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En confirmation de mes précédents articles très élogieux de Benjamin Alard en musique française aussi, et tout spécialement les Couperin…

20mai

 

 

Eomme en confirmation de mes deux articles déjà très élogieux de Benjamin Alard aussi dans le répertoire français de l’époque dite baroque _ et pas seulement en sa magistrale Intégrale en cours de Johann-Sebastian Bach à divers claviers ; cf par exemple ici un lien au plus récent de ces articles, celui du 14 mai dernier : « «  _, des 17 et 21 janvier 2023,

« « 

et « « ,

voici, ce dimanche 14 mai dernier, sur le site de ResMusica, un nouvel article très laudatif pour ce CD « The Couperin Family«  _ MarchVivo MV007 _

sous la plume de Frédéric Munoz, et intitulé « La famille Couperin selon Benjamin Alard au clavecin » :

La famille Couperin selon Benjamin Alard au clavecin

 

Une merveille, je le redis…

Et en concert…

Ce samedi 20 mai 2023, Titus Curiosus – Francis Lippa

Quelques nouvelles pistes de recherche pour mieux comprendre le déni de la part de certains, de la parenté effective (de cousinage au 3e degré) existant entre Maurice Ravel (1875-1937) et Magdeleine Hiriart (1875-1968), l’épouse (le 28 septembre 1901) de Charles Gaudin (1875-1910)…

22avr

Suite à de nouveaux échanges de correspondance,

voici ces réflexions-ci, aujourd’hui vendredi 22 avril 2022.

 

ll me semble que désormais a vraiment été « intégré » le cousinage très effectif, au 3e degré, de Magdeleine Hiriart-Gaudin avec Maurice Ravel,

nés à 4 jours d’intervalle, les 7 et 11 mars 1875, lui à Ciboure, et elle à Saint-Jean-de-Luz.
La résistance à l’admettre vraiment, jusqu’au déni tenu face à ses propres enfants, par exemple, de la part d’Edmond Gaudin (1903-1988), est probablement issu du fait que dans la famille Bibal-Gaudin, le petit-neveu d’une « gouvernante » _ Gachucha Billac _ et le fils d’une « femme de chambre » _ telle que l’a probablement été un court moment Marie Delouart, avant son départ en Espagne pour assister la modiste parisienne Madame Félix, puis, surtout, au retour d’Espagne, son mariage avec Joseph Ravel, le 3 mars 1873, à la mairie du XVIIIe arrondissement, à Paris _ tel qu’était en effet le petit Maurice Ravel, en son enfance et son adolescence, lors des vacances qu’il passait à Saint-Jean-de-Luz, auprès de sa grand-tante et marraine Gachucha Billac, « domestique » dans la famille Gaudin, 
pouvait un peu difficilement passer tout de suite _ et même après, pour des raisons que j’ignore et qui me font question… _ pour un cousin effectif des grands amis Hiriart, et désormais parents, une fois réalisée l’union de Magdeleine Hiriart _ cousine au 3e degré de Maurice Ravel _ et Charles Gaudin le 28 septembre 1901, à Saint-Jean-de-Luz _ et Gachucha Billac étant encore vivante : elle décèdera moins de trois mois plus tard, le 17 décembre 1901, bien sûr au domicile des Gaudin, 41 rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz…
Lui le petit Maurice dont la mère Marie Delouart, née à Ciboure en 1840, et la grand-mère Sabine Delouart, à Ciboure, en 1809, étaient toutes deux nées de pères inconnus.
Et en effet le tout premier ancêtre masculin, en remontant dans le temps, de la branche maternelle de Maurice Ravel, était le cibourien Gratien Delouart (Ciboure, 1er mai 1748 – Ciboure, 21 août 1798)…
Et de fait, toute sa vie de musicien célébré de par le monde entier, le discret et foncièrement humble Maurice Ravel a gardé trace, même discrète _ et entièrement prise sur soi _ de cette situation-là…
Nonobstant son génie vraiment hors-pair de compositeur…
Cf ce qu’en dit le compositeur Karol Beffa dans le sublime entretien vidéocasté que j’ai eu avec lui à Bordeaux le 25 mars dernier ;
ainsi que dans son merveilleusement passionnant livre « L’Autre XXe siècle musical »…
Je suis sûr que les échanges à venir à propos de la famille luzienne des Gaudin, et au sujet des liens des membres de celle-ci avec Maurice Ravel
(ainsi que sa mère Marie Delouart, et que sa grand-tante et marraine Gachucha Billac),
seront non seulement passionnants, mais aussi très féconds pour un peu mieux éclairer l’histoire même de ces liens, 
restés difficiles à connaître jusqu’ici, notamment faute d’abord de documents tangibles sur lesquels se fonder,
en plus de la transmission de la mémoire familiale des Gaudin et Courteault…
 
