Posts Tagged ‘Le Palais des Dégustateurs

Reprise, avec notables ajouts et précisions, de mon article du 4 mai 2021 : « Pour présenter synthétiquement les récentes avancées de ma recherche autour des Bonopéra issus de Jean Bonopéra… »…

01fév

Suite à deux coups de fil passionnants de deux membres _ Matthias Bonopéra (né à Paris 11e le 17 mai 1977) et son père Georges Bonopéra (né à Orléansville le 9 mars 1950) _ de la famille Bonopéra originaire d’Orléansville, en Algérie, et très curieux d’apprendre de nouveaux éléments de leur histoire familiale à travers la Méditerranée _ Sicile, Marches, Catalogne, Minorque, Algérie, Montpellier, etc. _,

je viens de reprendre en la révisant (et ajoutant d’importantes précisions _ en rouge, vers la fin de l’article _ à) mon article du 4 mai 2021 «  » toujours accessible sur le web, en cherchant vraiment bien,

même si n’existe hélas plus de lien direct d’accès à mon blog « En cherchant bien » sur le site de la Librairie Mollat, à Bordeaux,

alors même que quotidiennement ce blog « En cherchant bien » continue de publier des articles… 

Cliquer sur ce lien-ci «  » pour accéder à l’article révisé et complété _ noms et prénoms donnés, et pas seulement les initiales… _ ce 1er février 2024…

Voici aussi le courriel reçu ce matin même, à 7h 45, d’Éric Rouyer, le dynamique et exigeant créateur de l’excellent label de CDs « Le Palais des Dégustateurs » et ami,

auquel je venais tout juste d’adresser par courriel, à 6h 31, mon article d’hier 31 janvier «  » :

Cher Francis

Je n’avais pas forcément prévu de me procurer ce disque mais maintenant je n’imagine plus comment m’en dispenser.
Je vais donc le découvrir probablement.
Comme une prescription…
Meilleures pensées
Éric

Le Palais des Dégustateurs

Cave à vin musicale
Dégustation auditive

Le 1 févr. 2024 à 06:31, Francis Lippa <francis.lippa@wanadoo.fr> a écrit :

Cet article-ci d’hier soir «  » achevé ce petit matin, dans l’enthousiasme…

 
Avec la petite – infime – réserve d’une « Valse » pas assez apocalyptique à mon goût…
Mais l’interprète a le droit d’essayer…
 
Francis

Ce merveilleux « Comme une prescription » d’Éric Rouyer me touche infiniment…

..;

Ce blog étant pour moi une façon _ très peu efficace, mais tout de même, il arrive que quelques passionnées bouteilles lancées à la mer, atteignent parfois et miraculeusement quelques destinataires de choix, et qui y répondront !.. _ de pallier quelques failles béantes _ et injustes _ des grands médias exclusivement soucieux du grand nombre et des algorithmes très calculés, en ratissant très large avec leurs très pragmatiques filets…

À suivre, bien sûr, forcément …

Ce jeudi 1er février 2024, Titus Curiosus – Francis Lippa

« Austérité et sensualité, rigueur et liberté » : les oxymores de la musique de César Franck, en un nouveau singulier CD (PDD 033) du Palais des Dégustateurs, de l’ami Eric Rouyer…

30oct

Outre la qualité de son oreille musicale, la fidélité amicale et musicienne est une des vertus d’Éric Rouyer,

l’âme éditoriale du passionnant label, toujours exigeant, Le Palais des Dégustateurs…

Ce mois d’octobre-ci 2023, paraît le CD PDD 033 de ce label, consacré à « César Franck et Blanche Selva« , par le piano toujours délié de Jean-Claude Vanden Eynden…

Outre un article très positif sur ce CD sous la plume de Jacques Bonnaure, à la page 82 du numéro 257 du Classica de ce mois de novembre, dont je retiens les excellentes expressions de « austérité et sensualité, rigueur et liberté » pour caractériser la singularité musicale de César Franck,

voici deux autres commentaires très laudatifs,

l’un de Michel Tibbaut :

« Bien cher Éric,

Votre CD Franck – Selva – Vanden Eynden est une pure merveille ! Aucune interprétation du Prélude, Choral et Fugue ne me satisfaisait vraiment entièrement… jusqu’à l’écoute de cette miraculeuse version ! Les tempos sont idéaux, ce qui est essentiel dans cette œuvre. Quant à l’émotion…
Les deux pages de Blanche Selva m’ont rappelé que Déodat de Séverac était son musicien de cœur » ;

et l’autre de Jean Lacroix _ dont on apprécie la plume et le jugement en ses articles de Crescendo _ :`

