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De prometteuses perspectives, du côté de la famille Bonopéra

01mar

Et voilà que, hier dimanche 28 février 2021, vers 16 heures,

je reçois un appel téléphonique en réponse à un message déposé la veille, samedi 27 février, vers 17 heures, sur le répondeur téléphonique, d’un autre membre de la famille Bonopéra, la niçoise Cécile Bonopéra,

fille de Paul-Jean-André Bonopéra (né à Orléansville le 5 mai 1933) et son épouse Anne-Marie Arnal,

petite-fille de Marcel Bonopéra (né à Renault le 10 janvier 1907) et son épouse Odette Sanchez (née à Orléansville le 23 décembre 1911

et arrière-petite fille de Paul Bonopéra-junior (né à Pontéba le 13 septembre 1878) et son épouse Marie-Marguerite-Léonie Cathébras (née à Saint-Sauveur-de-Ginestoux (Lozère) le 12 janvier 1881 _ Paul Bonopéra-junior étant le second des 6 fils de Paul  Bonopéra-senior (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916) et sa première épouse Joséphine Girot (Ténès, 1856 – Orléansville, 11 juillet 1892) ; avec ici pour rappel ce précieux récapitulatif des 6 fils Bonopéra nés entre 1877 et 1892, extrait de mon article du 16 février 2021 « «  :

_ Jean Bonopéra, né le 18 juin 1877, à Pontéba _ cultivateur de profession, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1898 _ ;

_ Paul Bonopéra, né 19 septembre 1878, à Pontéba _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1899 _ ;

_ Alphonse Bonopéra, né le 1er janvier 1881, à Charon _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1902 ; puis, plus tard, garde-champêtre _ ;

_ Auguste Bonopéra, né le 3 avril 1883, à Orléansville _ boulanger (sic ; ce n’est que plus tard qu’il deviendra le cafetier de la rue d’Isly, à Orléansville…), et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1904 _ ;

_ Julien Bonopéra, né le 9 janvier 1887, à Charon _ commis des Postes et Télégraphes, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1908 _ ;

_ Georges Bonopéra, né le 21 février 1892, à Ténès _ employé, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1913.

Et que l’échange extraordinairement sympathique qui s’ensuit avec Cécile Bonopéra, m’apprend l’existence de recherches généalogiques :

d’une part, menées par M. André Raymond

_ M. André Raymond est né à Mouzaïa-les-Mines, en avril 1930 ; il est le fils de Juliette Morand de la Genevraye (Orléansville, 25 janvier 1906 – Lagardelle-sur-Lèze, 22 octobre 1998), petit-fils de Jules Morand de la Genevraye (Orléansville, 17 juin 1881 – j’ignore la date et le lieu de son décès), arrière-petit-fils d’Auguste Morand de la Genevraye (Varsovie, 11 septembre 1844 – Orléansville, 25 mai 1904) et son épouse Marguerite Bonopéra : la sœur aînée (née à Miliana le 22 janvier 1849) de ce Paul Bonopéra (né lui aussi à Miliana : le 1er octobre 1849) dont m’intéresse l’identité de la veuve, née Confex… _ ;

et l’autre, réalisée probablement par un des petits-fils de ce Paul Bonopéra (Miliana, 1er octobre 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916), dont m’intéresse tant de découvrir l’identité précise de la veuve _ « née Confex«  _, « Mme Vve Bonopéra« , ou « Mme Vve Paul Bonopéra« , puis, partir de 1930, « Mme Vve Bonopéra mère » _ en l’avis de décès paru dans L’Écho d’Alger du 8 octobre 1935, de M. Georges Morand de la Genevraye _, « née Confex« , donc _ en un avis de décès de sa sœur aînée, Elisabeth Confex, « Mme Vve Wachter, née Confex » paru dans Le Progrès, d’Orléanville, le 2 avril 1925 _ ;

apparentée qu’elle est, par cette filation Confex, aux Wachter d’Orléansville,

et par là apparentée surtout à ces Gentet d’Orléansville,

et en l’occurence précise à « Mme Vve Louis Gentet, née Wachter« 

_ dont j’ignore aussi l’identité précise !!! _,

dont le défunt mari Louis Gentet, décédé le 9 août 1906, à Orléansville, a été _ nous y voilà ! _ le tuteur, aux décès de leurs parents Adélaïde Gentet (Orléansville, 1855 – Oran, 5 juillet 1886) et son époux Anatole Rey (Le Grand Serre, 11 juin 1845 – Oran, 28 janvier 1890) _ cet Anatole Rey qui avait été maire d’Orléansville en 1880-1881 ; cf mon article du 30 décembre 2020 :  ; et celui du 2 janvier 2011 : _,

