Posts Tagged ‘« Les Moments littéraires »

Quelques éléments à décrypter encore, parmi ceux dont témoigne la prolongation aux années 2015-2018 du Journal 2008-2014 de Jocelyne François

20mai

Ma lecture-décryptage du 4ème volume du Journal de Jocelyne François (2008-2018) _ qui paraît ces jours aux Moments Littéraires, en un Hors Série n° 4… _,

pâtit forcément incontestablement de mon ignorance actuelle des trois volumes précédents de ce Journal,

initié en 1961 avec « Le Cahier vert, journal 1961-1989« , et poursuivi avec « Journal 1990-2000, une vie d’écrivain » et « Le Solstice d’hiver, journal 2001-2007 » ;

tous parus au Mercure de France, successivement en 1990, 2001 et 2009.

Parce que le Journal _ en tant que genre, déjà _ n’indique pas nécessairement les moindres données biographiques aidant à _ ou permettant de _ identifier aisément, voire immédiatement, les personnes mentionnées au fil de la plume de son auteur ; personnes dont l’identité _ au moins contextuellement _ va immédiatement de soi au moins pour l’auteur même…

Alors que c’est le très lâche abandon _ le 9 juillet 2014, comme le signale l’entrée du 16 novembre 2014, à la page 125 _, vécu, par l’auteur qu’est Jocelyne François, comme une très injuste traitrise de la part de son éditrice, de la publication du volume du Journal consacré aux entrées des années 2008 -2014, aux Éditions du Mercure de France, qui a entraîné, en quelque sorte de soi-même, contre bien sûr le gré de l’auteur, la poursuite, faute de publication des entrées de ces sept années allant de 2008 à 2014, d’un volume s’augmentant en quelque sorte de lui-même, des entrées de quatre années supplémentaires, les années 2015 à 2018 ;

années marquées, et même gravement affectées, d’autre part, par diverses très graves maladies de l’auteur elle-même, ainsi que de sa compagne Claire _ elles se marient le 16 septembre 2015 à la mairie du Véme arrondissement à Paris (entrée du 19 novembre 2015, à la page 128) _ ;

et surtout par le décès de Claire le 26 janvier 2017 (entrée du 28 janvier 2017, à la page 138)…

Faute donc de diverses identifications de personnes, de dates, de lieux,

il se trouve que mon intelligence de lecteur pourtant attentif du mieux que je le peux, se trouve pour le moment encore victime de diverses incompréhensions, notamment concernant les liens enchevétrés de l’auteur avec d’une part son grand amour, Claire, et d’autre part son mari (et père de ses enfants), Gil,

faute de mieux disposer d’indications plus précises contextuelles _ dont disposent les lecteurs des trois volumes précédents…

Et cela en dépit de mes efforts pour capter ailleurs _ bien des outils sont en effet disponibles, et, en mes recherches diverses, j’en ai assez bien l’habitude ! ; mais elles n’ont jusqu’ici encore rien donné ! _ ces données _ d’identités, de dates, de lieux, etc. _ qui me manquent encore, pour le moment, pour combler les pièces manquantes de ce puzzle bio-géographique qui m’intrigue, et sollicite ma curiosité… 

 

Ce vendredi 20 mai 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

En avant-propos à ma lecture commentée à venir du « Journal 2008-2018 _ Car vous ne savez ni le jour ni l’heure » de Jocelyne François, un Hors-série (n°4) de la Revue de littérature « Les Moments littéraires », ce message de réception adressé au préfacier, René de Ceccatty…

17mai

Simplement,

ces deux courriels suivants _ le premier à 14h 33 ; et le second à 19h 43 _

adressés ce jour à l’ami René de Ceccatty,

préfacier du « Journal 2008-2018 _ Car vous ne savez ni le jour ni l’heure » de Jocelyne François, un Hors-Série de la Revue de Littérature « Les Moments littéraires« ,

suite à l’inattendue réception ce jour, à la Librairie Mollat, de ce volume,

nommément destiné, par le Directeur de cette Revue, Gilbert Moreau, à Francis Lippa…

« Cher René,

 
De passage, en coup de vent, ce matin, chez Mollat _ pour m’enquérir de l’arrivée, ou pas, de CDs commandés _,

je croise Pierre Coutelle, qui me demande si je suis au courant _ non, je ne le suis pas _ de l’arrivée chez Mollat (le 9 mai) d’un envoi qui m’est destiné, de la part des Éditions _ ignorées de lui !, me dit-il… _ « Les moments littéraires » (le cachet de la poste sur l’enveloppe est daté, lui, du 5 mai).
 