En particulier pour ce qui concerne les séjours du petit Maurice à Saint-Jean, durant son enfance, puis son adolescence : cf les témoignages transmis au sein de la famille Gaudin…
Ainsi que, et c’est aussi important, en ce qui concerne les liens ayant existé avant 1875 _ la naissance à Ciboure, le 7 mars 1875, du petit Joseph-Maurice _ entre la mère de Maurice Ravel, Marie Delouart et l’arrière-grand-mère, Annette Bibal-Gaudin, de Maylen Gaudin-Lenoir (fille de Charles Gaudin et son épouse Magdeleine Hiriart-Gaudin) et Pascal Courteault (fils de Jane Gaudin et son époux Henri Courteault).
Mais aussi, et forcément très lié à ces liens-là, pour mieux cerner l’historique, encore confus, de la situation de Gachucha Billac, la tante (et plus proche parente après Sabine Delouart, sa mère) de Marie Delouart, la mère de Maurice, auprès des Gaudin :
Edmond Gaudin et Annette Bibal se sont mariés à Saint-Jean le 23 janvier 1875 ;
et nous savons que Marie Delouart se trouvait à cette date présente à Ciboure _ il est donc tout à fait possible, et même très probable, qu’elle a assisté au mariage d’Annette et Edmond ce 23 janvier ! _
en raison
d’une part du décès (et ses suites) de sa mère, Sabine Delouart (décédée le 22 décembre 1874, en la maison San Esteven, rue du Quai, et mentionnée sur l’acte d’état civil de son décès comme étant de profession « marchande de poissons » ; elle était née le 11 mars 1809),
et d’autre part de l’accouchement à venir, à Ciboure plutôt qu’à Paris, du petit Maurice (ce sera le 7 mars 1875, au même endroit : rue du Quai, n° 12).
Qui, de Sabine Delouart (née en 1809), ou de sa sœur Gachucha Billac (née en 1824), toutes deux mentionnées en ces actes d’état-civil à la mairie de Ciboure des 23 décembre 1874 et 8 mars 1875, comme de même profession : « marchandes de poissons » ; laquelle des deux faisait fonction de « concierge » en la belle maison San Esteven, au 12 de la rue du Quai ?
Et résidait donc au rez-de-chaussée de cette splendide demeure, là même où Marie Delouart accouchera de son petit Maurice le 7 mars, à « dix heures du soir » ?..
Cela demeure encore difficile à trancher…
Le premier-né d’Edmond Gaudin et son épouse Annette, sera Charles, qui naîtra 10 mois plus tard, le 19 novembre 1875.
Il me semble possible d’envisager, du simple fait de l’existence déjà, au moins depuis 1870, de liens _ de domesticité, probablement… _ entre Marie Delouart et Annette Bibal,
l’hypothèse que Gachucha Bibal (née le 15 mai 1824), la tante de Marie Delouart (née le 24 mars 1840),
aurait peut-être été, à moins que ce n’ait été plutôt sa nièce, Marie Delouart, elle-même ! ou bien toutes les deux.., déjà au service de la mère d’Annette Bibal (née le 28 avril 1845), Victoire Dupous (née le 9 juin 1822), veuve de Pierre Bibal (né le 5 septembre 1806) depuis le 12 septembre 1855,
et mère de 9 enfants, nés entre le 7 février 1844 (l’aîné Jean-Baptiste) et le 22 août 1855 (la benjamine Bernardine).
En effet,
même si l’aîné d’entre ces 9 enfants Bibal, Jean-Baptiste Bibal, est décédé (âgé de 27 ans) _ au port de Rochefort _ le 18 février 1871 ; Marie, la jumelle de Pascal, le 13 mars 1849 ; Justine, le 31 mars 1854 ; Marie, le 13 mars 1855 ; et Marie-Martine-Eliza, le 14 octobre 1870,
il s’est trouvé qu’à partir du mois de février 1871, c’est-à dire au décès de ce fils aîné Jean-Baptiste,
encore 4 enfants Bibal demeuraient à la charge de Victoire Dupous, veuve Bibal, au 41 de la Grand Rue
il s’agit de :
Annette (née le 28 avril 1845),
Pascal (né le 12 juin 1847),
Léon-Pierre (né le 1er mars 1849 ; et qui sera peintre lui aussi),
et enfin Bernardine (née le  22 août 1855), qui deviendra la« Tante Bibi » de la correspondance de Maurice Ravel avec sa grande amie Marie Gaudin…
Mais déjà, en amont de cette date de février 1871,
le 12 septembre 1855, au moment de la disparition, à l’âge d’à peine 49 ans, de Pierre Bibal,
la veuve de celui-ci, Victoire Dupous, se trouve avoir à sa charge 6 enfants encore petits :
11 ans pour Jean-Baptiste, 10 ans pour Annette, 8 ans pour Pascal, 6 ans pour Léon-Pierre, 22 mois pour Marie-Martine-Eliza, et 2 mois pour Bernardine.
Et à cette date du 12 septembre 1855, Gachucha Billac avait 31 ans ; et sa nièce Marie Delouart, 15 ans… 
Il serait donc intéressant de savoir à partir de quelle date Gachucha Billac (indiquée de profession « marchande de poissons » et « domiciliée à Ciboure » sur l’acte d’état civil de la naissance de son petit-neveu Maurice Ravel, à la mairie de Ciboure le 8 mars 1875) serait entrée au service de Victoire Dupous, veuve Bibal ;
avant de devenir, mais à quelle date ?, la « gouvernante » des 6 enfants d’Edmond Gaudin ; l’aîné de ceux-ci, Charles, étant né le 19 novembre 1875 ; et le benjamin, Louis, le 23 février 1886 (il décèdera de maladie le 2 novembre 1899).
Et de savoir aussi ce qu’il en a été, plus précisément, du service, dont Pascal Courteault a été, à ma connaissance, le premier à faire état, de Marie Delouart auprès de cette même famille Dupous-Bibal _ c’est-à dire Victoire Dupous-Bibal, puis Annette Bibal-Gaudin _, avant son départ pour Madrid, probablement en 1871, avec la modiste parisienne Madame Félix, en remplacement d’Annette Bibal, retenue cette année-là à Saint-Jean-de-Luz afin de veiller à la convalescence, après blessures de guerre, de celui qui n’était encore que son fiancé, Edmond Gaudin…
Toutes ces questions sont loin d’avoir été résolues,
peut-être, d’abord, faute d’avoir été clairement posées : mais qui s’y intéressait vraiment ?
Il faudrait donc tâcher de réunir, d’une part, des souvenirs de famille transmis d’une génération à l’autre, 
et, peut-être aussi, et surtout, quelques éventuelles traces documentaires tangibles qui auraient pu être conservées…
De toutes façons, c’est détail après détail, indice de piste après indice de piste, que la recherche  est à même, patiemment et méthodiquement, de progresser…
Du moins pour qui s’intéresse à la vérité des faits à établir sérieusement….
À suivre…
Ce vendredi 22 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

