysant regretz » : nous voici comblés !

12oct

En mon article du 20 janvier 2020 ,

j’exprimais mon vif désir de voir achever _ en triomphe, par trois des plus belles Messes du compositeur _ l’intégrale discographique des Messes de Josquin des Prez (1440 – 1521) par les magnifiques Tallis Scholars sous la direction de Peter Phillips,

pour le label Gimmell ;

une entreprise de 34 années, depuis 1986, avec le CD Gimmell GCGIM 009, des Missae Pange lingua & La sol fa re mi… 

L’année dernière, 2019, était paru leur 8éme (et avant-dernier) CD, le CD Gimmel CDGIM 052, avec les Missae Mater Patris & Da pacem

Et, entretemps, étaient parus

en 1989, le CD Gimmel CCDGIM 019, avec les deux Missae L’homme armé, Super voces musicales & Sexti toni,

en 2008, le CD Gimmel CDGIM 039, avec les Missae Sine domine & Ad fugam,

en 2009, leCD Gimmell CDGIM 042, avec les Missae Malheur me bat & Fortuna desperata

en 2011, le CD Gimmell CDGIM 044, avec les Missae De beata virgine & Ave Maris stella,

en 2016, le CD Gimmell CDGIM 048, avec les Missae Di dadi & Une mousse de Biscaye

en 2018, le CD Gimmell CDGIM 050, avec les Missae Gaudeamus & L’ami Baudichon.

Manquaient encore les célèbres Missae Hercules Dux Ferrarie, D’ung aultre amer & Faysant regretz

que vient, pour nous combler, nous donner le neuvième CD Gimmell de la série, le CDGIM 051.

Voici ici le très beau texte de présentation de ce CD par Peter Phillips :

Ce neuvième et dernier enregistrement de notre cycle de messes de Josquin est consacré à trois de ses plus grandes œuvres. Même s’il composa ces trois messes lorsqu’il avait à peu près la cinquantaine, elles offrent ensemble un parfait reflet de ce génie _ oui _ qui s’obligeait à concevoir chaque messe de manière différente _ voilà ! Hercules Dux Ferrarie comme Faysant regretz reposent sur la répétition d’une très courte formule mélodique (huit et quatre notes respectivement), mais avec des résultats très différents ; alors que D’ung aultre amer est un hommage à son «bon père» et professeur, Johannes Ockeghem, très sincère surtout dans le merveilleux motet du Benedictus, Tu solus qui facis mirabilia.

L’œuvre qui fit les gros titres est sans aucun doute la Missa Hercules Dux Ferrarie, écrite pour Ercole Ier d’Este, de Ferrare, peut-être lorsque Josquin travaillait à sa cour en 1503/04. Pour comprendre comment cette messe est construite, il suffit de se rappeler que le duc Ercole aimait entendre son nom chanté de manière évidente et souvent. Dans ce but, Josquin prit son nom et son titre, HERCULES DUX FERRARIE, et transforma les voyelles en musique au moyen des syllabes de solmisation de l’hexacorde guidonien _ de Guido d’Arezzo _, donnant une petite mélodie très bien tournée.

Hercules Dux Ferrarie

Il écrit ensuite ces huit notes pour qu’elles soient chantées 47 fois, en grande majorité (43) par les ténors, la partie la plus facile à entendre. Ces citations sont rendues encore plus évidentes pour l’auditeur notamment parce qu’elles sont chantées sur les mots du titre ; et qu’elles sont souvent exposées successivement dans trois différentes tessitures, à chaque fois plus élevées, ce qui crée un crescendo sonore—cette triple exposition devient ce que l’on pourrait appeler le thème «complet». Parfois, comme dans l’Hosanna, la longueur des notes est peu à peu réduite de moitié, et en même temps leur tessiture monte, si bien qu’il y a un autre crescendo d’excitation à la fin du mouvement.

La fin de l’Hosanna résume tout ce que Josquin a cherché à réaliser dans cette messe, et on imagine facilement qu’Ercole l’apprécia, étant donnée la nature joyeuse du texte à cet endroit. Il se peut également que le désir d’autoglorification d’Ercole ait poussé Josquin à exposer le thème «complet» d’«Ercole» à douze reprises au cours des cinq mouvements, reflétant les douze travaux d’Hercule, le dieu romain.

Toutefois, ce n’est peut-être pas tant pour le thème d’Ercole que cette messe est restée dans les mémoires que pour les contrepoints inventés par Josquin pour l’habiller. En effet, il a fait ce que Bach réalisera si souvent plus de deux siècles plus tard dans ses préludes de choral : mettre en marche les voix environnantes avant d’exposer la mélodie principale simplement et clairement au milieu de toute l’activité. Bien sûr, les expositions d’Hercule restent très strictes, et donc faciles à entendre. En outre, comme elles sont toujours exposées au ténor, on sait où les trouver.