« Cher Monsieur Rouyer,

Après audition du disque de Jean-Claude Vanden Eynden, je partage tout à fait l’avis de Michel Tibbaut.
Le pianiste donne de Franck une magistrale vision personnelle, qui fouille la partition jusque dans son âme même, avec une sonorité ample et chaleureuse. Il y a beaucoup de sincérité chez Vanden Eynden, et l’on sent, comme il le dit dans sa note du 5 octobre, qu’il a une réelle intimité avec l’œuvre et que son interprétation résulte d’une véritable recherche de sens.
Le plaisir est grand aussi de découvrir sa lecture de Blanche Selva que je connais bien grâce, notamment, à Monsieur Guy Selva, avec lequel j’ai des échanges depuis quelques années déjà. Non seulement la transcription des Trois Chorals est éloquente, mais le charme de ses deux pièces ajoutées agit à plein régime.
Voilà un très beau CD, que je ne manquerai pas de saluer comme il le mérite dans mon futur texte sur le Palais des Dégustateurs. »
Ainsi que le podcast d’un entretien (de 31′ 28) entre Jean-Claude Vanden Eynden et Éric Rouyer, dans l’émission « Isère classique » de RCF radio, diffusée le 22 octobre dernier…

Une très belle réalisation discographique, donc…

Ce lundi 30 octobre 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Découvrir et savourer enfin Valentin Silvestrov par le piano de Boris Berman, en un double CD du Palais des Dégustateurs _ du cher Eric Rouyer…

22nov

Cela fait déjà quelque temps que j’ai reçu l’envoi du cher Éric Rouyer du « Valentin Silvestrov Boris Berman« , soit le double CD PDD030 du Palais des Dégustateurs, sans avoir osé, jusqu’ici , seulement l’écouter une première fois :

tant me retenait l’intuition d’avoir à faire là l’expérience de découvrir rien moins qu’un continent majeur de la création musicale contemporaine ;

au milieu de diverses activités prenantes qui ne me laissaient pas assez, à mon goût, le loisir de m’y prêter avec assez de la disponibilité qui m’apparaissait nécessaire pour une parfaite qualité d’écoute-découverte assez respectueuse de ce que j’allais ainsi enfin rencontrer…

Et de fait, je continue d’attendre encore un peu d’obtenir enfin cette qualité de pleine disponibilité pour recevoir comme il le faut pareille fête rare de découverte…

Mais voici qu’un tout récent article de ResMusica, en date du 18 novembre dernier, et sous la plume de Jean-Luc Caron, en l’espèce d’un article intitulé « Le piano de Boris Berman à découvrir et savourer dans Silvestrov et Brahms« , vient un peu débroussailler mes approches de ce terrain, de cette fête musicale à venir très prochainement.

Enfin ! Il aura fallu attendre si longtemps pour que l’art du pianiste russe Boris Berman soit dignement présenté _ en concert du moins, car en CDs, Éric Rouyer s’y est déjà fort bien employé… _ en France.

Après le concert mémorable offert au public de la salle Cortot à Paris le 22 octobre dernier, le Palais des Dégustateurs nous propose deux enregistrements à ne manquer sous aucun prétexte tant l’artiste nous y dévoile ses interprétations solides, sincères et brillantes consacrées à Johannes Brahms et à Valentin Silvestrov. Deux univers dissemblables mais réconfortants lorsque l’on songe combien chaque créateur peut et doit trouver sa place dans le cœur des mélomanes de tous bords.

Le volume consacré à Brahms se situe autour de la variation. Thème avec Variations, un arrangement du deuxième mouvement du Sextuor à cordes op. 18 (1860) du natif de Hambourg, offert à son impossible amour Clara Schumann, est parfaitement décortiqué par Berman qui garde le cap entre la rigoureuse lecture respectueuse et les intonations personnelles, amplifiant le charme du discours. La dextérité technique du pianiste et sa recherche d’une vision ou d’un supplément d’âme le positionne parmi les interprètes les plus précieux. Pas question cependant de sombrer dans quelque pathos inadéquat comme le démontre son extraordinaire vélocité dans les Variations sur un thème original et les Variations sur un thème hongrois (qui au passage n’en est pas un) parties de l’opus 21 composé en 1857. Il y révèle sa maîtrise de l’architecture, de l’enchaînement et du raffinement, qualités que l’on retrouve logiquement dans un arrangement pour la main gauche de la fameuse Chaconne en mineur de Jean-Sébastien Bach. La séance s’achève avec l’Allegro con espressione (dit Albumblatt) datant du tout début de la carrière de Brahms où se perçoit déjà son habileté à se singulariser entre une écriture ferme et l’expression d’une émotion non masquée.

