Nouveau focus sur quelques points particulièrement sensibles de mes recherches sur la famille Bonopéra d’Orléansville…
24avr
24avr
23avr
La personne membre de la famille Bonopéra issue de la branche des Bonopéra d’Orléansville que j’ai pu contacter,
a lu avec intérêt les éléments de ma recherche généalogique de ces Bonopéra passés par l’Algérie, et plus précisément Orléansville ;
…
mais avoue son ignorance sur les questions que je posais _ dont fait partie ma recherche de l’identité de « Madame Veuve Bonopéra mère« , née Confex _ ;
…
et me rapporte la tradition familiale selon laquelle l’ancêtre Louis-Nicolas Bonopéra _ débarqué à Alger en 1830, en propvenance de Tarragone, ou bien Ceuta… _ serait bien natif d’Italie au XVIIIe siècle ;
…
mais pas de Macerata (dans les Marches) _ comme je l’ai appris du mémoire de Monserrat Moli Frigola, de 1989 : Represion de la Masoneria y consulados Pontificios. El Consulado Pontificio de Barcelona (1828-1830)… _,
mais plutôt de Palerme (en Sicile) _ en concordance avec ce qui est rapporté du producteur parisien Georges Bonopéra, né à Orléansville en 1950 (j’ignore toujours aussi de quel Bonopéra, d’Orléansville, ce Georges Bonopéra-ci est le fils…), dans la notice biographique que lui consacrait, en 2006, le Dictionnaire biographique des Français d’Afrique du Nord, de René Mayer…
…
…
Tout cela demande donc à être mieux établi…
…
…
Ce vendredi 23 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa
17avr
L’apport premier _ et significatif de questions à se poser… _ de mon article d’hier A la recherche des descendants de la famille Bonopéra d’Orléansville : début d’un essai de recension des Bonopéra vivant aujourd’hui en France…,
est le constat qu’à environ 120 ans de distance (1808 – 1928),
les Bonopera _ Luigi-Nicola et Attilio _ dont le commun patronyme a retenu mon attention,
sont tous les deux originaires de la province des Marches, en Italie :
…
Luigi-Nicola Bonopera (Macerata, ?, ? – Alger, 19 août 1835) quittant, peut-être vers 1808, sa ville de Macerata pour l’Espagne (la Catalogne) conquise par Napoléon ;
et Attilio Bonopera (Fabriano, 21 novembre 1891 – Evian, 1943) fuyant, l’hiver 1928-29, sa ville de Fabriano pour la France (et la Haute-Savoie) républicaine afin d’échapper aux griffes du fascisme de Mussolini…
…
…
J’ignore, bien sûr, si existe, ou pas, quelque lien de parenté entre ce Luigi-Nicola Bonopera, de Macerata, et cet Attilio Bonopera, de Fabriano, dans les Marches ;
…
mais, il n’empêche, je ne peux manquer de remarquer
non seulement la parenté de deux situations historico-géographiques, à 120 ans de distance,
mais aussi la similarité de comportement d’expatriation de ces deux Bonopera originaires des Marches ;
…
ainsi qu’une communauté de recherche de salut, pas seulement individuel, mais familial aussi, du côté de la France,
et de certains de ses plus nobles idéaux _ peut-être de justice…
…
…
La naturalisation française a été obtenue par le petit-fils de Luigi-Nicola Bonopera, Paul Bonopéra le 23 avril 1889,
et par Attilio Bonopéra, son épouse Gioconda, et leurs enfants Mario, Ennio, Vasco, Enzo, Edera, Michel et René Bonopéra, le 25 décembre 1936…
…
…
À suivre,
…
…
Ce samedi 17 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa
16avr
Ce jour,
j’ai commencé _ commencé seulement… _ un essai de recension _ le plus exhaustif possible… _ de ceux qui portent aujourd’hui, en France, le patronyme de Bonopéra,
…
avec l’idée de répartir,
d’une part, ceux me paraissant susceptibles de faire partie, du moins à ce que je peux en savoir _ ou en escompter _, des descendants de la famille Bonopéra d’Orléansville _ dont l’ancêtre Luigi-Nicola Bonopera (décédé à Alger le 19 août 1835) venait de Macerata, dans les Marches, en Italie, après un passage en Catalogne, où est né, à Tarragone, son fils Juan-Dionis-Francisco Bonopera, le 9 mars 1814… _ ;
…
d’autre part, ceux qui semblent descendre de Bonopéra venus, eux, directement d’Italie _ tel Attilio Bonopera (Fabriano, 21 novembre 1891 – Evian, 1942), militant antifasciste réfugié en France, d’abord à Saint-Jeoire, en Haute-Savoie, en traversant à pied les Alpes l’hiver 1928-1929, rejoint, un an plus tard, toujours à pied et clandestinement, par son épouse, née Gioconda Cardinelli (Fabriano, 30 juin 1896 – Evian, 1973), et leurs quatre fils Mario, Ennio, Vasco et Enzo Bonopéra, tous nés à Fabriano (le 12 juillet 1917, le 17 mai 1920, le 12 juillet 1921 et le 9 octobre 1926), dans les Marches, en Italie.