 

 

Un inattendu coup de fil riche de promesses de féconds apports aux recherches ravéliennes : quand les bouteilles lancées à la mer rencontrent quelques uns de leurs éventuels destinataires…

17avr

Jeudi 14 avril dernier,

réception tout à fait inattendue de ma part d’un passionnant et très fécond coup de fil, _ et d’une bonne durée : l’échange, très riche, fut, de plus, tout à fait sympathique ! _ d’un membre important de la famille des amis (et parents) Gaudin de Maurice Ravel _ parents du moins via le cousinage (au 3e degré) longtemps dénié mais pourtant tout ce qu’il y a de plus effectif (!) de Magdeleine Hiriart-Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 11 mars 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 19 juin 1968), l’épouse et veuve de Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 13 septembre 1910), avec Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937), comptant Gratien Delouart (Ciboure, 1er janvier 1742 – Ciboure, 21 août 1798) comme premier ancêtre commun ; cf l’arbre généalogique publié par les Amis de Maurice Ravel, notablement enrichi par mes propres découvertes… _ à Saint-Jean-de-Luz ;

lecteur très attentif de quelques articles de mon blog auxquels il souhaitait apporter des précisions, ainsi que soucieux d’en découvrir et apprendre davantage… :

un coup de fil concernant d’abord, les liens _ amicaux ? ou plutôt professionnels ? à mieux élucider !.. Et c’est certainement très important pour mieux comprendre l’étrangeté de l’effacement plus ou moins volontaire d’une connaissance assumée de la réalité de la parenté effective existant entre Magdeleine Hiriart-Gaudin (et sa descendance) avec Marie Delouart et Maurice Ravel, au sein de la famille Gaudin (cf les lettres échangées entre les cousins Maurice Ravel  et Magdeleine Hiriart-Gaudin les 8 octobre 1910 et 24 novembre 1914 (avec les formulations « Ma chère cousine« , « Mon cher Maurice, votre cousine« , consultables aux pages 246 et 403 de la Correspondance publiée par Manuel Cornejo aux Éditions Le Passeur, le 30 octobre 2018)… Cette famille Gaudin chez laquelle Gachucha _ dite Gratieuse, sur son acte de naissance, à Ciboure en 1824 Engrâce, sur son acte de décès, à Saint-Jean-de-Luz, en 1902) ; et Gachucha, pour son petit-neveu et filleul Maurice Ravel… _ Billac (Ciboure, 15 mai 1824 – Saint-Jean-de-Luz, 17 décembre 1902) _ soit la propre tante de Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), et grand-tante ainsi que marraine (le 13 mars 1875, en l’église Saint-Vincent de Ciboure) de Maurice Ravel ; et le 8 mars 1875, à midi, c’était la même Gracieuse Billac, qui était allée déclarer à la mairie de Ciboure la naissance, la veille, dimanche 7 mars, à dix heures du soir, rue du Quai n°12, du petit Joseph-Maurice Ravel… ; cf la transcription de ces deux actes, de naissance et de baptème de Maurice Ravel, à la page 1646 de la Correspondance  publiée par Manuel Cornejo _, était « domestique« , comme l’ont spécifié, et c’est le terme qu’ils ont employé, lors de leur déclaration de décès d’Engrâce (Gachucha) Billac _ celle-ci est décédée au domicile des Gaudin, 41 rue Gambetta, à Saint-Jean-de-Luz, à quatre heures du matin ce 17 décembre 1902 _, à la mairie de Saint-Jean-de-Luz, ce 17 décembre 1902, à onze heures du matin, les frères Charles (né le 19 décembre 1875) et Pierre (né le 7 