Et il me remet le paquet, sans même attendre que je découvre son contenu ; et que je lui révèle…
 
Il s’agit du « Journal 2008-2018 » de Jocelyne François,
que j’ouvre vite, pour y découvrir, en tête, une préface signée de toi…
Et voilà que je viens de lire cette Préface de 14 pages, intitulée « Pureté et vérité« ,
comprenant vite les raisons littéraro-existentielles qui me font, comme tu l’as senti, un lecteur tout indiqué de ce que dit « cette voix » assez rare et tout à fait singulière, en effet, de Jocelyne François :
« pureté et vérité », « termes limpides et directs », « mots simples, directs, évidents, sans lyrisme, sans sinuosités, sans afféterie », « accent de vérité, de simplicité », « fermeté et luminosité, sans une once d’ambiguïté, sans mauvaise foi, sans théâtralité », « une retenue réflexive et directe en même temps », « les prises de conscience cinglantes et concises », « concision et vivacité assorties d’une relative nonchalance », « visant le cœur de la sincérité », « elle veut, avec un mélange de détermination pensée et d’innocence spontanée, mettre noir sur blanc ce qui est pour elle devenu une évidence, ou au contraire un mystère entier que rien ne pourra résoudre », « le souci de vérité, l’absence de pose aussi, l’absence de vanité et de fard »…
Et c’est bien en effet de cette forme de justesse (et nécessité, voire urgence)-là que je suis demandeur à un livre ;
de même qu’à une personne avec laquelle je vais me trouver en situation d’interlocution attentive et suivie, un tant soit peu approfondie.
Cf aussi mon texte de 2007, retrouvé en 2016 :
Je vais donc lire ce Journal de Jocelyne François avec la plus grande attention…
Merci beaucoup, cher René,
Francis« .

Et puis, ce second courriel :

« Ce jeu d’adresses _ René de Ceccatty m’ayant entretemps informé qu’il avait donné mon adresse personnelle à Gilbert Moreau ! _ est plutôt amusant pour moi…

Cela me permettra d’adresser l’article que j’écrirai, à Pierre Coutelle…
Plus intéressant : l’écriture de Jocelyne Francois me plaît bien ;
de même que son tempérament, que tu cernes excellemment dans ta préface…
Le seul élément qui me reste un peu « exotique » est son côté boutique, gens-de-lettres _ souci éditorial… Même si c’est sans la moindre vanité de sa part…
Mais il faut assurément convenir que l’encre sur le papier constitue une trace qui, de fait, demeure _ et demeurera au moins un moment, au-delà de l’existence mortelle de la personne de l’écrivain… _ ;
et que le livre de papier nourrit très substantiellement, ensuite, du moins un certain temps, les vrais lecteurs _ de ce bien aventureux « message in the bottle« 
De même que d’autres œuvres en diverses autres matières que cette frêle encre sur ce fragile papier.
Et je leur suis personnellement très attaché…
La présence de ces œuvres ainsi transmises, nous tient ainsi fidèlement compagnie, et nous parle, entretient de vrais dialogues avec nous qui nous y intéressons un moment, un peu hors du passage du temps des horloges, à travers le passage fugace des jours, ceux des choses comme ceux des personnes.
Et les auteurs de ces œuvres peuvent ainsi continuer de très audiblement nous parler, converser avec nous, pour peu que nous écoutions et regardions vraiment ces traces de leus voix qui demeurent un peu ainsi spatio-temporellement…
Pour peu que nous nous entretenions vraiment substantiellement avec eux. En une vraie vie : une vie vraiment vraie.
À suivre !
Francis »

Ce mardi 17 mai 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

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