des deux sœurs orléansvilloises Marie-Louise Rey et Aimée-Laurence Rey :

l’aînée, Marie-Louise, épouse d’Amédée Ducos du Hauron (Agen, 9 février 1866 – Alger, 15 juillet 1935),

lui-même l’aîné des trois neveux qui ont secondé, en ses travaux, leur oncle, le génial inventeur _ en 1868, à Lectoure _ de la « photographie de couleurs« , Louis Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920) ;

et la cadette, Aimée-Laurence, épouse de ce Victor-Nicolas-Benjamin Gadel (Le Grand Serre, 10 juillet 1872 – Alger, 30 mars 1930),

dont le faire-part de décès, paru dans L’Écho d’Alger le 31 mars 1930 _ cf mon article (du 28 janvier 2021) récapitulatif de la lecture de ce faire-part de décès de Victor Gadel : _ comporte ce nom de « Mme Vve Bonopéra« ,

qui m’a mis sur la piste de ces Bonopéra d’Orléansville…

Un faire-part de décès éminemment décisif dans les avancées de ma recherche ;

et que voici _ on trouvera ici en rouge les éléments disparus dans le bien malencontreux déchirement de la page du journal reproduite _ce faire-part du décès de « M. Victor Gadel, Payeur adjoint du Trésor« , paru dans L’Écho d’Alger du 31 mars 1930, très probablement rédigé par Aimée-Laurence Rey, « Mme Vve Victor Gadel« , la sœur cadette de Marie-Louise Rey, et belle-sœur d’Amédée Ducos du Hauron

_ que nous retrouverons, sous cette même mention de « Mme Vve Victor Gadel« , dans le faire-part de décès, paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939, de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron« une mention qu’il m’a fallu, déjà, un certain temps, pour parvenir à la déchiffrer… _, devenue, ce mois de janvier 1939, la mémoire familiale de la branche « algéroise-algérienne » des Ducos du Hauron, depuis les décès de sa soeur Marie-Louise Rey (le 20 septembre 1933, à Agen), et de son beau-frère, Amédée Ducos du Hauron (le 15 août 1935, à Alger) ;

et j’ajoute ici, au passage, que j’ignore encore la date et le lieu du décès de cette « Mme Vve Victor Gadel« , née, à Orléanville, j’ignore aussi à quelle date, Aimée-Laurence Rey, fille d’Anatole Rey et de son épouse, née Adélaïde Gentet… _ :

« Mme Vve Victor Gadel ;

M. Robert Gadel, étudiant en pharmacie,

Mme, née Irène Bure, et leur fils Jean-Claude ;

M. Georges Gadel ;

Mme et M. Eugène Gadel et leurs enfants, de Paris ;

Mme et M. Ducos du Hauron et leurs enfants ;

Mme et M. Henri Ducros ;

Mme et M. Eugène Gentet ;

Mme Vve Gentet ;

les familles Gadel, Dufour, Sibert et Macaire, de Marseille ;

Bure, Escudié, Mann, Donsimoni, Ferrand, Wachter, Gastaud, Rencurel, Maestracci, Cachia, Barzan, Ducros, Jean, Bonopéra

ont la douleur de vous faire part du décès de leur bien cher et regretté

Monsieur Victor GADEL
Payeur-adjoint du Trésor, Capitaine en retraite, Chevalier de la Légion d’honneur

leur époux, père, beau-père, grand-père chéri, frère, beau-frère, oncle, cousin germain, neveu, cousin, parent, allié et ami,

survenu à Alger le 30 mars, à l’âge de 57 ans,

et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd’hui 31 mars à 10 heures.

Réunion au domicile mortuaire, 32, rue Eugène Robbe.

P. F. GUYE, 38, rue Rovigo, Alger. T. 51-71« 

À comparer avec le faire-part de décès, bien plus succinct, de « Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron »,
la fille aînée d’Amédée Ducos du Hauron et son épouse orléansvilloise née Marie-Louise Rey, 
paru dans L’Écho d’Alger du 2 janvier 1939 :
M. Henri Ducros, administrateur-adjoint à Dupleix et ses enfants ;
MM. Ducos du Hauron Gérard et Roger ;
Mme Jacquet ;
Mme Vve Gadel et ses enfants ;
les familles Ducros, Ducos du Hauron, Gadel, Gentet, Charavel, Ferrand, Bure,
vous font part du décès de leur chère et regrettée Madame Henri Ducros, née Eveline Ducos du Hauron.
Les obsèques ont eu lieu dans l’intimité le 1er janvier 1939.

Voilà donc un bref résumé de l’historique des emboîtements de mes recherches généalogiques :

des Ducos du Hauron, aux Rey ;

des Rey (et Gadel) aux Gentet, à Orléansville  ;

des Gentet aux Wachter, à Orléansville ;

des Wachter aux Confex ;

et des Confex aux Bonopéra et Morand de la Genevraye, à Miliana, Rabelais et Orléansville…

À suivre…

Ce lundi 1er mars 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Un premier commode récapitulatif de mon parcours de recherche autour du bienveillant entourage familial gascon de Louis Ducos du Hauron, inventeur génial de la « photographie de couleurs »

14déc

Pour commodité,

voici un récapitulatif provisoire des articles de mon blog « En cherchant bien« 

témoignant de mon parcours de recherche _ step by step _,

à partir du mercredi 2 décembre dernier,

à propos de l’environnement familial,

en Gascogne principalement _ mais aussi en Algérie, puis en région parisienne _,

de Louis-Arthur-Montalembert Ducos du Hauron (Langon, 8 décembre 1837 – Agen, 31 août 1920),

ce génial inventeur _ trop méconnu encore _ de la « photographie de couleurs » :

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

De prometteurs contacts de proches de l’inventeur

laissent espérer de nouveaux progrès de la connaissance concernant les conditions affectives et matérielles de ses recherches et géniales découvertes photographiques …

Ce lundi 14 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Louis Ducos du Hauron : afin de mieux comprendre le contexte des inventions, ma méthode d’enquête (qui ? où ? quand ?)

06déc

Depuis ma découverte factuelle très récente des géniales inventions photographiques de Louis Ducos du Hauron,

et face à ce « dossier » que je me propose _ me donne, comme en un jeu… _ à un peu mieux pénétrer

j’applique une nouvelle fois ma méthode personnelle d’enquête, face aux divers faits commencés d’appréhender, les uns après les autres :

mieux identifier, d’abord, qui, où et quand…

Car les données d’abord accessibles sont forcément parcellaires ;

et il m’est nécessaire de commencer à relier les détails de ces données _ d’abord isolées _ les uns aux autres,

afin de mieux, et chacun, les cerner, les connaître vraiment,

et surtout mieux les comprendre en profondeur,

en les contextualisant le plus précisément possible…

Selon de tels objectifs méthodologiques,

j’ai donc commencé par rechercher les constellations familiales _ qui ? _, en leur temporalité et histoire _ dans la durée des années : à partir du XVIIIéme siècle, et jusqu’à aujourd’hui... _ relativement accessible ;

et les données reçues comportent déjà bien des trous…

Il m’a fallu aussi tenter de connaître le plus précisément possible le parcours géographique _ où ? _, sur la durée des 82 ans de la vie _ et quand ? _, de Louis Ducos du Hauron…

C’est ainsi que je me suis assez vite rendu compte de la grande importance, en ce déroulé des découvertes successives de Louis Ducos du Hauron, du contexte familial immédiat pour ce célibataire ne disposant d’aucune ressource financière propre lui assurant ne serait-ce que le simple quotidien des jours…

De sa naissance à Langon le 8 décembre 1837 au décès de son père Jérôme Amédée Ducos du Hauron, à Auch le 14 octobre 1863 _ Louis n’a alors pas encore 26 ans, et son père décède à l’âge de 64 ans _, le jeune homme ne se prépare à aucune carrière professionnelle ; et se livre seulement à ses recherches _ assez théoriques pour l’essentiel… ; mais fondamentales pour toutes les applications pratiques qui, peu à peu, en seront faites… _ de physique et chimie, autour du phénomène des couleurs et de leur captation et reproduction matérielles, en bénéficiant de la protection paternelle _ qui a fait toute sa carrière, lui, son père, dans la fonction publique des contributions indirectes.