février 1878) Gaudin, que, « gouvernante«  des 7 enfants Gaudin, Gachucha avait élevés, et qui étaient, ainsi que le déclarèrent Charles et Pierre Gaudin à l’officier d’état-civil qui reçut leur déposition, ses « voisins« , en ce 41 de la rue Gambetta ; Gachucha Billac étant en effet décédée en leur domicile du 41 rue Gambetta : j’ai sous les yeux la photocopie de cet acte de décès… _ entre Marie Delouart (Ciboure, 24 mars 1840 – Paris, 5 janvier 1917), la mère de Maurice Ravel (Ciboure, 7 mars 1875 – Paris, 28 décembre 1937) _ et Annette Bibal _ (Saint-Jean-de-Luz, 28 avril 1875 – Saint-Jean-de-Luz, 21 novembre 1936), l’arrière-grand-mère, via son fils Charles Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 19 novembre 1875 – Bimbo, 12 septembre 1910) et son petit-fils Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 3 mai 1903 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1988), de Madame Maylen Gaudin-Lenoir ; et l’arrière-grand-mère, via sa fille Jane Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 16 octobre 1880 – Saint-Jean-de-Luz, 28 mars 1979) et son petit-fils Pierre Courteault (Paris, 21 avril 1910 – Ascain, 15 décembre 2006), de Monsieur Pascal Courteault… _, au moment du départ, probablement en 1871 _ plutôt qu’en 1872… ; et pour accompagner, à Madrid, pour son exposition annuelle de chapeaux, la modiste parisienne Madame Félix, amie de la mère d’Annette Bibal, Victoire Dupous Victoire Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 9 juin 1822 – Saint-Jean-de-Luz, 16 juin 1903) était l’épouse de Pierre Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 5 septembre 1806 – Saint-Jean-de-Luz, 12 septembre 1855), et donc la mère d’Annette Bibal ; et cette maison du 41 rue Gambetta (ex Grand Rue), Victoire Dupous l’avait héritée de ses parents Pierre-Jean-Baptiste Dupous (Saint-Jean-de-Luz, 26 juin 1800 – Saint-Jean-de-Luz, 11 avril 1865) et Françoise Benoît (Saint-Jean-de-Luz, 2 octobre 1786 – Saint-Jeade-Luz, 13 septembre 1855), qui étaient boulangers ; jusquà son décès le 16 juin 1903, Victoire Dupous demeurait donc la maîtresse de la maison familiale du 41 rue Gambetta . Fin de l’incise.

Laquelle Annette Bibal, encore jeune fille en cette année 1871, n’avait pas pu, cette année-là, comme elle l’avait fait plusieurs années consécutives, accompagner à Madrid la très renommée modiste parisienne Madame Félix _ qui faisait toujours halte chez les Gaudin à Saint-Jean-de-Luz, sur son chemin entre Paris et Madrid _, Annette ayant préféré cette fois-là demeurer à Saint-Jean-de-Luz auprès de son fiancé Edmond Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 17 novembre 1844 – Saint-Jean-de-Luz, 28 décembre 1920), qui était alors convalescent, se remettant de blessures reçues à la guerre de 1870 (et c’est le 27 janvier 1875 qu’Annette Bibal et Edmond Gaudin se sont mariés à Saint-Jean-de-Luz) ; cf là-dessus mon précoce et crucial article du 27 mars 2019 : _ de Marie Delouart pour l’Espagne et Madrid, où elle allait faire la connaissance _ peut-être lors d’une promenade dans les allées du jardin du palais royal d’Aranjuez, comme il a été raconté… _, de l’ingénieur Joseph Ravel, lequel deviendra bientôt son mari, à Paris _ à la mairie de Montmartre, Georges Clémenceau officiant… _, le 3 avril 1873, puis le père de Maurice Ravel, qui naîtra à Ciboure le 7 mars 1875…