Ces contrepoints sont surtout captivants dans le troisième Agnus, où l’ensemble passe de quatre à six voix. Les sopranos (qui finissent par chanter une partie du thème) sont en simple canon avec les ténors (qui l’ont «complet» pour la dernière fois), mais c’est vraiment ce qui se passe autour aux autres voix qui en fait l’une des plus grandes conceptions de Josquin, montrant qu’une fois encore il voulait que le dernier mouvement d’une messe récapitule et couronne _ voilà _ tout ce qui s’était passé auparavant.

La Missa Faysant regretz est identique à certains égards à la Missa Hercules Dux Ferrarie. C’est un rondeau à trois voix de Walter Frye ou de Gilles Binchois qui lui servit de modèle. Josquin en tira trois éléments : un motif de quatre notes fa ré mi ré ; et deux autres utilisés seulement dans le troisième Agnus. Mais, avant d’en arriver là, nous découvrons dans les mouvements précédents l’une des polyphonies les plus densément argumentées du répertoire, une sorte de pré-écho renaissance du Quatuor à cordes nº 3 de Bartók, où aucune note n’est inutile. On entend plus de deux cents fois le motif de quatre notes de Josquin et, contrairement à la méthode utilisée dans Hercules, il apparaît presque tout le temps à l’ensemble des voix, à différentes tessitures et sous différentes formes rythmiques. Il ne reste pas la moindre notion de structure audible : ici, on est projeté dans un univers profondément intellectualisé de références et de répétitions changeantes et tourbillonnantes, le sommet _ voilà _ de l’un des aspects de l’art de Josquin.

Deux moments méritent une attention particulière. Le troisième Agnus utilise non seulement le motif fa ré mi ré (chanté vingt-cinq fois dans ce seul mouvement), mais aussi un nouveau motif de quatre notes—ré ré mi ré—emprunté au ténor du rondeau et chanté ici par les altos, constamment transposé, vingt-quatre fois. Pour couronner le tout, pour la première fois, les sopranos chantent la mélodie complète du superius du rondeau—ce qui rend ce mouvement relativement long—, le travail des motifs continuant inexorablement au-dessous. Les subtilités liées au travail avec deux motifs—fa ré mi ré et ré ré mi ré—demandent un certain discernement, car ils se ressemblent tellement et sont si courts que la plupart des compositeurs trouveraient superflu de voir en eux des éléments distincts, tous conçus sous une mélodie donnée.

Mais si le fait de travailler avec une telle intensité sur si peu de notes semble obsessionnel, il faut entendre l’«Amen» du Credo. C’est sans doute mon passage préféré dans ces dix-huit messes. En vieillissant, Josquin eut de plus en plus tendance à revenir à maintes reprises sur la même note dans ses mélodies et, ici, ce souci d’une seule hauteur de son produit une phrase difficile à oublier. La note en question est ré ; et si les autres parties s’y réfèrent, ce sont les sopranos qui ne peuvent l’abandonner. Une conception étonnante et un grand plaisir à exécuter.

La Missa D’ung aultre amer est une autre excentrique dans le corpus de messes de Josquin. Elle est sans doute légèrement antérieure aux deux autres enregistrées ici, mais montre tout autant un côté unique de la technique de Josquin. Ici, il est non seulement compact, mais bref. Cette concision vient d’un style syllabique, en particulier dans le Gloria et le Credo où il condense les textes en les faisant se chevaucher. Le Kyrie, le Sanctus et l’Agnus font preuve d’une plus grande liberté, mais les phrases sont courtes : chose très inhabituelle, le Kyrie est plus long que le Gloria. Ce style vient probablement de la lauda polyphonique pratiquée dans le rite ambrosien de Milan lorsque Josquin y travaillait au cours des années 1480 et qui avait aussi la caractéristique de substituer un motet au Benedictus et au deuxième Hosanna, manquant ici et que remplace Tu solus qui facis.

Par manque d’espace, cette œuvre ne peut donner lieu à une élaboration polyphonique ou au déploiement sonore. Il n’y a ni duos (les trois Agnus, par exemple, sont à la fois très brefs et bien remplis), ni canons, ni voix ajoutées. Pour une fois, l’intérêt est centré sur des accords simples, surtout dans le motet Tu solus qui facis. Les accords simples doivent être plus faciles à écrire que la polyphonie complexe et pourtant, au fil des ans, beaucoup de compositeurs (notamment à l’époque victorienne) ont montré avec quelle facilité ce genre de musique devient prévisible et ennuyeuse. Toutefois, Tu solus qui facis se compose d’accords parfaitement disposés, solennels et sonores. Derrière eux, et en fait derrière une grande partie des détails figurant dans le reste de cette œuvre, il y a la chanson D’ung aultre amer d’Ockeghem. C’était important pour Josquin, qui vénérait Ockeghem plus que quiconque. Il voulait lui rendre un hommage qui, même lorsque la liturgie demandait une certaine retenue, montre son aptitude à dominer tous les enjeux.