Il semble que sur son lit de mort, à Auch, le père a fait promettre à son fils aîné _ de 7 ans plus âgé que son cadet Louis : Alcide, lui, a 33 ans _, Alcide _ engagé en une carrière dans la magistrature _, de veiller très scrupuleusement à son jeune frère, et de subvenir à tous ses besoins matériels, afin que le très inventif Louis puisse se livrer le plus librement possible à ses recherches _ très intellectuelles pour commencer _ de physique et chimie des couleurs…

Promesse qu’Alcide accomplira complètement, de ce 14 octobre 1863 du décès de leur père, à Auch, à son propre décès, à Savigny-sur-Orge, le 13 mai 1909…

Mais ce dont ne paraissent pas s’être assez souciés jusqu’ici, du moins à ma connaissance présente, les biographes de Louis Ducos du Hauron, c’est de la plus large constellation familiale _ au-delà de la personne-clé de son frère aîné Alcide _ qui a continuellement assisté de toutes les manières possibles _ d’abord affectivement, mais matériellement aussi _ Louis, en plus du soutien si essentiel et constant de son frère Alcide.

Car très rapidement après ce 14 octobre 1863 du décès de leur père à Auch, Alcide, nommé juge suppléant au tribunal d’Agen le 14 mai 1864, s’est marié, au Temple-sur-le Lot, le 11 septembre 1864, à Césarine-Marie de Fourcauld, dont il aura au moins 4 enfants : 2 fils, Amédée _ né le 9 février 1866 et décédé à Alger le 15 juillet 1935 : il fera toute sa carrière dans l’administration de l’Algérie _ et Étienne Gaston, né à Agen le 16 juin 1870, et 2 filles, dont l’une se prénomme Alice : Alice et sa sœur _ dont j’ignore donc pour le moment le prénom _ survivront à leurs 2 frères _ décédés, donc, le cadet, en 1912 (à l’âge de 41 ans) et l’aîné en 1935 (à l’âge de 71 ans) _, ainsi qu’en témoigne une très intéressante lettre conservée d’Alice, en date du 6 juillet 1948, adressée à M. Lacroix, à Villeneuve-sur-Lot : en effet, à l’âge de 41 ans, le cadet, Gaston Ducos du Hauron décèdera précocément à Savigny-sur-Orge le 3 avril 1912 _ Gaston s’était marié, à Saint-Mandé, le 7 janvier 1898, à Edmée de Lamarque (née à Poitiers le 8 janvier 1876, et décédée à Saint-Mandé le 22 février 1902) ; et le couple a eu 2 filles, dont l’aînée est Etiennette Ducos du Hauron, née le 26 décembre 1898 à Saint-Mandé, qui se mariera à Agen le 20 juillet 1920, à Alfred Lamarque (né à Angers le 30 juin 1898, et décédé à Paris le 1er décembre 1976), et qui aura 10 enfants ; Etiennette décèdera à Paris le 20 décembre 1996… Je remarque au passage, et surtout, que ce mariage à Agen le 20 juillet 1920 précède d’un mois et 11 jours le décès, à Agen, de Louis Ducos du Hauron, le 31 août 1920… _ ; et Amédée, l’ainé, fera carrière dans les services administratifs en Algérie, où il décèdera à Alger le 15 juillet 1935 _ Amédée Ducos du Hauron était marié à Marie-Louise Rey, née en 1879, et décédée à Agen, le 20 septembre 1933, à l’âge de 54 ans ; le couple a eu au moins 5 enfants, dont une petite Edmée, née à Lamartine le 8 juillet 1904, et un fils prénommé Gérard Yves Alcide, né à Berrouagha le 30 août 1909, et qui décèdera à Avignon le 27 janvier 2000. À l’occasion d’une belle exposition d’anaglyphes de Louis Ducos du Hauron au Casino d’Alger en 1927, un entrefilet du journal L’Echo d’Alger mentionne la présence d’Amédée Ducos du Hauron (qui fut un collaborateur direct de son oncle, est-il alors rappelé…), désormais retraité, à Rébeval, en Algérie, à la tête d’une famille de 5 enfants… Louis a ainsi communiqué sa passion pour la recherche photographique à trois de ses neveux ; Amédée et Etienne Gaston Ducos du Hauron, les deux fils de son frère Alcide ; et Raymond de Bercegol, le fils de sa sœur Berthe ! Il faut le souligner… Même si ses neveux ne furent guère plus efficaces que leur oncle Louis dans la gestion industrielle de leurs inventions…

Césarine-Marie et ses enfants, ainsi que Louis _ retenu dans le Sud-Ouest par d’importants travaux dans une entreprise toulousaine _, ne rejoindront en Algérie Alcide, nommé conseiller à la cour d’appel d’Alger le 25 janvier 1881, qu’en 1883 pour Césarine-Marie et ses enfants, et 1884 pour Louis…

Et Césarine-Marie, devenue veuve d’Alcide le 13 mai 1909, demeurera au domicile familial _ depuis 1902 _ de Savigny-sur-Orge en compagnie de son beau-frère Louis, jusqu’au mois d’août 1914 _ au début de la guerre _ ; et je suppose que c’est en ce domicile familial du 14 rue des Rossays, à Savigny-sur-Orge, qu’est décédé le fils cadet d’Alcide et Césarine-Marie, Gaston, le 3 avril 1912.  