Je note aussi, au passage, que les membres de cette famille Bonopéra d’Evian (composée d’Attilio, son épouse Gioconda, et leurs enfants Ennio, Vasco, Enzo, tous nés à Fabriano, en Italie, successivement le 21 novembre 1891, le 30 juin 1896, le 17 mai 1920, le 12 juillet 1921, et le 29 octobre 1926 ; ainsi que leurs autres enfants, nés, eux, en Haute-Savoie : Edera Francia, née à Saint-Jeoire le 31 août 1931 , Michel, né à Bonneveaux le 6 mars 1935, et René, né à Thonon-les-Bains le 3 octobre 1936), qui tous obtinrent la naturalisation française le 25 décembre 1936, ont fait partie, suite à la réunion d’une commission plénière le 8 août 1941, par un décret du 19 janvier 1942, publié au Journal Officiel du 23 janvier 1942, de la liste des « dénaturalisés par le régime de Vichy« ; j’y reviendrai…
Né à Fabriano le 9 octobre 1926, Enzo Bonopera, de même que ses frères aînés (Mario, l’aîné, né à Fabriano le 23 juillet 1917, sera abattu par les Allemands le 19 juillet 1944 à Loisin, en Haute-Savoie ; et Ennio, le second, participera à la Guerre d’Espagne, dans les rangs républicains…), sera, lui aussi, Résistant.
Enzo Bonopéra, qui a 95 ans, vit toujours, bon pied bon œil, à Evian…
Mais je remarque aussi que la ville de Fabriano, dans les Marches, d’où sont originaires ces Bonopéra de Haute-Savoie, se situe à seulement 60 kms de la ville de Macerata, la ville natale de Luigi-Nicola Bonopera, l’ancêtre de nos Bonopéra d’Orléansville.
Et notre Paul Bonopéra (Miliana, 10 janvier 1856 – Orléansville, 18 janvier 1916, petit-fils de Louis-Nicolas Bonopéra, décédé, lui, à Alger le 19 août 1835), réputé jusqu’alors, en 1889, de même que ses parents Juan-Dionis-Francisco Bonopera (né à Tarragone le 9 mars 1814) et Margalida Miguela Saura (née à Mahon, île de Minorque, le 21 mars 1820), de nationalité espagnole, a obtenu la nationalité française le 23 avril 1889 (consulter la page 585 du Bulletin officiel du Gouvernement général de l’Algérie Tome XXIX)… _ ;
…
et enfin, d’autres encore, aux origines moins décelables…
…
…
Ce travail _ tâtonnant… _ commence seulement…
…
…
À suivre, par conséquent…
…
…
Ce vendredi 16 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa
14avr
Avant-hier lundi 12 avril,
…
en mon effort d’élaboration d’un tableau récapitulatif le plus complet possible des ascendants des Bonopéra d’Orléansville,
…
j’avais découvert, et presque par hasard _ en cherchant toujours davantage plus loin… _, que le père de Juan-Dionis-Francisco Bonopera _ lui-même né à Tarragone le 9 mars 1814, et dont la mère était la catalane Jacinta Minguella (Barcelone, 1797 – Alger, 24 février 1841) _, Lluis Nicolas Bonopera,
que j’avais cru _ d’après l’orthographe bien significative, croyais-je, de son prénom : Lluis _ être catalan,
était en réalité un Italien, maître-tailleur de profession,
originaire de Macerata, dans les Marches _ une province italienne (dont la capitale est Ancône, et dont les cités principales, outre Ancône et Macerata, sont Pesaro, Urbino, Ascoli Piceno et Fermo), partie intégrante, depuis 1532 et jusqu’en 1860, des États Pontificaux…
…
…
C’est à la suite d’un procès perdu, intenté contre divers membres, notamment étrangers, de la Franc-Maçonnerie, sur l’instigation expresse du roi Ferdinand VII _ au cours d’un des pires moments de la période ultra-réactionnaire, qualifiée par les historiens de « décennie abominable« , entre 1823 et 1833, et qui s’est achevée au décès de Ferdinand VII (14 octobre 1784 – 29 septembre 1833) : je renvoie ici aux précisions détaillées de l’article de Monserrat Mori Frigola cité plus haut… _,
que notre Lluis-Nicolas (ou Luigi-Nicola) Bonopera, a été expulsé d’Espagne _ probablement à partir de Ceuta où il était retenu _,
et est venu se réfugier, avec son épouse et les divers membres de sa famille _ dont son fils Juan-Dionis-Francisco, né le 9 mars 1814 _, à Alger, en 1830.
…
…
Alger où le maître-tailleur (« à la 6e Compagnie de Fusiliers de discipline« ) décèdera, « à l’hôpital du Dey« , le 17 août 1835 _ ainsi que nous l’apprend l’acte de mariage de son fils Juan-Dionis-Francisco Bonopera avec Margalida Miguela Saura, célébré à la mairie d’Alger, le 28 mars 1840.
…
…
Ce mercredi 14 avril 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa