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la calamiteuse diction du chant français de Sandrine Piau

31juil

Enfin un article osant révéler la calamiteuse diction du chant français de Sandrine Piau !

Y compris en ce CD -ci, Si j’ai aimé,

tout spécialement pour les deux mélodies des Nuits d’été de Berlioz,

dont ne comprend pas un traître mot !…

Qu’elle aille prendre quelques conseils de diction française

auprès du merveilleux Stéphane Degout !!!

L’AMOUR DE CONCERT POUR SANDRINE PIAU ET LE CONCERT DE LA LOGE

……

Camille Saint-Saëns (1835-1921) : Extase ; Papillons ; Aimons-nous ; L’Enlèvement. Charles Bordes (1863-1909) : Promenade matinale. Hector Berlioz (1803-1869) : Les Nuits d’été H. 81, au cimetière, villanelle. Jules Massenet (1842-1912) : Le Poète et le Fantôme ; Valse très lente. Gabriel Pierné (1863-1937) : Album pour mes petits amis op. 14, chanson d’autrefois. Théodore Dubois (1837-1924) : Si j’ai parlé… Si j’ai aimé ; Musiques sur l’eau, promenade à l’étang ; Chansons de Marjolie, sous le saule. Louis Vierne (1870-1937) : trois mélodies op. 11, beaux papillons blancs. Henri Duparc (1848-1933) : Aux étoiles. Alexandre Guilmant (1837-1911) : Ce que dit le silence. Benjamin Godard (1849-1895) : Symphonie gothique op. 23, grave. Jean-Paul-Egide Martini (1741-1816) : Plaisir d’amour, orchestration d’Hector Berlioz.

Sandrine Piau, soprano.

Le Concert de la Loge, direction : Julien Chauvin.

1 CD Alpha.

Enregistré en mars 2018 à l’Arsenal-Cité musicale de Metz.

Notice en français, anglais et allemand.

Durée : 59:25

CD_PiauPour son second opus discographique chez Alpha, Sandrine Piau a choisi la mélodie française du XIXᵉ et du XXᵉ siècle « de concert », accompagnée par un orchestre particulièrement convaincant, celui de Julien Chauvin.


Dans Chimères _ son précédent CD chez Alpha _, la qualité du timbre de la soprano et la volupté de sa ligne de chant au service de l’expressivité magnifiaient une programmation musicale très intéressante. Celle conçue pour ce disque, en partenariat avec le Palazzetto Bru Zane, se révèle déséquilibrée avec quelques pages musicales certes rares, mais assez convenues (telles Si j’ai parlé… Si j’ai aimé de Théodore Dubois  ou Promenade matinale de Charles Bordes). Pour parler d’amour, on peut évidemment compter sur Saint-Saëns (Extase, Papillons, Aimons-nous) dont la subtilité sentimentale bouleverse dans L’Enlèvement, ou bien Berlioz et ses deux extraits des Nuits d’Été que Sandrine Piau incarne à la perfection _ un avis que je ne partage hélas pas du tout ! Quelle bouillie verbale !

Au-delà de la poésie de la mélodie et des intentions portées avec bonheur par l’artiste, il reste regrettable que dans un répertoire où le texte a une place majeure, la diction ne permette pas suffisamment _ et c’est un euphémisme bien gentil ! _ d’atteindre une bonne compréhension des vers de Victor Hugo, Verlaine et Théophile Gautier pour ne citer qu’eux.

La véritable satisfaction de ce disque reste l’interprétation foisonnante en couleurs et en sensibilité du Concert de la Loge mené d’une main de maître par le violoniste Julien Chauvin. Si la prise de son les dessert en les positionnant au second plan, c’est bien l’intensité de chaque teinte orchestrale sur instruments d’époque qui est la plus savoureuse, notamment dans les œuvres instrumentales de Gabriel Pierné (Chanson d’autrefois), Henri Duparc (Aux étoiles), la Valse très lente de Massenet initialement pour piano, ou la Symphonie Gothique de Godard, magnifiant les amours vivaces de ce romantisme « de concert ».

Il est rare que je prenne la plume pour critiquer un CD ou un livre,

mais, là, je n’en peux plus de la désinvolture endémique de la chanteuse…

Massacrer Les Nuits d’été, c’est trop !

Qu’on le lui dise enfin !!!

Ce mercredi 31 juillet 2019, Titus Curiosus – Francis Lippa

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