Mais Louis Ducos du Hauron est demeuré très proche aussi de la famille de sa sœur Berthe _ née à Libourne le 23 janvier 1842 ; j’ignore à ce jour la date et le lieu de son décès: Berthe était présente au second mariage de son fils Raymond, le 4 juin 1907, à Joinville-le Pont, et domiciliée avec son fils au n° 17 de l’avenue Pauline de Joinville-le-Pont… _ et de son époux Fabien Onézime de Bercegol _ leur mariage avait eut lieu à Agen, le 11 février 1866. Un de ses neveux Bercegol _ Raymond ! _ accompagnera diverses entreprises de son oncle Louis, notamment à l’occasion de divers brevets de procédés photographiques, au début du XXème siècle en région parisienne…

Louis Ducos du Hauron est certes demeuré célibataire et sans enfants,

mais c’est en compagnie de sa belle-sœur Cézarine-Marie qu’il quitte Savigny-sur-Orge au mois d’août 1914 pour gagner, plus loin du front, la propriété familiale des de Fourcauld, au Temple-sur-Lot ;

et c’est toujours avec sa belle sœur qu’il s’installe en 1920 à Agen au 58 de la rue Lamouroux, en ce qui sera son dernier domicile, puisqu’il y décède bientôt le 31 août 1920 ;

mais non sans avoir été présent _ j’y insiste _ au mariage, à Agen, le 20 juillet 1920, de sa petite-nièce, la fille aînée du regretté Gaston Ducos du Hauron, Etiennette, née à Saint-Mandé le 26 décembre 1898, avec Alfred Lamarque _ né à Angers le 30 juin 1898…

Je constate aussi l’importance des tropismes gascons : gersois (Nogaro, Auch, Lectoure) et lot-et-garonnais (Tonneins, Agen, Le Temple-sur-Lot), qui caractérisent, génération après génération, pas mal des membres de la famille Ducos du Hauron, depuis la vie à Nogaro des ancêtres François Ducos et Jean-Marie Ducos du Hauron : ce dernier, en effet, né à Nogaro en 1778, s’est marié à Bordeaux le 10 août 1797 avec Marie de Montalembert, native de Penne d’Agenais en 1780, et est décédé à Tonneins, en Lot-et-Garonne, en 1853…

Mes recherches sur la constellation familiale qui a protégé toute sa vie durant Louis Ducos du Hauron ne font ainsi que commencer…


Ce dimanche 6 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Post-scriptum :

Lettre d’Alice Ducos du Hauron

à Monsieur LACROIX Ancien Chef de laboratoire, 46, rue des Girondins, Villeneuve S/Lot,

en date du 6 août 1948 :

Monsieur,

Je reçois votre lettre qui m’émeut profondément, et j’espère qu’aucun événement pénible ne viendra m’empêcher d’être parmi mes chers compatriotes le 5 septembre.
Nous restons seules descendantes directes, ma sœur et moi, mes 2 frères étant morts, mais il y a des petits et arrières-petits neveux : 2 _ Gérard et Roger (je l’apprendrai plus tard) _ en Algérie fils de mon frère aîné _ Amédée _, 2 filles de mon frère cadet _ Gaston _, mariées, et l’une _ Étiennette _ mère de 8 enfants, l’autre de 2.

Ma sœur et moi, non mariées, avons consacré notre jeunesse à l’éducation de deux petites nièces orphelines de père et de mère (filles de mon frère cadet _ Gaston, et de son épouse Edmée _) et toutes 4 vécûmes toujours auprès de notre cher oncle _ voilà ! _ qui ne quitta jamais son frère, mon père. L’aînée _ Étiennette _ eut 8 enfants, la seconde _ Simone (je l’apprendrai plus tard) _ 2, elle est depuis 4 ans paralysée à l’âge de 48 ans, et ma sœur ne la quitte jamais.
L’aînée sera certainement avec moi, elle est à Luchon en ce moment où je la préviens. C’est un mois après son mariage _ à Agen le 20 juillet 1920, avec Alfred Lamarque _ que nous fermions pour toujours les yeux de notre cher oncle que nous aimions à l’égal de notre père _ et c’est bien sûr à relever !