Cet album marque la fin du cycle des messes de Josquin par The Tallis Scholars _ voilà _, entrepris en janvier 1986. Il y a bien des années, j’ai décidé que nous devions éviter de longues séries d’enregistrement car, le temps et les ressources étant limités, je voulais que chaque album publié soit en lui-même _ voilà _ un événement marquant, ce que ne pouvaient garantir des projets qui devaient, par définition, être complets—ce qui s’applique autant aux messes de Palestrina qu’aux symphonies de Haydn. Au lieu de cela et des années durant, nous avons tracé les limites de la polyphonie de la Renaissance, essentiellement en nous attachant à chaque figure majeure et en lui dédiant une anthologie.

Lorsque nous avons commencé à enregistrer Josquin en 1986, nous n’avions pas l’intention d’entreprendre une série ; mais, peu à peu, j’ai commencé à comprendre qu’avec ses dix-huit messes—un nombre à peu près gérable pour un même projet d’enregistrement—mon principe serait encore respecté, simplement parce que Josquin refusait de faire deux fois la même chose _ voilà. Comme Beethoven dans ses symphonies, Josquin utilisait essentiellement le même groupe d’interprètes pour créer des univers sonores vraiment spécifiques _ voilà _ chaque fois qu’il écrivait pour eux. Je me suis rendu compte que chaque album pouvait en fait constituer un événement et que la série complète—si jamais nous parvenions à la terminer—serait un événement majeur _ oui ! Comme l’exploration des symphonies de Beethoven, les différents univers sonores propres au maniement par Josquin du moyen d’expression choisi par lui étaient là pour s’en servir : il nous revenait de les trouver _ voilà. Cette recherche s’est parfois avérée très difficile, surtout à cause de l’étendue absolument incroyable des tessitures vocales de Josquin. Mais elle a déterminé la carrière des Tallis Scholars.

Peter Phillips © 2020
Français: Marie-Stella Pâris

Durant le cycle de mes Musiques de joie pour la période de confinement

_ cf mon récapitulatif du 29 juin dernier : _,

je n’avais pas manqué de citer, le vendredi 17 avril, ,

avec le sublime Motet Planxit autem David,

du CD Miserere mei Deus, de la Capella Amsterdam, dirigée par Daniel Reuss

(le CD Harmonia Mundi HMM 602620)… 

Josquin nous comble !

Et sa splendide incarnation musicale par les Tallis Scholars

nous fait grimper au ciel !


Ce lundi 12 octobre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un récapitulatif commode de mes 106 « Musiques de joie » pour situation de confinement : du dimanche 15 mars au dimanche 28 juin 2020

29juin

Sous forme de courriels à certains de mes amis

avec lesquels je me suis initié à la recherche (et découverte !) de circonstances extra-musicales méconnues de la création musicale,

voici un récapitulatif commode de liens à mes 106 articles de « Musiques de joie« ,

au départ du dimanche 15 mars, premier tour des Élections Municipales 2020,

au dimanche 28 juin, second tour ;

pour temps de confinement…

Chers vous,
 
cette collection de 106 « Musiques de joie »
_ d’un dimanche d’Élections à un autre dimanche d’Élections,
avec cette expérience rare de confinement prolongé, qui m’a permis de mettre mieux (ou enfin !) à profit le trésor désordonné des piles de CDs de ma discothèque personnelle _
constitue, bien sûr, et forcément, un choix partiel et subjectif,  que j’espère cependant pas trop arbitraire.
 
Une sorte de vagabondage heureux à travers l’histoire, assez hiératique et imprévue, non calculée en tout cas, de la formation assez variée de mes goûts de mélomane vraiment curieux,
à défaut d’être effectivement musicien ;
ou comment retourner (un peu) à son profit les insuffisances rédhibitoires de sa formation…
 
Ce qui m’a offert d’étonnantes et bien belles rencontres, totalement imprévues et improgrammées, que j’ai appris aussi à cultiver avec passion en même temps que recul, de cette place un peu étrange et atypique, me semble-t-il, de mélomane inlassablement curieux, ouvert et …passionné !
 