Mais concernant aussi le détail des signatures, sur leurs tableaux respectifs, de Pascal Bibal (Saint-Jean-de-Luz, 12 juin 1847 – Bilbao, 2 avril 1898 _ je le découvre seulement ce mardi 19 avril 2022… _), le père _ qui était un des frères cadets d’Annette Bibal : entre le 7 février 1844 et le 22 août 1855, Pierre Bibal et Victoire Dupous ont eu 9 enfants… _, d’une part,

et, d’autre part, de François-Ignace (dit Paquito) Bibal-Iburuzqueta (Saint-Jean-de-Luz, 17 septembre 1878 – Saint-Jean-de-Luz, 26 mai 1944), le fils aîné de Pascal Bibal,

tous deux peintres luziens de renom _ cf mes articles du 15 novembre 2019 : , et lundi 9 décembre 2019 :

Et cette intéressante question de l’attribution des tableaux à Pascal Bibal, le père, et à Paquito Bibal, le fils, me semble devoir pouvoir assez aisément se résoudre d’après _ outre leurs styles forcément différents, même si celui de Paquito Bibal a dû pas mal évoluer depuis ses toutes premières œuvres, en particulier lors de sa formation de peintre dans les années 90 du XIXe siècle : à Ciboure, auprès du maître Grégoire Colin, puis à Bilbao, où en 1897, à peine âgé de 19 ans, il participe, avec le catalan Santiago Rusiñol, avec Zuloaga, Dario de Regoyos, Manuel Losada, Alberto Arrué et quelques autres basques, à l’exposition « d’Art moderne«  ; et c’est à la suite de la mort de son père, survenue à Bilbao le 2 avril 1898 _ à 8h du soir, en son domicile du n°6 de la Calle Arbolancha, des suites d’une pneumonie grippale, à l’âge de 51 ans; laissanst sa veuve, née Dorotea Iburuzqueta Zabala, en charge de 5 enfants encore mineurs : François, Marie, Grégoire, Elise et Joseph, tous nés, comme leur père, à Saint-Jean-de-Luz : respectivement les 17 septembre 1878, 27 novembre 1880, 3 mai 1882, 5 mai 1884 et 29 décembre 1888… _, que Paquito, avec sa mère Dorotea, ses frères Grégoire et Joseph, et sœurs, partiront à Cuba ; François-Ignace (Paquito) ne regagnant la France qu’en 1914, afin de répondre à la mobilisation générale… _ les signatures respectives de leurs tableaux, en possession toujours de quelques uns des membres de la famille Gaudin…

Mais aussi concernant les entreprises _ d’une part, de vente et conservation de poissons ; mais aussi, d’autre part, de chantiers navals _, à Ciboure, en l’île des Récollets, de membres de la famille Bibal, en association avec, d’une part, un Letamendia _ j’ignore à ce jour lequel… _ ;  et, d’autre part, Pascal Elissalt _ (Saint-Jean-de-Luz, 19 juillet 1878 – Ciboure, 14 janvier 1941) dont la très notable association industrielle avec Pascal Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 31 août 1883 – Oulches-Hurtebise, 12 novembre 1914) était à peine évoquée, et donc trop peu précisée hélas, en mon article du 18 août 2019 :

Il me faudra donc creuser ces deux questions…

Et encore concernant le devenir des frères Grégoire _ Gregorio _ et Joseph _ Pepe _ Bibal-Iburuzqueta, après leur départ définitif de La Havane et Cuba, à la suite de la révolution castriste, vers la Floride… _ cf mes articles des 8 novembre 2019 : , et 9 novembre 2019 :

Il devrait être possible de découvrir la localisation, en Floride, de la propriété _ qu’ils possédaient déjà auparavant, quand ils étaient domiciliés à La Havane, architecte, banquier et entrepreneurs très fortunés qu’ils étaient tous les deux… _ où ils se réfugièrent à la suite de leur départ précipité de Cuba ; ainsi que les lieux et dates de leur décès respectifs, puis de leur probable inhumation, vraisemblablement aussi en Floride…

Les Gaudin et les Courteault recevant à plusieurs reprises chez eux à Saint-Jean-de-Luz la visite de ces assez fastueux cousins et cousines Bibal-Iburuzqueta d’Amérique…

Voilà donc bien des pistes de recherche à revenir continuer d’explorer et préciser grâce à de tels très précieux apports,

pour parfaire de manière plus satisfaisante ces recherches des cousinages _ ici, en l’occurrence, avec les Hiriart-Gaudin _, mais aussi amitiés _ ici, en l’occurence, avec les Gaudin-Courteault _, cibouro-luziens, de Maurice Ravel et sa mère Marie Delouart,

via ce qui nous demeure accessible des correspondances conservées de Maurice Ravel _ telles celles patiemment réunies et publiées par Manuel Cornejo en son indispensable Correspondance de Maurice Ravel, aux Éditions Le Passeur _,

mais aussi de quelques très précieux témoignages de ceux que Maurice Ravel a bien connus et aimés _ telle sa grande amie luzienne Marie Gaudin (Saint-Jean-de-Luz, 2 mars 1879 – Saint-Jean-de-Luz, 8 décembre 1976) _et qui nous sont conservés et transmis dans la mémoire vive de leurs proches…

À suivre…

Quand les bouteilles lancées à la mer finissent par rencontrer quelques uns de leurs éventuels destinataires…

Ce dimanche 17 avril 2022, Titus Curiosus – Francis Lippa

Maurice Ravel et François-Perico Ribera se sont-ils croisés, Quai Maurice Ravel, à Ciboure ?