Je suis heureuse que cet hommage _ agenais _ lui soit rendu, non pour la gloire, nous savons tous ce qu’elle vaut, mais pour réparer les si nombreuses erreurs et injustices dont il fut victime.
C’est l’année de la naissance de Louis Lumière que « Ducos du Hauron » prit son premier brevet pour le cinéma, en mars 1864 et sous le n° 61 975 et sous le nom de « chronophotographie », appelée aujourd’hui « cinématographie ». Les brevets étaient tombés depuis longtemps dans le domaine public quand ses inventions furent industrialisées. Comme le disait un journaliste, pour avoir des branches, il faut un tronc solide, mais ce ne sont que des branches qui n’auraient pas existé si le tronc n’avait pas poussé d’abord !

C’est le 14-7-1862 que D.du H. fit sa première communication à l’Institut sur la « Photographie des Couleurs et c’est en Sbr 1868 qu’il prit son premier brevet sous le n° 83 061 . Le Musée d’Agen et la Société Française de Photographie à Paris possèdent plusieurs exemplaires de ses premiers tirages.
Pour ne citer que ces deux premières inventions qui furent une source de richesses pour beaucoup mais pas pour lui, il se ruina, nous ruina et n’eut jamais les ressource nécessaires pour mettre sur pieds ce qui devait avoir plus tard un si grand succès ! (ma sœur et moi n’avons même pas une entrée gratuite au cinéma). Et tout en rendant hommage à L. Lumière pour ses intéressants travaux, il n’est pas comme on l’appelle : « le Père du Cinéma ».

La bourse du savant et celle de son frère était commune et presque toujours vidée par les frais qu’occasionnaient les expériences poursuivies _ voilà. Mon père était Conseiller à la Cour, il commença sa carrière à Agen comme Juge d’Instruction. L’Allemagne avait demandé à mon oncle d’acheter son brevet de la « Photographie des Couleurs », par patriotisme il refusa, et Dieu sait comment il en fut remercié.

Je m’excuse, Monsieur le Maire de ce si long exposé, mais une mise au point est de temps en temps nécessaire car un trop long silence touche de très prés à l’oubli.
Comme je suis émue, ma sœur _ Marguerite-Jeanne _ le sera aussi (elle est toujours de moitié dans tous mes sentiments) de cette si délicate pensée de faire restaurer notre cher caveau où toutes nos affections sont ( ) pauvres chers disparus, si unis dans la vie _ voilà _, puissent-ils voir que leurs pensées (nous sont) aussi présentes que le jour de leurs départs. Nos maigres ressources ne nous permettent jamais de faire remettre en état cette dernière demeure _ le caveau de famille d’Agen _, dans laquelle hélas, nous ne pourrons jamais être transportées pour y dormir notre dernier sommeil. C’est un luxe aujourd’hui auquel ma sœur et moi ne pourrons plus jamais songer.

En attendant le plaisir de vous les exprimer de vive voix, croyez, Monsieur le Maire, à tous nos reconnaissants sentiments.
A. Ducos du Hauron

23, rue d’Argenteuil, Paris 1°

PS : En 39, j’avais déjà été avisée que cette cérémonie devait avoir lieu mais M. (… ministre… ne put venir…), puis ce fut la guerre.

Les cérémonies de commémoration des cent ans de la disparition, à Agen, de Louis Ducos du Hauron : à Agen, Langon, et probablement ailleurs en France

05déc

C’est l’article du journal Sud-Ouest Langon rend hommage à l’inventeur de la photographie couleur se faisant l’écho de l’hommage que sa ville natale (le 8 décembre 1837) de Langon rendait à Louis Ducos du Hauron en donnant son nom à une des rues de la ville à l’occasion du centenaire de son décès (à Agen le 31 août 1920)

qui m’a mis sur la voie de tâcher d’en apprendre un peu davantage sur ce très remarquable inventeur de « la photographie de couleurs » (ce fut _ cf « Sa jeunesse dans le Sud-Ouest«  _ à Lectoure en 1868) ;

curiosité renforcée quand j’appris aussi que Louis Ducos du Hauron avait vécu aussi à Savigny-sur-Orge, de 1902 à août 1914 : la ville où se situe depuis 1951 l’atelier des Fresson !