Voilà pourquoi je tenais à inclure en ce bouquet de « Musiques de joie » ce qui a aussi marqué ce parcours personnel _ et atypique _ de réelles découvertes,
à travers l’attention méthodique que j’ai pu porter par exemple à La Fontaine et Marc-Antoine Charpentier, ou à Lucien Durosoir…
 
Ce qui a enrichi considérablement ce que j’ai naguère nommé « l’aventure d’une oreille »…
Et qui est aussi le charme d’une vie (un peu philosophique) épanouie à sa façon…
 
Avec reconnaissance,
 
Francis
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
10) mardi 24 :  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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         73) mardi 26 :    

 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Réjouissez-vous !

Ce lundi 29 juin 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Musiques de joie : la plénitude tendre et grave de Josquin des Prez

17avr

Changement d’humeur,

ce jour,

dans le parcours des modalités musicales diverses de la joie :

aujourd’hui, la plénitude d’une infinie tendresse,

grave et profonde,

du génie de Josquin des Prez

(Beaurevoir, ca. 1450 – Condé-sur-l’Escaut, 27 août 1521).

Un compositeur dont je collectionne les CDs de Messes,

interprétées par les Tallis Scholars.

Pour illustrer la tonalité singulière de la joie musicale de Josquin,

je choisis ici le Motet Planxit autem David ;

et tout spécialement _ surtout _ dans l’interprétation rayonnante et parfaitement aboutie

du CD intitulé Miserere mei Deus

de la Cappella Amsterdam, dirigée par Daniel Reuss

dans le superbe CD Harmonia Mundi HMM 902620,

enregistré au mois de juillet 2018, à la Waalsekerk d’Amsterdam.

Ce vendredi 17 avril 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

La superlative collection des Messes de Josquin des Prez par les Tallis Scholars : un miracle de musique !

20jan

Josquin Des Prez (ca. 1440 – 1521) :

le plus grand, peut-être, de tous les compositeurs de la musique occidentale !

Et dans sa discographie,

la superlative collection de ses Messes à ce jour disponibles en CDs

enregistrées par les Tallis Scholars,

sous la direction _ ultra-exigeante ; et bellissime ! _  de Peter Phillips.

Une merveille !

Soient les 8 CDs suivants, comprenant 16 Messes :

_ en 1986, le CD Gimell CDGIM 009,

comprenant la Missa Pange lingua et la Missa La sol fa re mi ;

_ en 1989, le CD Gimell CDGIM 019,

comprenant la Missa L’homme armé super voces musicales et la Missa L’homme armé sexti toni ;

_ en 2008, le CD Gimell CDGIM 039,

comprenant la Missa Sine nomine et la Missa Ad fugam ;

_ en 2009, le CD Gimell CDGIM 042,

comprenant la Missa Malheur me bat et la Missa Fortuna desperata ;

_ en 2011, le CD Gimell CDGIM 044,

comprenant la Missa De beata vergine et la Missa Ave Maris stella ;

_ en 2016, le CD Gimell CDGIM 048,

comprenant la Missa Di dadi et la Missa Une mousse de Biscaye ;

_ en 2018, le CD Gimell CDGIM 050,

comprenant la Missa Gaudeamus et la Missa L’ami Baudichon ;

_ en 2019, le CD Gimell CDGIM 052,

comprenant la Missa Mater Patris et la Missa Da pacem.

Manquent encore, pour le moment,

au répertoire enregistré de Josquin Des Prez par les Tallis Scholars et Peter Phillips,

la Missa Faisant regretz

la Missa Hercules Dux Ferrariæ,

ainsi que

_ d’attributions moins certaines _

la Missa  Allez, regretz,

et la Missa D’un aultre amer

Ce lundi 20 janvier 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Dans la spendeur ferraraise des ducs Hercule I et II d’Este, la merveille Cipriano de Rore à la suite de la merveille Josquin des Prez

07oct

Au pinacle _ absolu _

des compositeurs de la musique occidentale,

Josquin des Prez (1450 – 1521).

Dans son sillage,

et tout particulièrement à Ferrare

_ Josquin fut résidence à la brillantissime ultra-raffinée cour d’Ercole I d’Este à Ferrare

en 1503-1504,

où il composa pour le splendide duc d’Este

la Missa Hercules Dux Ferrariae _,

 

voici Cipriano de Rore (1515 – 1565)

_ qui résida, lui, à la fastueuse cour d’Ercole II d’Este

de 1547 à 1559,

pour lequel il composa

la Missa Vivat Felix Hercules


Le CD CPO 777 989-2

de cette Missa Vivat Felix Hercules

avec 9 Motets,

par l’Ensemble Weser-Renaissance

que dirige Manfred Cordes

est à la hauteur des chefs d’œuvre de Josquin Des Prez…

C’est tout dire :

un enchantement absolu !


Ce lundi 7 octobre 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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