12nov

 

Voici le courriel que,

poursuivant mon exploration des ressources qu’offre le richissime magnifique numéro 94

que la revue Jakintza, de Ciboure, consacre à l’histoire de la « Rue du Quai » de Ciboure,

je viens d’adresser à l’ami Manuel Cornejo, le Président de la dynamique et fertile Association des « Amis de Ravel » :

 …

Cher ami,

le passionnant n° 94 de la revue Jakintza consacré à la « Rue du Quai » à Ciboure,
magnifiquement riche d’informations détaillées sur les maisons de ce Quai Maurice Ravel, et surtout leurs propriétaires,
vient très à propos relancer ma recherche des cousinages cibouriens de Maurice Ravel…
Ainsi, j’apprends, page 32, que des Etchepare ont possédé la Maison « Pouchain baita »,
qui était située à l’emplacement sur lequel a été édifiée l’actuelle « Periko baita » (au 39 du Quai Maurice Ravel),
soit une maison située à six portes de la maison natale de Maurice Ravel (au 27 du Quai Maurice Ravel)…
D’où 2 directions de recherche pour moi :
 
_ la première concernant l’essai d’identification des domiciliations _ dans ce quartier de Pocalette _ des divers membres de la famille Etchepare apparentés à Marie Delouart et Maurice Ravel, suite au mariage (à Ciboure, le 30 avril 1823) entre Jean Delouart (Ciboure, 27 août 1788 – Ciboure, 24 septembre 1872) et son épouse Marguerite Larrea (Ciboure, 18 décembre 1898 – Ciboure, 30 juin 1844),
dont deux des enfants, Marie Delouart (Ciboure, 30 juin 1827 – ?) et Jean Delouart (Ciboure, 1833 – Ciboure, 25 novembre 1888), ont épousé, chacun un membre de la famille cibourienne des Etchepare, le 21  décembre 1853 et le 13 novembre 1861 :
en l’occurrence, Guilhen Etchepare (Ciboure, 8 juillet 1826 – Ciboure, 22 mai 1872), pour Marie Delouart, et Dominique Etchepare (Ciboure, 13 décembre 1828 – Ciboure, 16 avril 1897), pour Jean Delouart… ;
_ et la seconde est la question de savoir si a existé, ou pas, quelque rencontre (ou correspondance) entre Maurice Ravel et François-Perico Ribera (Madrid, 2 décembre 1867 – Ciboure, 1949),
peintre bien connu de l’école dite de Ciboure, et  propriétaire de la maison « Periko Baita » ;
dont la construction, Quai Maurice Ravel, s’est réalisée (lire page 31 de ce numéro 94 de Jakintza) en partie sur l’emplacement de la maison « Pouchain Baita » des Etchepare, démolie pour cette nouvelle construction des Ribera (dont ont hérité ensuite les Légasse)
Car on sait que Ravel ne pouvait pas ignorer que le père de François-Perico Ribera, ingénieur des chemins de fer espagnols,
est probablement celui qui a facilité la rencontre initiale, à Madrid (ou à Aranjuez..) de l’ingénieur Joseph Ravel et l’assistante-modiste Marie Delouart ;
prélude à leur mariage, le 3 avril 1873, à Paris…
Cf, dans le magnifique entretien _ et l’entretien tout entier est superbe ! Notamment pour ses très précieuses remarques musicales, de la part de Ravel… _ de Maurice Ravel avec Andrès Révèsz __ entretien réalisé le 30 avril 1924, dans la chambre du Grand Hôtel de Paris, à Madrid, où le compositeur logeait ; et publié, sous le titre « El gran músico Mauricio Ravel habla de su arte« , par le journal ABC (de Madrid) le 1er mai 1924 _, que vous donnez aux pages 1490 à 1493 de votre édition de la Correspondance de Maurice Ravel,
ces mots de Ravel même :
« sans Madrid probablement je n’existerais pas. C’est à Madrid que mes parents se sont rencontrés. Mon père était ingénieur des chemins de fer, de nationalité française, et ma mère, une Basque de Saint-Jean-de-Luz… »
Il est difficile de penser que Ravel ait pu jamais oublier le nom de famille de cet ingénieur Ribera, qui aimait beaucoup séjourner au pays basque,
et se fit construire, sur le Quai, à Ciboure, cette « Periko Baita », à laquelle il a donné le prénom de son fils, François-Perico, né le 2 décembre 1867 à Madrid…
Jakintza date de 1850 _ sans plus de précisions _ l’achat et le rehaussement de la maison voisine, « Monsegur Baita », et des travaux de construction de la nouvelle maison qui prendrait le nom de « Periko Baita » après la naissance du fils de l’ingénieur Ribera, François-Perico Ribera, à Madrid, le 2 décembre 1867 ;
la maison « Pouchain Baita » ayant été, elle _ mais à quelle date ? _, « démolie et reconstruite (sic) pour édifier « Periko Baita »  » _ le déroulé et la datation de ces diverses opérations (de destruction, construction, rehaussement…) demanderaient un bien utile complément d’informations... _ ;
mais, pour ce qui concerne plus précisément cette famille Etchepare qui s’est déssaisie de sa maison « Pouchain Baita », la date et les circonstances de cette vente de leur maison demanderaient à être vérifiées, confirmées et précisées, pour nous faciliter la connaissance des diverses domiciliations, à Ciboure, de cette famille cibourienne des Etchepare, doublement apparentée, en 1853 et 1861, aux Delouart, par les mariages de Marie Delouart et Guilhen Etchepare, le 21 décembre 1853, et de Jean Delouart et Domininique Etchepare, le 13 novembre 1861…
Et, de plus, il se trouve que le peintre François-Perico Ribera (1867 – 1949) et le compositeur Maurice Ravel (1875 – 1937) sont d’exacts contemporains !…
Ils ont au moins pu se croiser sur le Quai, à Ciboure…
À suivre donc,
 