Ensuite j’ai découvert que deux associations intitulées « Les Amis de Louis Ducos du Hauron » avaient successivement vu le jour :

la première à Langon, créée par le regretté Jacques Poitrat _ dont l’épouse était langonnaise ; et le très important fonds Poitrat se trouve désormais aux Archives départementales du Lot-et-Garonne, à Agen ! _ ;

la seconde, plus tard (en 2016), et présentement très active et féconde, à Agen…

Agen,

qui a donné le nom de Louis Ducos du Hauron à une rue,

ainsi qu’à un collège ;

et où plusieurs manifestations d’hommage à cet extraordinaire inventeur de la « photographie de couleurs » se déroulent cette année du centenaire de sa mort …à Agen même ! ;

même si la plupart d’entre ces manifestations ont dû être reportées à 2021, Covid 19 et confinements(s) obligent :

une exposition de photos en couleurs aura lieu à l’église des Jacobins du 3 juillet au 3 octobre 2021, et un colloque consacré à ce génial inventeur de la « photographie de couleurs« , au Théâtre d’Agen, le 11 septembre 2021 _ cela c’est le président des « Amis de Louis Ducos du Hauron«  qui me l’apprendra le dimanche 13 décembre…

Et voilà que l’ami Bernard Plossu m’apprend

que se trouve actuellement en chantier une prochaine grande exposition _ j’ignore pour le moment où… _ de photographies en couleurs contemporaines honorant l’œuvre pionnier de Louis Ducos du Hauron,

dont le maître d’œuvre (commissaire) est François Saint-Pierre,

le remarquable directeur, 25 ans durant, des « Rencontres-Photo » de Lectoure :

Lectoure,

le lieu même _ cf l’article « Souriez rose, souriez vert… » du lectourois Jean-Claude Pertuzé (Lectoure, 11 septembre 1949 – Valence, 26 avril 2020) sur son blog « Lactorate » le 14 décembre 2019 ;  _ où en 1868 Louis Ducos du Hauron, qui habitait une maison au bas de la rue Fontélie, à Lectoure _ la vue ci-dessous a été prise du balcon de la maison où il logeait… _, inventa la « photographie de couleurs » !

Et nous avons bien sûr grand hâte de découvrir tout cela !

Ce samedi 5 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920), un cadet de Gascogne inventeur (à Lectoure, en 1868) de la « photographie de couleurs »

04déc

À la recherche d’un peu plus de précisions sur le parcours _ d’abord géographique _ d’inventeur

de Louis Ducos du Hauron (Langon, 1837 – Agen, 1920),

je suis tombé sur un très remarquable site _ agenais _

des Amis de Louis Ducos du Hauron « inventeur de la photographie couleur« ,

très justement intitulé « Un Inventeur majeur de la photographie » ;

et comportant une passionnante série de 11 très détaillés articles…

Je les liste ici,

en commençant par les 7 articles concernant la biographie personnelle de Louis Ducos du Hauron :

_ Introduction

_ Sa jeunesse dans le Sud-Ouest

_ Sa période algéroise

_ Sa période parisienne

_ Sa retraite à Agen

_ Succès et déconvenues

_ Épilogue

Puis 4 autres articles se focalisant plus spécialement sur ses inventions :

_ La photo avant Louis Ducos du Hauron

_ Louis Ducos du Hauron et la photographie couleur

_ Le cinéma et Louis Ducos du Hauron

_ Louis Ducos du Hauron : ses autres inventions

Ainsi qu’une douzième intéressante rubrique

à propos des actualités de cette association des Amis de Louis Ducos du Hauron :

_ Actualités de l’Association

Soit une mine de renseignements extrêmement précieux,

et magnifiquement agrémentés d’une merveilleuse série de photographies documentaires,

dont _ surtout ! _ de nombreuses splendides photographies originales en couleurs de Louis Ducos du Hauron lui-même !!!

Bien sûr,

c’est au parcours _ de Langon à Agen, en passant par Libourne, Agen,  Tonneins, Auch et Agen : au fil des affectations de son père Jérôme, fonctionnaire aux Contributions indirectes, jusqu’à la mort de celui-ci, à Auch, le 14 octobre 1863 ; puis, ensuite, au fil des affectations de son frère Alcide, magistrat : à Agen, en 1864, Lectoure, en 1866, puis à nouveau Agen en 1869… _ de ce cadet de Gascogne qu’est Louis Ducos du Hauron _ né à Langon (Gironde) le 8 décembre 1837 et décédé à Agen (Lot-et-Garonne) le 31 août 1920 ; demeuré célibataire _,

