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Continuation des précisions sur les fils (et belles-filles) de Paul Bonopéra (Miliana, 1856 – Orléansville, 1916) : Julien Bonopéra (Charon, 1887 – ? )

18fév

Ce jeudi 18 février, je continue ma recherche de précisions sur chacun des six fils de Paul Bonopéra :

_ Jean Bonopéra, né le 18 juin 1877, à Pontéba _ cultivateur de profession, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1898 _ ;

_ Paul Bonopéra, né 19 septembre 1878, à Pontéba _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1899 _ ;

_ Alphonse Bonopéra, né le 1er janvier 1881, à Charon _ cultivateur, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1902 ; puis, plus tard, garde-champêtre _ ;

_ Auguste Bonopéra, né le 3 avril 1883, à Orléansville _ boulanger, et résidant à Rabelais, au moment du conseil de révision, en 1904 _ ;

_ Julien Bonopéra, né le 9 janvier 1887, à Charon _ commis des Postes et Télégraphes, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1908 _ ;

_ Georges Bonopéra, né le 21 février 1892, à Ténès _ employé, et résidant à Orléansville, au moment du conseil de révision, en 1913 _ ;

et vais tâcher de donner le plus de précisions possible, au vu de ce que je puis glâner, sur le parcours d’existence de chacun d’eux ;

en en venant ce soir au cinquième, Julien Bonopéra _ le commis des PTT à Orléansville, puis à Alger.

Et bien sûr l’absence d’archives d’Etat-civil pour Orléansville _ et ses environs _ constitue toujours une source permanente de complications pour ma recherche.

Julien Bonopéra, né à Charon le 9 janvier 1887, vivra au moins jusqu’au 22 juillet 1943,

date à laquelle son livret militaire (ouvert en 1907) indique sa cessation d’activité professionnelle au service des PTT, un service dans lequel Julien était entré par examen en 1905 : à la date du 2 novembre 1905, Le Progrès d’Orléansville informait ses lecteurs que « Julien Bonopéra, fils de M. Bonopéra propriétaire à Orléansville, était nommé commis stagiaire à Orléansville, après deux mois d’instructions à Alger » ; et cela, avant même le conseil de révision de sa classe (la classe 1907), sur lequel Julien Bonopéra  figure déjà comme « Commis des Postes et Télégraphes« .

Je remarque ainsi remarquer que, à la différence de la plupart de ses frères dont les métiers ont varié au cours de leur vie _ par exemple, Jean, le futur policier à Ouedd Fodda, se dit « cultivateur «  lors de son conseil de révision en 1897, puis est dit « cafetier«  (est-ce par confusion avec son frère Auguste ?) au mois de mai 1925, en une annonce du prochain mariage de son fils Georges-Paul avec Clémentine Petit… ; de même que le futur cafetier Auguste se dit « boulanger » au moment de son conseil de révision, en 1903… _, toute sa vie Julien, lui, conserve ce métier aux PTT.

C’est le 29 juillet 1913, à Alger, que Julien Bonopéra, « commis des PTT à Orléansville, fils de M. Bonopéra, propriétaire, conseiller municipal » épouse Melle Lucie Besse _ Germaine-Jeanne-Lucie-Geneviève _, « fille de Mme et M. Besse, commis d’Inspection académique« , institutrice à l’école des Indigènes à Orléansville.

Un an plus tard, le 7 juillet 1914, naît leur fille Paulette-Charlotte (qui décèdera à Auterive, Haute-Garonne, le 29 mars 2007) _ j’ignore si Paulette Bonopéra a été mariée ou pas, et si elle a eu, ou pas une descendance.

Julien Bonopéra, d’abord ajourné pour « faiblesse » en 1908 lors de son conseil de révision, puis réformé pour « faiblesse générale » en 1909, est déclaré « bon pour le service » le 9 octobre 1914, et effectuera une partie de ses obligations militaires affecté à la Compagnie télégraphique du 3e Corps d’Armée le 19 février 1916, puis à celle du 5e Corps d’Armée le 17 avril 1916 ; avant de partir en renfort à la Compagnie de radio au Maroc le 14 juillet 1917 ; et d’être mis à la Disposition des Postes et Télégraphes le 23 mars 1919 et d’être envoyé en congé illimité le 27 mars suivant.

Il est alors affecté comme « commis« _ aux PTT _ à Orléansville le 5 avril 1919.

Et le 22 juillet, naît à Orléansville une petite Lucienne-France Bonopéra, qui décède à l’âge de cinq jours.

Les années suivantes, en 1922-23-24, Le Progrès d’Orléansville fait part des fêtes des Écoles à l’occasion des fêtes de Noël ; et le nom de la petite Paulette Bonopéra, âgée de 8-9-10 ans, y apparaît chaque fois…

En avril 1925, Julien Bonopéra, commis des PTT, est trésorier-adjoint de l’association musicale La Lyre orléansvilloise ;

et au mois de mai suivant, à l’occasion d’une élection complémentaire pour deux sièges demeurés en ballotage, Julien Bonopéra est élu conseiller municipal d’Orléansville _ il a alors 38 ans. À la réunion du conseil municipal du 30 juin, Julien Bonopéra est chargé de s’occuper de l’Instruction publique ; des Sports ; et du Personnel, Conseil de discipline et Concours. 

Début mars 1927, à l’occasion du décès d’Alphonse Bonopéra (Charon, 1er janvier 1881 – Orléansville, 5 mars 1927), « ancien garde-champêtre »,

c’est tout spécialement à son frère Julien, « notre sympathique conseiller municipal M. Julien Bonopéra » que le journal L’Écho d’Alger adresse ses sincères condoléances _ probablement surtout du fait de sa situation au sein du Conseil municipal d’Orléansville…

Pour la suite, d’une part le livret militaire de Julien Bonopéra comporte la mention, à la date du 15 août 1928, d’une nouvelle adresse le concernant : « Avenue Carnot, à Alger » ;

et d’autre part, Julien Bonopéra demeure présent à Orléansville : ainsi le conseiller municipal d’Orléansville qu’il demeure participe-t-il à un grand bal donné par l’association La Boule du Chéliff, le 18 octobre 1928 ; et à la réunion du Conseil municipal d’Orléansville du 30 octobre 1930, Julien Bonopéra est désigné pour remplir les fonctions de secrétaire…

  

À ma connaissance _ toujours partielle _, Paulette-Charlotte Bonopéra (Orléansville, 7 juillet 1914 – Auterive, Haute-Garonne, 29 mars 2007) est la seule descendance qu’ont eue Julien Bonopéra et son épouse Lucie, née Besse…

Le tour vient maintenant de s’intéresser au sixième et dernier fils de Paul Bonopéra et son épouse Joséphine, née Girot (ou Giraud) : Georges Bonopéra.

Ce jeudi 18 février 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

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