Le double CD consacré à l’œuvre pour piano seul de l’Ukrainien Valentin Silvestrov, 85 ans, et récemment exilé en Allemagne en raison de la guerre russo-ukrainienne, consacre un catalogue, somme toute hétérogène au regard de l’évolution stylistique générale mais parfaitement justifiable si l’on considère chaque œuvre individuellement. A l’instar de nombre de ses contemporains, Silvestrov a initialement composé des pièces avant-gardistes avant d’évoluer peu à peu vers une manière de néoromantisme pour atteindre finalement un langage dépouillé mais puissamment riche en suggestions et réflexions. Boris Berman qui connait personnellement Silvestrov et qui a travaillé avec lui les pièces de cet album a bénéficié de ses commentaires et souhaits.

Le dernier opus composé à Berlin en mars 2022 a été travaillé en présence du compositeur et créé par Boris Berman tout récemment. Les Trois Pièces qui le composent, Elégie, Chaconne et Pastoral, illustrent parfaitement la dernière manière de Valentin Silvestrov.

Une pièce antérieure datant de 1977, et baptisée Kitsch-Music, affiche un franc attachement aux grandes lignes de l’histoire classico-romantique, tonale et euphonique qui ont illustré le XIXe siècle occidental principalement. C’est tout simplement beau et l’émotion et les sentiments l’emportent sur les considérations novatrices.

En remontant encore dans le temps, des pièces comme Triade (1962) et Elegy (1967) confirment une certaine sécheresse, un rejet de la consonnance et une volonté assumée de refouler l’héritage d’un passé lointain.

Entre ces extrêmes esthétiques, Silvestrov a exploré un certain entre-deux beaucoup plus expressif et sage, mais néanmoins d’immense qualité avec sa Sonate 1 (1975) et sa Sonate 2 (1977). Elles recèlent de magnifiques et individuelles pages.

Un tel parcours, on l’a dit, concerne d’innombrables compositeurs issus de toutes les latitudes.

Boris Berman, à n’en point douter, avec son jeu solidement teinté de perspicaces nuances, défend merveilleusement et généreusement ce parcours exceptionnel, qui, on peut l’espérer, devrait éveiller l’intérêt de nombreux mélomanes curieux.

Johannes Brahms (1833-1897) :

Thème avec variations (arrangement du Sextuor à cordes op. 18, mouvement I) ; Variations sur un thème original op. 21 n° 1 ; Variations sur une chanson hongroise op. 21 n° 3 ; Chaconne de J.S. Bach, arrangée pour la main gauche seule ; Allegro con espressione (« Albumblatt »). Boris Berman, piano. 1 CD Palais des Dégustateurs. Enregistré au Couvent des Jacobins, Beaune (France) du 5 au 7 décembre 2021. Notice en français et anglais. Durée : 56:55

Valentin Silvestrov (né en 1937) :

Triade ; Elegy ; Sonate n° 2 (CD 1) ; Kitsch-Music ; Postludium op. 5 : Cinq Pièces op. 306 ; Trois Pièces (CD 2). Boris Berman, piano. 2 CD Palais des Dégustateurs. Enregistrés du 6 au 9 juin 2022 au Couvent des Jacobins, Beaune (France). Notice en français et anglais. Durée totale : 103:27

Une approche un peu trop factuelle et un peu trop sèche à mon goût ; et qui ne risque pas d’influencer ma découverte-écoute à venir…

Mais c’est du moins, et au moins, comme un appel à oser enfin pareille découverte-écoute de ce continent Silvestrov…

Ce mardi 22 novembre 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Découvrir la musique pour piano de Guy Sacre, par Billy Eidi (le CD du Palais des Dégustateurs PDD028)…

20juin

Ce jour, je reçois, de son éditeur, Eric Rouyer, le CD « Guy Sacre Œuvres pour piano« ,

interptétées par Billy Eidi,

soit le CD PDD028, du Palais des Dégustateurs…

 

Ce lundi 20 juin 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa 

L’avènement du somptueux « Printemps » bouleversant de Gérard Poulet et Jean-Claude Vanden Eynden au Palais des Dégustateurs

18mar

Une nouvelle fois Éric Rouyer nous offre un enregistrement discographique somptueusement hors pair, pour la simple et pure beauté d’une interprétation la plus honnête et juste possible des œuvres ainsi données à l’écoute du public.

Ainsi en va-t-il du merveilleux « Printemps » pour violon et piano n°5, op. 24, de Beethoven, pour le CD PDD 026 du Palais des Dégustateurs,

tel que donné ainsi par un juvénile parfait Gérard Poulet et un solidement protecteur Jean-Claude Vanden Eynden…

Ce vendredi 18 mars 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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