que je me suis d’abord intéressé ;

ainsi qu’à celui des membres de sa famille _ de Gironde, du Lot-et-Garonne et du Gers, principalement _,

son frère aîné Alcide _ né à Coutras (en Gironde) le 29 juin 1830, et décédé à Savigny-sur-Orge le 13 mai 1909 ; le 11 septembre 1864, au Temple-sur-Lot (Lot-et-Garonne), Alcide avait épousé Marie-Césarine de Fourcauld, née en cette ville le 3 février 1841 _, auquel toute sa vie Louis est demeuré attaché _ Alcide, magistrat, a officié comme juge suppléant à Agen en 1864, puis à Lectoure (Gers), en 1866, puis à nouveau à Agen en 1869, comme juge au tribunal de première instance ; avant sa nomination de conseiller à la cour d’appel d’Alger à partir de 1881 ; son épouse et ses 4 enfants ne le rejoindront  à Alger qu’en 1883 ; et son frère encore un an plus tard, en 1884… _,

sa sœur cadette Berthe _ née à Libourne (en Gironde) le 23 janvier 1842, et épouse de Fabien Onézime de Bercegol à Agen : le couple aura au moins un fils, Raymond Camille Marie, né à Lamothe-Landerron, en Gironde, le 4 février 1869… _,

et d’abord, bien sûr, ses parents :

Jérôme Ducos du Hauron _ né à Bordeaux le 6 juin 1799 et décédé à Auch le 14 octobre 1863 _

et son épouse Marguerite Boivin _ née à Coutras le 6 octobre 1807 et décédée à Clermont-Ferrand le 19 janvier 1874 ; probablement d’ascendance agenaise par son père, Guy Boivin (né en 1769, et décédé à Coutras le 28 août 1847), qui avait épousé la coutrassienne Marie-Euphémie Deluze-Létang (Coutras, 1775 – Coutras, 1836) _ ; qui se sont mariés à Coutras le 21 juin 1829.

Jérôme Ducos du Hauron _ dit « Amédée«  _ est le fils de Jean-Marie Ducos du Hauron né à Nogaro (Gers) en 1778 et décédé à Tonneins (Lot-et-Garonne) en 1853 _ et son épouse _ le mariage a eu lieu à Bordeaux, le 10 août 1797 _ Marie de Montalembert _ née au Penne d’Agenais (Lot-et-Garonne) en 1780 _ ;

et son épouse Marie Boivin est la fille de Guy Boivin _ né en 1769 et décédé à Coutras le 28 août 1847, issu d’une famille de l’Agenais _, et Marie-Euphémie Deluze-Létang _ née à Coutras vers 1775 et décédée à Coutras en 1836 ; fille du député du Tiers-État Pierre Deluze-Létang, né à Coutras le 24 mars 1734, notaire, et décédé à Coutras le 31 juillet 1800, et de son épouse Marie-Thérèse de Lamarzelle, née vers 1747, et décédée à Coutras le 11 décembre 1799 (le mariage de Pierre Deluze-Létang et Marie Thérèse Lamarzelle avait eu lieu le 1er avril 1767 à Bourg-sur-Gironde (en Gironde). 

Voilà pour résumer les origines familiales (en Gironde, Lot-et-Garonne, Gers), ainsi que le parcours géographique de Louis Ducos de Hauron dans le Sud-Ouest,

avant que Louis rejoigne _ un an après sa belle sœur Marie-Césarine et ses enfants, demeurés eux aussi, depuis 1881, à Agen, jusqu’en 1883 _ son frère aîné Alcide à Alger en 1884 ; où Louis séjournera auprès de son frère jusqu’à ce que dernier rejoignant la France, et Paris, en 1896, Louis continue de vivre auprès de lui _ Alcide décédant à Savigny-sur-Orge le 13 mai 1909 _ainsi que, à partir du 13 mai 1909, de sa veuve Marie-Césarine, qui décèdera après Louis aussi, à Agen, au mois de mai 1923.

C’était au mois d’août 1914 que Louis Ducos du Hauron et sa belle sœur Marie-Césarine, née de Fourcauld, avaient quitté le domicile du 14 de la rue des Rossays, à Savigny-sur-Orge, pour rejoindre d’abord la propriété familiale des de Fourcauld au Temple-sur-Lot ; avant de s’installer, en 1920, à Agen, au 58 de la rue Lamouroux, où Louis décèdera le 31 août 1920. 

Ce vendredi 4 décembre 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

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