Francis Lippa, à Bordeaux
Ce vendredi 12 novembre 2021, Titus Curiosus – Francis Lippa

Le tout récent merveilleux CD « Scarlatti – Händel » de Pierre Hantaï salué comme il le mérite…

11nov

Hier même 10 novembre,

à l’occasion de mon plaisir de célébrer les joies que procureur le splendide CD des « Grands Motets sur le Cantique des Cantiques » de Pierre Robert,

que vient  de publier l’intéressant label Château de Versailles – Spectacles,

j’évoquais aussi, très brièvement, et au passage,

en ajoutant, surtout que je ne manquerais pas d’y revenir bientôt _ cf mon article  _,

le génie admirable de l’interprétation _ toujours (ou presque) si parfaitement juste, sans hystérie ni virtuosisme _ de l’ami Pierre Hantaï…

Je ne croyais pas si bien dire,

puisque l’article de ce jour de Jean-Charles Hoffelé sur son site Discophilia,

joliment intitulé « Le Soir et le jour« ,

vient saluer comme il le mérite ce splendide CD « Scarlatti – Händel« de Pierre Hantaï ;

et vient me donner l’occasion, justement, d’y revenir tout de suite…

Voici donc cet article :

LE SOIR ET LE JOUR

Scarlatti et Haendel se croisèrent _  physiquement ; et musicalement… _ plusieurs fois, à Londres, à Venise, et à Rome où le cardinal Ottoboni les réunira le temps d’une joute _ célèbre _ de claviers. C’est que le jeune Haendel éblouissait autant par ses talents de claviériste, plus même à l’orgue qu’au clavecin, que ne le faisait ce diable de Scarlatti. Les destins de leurs œuvres se croisèrent _ oui _, au moment où Scarlatti abandonnait pour le seul clavecin de sa chère princesse portugaise _ Maria-Barbara : à Lisbonne, puis Séville, puis la cour de Madrid, une fois devenue reine d’Espagne… _ l’opéra dont il avait hérité la veine lyrique de son père Alessandro, Haendel délaissait son clavecin pour mettre tout son art au service de la scène. De tout cela, Gaëtan Naulleau, dans un texte épatant, nous conte _ pour le livret de ce CD _  le détail, contrepoint éclairant au disque où Pierre Hantaï réunit _ mais pas gratuitement… _ les deux objets de ses amours.

Voici enfin confrontés ces deux diables de l’instrument à cordes pincées. Pas forcément dans l’idée d’une joute comme l’avait voulue Ottoboni, chez lui _ Pierre Hantaï _ la virtuosité _ et très heureusement ! _ reste invisible, dès le grand geste qui ouvre l’Ouverture d’Il Pastor fido qu’il a transcrite à son propre usage, c’est le génie _ dramatique : et Händel en est un maestro… _ du théâtre qui paraît, nous entraînant dans un univers flamboyant _ oui : Hândel a, en effet, le génie d’enflammer…. La grande Suite en ré mineur apporte une touche de _ douce _ nostalgie française, sentiments mis en musiques ; les trois Sonates de Scarlatti qui y répondent sont des feux d’artifice (la K. 24, littéralement ébrouée), mais Pierre Hantaï y met tant de musique, jusque dans les effets de fandango de la K. 429, que la pyrotechnie n’en est _ très heureusement _ plus le sujet : un génie musical répond à un autre _ voilà !

