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Musiques de joie : le soleil du Quatuor avec piano K. 478 de Mozart, par le Budapest String Quartett et Mieczyslaw Horszowski

21mai

Assez rarement 

la musique de Mozart est franchement joyeuse.

A part, probablement, sa musique d’harmonie _ pour vents seuls (de plein air !)
Sans jamais verser vers quelque anticipation mélancolique du Romantisme à venir,
la joie mozartienne est toujours ombrée d’un voile léger
d’au moins nostalgie
J’ai donc choisi pour ce dimanche assez ensoleillé,
après plusieurs jours de pluie tenace,
le piaffement bienheureux d’un Quatuor avec Piano du cher Mozart ;
et, en l’occurrence, celui du Quatuor en sol mineur K. 478,
de l’année 1785.
Et sous les doigts toujours ensoleillés et un brin espiègles du merveilleux éternel jeune homme Mieczyslaw Horszowski
(Lemberg, 23 juin 1892 – Philadelphie, 22 mai 1993)
_ Lemberg, la ville de mon arrière-grand-mère paternelle : Sarah Sprecher (1860 – 1937).
Avec trois des membres du splendide Budapest String Quartet :
Joseph Roisman, violon ; Boris Kroyt, alto ; et Mischa Schneider, violoncelle.
L’enregistrement de ce coffret de 3 CDs Sony-Classical SM3K 46527
a été réalisé à New-York le 5 décembre 1963.
Ce dimanche 3 mai 2020, Titus Curiosus – Francis Lippa

Deux lectures à venir : « Felix Austria » & « Retour à Lemberg »

12fév

Parmi les livres qui m’attendent,

Felix Austria, de l’ukrainienne Sofia Andrukhovych, aux Editions Noir sur blanc,

et Retour à Lemberg, de l’anglais Philippe Sands :

deux livres qui ont pour point commun la Galicie

_ où mon père est né (en cette ville qui s’appelait alors Stanislaus) le 11 mars 1914,  et a vécu (en cette ville qui s’appelait alors Stanislawow) jusqu’à son départ vers la France (Rouen, puis Bordeaux), pour accomplir ses études de médecine, en 1932 ;

et où se trouve aussi Lemberg (qui s’est appelé ensuite Lvov), la ville pricipale de cette Galicie, où vivaient sa grand-mère maternelle et ses oncles maternels, Sprecher.

Voici le résumé et la 4ème de couverture de Retour à Lemberg :

Résumé…Le destin de quatre hommes à Lemberg (Lviv, Lvov) avant et durant la Seconde Guerre mondiale : Leon Buchholz, grand-père de l’auteur, y passe son enfance, Hersch Lauterpacht et Raphael Lemkin y étudient le droit et inventent les concepts de crime contre l’humanité et de génocide. Tous trois sont juifs. Hans Frank, dignitaire nazi, y annonce la solution finale. Prix du meilleur livre étranger Sofitel 2017 (essai). ©Electre 2018

Quatrième de couverture

Retour à Lemberg.

Invité à donner une conférence en Ukraine dans la ville de Lviv, autrefois Lemberg, Philippe Sands, avocat international réputé, découvre une série de coïncidences historiques qui le conduiront de Lemberg à Nuremberg, des secrets de sa famille à l’histoire universelle. C’est à Lemberg que Leon Buchholz, son grand-père, passe son enfance avant de fuir, échappant ainsi à l’Holocauste qui décima sa famille ; c’est là que Hersch Lauterpacht et Raphael Lemkin, deux juristes juifs qui jouèrent un rôle déterminant lors du procès de Nuremberg et auxquels nous devons les concepts de « crime contre l’humanité » et de « génocide », étudient le droit dans l’entre-deux-guerres. C’est là enfin que Hans Frank, haut dignitaire nazi, annonce, en 1942, alors qu’il est Gouverneur général de Pologne, la mise en place de la « Solution finale » qui condamna à la mort des millions de Juifs. Parmi eux, les familles Lauterpacht, Lemkin et Buchholz. Philippe Sands transcende les genres dans cet extraordinaire témoignage où s’entrecroisent enquête palpitante et méditation profonde sur le pouvoir de la mémoire.

….

Et voici le résumé et la 4ème de couverture de Felix Austria :

Résumé

Stanislaviv _ capitale culturelle de la Galicie _ aux alentours des années 1900. Stefania, une Ukrainienne, travaille comme cuisinière chez une famille aisée. Elle observe le comportement d’Adèle, empêtrée dans une relation fusionnelle qui tourne mal. Un roman sur la fin de l’Empire austro-hongrois et son identité multiculturelle. ©Electre 2018…

Quatrième de couverture

« Quelque chose d’immense et d’insaisissable va bientôt prendre une inspiration, s’étirer doucement et se réveiller. » Felix Austria se déroule à Stanislaviv, l’actuelle Ivano-Frankivsk, autour de 1900. Nous sommes dans l’une des capitales culturelles de la Galicie, province de l’Empire d’Autriche-Hongrie. La vie de cette paisible ville des confins est vue à travers les yeux d’une jeune femme engagée comme cuisinière dans une famille aisée. Le récit explore les destins entrecroisés de Stefania et Adèle, la domestique et sa maîtresse, empêtrées dans une relation fusionnelle qui tournera mal. Dans sa transition vers la modernité, si bien décrite par Musil ou Stefan Zweig, ce monde s’avère à la fois hermétique et incroyablement divers, un brassage d’ethnies, de langues et de religions. À Stanislaviv, les habitants mènent leurs petites affaires : ils éprouvent des amours non partagées, dissimulent leurs secrets dans des armoires, se passionnent pour les sciences ou des spectacles de magie, s’amusent dans les bals et les carnavals. Cependant, malgré sa prospérité et sa stabilité apparentes, cette société porte les ferments de sa propre dissolution. Pour Sofia Andrukhovych, le mythe de la Felix Austria (« Autriche heureuse ») évoque un monde disparu, une société tolérante, prospère et multiculturelle. Une plongée dans l’Europe centrale d’avant 1914 – où l’on pressent les bouleversements du siècle à venir.


Ce lundi 12 février 2018, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

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