Le ton réflexif de la Suite en mi majeur apporte des ombres _ oui _, le claveciniste lui donnant une ampleur qui fait songer à Bach, et rappelle à quel point les œuvres de clavecin de Haendel furent tenues en estime de son vivant. La nuance française qui _ à nouveau _ charme tout au long de l’Air et variations ne croit-elle pas déjà apercevoir Mozart ? Les sonneries de la Sonate K. 443, les « emberlificotements » de la K. 12 et même les pas dansés de la Sonate en si bémol majeur ne font pas oublier le ton nostalgique de l’admirable _ ouiCantabile. Est-ce le si beau clavecin de Jonte Knif d’après des instruments allemands du XVIIIe siècle, prêté par Olivier Fortin, qui apporte un éclairage un rien mélancolique _ anticipant en quelque sorte ce que Mozart rendra bientôt de la vraie joie… _ à ce disque si amplement respiré, une nuance vespérale _ voilà _ aux danses et aux saillies scarlatiennes ? Où bien l’ombre de Gustav Leonhardt _ qui ne jouait jamais le trop théâtral à son goût Händel _ venu écouter son élève dans cette église d’Haarlem qu’il fréquenta si souvent ?

La joute, vous la trouverez _ en revanche _ dans l’album spumante que le jeune Cristiano Gaudio signe pour L’Encelade. Deux clavecins, celui déduit par Bruce Kennedy d’après Mieke pour les opus de Haendel, et toujours du même facteur, une solaire création d’après des modèles italiens du XVIIe siècle.

Virtuose _ lui _ dès l’entrée, le jeune homme nous précipite dans une des Toccatas du Manuscrit de Bergame, aux folies de laquelle William Babell a ajouté une pincée d’épices supplémentaires. Ces Toccatas diaboliques rythmeront un album fulgurant où s’invite un Scarlatti résolument ibère qui saisit dans son instrument transformé en guitare les musiques des rues et des champs, culminant dans les formules obstinées de la Sonate K. 43.

Une merveille signée Haendel lui succède, celle en forme de capriccio, la HWV 483, Toccata lente. Aussi brillant que soit le disque, aussi tonique que paraisse le jeu de ce jeune virtuose formé par Olivier Baumont et Francesco Corti, et même si dans une première écoute l’album semble pencher du côté de Scarlatti, le jeune homme atteint une dimension poétique dans la Suite en fa majeur de Haendel, et c’est encore chez Haendel qu’il prend sa plume pour transcrire l’aria parfaite de l’Adagio d’une Sonate pour violon en la majeur, preuve qu’il a plus d’une corde à son art. Et si demain il nous mariait Bach et Couperin ?

LE DISQUE DU JOUR

Georg Friedrich Haendel(1685-1759)


Il pastor fido, HWV 8a (extrait : Ouverture, arr. pour clavecin : P. Hantaï)
Suite en ré mineur, HWV 437
Suite en mi majeur, HWV 430, « The Harmonious Blacksmith »


Domenico Scarlatti
(1685-1757)


Sonate en mi mineur, K. 147
Sonate en la majeur, K. 24 (Presto)
Sonate en la majeur, K. 429 (Allegro)
Sonate en ré majeur, K. 443 (Allegro)
Sonate en sol mineur, K. 12 (Presto)
Sonate en sol mineur, K. 546 (Cantabile)
Sonate en si bémol majeur, K. 16 (Presto)

Pierre Hantaï, clavecin


Un album du label Mirare MIR560

Georg Friedrich Haendel(1685-1759)


Toccata VI en ut majeur
(extrait : attr. William Babell)

Toccata XI en ut mineur
(extrait : attr. William Babell)

Sonate (Allemande) pour clavecin en la mineur, HWV 478
Toccata IX en sol mineur, HWV 483 (extrait : attr. William Babell)
Suite pour clavecin en fa majeur, HWV 427
Toccata I en sol majeur (extrait : attr. William Babell)
Chaconne en sol majeur, HWV 435
Sonate pour violon en la majeur, HWV 372 (extrait : I. Adagio, arr.: Gaudio)


Domenico Scarlatti (1685-1757)


Sonate en fa majeur, K. 82 (Fuga)
Sonate en fa mineur, K. 69 (Presto)
Sonate en ut mineur, K. 32 (Aria)
Sonate en ut mineur, K. 64 (Gavotta Allegro)
Sonate en sol mineur, K. 43 (Allegrissimo)
Sonate en ut majeur, K. 33
Sonate en ut majeur, K. 53 (Presto)
Sonate en ut majeur, K. 86 (Andante moderato)
Sonate en ut mineur, K. 84
Sonate en ut mineur, K. 58 (Fuga)

Cristiano Gaudio, clavecin



Un album du label L’Encelade ECL2003

Photo à la une : le claveciniste Cristiano Gaudio – Photo : © Julian Bowen Levendusky

Ce jeudi 11 novembre 2021, Tutus Curiosus – Francis Lippa

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